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4.39/5 (sur 42 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 14/12/1978
Biographie :

Journaliste de formation, L.-J. Wagner (Julien Wagner) écrit régulièrement des nouvelles et des pièces de théâtre.

"Gangrène, une histoire d'amour" (2020), est son premier roman publié, aux éditions Souffles Littéraires.

son site : www.l-jwagner.com

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Interview sur Radio Enghien de L.-J. Wagner pour présenter la pièce "Odieux Festin !". Emission "Entre chien et loup", octobre 2021.


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Roger - De ce que j'ai pu observer depuis le temps que je vous connais individuellement et désormais tous ensemble, je ne miserais sur aucun d'entre vous, à l'heure actuelle ...
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(Angèle arrive enfin. Elle porte une robe de mariée...)
ANGELE :
j'ai manqué quelque chose ? j'suis désolée d'arriver en retard, mais j'étais tout empêtrée dans mon voile !
ELISE :
Mais, Angèle, c'est quoi cet accoutrement ?
ANGELE :
Vous n'aimez pas ? C'est la deuxième fois que j'la mets, et j'rentre encore d'dans ! J'me suis toujours dit que j'voulais être enterrée avec. C'est l'jour ou jamais !
MATHILDE :
Mais c'est ainsi que vous voulez vous présenter devant le Seigneur ?
ANGELE :
Pourquoi ? On filtre les femmes en robe de mariée, là-haut ? C'est interdit d'entrer ?
MATHILDE :
Non, bien sûr que non, mais...le Seigneur est déjà parmi nous.
ANGELE :
Ah bon ? Ou ça ?
(elle cherche partout, même sous la table)
MATHILDE (montrant l'inconnu) :
Mais là, devant vous !
ANGELE (à l'inconnu) :
J'vous connais vous, nan ? J'vous ai déjà vu quelque part...
MATHILDE :
Oui, au fond de votre coeur.
ANGELE :
Nan ! Dans un bar PMU !
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Amnésiques, plus rien d'autre ne comptait que le présent que nous devorions à dents pleines. Nous barricadions les trous noirs de notre passé dans des cellules grises d'isolement, les contournions, restions à la surface des choses pour ne penser qu'à la frivolité de l'instant. Le temps de combler les béances de nos existences viendrait bien assez tôt.
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Ce n'est pas que je ne souhaite pas
devenir mère, que l'on ne se méprenne pas. Mais’ je ne l'avais pas envisagé de cette manière, avec un homme annihilant petit à petit chaque parcelle de mon âme. Pourquoi avait-il jeté son dévolu sur
moi? Qu'avais-je en moi qui le rende si vindicatif, si possessif? Était-ce de ma faute ou le fruit du hasard?
Devenir mère, avec lui, c'est un pas de plus
vers l'aliénation totale. Je lui appartiendrai encore davantage, toujours plus et il aura un autre être sous da coupe, totalement innocent celui-ci, incapable de se défendre.
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* Que vaut l’amour si on doit le taire ? Où est l’intérêt de vivre, si l’on ne prend pas le risque de se perdre ou de tout gagner, si l’on reste volontairement dans l’ombre ?

* Seules les personnes narcissiques attirent et attisent la haine. Elles ne voient pas ce qu’elles sèment et sont effarées par ce qu’elles récoltent.
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Quand une maladie dévastatrice qui bouleverse une
vie quitte son hôte, on célèbre l’événement. On félicite
le docteur, on encense les médicaments et l’industrie
pharmaceutique. En amour, au contraire, on redoute
que ce mal insidieux contamine un corps différent :
on le conjure de rester encore un peu, d’empoisonner
cette existence qui paraissait si morne autrefois. On
maudit le médecin qui rend la vie — pire : qui rend la
vue.
Et, convalescent, on essaie d’inciser cette cicatrice
qui hante en permanence pour rechuter à nouveau
et provoquer le destin. Le cœur à la dérive, on attend
d’être atteint encore une fois, toujours davantage, et on
a peur. Peur de mourir sans connaître le frisson d’une
dernière fièvre. Peur de ne jamais plus tomber malade.
Le comble ! Rechercher en permanence une maladie qui
dévore, un cancer que l’on prie d’être incurable...
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Pourquoi fallait-il que le célibat choisi soit encore un tabou social, au même titre que les couples qui ne voulaient pas d’enfant ? Pourquoi le non-désir d’aimer était-il si mal perçu, surtout quand on était une femme somme toute désirable ? À un homme sempiternellement célibataire, on disait qu’il agissait en Don Juan, qu’il finirait bien par trouver chaussure à son pied, qu’il avait tout le temps pour ça, qu’il pouvait se reproduire à tout moment, même au dernier, et on lui pardonnerait son passé de séducteur invétéré.
Mais, pour une femme, jolie de surcroît, c’était le tabou ultime — on laissait les laides tranquilles : elles n’avaient que ce qu’elles méritaient. Je ne servais ni d’épouse, ni de ventre, ni de mère. J’étais donc inutile.
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Ces bacchanales avaient lieu une à deux fois par
semaine. Le lendemain, tout était oublié : les amitiés
de la veille étaient redevenues chimères, et on attendait
le prochain pot avec la même impatience qu’un drogué
à moitié sevré. Non pas pour renouveler ces élans de
solidarité, mais tout simplement pour boire et oublier.
Oublier notre condition de fantômes emmaillotés dans
des gilets verts. Oublier le sacrifice de notre jeunesse
sous un soleil de néons.
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À Paris, toutes veulent travailler, elles n'ont que ce mot à la bouche, leur indépendance, des droits pour tout et n'importe quoi, alors que toutes rêvent
secrètement d'être à ta place: nourries, logées,
blanchies, choyées. De quoi as-tu besoin d'autre ?
Quand je serai plus riche, je t'emmènerai en voyage, un vrai, où tu voudras. D'ici là, c'est moi ton voyage.
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On va se régaler ! Moi, ce que je n'pige pas, c'est tous ces tarés, Dumont en tête, qui ont préféré se foutre en l'air avant la destruction finale ! Comme on doit tous
y passer, à quoi bon se faire sauter la cervelle tout seul comme un con, alors que, de toute façon, on va crever en compagnie de plusieurs milliards de clampins en même temps ?
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