Le règne de Constantin a modelé ce que serait l’Antiquité tardive. Il n’a pas mis fin à un âge de réformes et d’expérimentations, mais désormais, pour la première fois depuis que l’ordre datant d’Auguste s’était brisé au milieu du IIIe siècle, les relations entre l’armée, l’aristocratie et l’administration impériales se sont stabilisées. Dernière ressemblance avec le premier fondateur de l’Empire romain, lorsque Constantin mourut, peu de personnes pouvaient encore se remémorer l’ancien ordre des choses.
p. 246