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4.02/5 (sur 995 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Norwich, Connecticut , le 17/10/1950
Biographie :

Wally Lamb est un écrivain et enseignant américain.

Après le lycée, il a étudié à l'Université du Connecticut. Il commence à écrire en 1981, l'année où il devient également père. Ses premières publications sont des nouvelles publiées dans le Northeast, un magazine littéraire hebdomadaire.

Il s'est imposé sur la scène littéraire internationale avec ses deux premiers romans, "Le chant de Dolorès" ("She’s Come Undone", 1992), qui a remporté un succès prodigieux aux États-Unis, et lui a attiré la faveur du public et de la critique partout dans le monde et "La Puissance des vaincus" ("I Know This Much Is True", 1998) qui a été traduit dans une vingtaine de langues. Ces deux romans ont été numéro un de la liste des best-sellers du New York Times.

Après un long silence, il a publié un nouveau roman, très attendu. "Le Chagrin et la Grâce" ("The Hour I First Believed", 2008).

Wally Lamb a animé bénévolement pendant quinze ans des ateliers d'écriture dans une prison pour femmes du Connecticut et il a édité deux recueils de nouvelles issus de leurs travaux. Ses échanges avec ces femmes lui ont inspiré les thèmes au cœur de "Nous sommes l'eau" ("We Are Water", 2013), son quatrième roman.

"I Know This Much Is True" a été adapté en une mini-série américaine et diffusée depuis le 10 mai 2020 sur HBO. Mark Ruffalo y joue dans deux rôles, les frères jumeaux identiques Dominick et Thomas Birdsey.

Wally Lamb a été professeur d'écriture créative à l'Université du Connecticut jusqu'en 1999.

Il vit dans le Connecticut avec sa femme et ses trois enfants.

site officiel : http://www.wallylamb.net/

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I KNOW THIS MUCH IS TRUE Bande Annonce (2020) Mark Ruffalo, Série


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La vie était un leurre, une chaise qu'on vous retirait juste au moment où vous alliez vous asseoir. Vous connaissez cette chanson qu'on chante à l'armée : On est là parce qu'on est là parce qu'on est là...
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Joy a ses points faibles. On ne s'en aperçoit pas tout de suite, surtout quand on a les yeux fixés sur ses qualités.
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Pour les jeunes qui ne sont pas sportifs, pour ceux qui aiment la lecture, ceux qui sont gays, ceux qui commencent à être révoltés par les injustices sociales, "afficher sa différence" est à la fois une découverte de soi et de l'autodéfense. Lors des grands rassemblements avant une compétition sportive, ils vous crèvent le coeur. Blottis les uns contre les autres, tout en haut des gradins, dans leurs impers trop grands et leurs vêtements de l'Armée du Salut, ils contemplent d'un air malheureux la consécration des élèves les plus populaires, approuvée par l'institution scolaire. Ils subissent des brimades, ces gosses - surtout ceux qui refusent de raser les murs. On leur fait des croche-pieds dans les couloirs, on les pousse contre les casiers aux vestiaires, on les bombarde de mie de pain au réfectoire. Leurs bourreaux sont pour la plupart extrêmement malins. Un prof accaparé, sortant des bureaux de l'administration ou se hâtant vers le photocopieur entre deux cours lancera peut-être un regard noir ou laissera tomber sèchement un "Ça suffit !", mais il ne s'arrêtera sans doute pas pour autant. Et si une petite brute sans finesse dépasse les bornes et se fait pincer, il y a de fortes probabilités pour que le CPE soit un ex-sportif et un ex-bourreau - quelqu'un qui comprend ce mode de fonctionnement, réprimande la petite brute et la renvoie en cours. Les marginaux savent où se réfugier : à la bibliothèque, au club de théâtre, au cours d'arts plastiques ou dans les ateliers d'écriture.
(p. 51-52)
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Un soir, alors que j'étais en train de repasser la nappe, j'ai commis l'acte le plus audacieux de tous. À la télé, il y avait un spot publicitaire pour Revlon. Juste au moment où le spot allait me convaincre d'essayer leur nouveau fond de teint - juste au moment où j'allais me mettre à fredonner le jingle et regretter de ne pas ressembler à la femme qui passait à la télé -, je me suis approchée du poste et j'ai jeté la nappe par-dessus. Le résultat m'a stupéfiée. Sans l'image pour vous séduire, la télé n'était plus qu'un fantôme, une voix inoffensive.
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Elle n’en revenait pas de l’assurance qu’elle avait à cette période de sa vie, persuadée qu’il lui suffisait d’avoir des projets d’avenir pour que ses projets se réalisent. « On était si jeunes, pas étonnant. »
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Que m'avait dit le docteur Patel ? Que cette liaison dans laquelle je m'étais précipité après Dessa était comme une couche de laque fraîche sur de la peinture qui s'écaille. Une métaphore sur mesure pour un peintre en bâtiment...
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- Ça me rappelle une nouvelle de Flannery O’Connor. Une vieille dame égoïste est sur le point d’être tuée par un criminel en cavale. Au moment où il épaule son arme, elle tend la main pour le réconforter. Et O’Connor dit quelque chose du genre : C’est dommage que nous ne puissions pas mourir tout le temps, parce que c’est à ce moment-là que nous montrons le meilleur de nous-mêmes. »
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On a tenu le coup un peu plus d'un an. Sans se disputer vraiment. Il nous aurait fallu trop d'énergie. Les disputes auraient eu raison des illusions de façade et mis la vérité à nu : Dieu, dans sa Malveillance, nous avait désignés pour cette épreuve (c'était la théorie de Dessa), ou bien Dieu n'existait pas (c'était la mienne). La vie n'avait pas forcément un sens, voilà la conclusion à laquelle j'étais arrivé. Ce n'était qu'une vaste blague. On pouvait, voyez-vous, avoir un frère qui se mettait des trombones dans les cheveux pour détourner les signaux ennemis de Cuba, un père biologique qui, en trente-trois ans, n'avait jamais montré le bout de son nez, et une enfant morte dans son berceau... sans que tout cela ait le moindre sens. La vie était un leurre, une chaise qu'on vous retirait juste au moment où vous alliez vous asseoir.
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Parfois je travaille sur une composition pendant des semaines, des mois même, sans savoir ce que je recherche, ni d’ailleurs, une fois la toile achevée, ce que j’ai fini par résoudre. Après tout ce temps, je ne suis toujours pas capable d’expliquer complètement ce processus ; cette façon, quand on est pris par un travail, dont tout le reste de la pièce disparaît, tout sauf la chose devant vous qui vous appelle et prend vie. Comme si le sujet sur la toile était doué d’une volonté propre. Lorsque cela arrive, cela peut être très excitant, mais dérangeant aussi : vous, le peintre, n’avez pas le contrôle de votre peinture !
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" Une femme qui abdique sa liberté n'est pas tenue d'abdiquer sa dignité."
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