Un démarrage très lent pour le dernier volume de cette collection paru à ce jour. J'aurais voulu en finir la lecture en décembre dernier, mais c'était plus laborieux que je ne le pensais et je l'ai longtemps délaissé entre deux nouvelles. Mais bon, on attaque à peine 2022, donc il n'y a pas trop de retard entre la parution et la dernière page tournée.
Je déplore mon manque d'intérêt initial, parce qu'une fois dépassée la déception procurée par les premières histoires, le reste n'a été que du bonheur, donc je ne regrette pas mon obstination à tout lire, même si je ne connaissais pas tous les auteurs. J'avoue ne pas faire de même pour les recueils français et j'abandonne assez vite un volume qui démarre mal.
Il faut dire que la nouvelle est un format boudé par les Français, l'horreur est aussi un genre relativement boudé chez nous, alors que les Américains en sont très friands. Moi-même me suis mise aux nouvelles françaises assez récemment, avec la découverte de quelques auteurs qui valent vraiment le détour.
Bref, si vous êtes déçu par les deux premiers récits, passez au suivant mais ne mettez pas ce livre de côté, il réserve de très bonnes surprises.
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"The Cutting Room: Dark Reflections of the Silver Screen," is a collection of short stories of either the dark fantasy or outright horror variety; all but one, are reprints of stories that were published anywhere between 1982 and 2012.
The credits have rolled, but the lights are still off. Something is lurking on the other side of the screen. There are dark secrets, starving monsters, and haunted survivors who refuse to be left on the cutting room floor. But that's okay, right? After all, everybody loves the movies....
Datlow is one of the best editors, and even though her tastes are darker than mine for the most part, she always provides an interesting line-up of well-written, thought-provoking stories in her anthologies; on that basis, and on the strength of the Newman tale, recommended!
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J'aurais beaucoup de mal à écrire un retour sur chaque nouvelle de chaque recueil de cette collection. Autant d'auteurs différents, plus ou moins connus (surtout en France) mais tous d'excellent niveau, autant d'univers différents... Il est impossible de ne pas y trouver son compte.
J'avais déjà lu certaines de ces nouvelles, j'en ai découvert d'autres, et j'invite ceux qui tout comme moi préfèrent lire en version originale à se pencher sur ces volumes de très bonne facture. de toute façon, les traductions... mais bon, elles ont le mérite de permettre aux lecteurs francophones de découvrir toute une manne d'auteurs. Par contre, quand on s'amuse à lire, prenons pour exemple Graham Masterton à la fois en VO et en VF, on se rend compte des lacunes.
D'un autre côté, je n'ai pas compris pourquoi le dernier livre de James Herbert, qui termine la trilogie "Ash" et sorti en 2012, n'a jamais été traduit. Des problèmes de droits peut-être, vu qu'il est décédé peu après...
A noter que ce recueil-ci commence par une nouvelle de notre bien-aimé Stephen King et finit par un récit de Peter Straub.
En voici d'ailleurs la liste :
Stephen King: "The Little Green God of Agony"
Leah Bobet: "Stay"
Simon Bestwick: "The Moraine"
Laird Barron: "Blackwood's Baby"
David Nickle: "Looker"
Priya Sharma: "The Show"
Margo Lanagan: "Mulberry Boys"
Brian Hodge: "Roots and All"
A. C. Wise: "Final Girl Theory"
Livia Llewellyn: "Omphalos"
Simon Bestwick: "Dermot"
Alison Littlewood: "Black Feathers"
Chet Williamson: "Final Verse"
Terry Lamsley: "In the Absence of Murdock"
Glen Hirshberg: "You Become the Neighborhood"
John Langan: "In Paris, in the Mouth of Kronos"
Anna Taborska: "Little Pig"
Peter Straub: "The Ballad of Ballard and Sandrine"
Une très bonne lecture, donc.
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