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3.18/5 (sur 57 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chauny (Aisne) , 1956
Biographie :

Journaliste, écrivain et parolier, Philippe Lacoche passe son enfance à Tergnier, petite cité cheminote de l'Aisne, qui sert de toile de fond à certains de ses ouvrages comme "Des rires qui s'éteignent".
Il débute dans le journalisme en 1977 par un stage au magazine "Best" pour lequel il sera pigiste régulier jusqu'en 1991. En 1979, il entre au journal "L'Aisne nouvelle", qu'il quittera en 1983 pour rejoindre "Le Courrier picard". On le retrouve également dans les colonnes du "Magazine littéraire" entre 1991 et 2000, au service littéraire du "Figaro Magazine" et dans les pages du" Figaro littéraire" entre 2004 et 2008.
Philippe Lacoche est l'auteur de recueils de nouvelles, notamment "Cité Roosevelt" (Mille et une nuits, 2004), et de romans, dont le dernier, "Le Chemin des fugues" est paru en 2017 aux éditions du Rocher.

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Source : www.ledilettan te.com/
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Bonjour à tous ! Nous ne vous avons pas oublié pour Octobre, malgré un peu de retard, retrouvez les animations de votre librairie ? 1 Octobre - Soirée de l?imaginaire 3 Octobre - Rencontre avec Romain Puertolas (annulée) 5 Octobre - Rencontres imaginaires avec Marie Caillet & Annie Bacon 5 Octobre - Partenariat avec Créanim Sherlock Géant dans Amiens 5 Octobre - Atelier/Signature avec Sandra le Guen, Maureen Poignonec (Jeunesse) 12 Octobre - Démonstration "A Song of Ice and Fire", thème Trône de Fer 15 Octobre - Rencontre avec Eric-Emmanuel Schmitt à la Maison de la Culture 17 Octobre - Rencontre avec Philippe Lacoche 17 Octobre au 20 Novembre - Opération "Donnez à lire" (Jeunesse) 19 Octobre - Semaine Gauloise avec Samara 22 Octobre - Rencontre avec Marie de Hennezel & Philippe Gutton 26 Octobre - Lecture/signature avec Bruno Bonvalet (Jeunesse) 31 Octobre - Nocturne Necronomicon (Jeux) 31 Octobre - Halloween "À la conquête des six-trouilles" (Jeunesse)

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il ne bougea pas non plus quand la salle entière se leva , comme un seul homme, pour ovationner le groupe et lui demander de revenir interpréter un morceau. Sûrement avait il perçu dans cette reconnaissance conventionnelle trop unanime une manière de panurgisme qu'il exécrait. Pour lui, applaudir à la fin d'un morceau revenait à se réjouir du silence; c'était quand la musique vivait qu'il fallait se manifester, pas quand elle ne disait plus rien. Cet hommage posthume empestait le cadavre.
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L'été ronronnait, lent comme les vacances d'avant, nos vacances d'enfants, parfumé par les odeurs de marée, d'ambre solaire, de café brulant le matin, et de patchouli dont s'aspergeaient nos petites conquêtes pour faire "plus hippies".
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Nous étions des fils d'ouvriers, des enfants de prolétaires; nous n'avions rien à voir avec les élèves sages des classes littéraires, les fils de bourgeois, les "allemand première langue" comme nous les surnommions avec une pointe de mépris.
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Sous nos blouses, nous roulions des épaules comme tournaient les galets de nos solex et partions vers nos flippers adorés. Nos premiers demis pressions nous laissaient dans la tête des rêves amers
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Les directrices des ressources humaines ? Des pétasses en tailleur à la solde de patrons qui, grâce à leur vocabulaire de psychologue de fêtes foraines et leurs cellules de crise qu'elles activent pour un oui pour un non, ne pensent qu'à dégraisser, à vous casser sournoisement le moral, pour vous éjecter sans indemnités. Des hyènes sapées en Agnès B.
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Il lui fut encore plus difficile de se retenir lorsqu’ils remontèrent sur la terrasse couverte que Babette et son compagnon avaient transformée en salon. Elle était comblée par la vue magnifique sur l’Oise, « malgré le temps de merde », comme l’avait fait remarquer Pierre, non sans une forme de poésie aussi rugueuse que réaliste. Il avait cessé de pleuvoir ; le ciel était gris souris. D’épais nuages de coton sale caressaient la ville. Les mouettes frôlaient la surface de l’eau.
Sur l’autre rive, elle apercevait Creil. Et elle rêvait. Elle rêvait à une vie douce et culturelle dans cette ville qu’elle imaginait agréable avec cette belle et grosse rivière qui la traversait, avec ses restes historiques, ses monuments. Et elle passait en revue ce qu’elle avait pu lire et voir dans des brochures de l’office de tourisme : le château, reconstruit par Charles V au XIVème siècle, et où Charles VI soigna, dit-on, sa folie. (Ce détail à la fois l’effrayait et la fascinait.) Les vestiges de la collégiale de Saint-Évremond, édifiée au XIIIème siècle près du château. Le musée Gallé-Juillet, au fond de la cour de l’hôtel de ville, belle demeure entourée de jardins à la française. (Une autre histoire l’avait interpellée, voire bouleversée. Berthe et Auguste Gallé, dont le fils unique, Maurice, était tombé à Bouschavesnes, dans la Somme, en 1916, firent don de leur propriété à la ville de Creil afin d’éviter la disparition des souvenirs accumulés dans l’habitation, charge à la commune de lui garder son caractère.) Et ces fameuses maisons souterraines creusées dans la roche : les tufs, recherchées par les familles modestes au XIXe car chaudes en hiver et fraîches l’été.
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« Les cachets étaient dérisoires ; les remorques agricoles et boueuses des maires cultivateurs remplaçaient parfois les estrades des salles des fêtes. Alors fébrile, Bernard se dépêchait de bâcler la soirée dansante ; nous remontions dans la voiture et empruntions de tortueux itinéraires avec l’espoir d’éblouir un lapereau… En revanche, les lendemains de soirs de pleine lune, « quand les lapins vont au bal » comme l’écrit Daudet, nous mangions souvent du civet. »

« Rico était assis dans la salle à manger de la modeste maison de ses parents, des partitions devant lui…. Il portait un gilet de laine marron tricoté à la main. Une gauloise se consumait dans un cendrier posé sur la toile cirée ; il tirait sur le cylindre de tabac, aspirant très profondément, et reprenait la conversation de sa voix joyeuse. Quand il parlait, on eût dit qu’il chantonnait. »
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Il m'arrivait d'acheter, en même temps que "l'Ile noire" ou "laffaire Tournesol", l'"humanité" ou "la cause du peuple. Le propriétaire de la Maison de la Presse, un ancien commissaire de police, posait sur l'apprenti Cohn-Bendit que j'étais des regards dignes de Raymond Marcellin.
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La honte, ce dégoût de soi lui nouait les entrailles comme une mauvaise colique.
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C'était au tout début du printemps. Vers la fin mars, je crois. Un printemps mou, indécis, qui refusait de se débarrasser des vieilles peaux glacées et usées de l'hiver.
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