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3.78/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Laetitia Ayres est une chanteuse, comédienne et romancière française.

Après son diplôme de Sciences Po, elle commence sa formation lyrique à Buenos Aires puis à Paris auprès de Glenn Chambers, professeur au CNSMDP.
Attirée autant par le chant que par le théâtre, elle intègre la classe de théâtre musical du conservatoire du 9ème arrondissement de Paris, qui lui permet de s’initier à la danse et au mime.
Chanteuse et comédienne, elle interprète des rôles issus de répertoires variés : opéra, opérette, comédie musicale.
Parmi ses répertoires de prédilection figure celui de Broadway qu’elle a pu chanter sous la direction de David Charles Abell au théâtre du Châtelet.
Elle a remporté le premier prix du Prix littéraire Auféminin 2019, pour sa nouvelle 'Enfant de cœur'.
Son premier roman, "Matriochka" est paru en janvier 2021 aux éditions Michel Lafon.

Source : https://www.laetitiaayres.com/about
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Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/laetitia-ayres-matriochka-52688.html Les bonnes fées semblent s'être penchées sur le berceau de Laetitia Ayrès. Déjà comédienne et chanteuse, la voici romancière avec ce premier titre « Matriochka ». Diplômé de sciences politiques, Laëtitia Ayrès décide de changer radicalement de vie pour vivre sa passion. La voilà en Argentine où, pendant plusieurs années, elle suit une formation lyrique à Buenos Aires. de retour à Paris, elle poursuit son apprentissage du chant tout en suivant parallèlement les cours du conservatoire. Depuis, la belle aventure se poursuit et on retrouve Laëtitia Ayrès aussi bien dans « La flûte enchantée » de Mozart au théâtre du Ranelagh, chez Offenbach dans « La Périchole » au théâtre du Trianon et à l'Espace Cardin que chez Shakespeare dans « le songe d'une nuit d'été ». La jeune femme ne cache pas son attirance pour la légende musicale de l'Amérique avec un spectacle formidable qu'elle a elle-même conçu et qu'elle promène sur les routes de France, « Judy, Brabra et moi » rendant hommage à l'âge d'or d'Hollywood et de Broadway. Mais c'est bien la romancière qui nous intéresse ici. Voici « Matriochka », son premier roman dans lequel Laetitia Ayrès distille quelques éléments de son parcours. Claire est une jeune femme d'aujourd'hui, elle élève seule son fils, Clément, qui entre dans l'adolescence. L'enfance de Claire a été choatique, entre un père absent et une mère frôlant la folie, alternant envers sa fille hystérie, violence et amour débordant. Fragilisée, Claire s'est fabriquée une autre vie en devenant comédienne. Mais les contrats qui la font vivre consistent avant tout à doubler le personnage d'un dessin animé, ce qui amuse beaucoup son fils mais la rend, elle, un peu amère. Claire est ce que l'on appelle une voix. Et tout change quand on lui propose d'être la voix française d'Alma Arenales, une jeune comédienne argentine, personnage principale d'une série TV qui cartonne et dont la carrière s'envole. Bien vite, Claire est fascinée par cette actrice. Certes, elle est sa doublure voix mais elle sent surtout chez elle des fragilités qui ressemblent aux siennes. Leurs chemins se croiseront dans les paysages grandioses du nord du Brésil pour un quitte ou double qui les feront grandir ou chuter. Avec une écriture maitrisée, une habile construction enchainant le passé et le présent, Laetitia Ayrès fait une entrée remarquée en littérature. On est séduit par ces deux héroïnes fragiles, deux femmes caméléon qui cachent leur mal-être en endossant la vie des autres, par le jeu ou par la voix. Un roman sur la famille, les secrets qui empêchent d'avancer, les mensonges qui détruisent, la fragilité de l'existence. Une intrigue habilement menée dont les dernières pages vous réservent un dénouement inattendu. « Matriochka » le premier roman de Laétitia Ayrès est publié aux éditions Michel Lafon.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
D’où vient notre voix ?
Elle se forge sur son environnement, se modèle sur ce qu’elle entend, prend des accents, se coule sur le rythme de la langue dont elle dépend, mais son timbre, en voilà un mystère. Certaines voix sont des copies parfaites de celles de leurs parents, d’autres semblent autonomes, certaines évoluent dans le temps quand d’autres ne bougent pas d’un iota, il y a des voix de grands-mères qui deviennent aériennes, d’autres que la gravité rattrape, celles qui se cassent pour un rien, des mates et des brillantes, des blanches et des chaudes, des feutrées et des rauques, celles qui enchantent, celles qui font trembler, d’autres qui ne sont vraiment pas possibles.
Lorsque Julia et sa doubleuse sont face à face dans un studio, l’une aplatie sur grand écran et l’autre debout à la barre à quelques centimètres du micro, un même élan les habite. Une intention commune. C’est une condition nécessaire pour que le doublage fonctionne, mais ce n’est pas suffisant pour que la magie opère et que la voix du doubleur semble sortir du corps de l’acteur. Que les deux interprètes respirent ensemble, pensent ensemble, et que – grâce à quoi ? – on ne fasse plus la moindre différence entre ce que l’on voit et ce que l’on entend, que cela sonne crédible, plus encore, que l’on ne puisse pas imaginer d’autre voix pour jaillir de ce corps malgré leur éloignement géographique, temporel et physique. .... Ces alchimies tiennent du mystère, comme les belles rencontres. (pp.18-20)

« Doublage ». Un métier de l’ombre qui suinte l’aventure, avec des agents doubles, des secrets bien gardés dans des studios caverneux, un univers réservé à une poignée d’initiés. (p.21)

Je n’ai jamais su cocher la case « aigu », « médium » ou « grave » sans douter, je peux gueuler en voix de poitrine et faire tinter des notes cristallines, jouer les petites chipies comme les sorcières glaçantes, les jeunes garçons timides et les grands-mères déglinguées, sans oublier les licornes dotées de pouvoirs magiques. (p.22)

C’est un éclat de rire surprenant, d’abord contenu dans les graves avant d’escalader une octave d’un bond et de se répandre franchement comme un jet d’eau, un rire enfantin aux accents victorieux qui illumine son visage (p.40)

À travers les livres d’histoire, Sylvie étudie les Hommes et leur passé, les grandes figures, l’engrenage des guerres, les illusions de paix, les erreurs récidivées de toute part et de tout temps, les modes, les peurs universelles, les spécificités nationales. Derrière les dates, elle s’attache à décrypter la marche du monde. Comprendre un événement et les relations de cause à effet lui procure un sentiment de bien-être qu’elle ne soupçonnait pas. Si seulement toutes les actions pouvaient avoir une cause précise, expliquée noir sur blanc dans un livre. (pp.58-59)

Mon fils et moi ne nous sommes pas lâché la main de toute la cérémonie, je ne saurais dire qui tenait la main de l’autre, elles ont fini broyées comme nos cœurs et mouillées comme nos yeux. (p.66)

Un regard qui lui renvoie toute sa responsabilité à venir et lui intime d’être à la hauteur. (p.78)

Il faudrait aussi rappeler ces voix qu’on n’entendit plus jamais après : celles des parents s’adressant à leur tout-petit avec cette candeur qui semble stupide à ceux qui n’ont pas de descendance, cette douceur, ce miel, ce soleil dans la voix de Maman, son pouvoir rassurant, ces inflexions caressantes entièrement vouées à entrer en relation avec son petit enfant, à faire sourire son trésor. (p.103)

Trop de strass, de sourires millimétrés, de nœuds papillons et de robes vertigineuses, de blagues qui lui échappent, de discours et de publicités. La richesse affichée est violente, la beauté aussi. (p.155)

Son arbre est complet, ses branches nommées, son héritage scellé. Il l’est depuis toujours. Elle qui s’y refusait catégoriquement se sent à présent céder sous son poids. C’est un arbre dont elle craint l’ombre. (p.170)

Peut-être parce que, malgré tout ce qui les différencie, elles ont en commun cet endroit sombre qui affleure lorsqu’elles se regardent. (p.211)

elle doit se réveiller, et c’est en se répétant cette injonction qu’elle tombe dans les bras de Morphée, comme on tombe en arrière. (p.220)

Il est d’une beauté neuve avec sa peau brunie, ses cheveux tannés par le soleil et cet éclat dans ses prunelles. Il n’a plus l’air d’un sage petit garçon en attente de vivre. Lui aussi, ce voyage l’a réveillé. (p.231)

Le même sourire que lorsqu’elle repose un livre après en avoir lu les derniers mots jusqu’au point final, jusqu’à sentir le poids de la couverture se refermer sur ses doigts, les lettres imprimées passer du papier à son être, sentir qu’elle en est nourrie, différente, et davantage elle-même. Un sourire de gratitude. (p.234)

Les applaudissements claquent aux oreilles, ils sont vifs, désordonnés, insatiables, une pluie drue qui s’abat sur des carreaux de verre. Des Bravo ! hurlés par des voix aussi mal projetées que sincères viennent les ponctuer. La lumière dorée baigne désormais le public dont Claire découvre les yeux embués parmi les premiers rangs qu’elle distingue plus nettement. Certains se lèvent, d’autres les imitent pour saluer les artistes debout, on entend le bruit sec des strapontins qui se referment comme des huîtres. L’émotion est palpable, acteurs et spectateurs sont pris dans les mailles d’un même filet, ils sortent d’une mer de mots et de sentiments qu’ils ont bue ensemble, d’une certaine façon ils sont encore immergés dans la pièce qui vient de s’achever… L’émotion qui l’étreint vient de sources multiples qu’elle a du mal à nommer et qui se rejoignent pour couler de ses yeux. En elle, tout est froid et soumis à des vents contraires, tandis qu’à l’extérieur ce sont dorures et lumières, rouge velours et balcons sculptés. Le théâtre brille, le public ovationne. Personne n’est ému par la même chose, mais tout le monde est ému, l’espace entre chaque individu est devenu plus poreux, les solitudes sont moindres. Au centre de la ligne des saluts, Claire noue ses doigts à ceux de ses partenaires de jeu. Elle fait face à son fils, debout au milieu du troisième rang, à la place qu’elle lui a réservée, à côté de Paul. Ils sont si fiers, si beaux, le père et son fils qui se ressemblent tant, à un détail près, l’expression de leurs visages. (pp.265-6)
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Laetitia Ayres
D’où vient notre voix ?
Elle se forge sur son environnement, se modèle sur ce qu’elle entend, prend des accents, se coule sur le rythme de la langue dont elle dépend, mais son timbre, en voilà un mystère. Certaines voix sont des copies parfaites de celles de leurs parents, d’autres semblent autonomes, certaines évoluent dans le temps quand d’autres ne bougent pas d’un iota, il y a des voix de grands-mères qui deviennent aériennes, d’autres que la gravité rattrape, celles qui se cassent pour un rien, des mates et des brillantes, des blanches et des chaudes, des feutrées et des rauques, celles qui enchantent, celles qui font trembler, d’autres qui ne sont vraiment pas possibles.
Lorsque Julia et sa doubleuse sont face à face dans un studio, l’une aplatie sur grand écran et l’autre debout à la barre à quelques centimètres du micro, un même élan les habite. Une intention commune. C’est une condition nécessaire pour que le doublage fonctionne, mais ce n’est pas suffisant pour que la magie opère et que la voix du doubleur semble sortir du corps de l’acteur. Que les deux interprètes respirent ensemble, pensent ensemble, et que – grâce à quoi ? – on ne fasse plus la moindre différence entre ce que l’on voit et ce que l’on entend, que cela sonne crédible, plus encore, que l’on ne puisse pas imaginer d’autre voix pour jaillir de ce corps malgré leur éloignement géographique, temporel et physique...
Ces alchimies tiennent du mystère, comme les belles rencontres. (pp.18-20)

« Doublage ». Un métier de l’ombre qui suinte l’aventure, avec des agents doubles, des secrets bien gardés dans des studios caverneux, un univers réservé à une poignée d’initiés. (p.21)

Je n’ai jamais su cocher la case « aigu », « médium » ou « grave » sans douter, je peux gueuler en voix de poitrine et faire tinter des notes cristallines, jouer les petites chipies comme les sorcières glaçantes, les jeunes garçons timides et les grands-mères déglinguées, sans oublier les licornes dotées de pouvoirs magiques. (p.22)

C’est un éclat de rire surprenant, d’abord contenu dans les graves avant d’escalader une octave d’un bond et de se répandre franchement comme un jet d’eau, un rire enfantin aux accents victorieux qui illumine son visage (p.40)

À travers les livres d’histoire, Sylvie étudie les Hommes et leur passé, les grandes figures, l’engrenage des guerres, les illusions de paix, les erreurs récidivées de toute part et de tout temps, les modes, les peurs universelles, les spécificités nationales. Derrière les dates, elle s’attache à décrypter la marche du monde. Comprendre un événement et les relations de cause à effet lui procure un sentiment de bien-être qu’elle ne soupçonnait pas. Si seulement toutes les actions pouvaient avoir une cause précise, expliquée noir sur blanc dans un livre. (pp.58-59)

Mon fils et moi ne nous sommes pas lâché la main de toute la cérémonie, je ne saurais dire qui tenait la main de l’autre, elles ont fini broyées comme nos cœurs et mouillées comme nos yeux. (p.66)

Un regard qui lui renvoie toute sa responsabilité à venir et lui intime d’être à la hauteur. (p.78)

Il faudrait aussi rappeler ces voix qu’on n’entendit plus jamais après : celles des parents s’adressant à leur tout-petit avec cette candeur qui semble stupide à ceux qui n’ont pas de descendance, cette douceur, ce miel, ce soleil dans la voix de Maman, son pouvoir rassurant, ces inflexions caressantes entièrement vouées à entrer en relation avec son petit enfant, à faire sourire son trésor. (p.103)

Trop de strass, de sourires millimétrés, de nœuds papillons et de robes vertigineuses, de blagues qui lui échappent, de discours et de publicités. La richesse affichée est violente, la beauté aussi. (p.155)

Son arbre est complet, ses branches nommées, son héritage scellé. Il l’est depuis toujours. Elle qui s’y refusait catégoriquement se sent à présent céder sous son poids. C’est un arbre dont elle craint l’ombre. (p.170)

Peut-être parce que, malgré tout ce qui les différencie, elles ont en commun cet endroit sombre qui affleure lorsqu’elles se regardent. (p.211)

elle doit se réveiller, et c’est en se répétant cette injonction qu’elle tombe dans les bras de Morphée, comme on tombe en arrière. (p.220)

Il est d’une beauté neuve avec sa peau brunie, ses cheveux tannés par le soleil et cet éclat dans ses prunelles. Il n’a plus l’air d’un sage petit garçon en attente de vivre. Lui aussi, ce voyage l’a réveillé. (p.231)

Le même sourire que lorsqu’elle repose un livre après en avoir lu les derniers mots jusqu’au point final, jusqu’à sentir le poids de la couverture se refermer sur ses doigts, les lettres imprimées passer du papier à son être, sentir qu’elle en est nourrie, différente, et davantage elle-même. Un sourire de gratitude. (p.234)

Les applaudissements claquent aux oreilles, ils sont vifs, désordonnés, insatiables, une pluie drue qui s’abat sur des carreaux de verre. Des Bravo ! hurlés par des voix aussi mal projetées que sincères viennent les ponctuer. La lumière dorée baigne désormais le public dont Claire découvre les yeux embués parmi les premiers rangs qu’elle distingue plus nettement. Certains se lèvent, d’autres les imitent pour saluer les artistes debout, on entend le bruit sec des strapontins qui se referment comme des huîtres. L’émotion est palpable, acteurs et spectateurs sont pris dans les mailles d’un même filet, ils sortent d’une mer de mots et de sentiments qu’ils ont bue ensemble, d’une certaine façon ils sont encore immergés dans la pièce qui vient de s’achever… L’émotion qui l’étreint vient de sources multiples qu’elle a du mal à nommer et qui se rejoignent pour couler de ses yeux. En elle, tout est froid et soumis à des vents contraires, tandis qu’à l’extérieur ce sont dorures et lumières, rouge velours et balcons sculptés. Le théâtre brille, le public ovationne. Personne n’est ému par la même chose, mais tout le monde est ému, l’espace entre chaque individu est devenu plus poreux, les solitudes sont moindres. Au centre de la ligne des saluts, Claire noue ses doigts à ceux de ses partenaires de jeu. Elle fait face à son fils, debout au milieu du troisième rang, à la place qu’elle lui a réservée, à côté de Paul. Ils sont si fiers, si beaux, le père et son fils qui se ressemblent tant, à un détail près, l’expression de leurs visages. (pp.265-6)
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Qu'est-ce qu'un geste malheureux ? Un mot malheureux ? Que signifient ces fameux "mots qui dépassent notre pensée" ? Ne la devancent-ils pas ? A partir de quand un geste malheureux relève-t-il de la maltraitance ?
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Choisissez bien vos mots, ils peuvent faire autant de ravages qu'un pavé dans la mare crée de remous.
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Au lieu de s'en inquiéter, elle constate à quel point cet accès de violence l'a soulagée, réalise qu'elle vient de découvrir un exutoire dont elle ne pourra plus se passer.
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De l'amour dans le vide, c'est toute ma famille.
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Aujourd'hui, maman, c'est ton tour
J'ai emmené Clément, tu vois. Je ne sais pas om tu es, si e crois en Dieu et au ciel? e m'en veux pas, j'ai souvent pensé que, lorsque tu serais morte, je me sentirais libérée. J'ai plutôt l'impression d'avoir pris perpète.
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... ce n'est pas parce que l'on est une victime que l'on peut s'octroyer le droit de ruiner ses proches au nom de son passé.
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J'ai peur pour Clément. C'est trop précieux, trop fragile, l'enfance. Quelle folie de confier ça à des adultes.
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Qu'écrit-on au lieu de soupirer ?
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