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3.88/5 (sur 88 notes)

Né(e) : 1913
Biographie :

En 1913, L'Illustration créera un supplément hebdomadaire d'une trentaine de pages appelé « La Petite Illustration » qui remplacera un fascicule consacré au théâtre « L'Illustration théâtrale ». Cette revue littéraire hebdomadaire publia des centaines de pièces de théâtre et romans inédits, dont beaucoup ne furent jamais réédités. Quelques numéros furent consacrés à la poésie.

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Citations et extraits (133) Voir plus Ajouter une citation
Tout au fond du vieux parc un rond-point gazonné...
Au centre, sur un socle, un faune aux pieds de chèvre,
Qu'après un long effort un lierre a couronné,
Maintient toujours sa flûte à hauteur de sa lèvre.

Au temps où la forêt servait d'asile aux dieux,
Le faune musicien appuyé contre un arbre
Leur dispensait ici ses chants mélodieux,
Mais les dieux sont partis et l'ont laissé de marbre.

Ses dix doigts délicats, nettement arrêtés
En plein essor joyeux de leur danse dernière,
Gardent fidèlement pour les éternités
Dans le pesant pipeau la chanson prisonnière.

Mais les oiseaux des bois se sont pris d'amitié
Pour le chanteur muet qui fut jadis habile,
Et quelquefois, la nuit, l'un d'eux, apitoyé,
Se perche entre ses doigts sur la flûte immobile ;

Et, l'ombre étant complice, on ne peut pas savoir
Si le chant merveilleux que l'écho répercute,
Qui va tout attendrir, qui va tout émouvoir,
C'est de l'oiseau qu'il sort, ou si c'est de la flûte !

Miguel Zamacoïs
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J'en ai tant vu depuis trente ans dans ce fauteuil !
Ma plume, en rédigeant des milliers de messages,
A tant fouillé de coeurs, démasqué de visages,
Trempé son bec pointu dans tant de sentiments
De flatteurs, d'envieux, d'héritiers ou d'amants,
Que j'ai fait, je crois bien, le tour de l'âme humaine
Du pôle de l'amour au pôle de la haine ! ...
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Mr Etienne Rey dans "Comoedia" écrit :
"Mr Tristan Bernard, j'en suis sûr, a été ravi de nous étonner en nous donnant une nouvelle comédie assez différente de celles auxquelles il nous a habituées.
Mais est-elle, après tout si différente ?
A travers une histoire attendrissante et ingénue d'un sauvage qui est une espèce d'anarchiste forestier et littéraire, on retrouve l'ironie, l'esprit, la matière narquoise et familière de l'auteur et ce ton si naturel, si souple et si vivant qui est un des plus grands charmes de Mr Tristan Bernard....
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Au lever du rideau, la scène est vide. Alphonse, maître d'hôtel en habit, entre du fond, portant un grand plateau (café, tilleul, liqueur). Il va le déposer sur une table basse, à droite, devant le bureau, puis il allume la lampe de bureau et la lampadaire de gauche.
Larsonnier et Brévin entrent du fond, continuant une conversation commencée.
Ils fument.
Presque aussitôt, Alphonse sortira du fond, laissant les deux battants de la porte ouverts....
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Mr Pierre Frondaie s'est proposé une double tâche : peindre un tableau de moeurs et composer un nouveau drame de l'amour et de la jalousie.
Mais il aime, avant tout, secouer, dompter son public, par des scènes brutales et pathétiques.
C'est donc à préparer le conflit passionnel et à le faire éclater qu'il a donné tous ses soins ...
(Mr Robert Kemp, de "La Liberté", discerne dans "Les amants de Paris" une double intention )
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Nicole.- Et vous qu'est-ce que vous faites ?
Jean-Jacques.- Comment, ce que je fais ?
Nicole.- Oui, dans la vie. Vous avez bien une profession ?
Jean-Jacques.- Si on veut...
Nicole.- Si on veut ?
Jean-Jacques.- C'est très délicat à vous expliquer...
Nicole.- Vous êtes bien mystérieux !
Jean-Jacques.- Je suis obligé de l'être.
Nicole.- Oh ! Oh !
Jean-Jacques.- Oui...oui...nous touchons là un point névralgique.
Nicole.- Et pourquoi donc, mon Dieu ?
Jean-Jacques.- Si je vous dis la vérité, je vous éloigne peut-être de moi à tout jamais !
Nicole, se levant.- Vous me faites peur, tout d'un coup.
Jean-Jacques.- Oh, rassurez-vous, vous ne risquez rien !
Nicole.- Vous êtes faux-monnayeur ?
Jean-Jacques.- Non.
Nicole.- Gentleman-cambrioleur ?.
Jean-Jacques.- Joli métier ! Je voudrais bien
Nicole.- Vendeur de stupéfiants ?
Jean-Jacques.- Comme vous y allez !.....
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Il n'est pas interdit de s'offrir quelques aimables divertissements. Or la pièce du théâtre de l'Avenue en est un, et des plus drôles. On s'est extrêmement amusé, l'autre soir, à "la livrée de M. le comte".
Disons tout de suite que c'est un sujet, un personnage, qui semblent imaginés uniquement pour Mr Jules Berry ; un rôle, enfin, dont la mesure a été aussi bien prise que celle de la livrée.
Jules Berry y est étourdissant de ce naturel, de cette verve exacte, de cette nonchalance philosophique, de ce "chic" de Paris et de cette sentimentalité spéciale en tons sourds qui composent sa manière.....
(A l'occasion de la répétition générale, Mme Gérard d'Houville écrit dans le journal "le Figaro")
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Cette scène de la rue Blanche, que d'avatars n'a-t-elle pas elle-même traversés !
Son emplacement fut successivement, au dix-huitième siècle, celui d'un pavillon secret du maréchal de Richelieu, puis au dix-neuvième, avant 1874, celui de l'ancien collège Chaptal.
Le premier théâtre qui s'y établit s'appelait : le Nouveau-Théâtre.
On y donnait de grands concerts, et c'est là que l'oeuvre de Mr Lugné-Poe fit ses premières armes.
En 1900, le Nouveau-Théâtre abrita même pendant quelques jours la troupe de la Comédie-Française après l'incendie dont on a pas perdu la mémoire.
Puis ce fut le théâtre Réjane où l'illustre artiste reprit son répertoire, puis le théâtre de Paris de Mr Léon Volterra d'abord consacré au drame avec les pièces de Mr Charles Méré ou de Mr Henry Kistemaeckers avant de se réserver à la comédie gaie.
Pendant plusieurs années, on y entendit l'accent marseillais avec le "Marius" et la "Fanny" de Mr Marcel Pagnol.
L'accent gréco-roumain de Mme Evire Popesco y remplace dans cette pièce celui de la Canebière.
Mais cette évolution d'une salle de spectacle est à elle-seule significative de la transformation des goûts du public....
( Robert de Beauplan - "La Petite Illustration" n° 310 du 17.12.1932)
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C'est le propre des oeuvres bien écrites que de conserver, à la lecture, tout leur intérêt.
(Robert de Beauplan - La Petite Illustration n° 201 du 18 février 1928)
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Le premier acte est émouvant avec sa scène du plus triste amour entre Stella et Maurice.
Une intensité dramatique qui augmente sans cesse : la montée du soupçon caractérise les deux derniers actes.
Les personnages vivent dans une atmosphère de mystère ; ils ont l'accent de la sincérité.
Et l'angoisse bientôt gagne les spectateurs.
(Critique, en 1931, de Mr Jean Prudhomme, à la suite de la répétition générale, dans "e Matin")l
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