Découvrez la Déesse Epona, Caribou Man, Laka, femme oiseau, Mukwa, dieu des Ours et Kamadhenu, déesse de l'abondance, dans un voyage onirique et spirituel.
Les dieux et les déesses de l'Antiquité étaient en lien avec certains animaux. de nombreuses traditions allaient jusqu'à les représenter sous forme animale. Ces croyances reconnaissaient que tout dans la Nature avait une âme.
Ce livre décrit les rencontres extraordinaires de l'auteure avec des archétypes divins du règne animal. Grâce à ces face-à-face surprenants avec des êtres surnaturels, Laila del Monte a reçu des enseignements inédits sur le monde animal, la communication et la conscience animales ainsi que sur la guérison.
Elle nous les transmet aujourd'hui pour notre évolution personnelle et lève le voile sur le mystère des dimensions parallèles.
Autobiographie et fiction se rejoignent dans ce récit captivant de voyage dans différentes parties du globe.
Disponible ici : https://www.editions-tredaniel.com/mes-rencontres-avec-le-regne-animal-divin-p-9757.html
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Un jour, en classe de terminale, j'ai eu un zéro en cours de chimie, parce que j'avais écrit acide "féerique" sur ma feuille d'examen au lieu d'acide "ferrique". Le professeur était furieux. Elle l'avait souligné trois fois à l'encre rouge, avec plusieurs points d'exclamation!
Ensuite, je suis devenue danseuse professionnelle et je partis vivre à Madrid. Il fallait beaucoup répéter, travailler la technique, avoir de l'ambition pour aller toujours plus loin, être toujours "plus" et ainsi devenir la meilleure. Je savais qu'il y avait une partie de moi-même qui était oubliée, mais je n'avais ni le temps ni l'énergie de la retrouver.
Tout d’un coup, je ressens simultanément les émotions des chevaux et des bœufs ainsi que leur fatigue, j’ai subitement très mal aux bras et la sensation du vent frais sur ma peau semble porter la résignation de tous ces animaux de la ferme. Je suis rempli d’une grande tristesse. Je perçois tous leurs émois et leurs inquiétudes comme si c’étaient les miens. Je suis moi et eux à la fois, jamais je ne me suis senti ainsi. Je vois comme eux, j’entends comme eux, je sens comme eux, je goûte comme eux, je touche comme eux : j’appréhende tout comme eux. Je découvre un nouveau monde que je ne connaissais pas. Je vois le vert des pâturages autour de moi, il est plus large et vibrant qu’à travers mes yeux, je sens le parfum odorant du foin, son goût quand je mâche et la sensation d’apaisement que cela me procure. Je me délecte un temps de ces nouvelles sensations.
« Les humains, dont tu fais partie, ne peuvent plus fermer les yeux sur autant de maltraitance. Ce n’est pas ainsi pour tous, mais de nombreux chevaux souffrent, ils souffrent pour vous et par vous. »
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la faillite fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent. »
Milan Kundera.
C’est là que je me rends compte qu’hommes et bêtes, nous sommes égaux, tous un, comme des fils multicolores tissés dans cette toile qui est ma vie, des liens qui vibrent intensément par leurs émotions et leurs pensées, ces fils ont leur propre conscience, ils s’entremêlent et, de cette façon, nous nous affectons les uns et les autres. Je me rends compte aussi que n’étant qu’une même toile, la souffrance des bêtes avec qui je travaille agit sur mon être, mes réflexions et toutes mes cellules. Je croyais que j’étais humain et eux animaux, que nous étions à part, séparés, mais il n’en est pas ainsi. Cette révélation me trouble, les images s’arrêtent un temps.