Saku est une petite fille inuit et elle se promène partout sur la banquise avec Nukka, sa poupée, son inunnguat. Aujourd'hui son papa part plusieurs semaines pour chasser ijjuk, le phoque et elle tient à lui faire un dernier coucou. Mais en regagnant son igloo, elle fait une chute et Nukka est projetée loin d'elle, à un endroit où la glace est très fragile. Précautionneusement, elle rampe jusqu'à elle, mais la banquise cède et le petit iceberg sur lequel elle se tient s'éloigne de la berge... personne n'entend ses appels au secours et elle continue à dériver sur son minuscule bout de glace... Pourra-t-elle se sortir de cette situation périlleuse ?
Mon avis : Depuis fin septembre, les animations classes ont repris et avec elles, les demandes de sélections thématiques que me font les enseignants pour étayer les sujets qu’ils traitent avec leurs élèves. Tout y passe, les arbres, les Alpilles, les ogres ou les contes traditionnels... Entre toutes, il y a la banquise qui revient presque systématiquement toutes les années, alors il faut se renouveler, en particulier pour le moment privilégié de l’histoire racontée aux élèves dans le coin animations. Les albums qui font déjà parti du fonds partent dans les classes, je choisis une nouvelle acquisition qui ne sera prêtée que l’année suivante. N’ayant pas la possibilité de me rendre assez vite dans ma librairie spécialisée jeunesse habituelle, j’ai effectué mes recherches par le biais d’internet. Comment résister à celui que je vous présente aujourd’hui ? Impossible de ne pas craquer à la vue de sa première de couverture : le bleu foncé de la nuit étoilée, le bleu clair de la glace, le blanc irisé du pelage de l’ours polaire, Nanuq et enfin l’adorable minois de Saku, la petite inuit héroïne de l’histoire, douillettement couverte d’un anorak bordeaux. Une histoire bien sympathique d'une rencontre certes improbable mais qui permet de parler d’entraide et d’amitié puisque c’est Nanuq qui va se secourir la fillette et s’en occuper jusqu’au moment où il pourra l’aider à retrouver sa famille. Le texte est simple à comprendre mais contient malgré tout quelques mots en inuit. La police utilisée est classique mais bénéficie de gros caractères ce qui enchante en général les apprentis lecteurs qui ne sont pas particulièrement friands de la lecture… Les illustrations à l’acrylique sont magnifiques et la profondeur des couleurs choisies rendent bien le contraste entre les êtres vivants et l’immensité de la banquise. A la fin de l’ouvrage, sur la troisième de couverture, se trouve un index des mots compliqués ou étrangers, avec explication ou traduction dont la source est l’association Inuksuk , un espace culturel inuit. Cet album fait partie d’une collection des éditions Alpha Book intitulée « Autour du monde »… J’ai vraiment hâte que le site de l’éditeur soit terminé (il est actuellement en cours de construction) pour pouvoir en découvrir les autres titres…
Public : à partir de quatre – cinq ans.
Si vous voulez vous rendre sur le site de l’auteure, Leatitia Etienne, vous pouvez suivre cette adresse :
http://laetitia.etienne.free.fr/topic/index.html
Vous y trouverez un lien qui vous mènera directement sur son blog.
Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’illustratrice, Sandrine Lamour, vous pouvez suivre cette adresse :
http://ptitslapinsbleus.canalblog.com/archives/2011/10/06/22253184.html
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Au moment du coucher, une mamie comme tant d’autres évoque ses souvenirs pour ses trois petits enfants. Elle leur parle de sa vie, de ses jours jaunes où elle dansait au soleil; de ses jours rouges où la colère était de mise avec ses amies et où, parfois, elle les voyait devenir vertes de jalousie; de ses peines noires et grises qu’elle confiait à son doudou; de ses peurs, qui la rendaient blanche comme un linge; de ses premiers émois amoureux quand elle a rencontré papi Augustin et que le rose montait à ses joues; de l’or qui entourait leur sentiment, des tons pastels qui annonçaient l’arrivée d’un bébé… un peu comme si sa vie avait été un voyage la menant d’un bout à l’autre d’un arc-en-ciel.
Mon avis : Nous sommes en présence d’un texte tout en douceur et en poésie magnifiquement illustré par Leïla Brient. Le trait est fin, les courbes généreuses, et la palette des couleurs répond en écho aux sentiments et émotions de la grand-mère qui transmet son vécu à ses petits-enfants, un peu comme une porte ouverte sur leur devenir.
Public : à partir de quatre – cinq ans.
Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteure, Laetitia Etienne, vous pouvez suivre cette adresse :
http://laetitia.etienne.free.fr/topic/index.html
Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'illustratrice, Leïla Brient, vous pouvez suivre cette adresse :
http://leilabrient.blogspot.com/
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Petit livre pour les enfants à partir de 7 ans.
Coraline est une petite fille qui le jour de son anniversaire, perd la voix après avoir merveilleusement chanté. Désespérée par cette perte, elle se sauve et arrive sur la plage. Là elle découvre une sirène Serena qui elle aussi est en larmes : son peigne a disparu.
Oubliant ses propres problèmes, Coraline se lance à la recherche de ce peigne en interrogeant la population.
Une histoire toute en tendresse avec des illustrations simples en noir et blanc. Le vocabulaire est accessible aux enfants et les valeurs véhiculées sont plutôt positives comme la générosité, le partage, l'aide.
Petit bémol... les illustrations sont superbes mais elles l'auraient été encore plus avec quelques touches de couleur. (avis de ma fille) ^^
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Masse critique jeunesse 2013
Très joli livre, mes petits-enfants de 3 et 4 ans ont apprécié la lecture et les
images. Merci Babelio et les éditions Eveil &Découvertes
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douceur, nostalgie, jolies illustrations
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La vie, ce n'est pas toujours rose ... certains jours sont colorés du rouge de la colère, du vert de la jalousie ou du bleu des rêves ... et quand une grand-mère veut raconter les passages marquants de sa vie à ses petits-enfants, c'est tout naturellement qu'elle peint un arc-en-ciel de souvenirs devant leurs yeux émerveillés ...
Un magnifique album, poétique et rêveur, avec des illustrations très belles et des textes très doux, une belle histoire à offrir ou à s'offrir ...
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Je suis en train d'éplucher tous les albums de la Souris qui raconte les uns après les autres... pour terminer ma journée, j'écoute et lis cet album très touchant sur l'handicap, le rejet et la discrimination. Elodie prend son courage à 2 mains pour briser sa bulle. Quelle musique douce allant si bien avec l'histoire! Whaouh pour la fin si romantique pour laquelle je ne m'attendais pas à ce signe !
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Un petit livre tout mignon, avec des dessins sympa, une police d'écriture sympa avec quelques mises en avant.
Pénélope a l'air d'avoir complètement perdue la tête, elle fait un peu n'importe quoi. Pour une raison classique et une drôle de "maladie" : celle du coeur, de l'amour.
C'est très amusant de voir toutes ces petites bévues
C'est au centre aéré, au début de l'été, qu'elle l'a rencontré. Une rencontre maladroite, mais il ne l'a pas mal pris. Elle essaye de se faire voir par lui, mais enchaîne les maladresse. Elle en a un peu marre parfois, et peur qu'il finisse par la détester.
Un petit livre tout mignon, où Pénélope enchaîne les maladresses et sur les prémices d'un jeune coeur qui bat d'amour pour la première fois pour les beaux yeux d'un garçon.
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Masse critique avril 2013, jeunesse.
Un excellent moment passé avec mes enfants qui ont aimé cette histoire. Merci, Babelio.
Cette histoire reflète bien la réalité moderne. Nous ne prenons plus le temps de goûter aux choses de la vie. Les activités se succèdent à un rythme effréné. Et donc, notre jeune héroïne, Marie-Belle, court tout le temps et partout afin de ne pas perdre le moindre petit moment. Nos enfants s'identifient facilement à Marie-Belle "Ah, oui, ça, c'est comme moi!" ou encore "Ah, ben, ça, je ne fais pas!
L'écriture est fluide et le vocabulaire employé est facile à comprendre. C'est une lecture idéale pour un apprenti lecteur. Les onomatopées choisies donnent de la vie au récit.
Au niveau des illustrations, elles sont volontairement exagérées. Les jambes de Marie-Belle sont ainsi beaucoup trop grandes afin de montrer à quel point elle se déplace vite; on la voit également avec six paires de bras; ce qui peut ceci dit dérouter nos jeunes enfants qui ne comprennent pas toujours ces exagérations. Les horloges prennent beaucoup de place dans les illustrations, et sont présentées de différentes manières, afin d'insister sur ce temps si précieux.
Quant à la fin de l'histoire, il faut absolument la découvrir...pour ne pas louper l'essentiel!
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Masse critique jeunesse - avril 2013.
Un livre totalement dans l'air du temps que ma fille a aimé même si elle n'a pas tout bien compris, le livre étant, je ne le savais pas, pour les enfants à partir de 5 ans (elle a 3 ans et demi).
Elle a beaucoup aimé les illustrations bien colorées qui montrent bien que Marie-Belle est toujours pressée et elle me demande régulièrement de lui relire l'histoire. Je pense qu'elle saura plus l'apprécier encore quand elle aura un an de plus car il y a des passages qui lui échappe pour le moment malgré les explications de maman.
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