AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.32/5 (sur 95 notes)

Nationalité : Irlande
Biographie :

L. H. Cosway est une auteure de romance qui vit à Dublin.

Elle est titulaire d'un B.A. en littérature anglaise et civilisation grecque et romaine et d'un M.A. en littéraire postcoloniale.

Son inspiration vient de la musique. Elle a aussi passion des vêtements vintage. Mais plus que tout, elle adore lire et écrire.

son site : https://lhcoswayauthor.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/LHCosway/
Twitter : https://twitter.com/LHCosway
Instagram : https://www.instagram.com/l.h.cosway/

Ajouter des informations
Bibliographie de L. H. Cosway   (17)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Writing Partners: Penny Reid and L.H. Cosway


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
« Il était torse nu et sa manière de bouger m’envoûta. Son corps n’était fait que de muscles durs et sculptés qui roulaient sous sa magnifique peau bronzée. Je m’avançai sur mon siège quand j’aperçus des cicatrices courir le long de son épaule et sur la moitié de son dos.
— Est-ce que ce sont des…
— Des brûlures ? compléta Lola avec désinvolture. Ça y ressemble mais personne n’en a la certitude.
Je lui jetai un coup d’œil. Je n’étais pas certaine d’être vraiment à l’aise avec elle. Sa camaraderie spontanée m’indisposait et m’enchantait à la fois. Aucun inconnu ne m’avait jamais abordée en se comportant comme un ami de longue date, et pour une fois, je n’étais pas celle qui cherchait désespérément à se rapprocher.
Je me reconcentrai sur Jack en me demandant si ses cicatrices n’expliquaient pas l’attention inhabituelle qu’il avait prêtée à ma propre brûlure. Lui avait-elle rappelé un épisode traumatisant ?
Il marcha jusqu’au centre de la piste et entreprit de faire tournoyer ses deux torches avec dextérité. La foule applaudit et je me raidis sur mon siège. Il enchaîna une série de huit pirouettes rapides qui dessinèrent des traînées incandescentes dans la lumière tamisée de la tente. J’étais à la fois fascinée et inquiète à l’idée qu’il puisse se blesser ou pire, échapper l’un des flambeaux.
On aurait dit qu’il dansait. Il fit courir une torche le long de son bras et le feu s’éleva sur sa peau avant de s’éteindre. Il lécha l’autre flamme et la mit entièrement dans sa bouche pour l’avaler. J’en restai coite. D’un geste sexy, il porta ensuite une bouteille jusqu’à ses lèvres, prit une gorgée et rapprocha la torche de sa bouche. Il souffla et d’énormes flammes bouillonnantes explosèrent en donnant l’impression qu’il crachait du feu. La scène était emprunte d’une beauté terrifiante.
Lola gloussa doucement et je me tournai vers elle. Elle me regardait, narquoise.
— T’es trop drôle.
Je fronçai les sourcils, incertaine. Devais-je me vexer ?
— Pardon ?
— On dirait que tu viens d’assister à un miracle.
— Je ne suis jamais venue au cirque, alors…
Elle écarquilla les yeux de surprise.
— Vraiment ? C’est dingue ! s’exclama-t-elle avant de plonger dans sa barbe à papa pour en attraper un gros morceau.
Elle la mangeait comme une gamine de trois ans dévorerait son gâteau d’anniversaire : la tête la première.
Des exclamations enchantées attirèrent à nouveau mon attention sur la scène. Jack faisait désormais tournoyer des roues de métal et des flammes s’échappaient de chacune des dents qui marquaient leur surface. Il ressemblait à un antique guerrier tribal accomplissant la danse de la victoire. Il était séduisant à pleurer. Des frissons me parcoururent, ma peau se mit à palpiter. Cet homme possédait une aura charnelle irréfutable et il m’enflammait sans même avoir à me toucher.
Choquant… Ou pas. Le sexe occupait mes pensées depuis mon adolescence et je possédais une imagination débridée. Je fantasmais à longueur de journée – sans doute parce que je n’avais toujours pas trouvé de partenaire qui me comblât véritablement. Je mourais d’une envie irrépressible de satisfaire la faim à la fois étrangère et familière qui m’habitait, d’expérimenter et d’explorer le champ des possibles au-delà du normal. J’avais eu ma dose de gnangnan avec Henry. Maintenant, je voulais plus. Tout simplement.
Marina revint sur scène pour annoncer que Jack avait besoin d’un volontaire pour la suite de son numéro. Évidemment, je brûlais de lever la main mais j’hésitais. S’il s’agissait d’une expérience embarrassante, la moitié de la ville assisterait à mon humiliation. Je frissonnai à l’idée que la nouvelle parvienne aux oreilles de ma mère. Je l’avais déjà assez défiée ce soir.
J’en étais donc là… à rêver de lui tenir tête – il ne me restait plus qu’à rassembler le courage pour le faire. Une étape après l’autre, songeai-je à l’instant même où Lola interpelait Marina :
— Hé, Marina ! Par ici ! J’ai une volontaire pour toi !
Elle s’empara de mon bras et l’agita en l’air.
— Pas question ! sifflai-je, horrifiée.
Elle se contenta de me faire un clin d’œil avant de me pousser hors de mon siège. Avant que je reprenne mes esprits, j’étais debout, prisonnière de la lumière du projecteur et du regard sombre et indéchiffrable de Jack. Je me figeai, incertaine, mais déjà Marina m’invitait à les rejoindre. Mes pieds s’activèrent contre mon gré, les traîtres. Manifestement, tenir tête à ma mère arrivait plus tôt que prévu. Cette notion était étrangement libératrice.
Jack me tendit la main et je déposai ma paume dans la sienne. Je lui avais machinalement donné celle qui était blessée et je laissai échapper un petit gémissement de douleur quand il l’étreignit.
— Désolé.
Il n’avait pas du tout l’air navré. »
Commenter  J’apprécie          00
Prologue : 1998
« …
Dans l’intervalle, ses voisins vinrent ‘occuper de lui. Ils remplirent le seuil de sa chambre d’hôpital : la maman, le papa et la fillette aux immenses iris bleus – ses yeux préférés. La famille idéale. La sienne n’existait plus.
Le but qu’il s’était fixé dans la vie, non plus. Que subsistait-il maintenant qu’il n’avait plus à protéger sa mère et Jack ?
Son corps se mit à trembler et des larmes coulèrent sur ses joues. Sa petite voisine courut vers lui et jeta ses bras autour de son cou pour le serrer fort contre elle. Elle lui murmura que tout irait bien et qu’il allait habiter chez elle en attendant que son once arrive.
Il lui fallut beaucoup de temps pour s’arrêter de pleurer et lorsqu’il y parvient, il les suivit et passa les trois jours les plus tristes de sa vie dans leur maison.
Puis son oncle arriva et lui annonça froidement que toute sa famille avait péri. Il le conduisit dans un monde à la fois similaire et différent de celui qu’il avait laissé derrière lui. Pas un jour ne s’écoula sans que Jason ne songe aux trois hommes cagoulés, à sa mère, à son petit frère, à la manière dont il avait été incapable de les sauver à la fin. Et de ces pensées naquit une idée obsédante.

La vengeance.»
Commenter  J’apprécie          10
"je crois que dans l'intervalle qui se situe entre la naissance et la mort, chacun peut avoir une seule vie, ou en avoir des multiples. Mais pour en avoir plusieurs, il est nécessaire d'avoir la force de terminer celle qui arrive à son terme. Et là réside toute la difficulté."
Commenter  J’apprécie          20
La maison des voisins était bien plus agréable que la sienne. Chez Jason, ce n’était que cris et hurlements, ou bien le silence. Il ne connaissait que la douleur des poings de son père percutant une partie ou une autre de son corps.

Un jour, alors qu’il était dans le jardin adjacent au leur, il s’était lié d’amitié avec la fille des voisins. Il n’avait jamais vu une gamine plus jolie. Il aimait rester auprès d’elle, car elle souriait tout le temps, son expression éclatante de bonheur révélant des dents parfaites et blanches. Il désirait emprisonner cette émotion, en voler un petit morceau et le garder pour lui.

Parfois, les jours où son père était au travail, il ressentait un sentiment proche du contentement. Il n’y avait que lui, sa mère et son frère cadet, Jack. Il les aimait tant ; il était prêt à tout pour eux. Ils pouvaient rire et jouer dans le jardin et pendant un instant, la violence, que son père ne manquerait pas de ramener avec lui dans quelques heures, était oubliée.

La petite voisine leur donnait de la nourriture, à Jack et lui. Elle avait dû ressentir leur faim, comprendre, d’une manière ou d’une autre, le rationnement strict qu’imposait le paternel et l’impuissance de leur mère. Car il était grand et fort, ce père, tandis que sa femme était menue et faible… l’ordre des choses dans le monde de cette brute.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne percevais pas Jack comme un enfant abîmé ; je le voyais comme l'homme unique et merveilleux qu'il était devenu, cet adulte si fragile aussi.
Commenter  J’apprécie          20
Je voulais qu'il me consume, je voulais le consumer lui, avant que la vie ne reprenne son cours et nous empêche l'un et l'autre de nous retrouver.
Commenter  J’apprécie          20
-Tu es tellement magnifique, chuchote-t-il.

Mon cœur s’arrête. Personne ne m’a jamais dit cela. J’ai eu droit à jolie – de la part de papa – et c’est tout. Bon sang, je ne me suis jamais vraiment sentie belle avant cet instant, avec ses lèvres sur ma peau qui me réveillent à la vie. Une main me titille un mamelon, l’autre s’agrippe à ma hanche.

-Retiens-toi aux barreaux, ordonne-t-il dans un grondement.

-Qu… Quoi ?

Je suis incapable de parler, toute noyée que je suis dans son regard torride. Il s’éclaircit la gorge, mais au lieu de s’expliquer, il s’empare des mes poignets et referme mes doigts sur les barres en bois du lit au-dessus de ma tête.

Oh. Je comprends maintenant.

-Accroche-toi, dit-il les pupilles dilatées avant de déposer une guirlande de baisers le long de mon corps. Si tu me touches, je ne peux pas promettre de ne pas te baiser.

Des frissons d’excitation courent dans mon dos. Il n’aurait pas dû me le dire, car maintenant je rêve de le caresser, d’en subir les conséquences.
Commenter  J’apprécie          00
ll ne dit rien, parce que tout semblait mieux se passer lorsque nous ne parlions pas. Parfois, les mots compliquent juste tout.
Commenter  J’apprécie          20
C’est plutôt extraordinaire, en fait. Ressentir un véritable attachement est un peu magique.
Commenter  J’apprécie          20
Chapitre 2 :
« …
Une minute plus tard, il me dépose au cabinet et repart au volant de sa voiture tapageuse. Je n’arrive pas à croire que cet homme va partager ma maison dans moins de vingt- quatre heures. Lorsque que j’arrive à la réception, quelques clients attendent déjà et je m’installe rapidement à mon bureau. Alors que je m’assoie pour les enregistrer, une pointe de rouge attire mon regard. Là, sur une pile de dossiers en attente et posés à même le sol, j’aperçois mon téléphone.

Et mystère des mystères, un six de cœur rouge et blanc, tout droit sorti d’un jeu de carte, repose sur l’écran.»
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de L. H. Cosway (149)Voir plus

Quiz Voir plus

Gustave Eiffel

Le patromyme d’origine de Gustave Eiffel avait une consonance allemande. Dans cette optique, il a été accusé (à tort) d’être un espion au service de Bismarck. VRAI ou FAUX ?

VRAI
FAUX

12 questions
72 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..