AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.68/5 (sur 103 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Lara Prescott est l'auteur de The Secrets We Kept , un best-seller instantané du New York Times et un choix du club de lecture Hello Sunshine x Reese Witherspoon. The Secrets We Kept est le premier roman de Lara et sera traduit dans plus de 30 langues et adapté pour la télévision par The Ink Factory et Marc Platt Productions.

Lara a obtenu sa maîtrise en beaux-arts du Michener Center for Writers de l'Université du Texas. Elle a étudié les sciences politiques à l'Université américaine de Washington, DC et le développement international en Namibie et en Afrique du Sud. Avant d'écrire de la fiction, Lara a travaillé comme consultante en campagne politique.

Source : Laraprescott. Com
Ajouter des informations
Bibliographie de Lara Prescott   (1)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Nos secrets trop bien gardés de Lara Prescott et Christel Gaillard-Paris aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/1099987-litterature-anglophone-nos-secrets-trop-bien-gardes.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionspocket
+ Lire la suite

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ils avaient leurs satellites, mais nous avions leurs livres. A cette époque-là, nous croyions que les livres pouvaient être des armes _ que la littérature pouvait changer le cours de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          210
Ce n'était pas juste un livre, mais une arme, une arme que l'Agence voulait se procurer et renvoyer clandestinement derrière le Rideau de fer pour réveiller l'esprit des citoyens soviétiques.
Commenter  J’apprécie          100
Ce sentiment d'être perdu, aggravé par la mort de mon frère, avait été la cause d'une dépression qui avait assombri mon horizon tel un nuage au-dessus de quelqu'un prenant un bain de soleil. Je n'avais plus d'appétit et je ne sortais plus de la maison. J'avais définitivement perdu mon poids d'étudiant de première année et arborais une mine de papier mâché, aussi grise que le revêtement d'un trottoir. Mais ce ne sont ni mes parents ni le médecin, celui qu'ils m'avaient obligé à aller voir juste pour que "je lui parle", qui m'ont aidé à m'en sortir. Ce sont Les Frères Karamazov, puis Crime et Châtiment, puis l'Idiot, et enfin tout ce que l'auteur avait écrit. Dostoïevski m'avait lancé une corde au fond du trou dans lequel j'étais tombé et il avait commencé à me tirer de là. Quand j'avais lu "Le secret de l'existence humaine consiste non pas seulement à vivre mais à trouver un motif de vivre", j'avais pensé Oui ! C'est exactement ça !
Commenter  J’apprécie          60
Après avoir endossé une identité qui me servait de couverture, je trouvais de plus en plus difficile de revenir à ma vraie vie. Je m'imaginais parfaitement ce que signifierait disparaître pour devenir entièrement quelqu'un d'autre. Mais pour devenir quelqu'un d'autre, il faut d'abord avoir envie de se perdre.
Commenter  J’apprécie          50
Je savais que je verrais quand même le jour se lever encore une fois, et que je continuerais à vivre. C'est d'ailleurs ce que font toujours les femmes russes. C'est dans nos gènes, nous avons ça dans le sang.
Commenter  J’apprécie          50
Il nous servait des verres de ce whisky dont il gardait une bouteille dans un tiroir de son bureau et parlait avec une éloquence tout poétique du rôle que l'art et la littérature devaient jouer dans la propagation de la démocratie. Il expliquait comment les livres étaient la clef permettant de démontrer que seule une vraie liberté d'expression permettait à des chefs-d'œuvre d'exister. et il expliquait alors qu'il avait rejoint l'Agence pour diffuser ce message. Il disait que les Russes attachaient une grande valeur à la littérature, équivalente à celle que les Américains attachaient à la liberté: "Washington a ses statues de Lincoln et Jefferson, disait-il, alors que Moscou rend hommage à Pouchkine et Gogol."
Commenter  J’apprécie          30
Et puis, il y a eu Jivago.
Classée sous le nom de code AEDINOSAUR, c'est l'affaire, la mission qui a tout changé.
Le Docteur Jivago- un nom que plus d'une d'entre nous a d'abord eu du mal à retenir- avait été écrit par le plus grand auteur soviétique vivant, Boris Pasternak, et interdit de publication dans le bloc de l'Est en raison des critiques portées contre la révolution d'Octobre, et sa nature dit « subversive ».
Au premier coup d'œil, il n'était pas évident de déceler comment un tel roman épique, racontant l'histoire d'amour vouée à l'échec entre Iouri Jivago et Lara Antipova, pourrait être utilisé comme une arme , mais l'Agence n'avait jamais manqué d'imagination.
La note de service interne initiale décrivait le Docteur Jivago comme l'"oeuvre littéraire littéraire la plus hérétique écrite par un auteur soviétique depuis la mort de Staline", expliquant que le livre avait un "fort potentiel en terme de propagande", pour "sa description plein d'acuité", mais discrète, des effets du système soviétique sur la vie d'un citoyen intelligent et sensible". En d'autres mots, c'était parfait.
Commenter  J’apprécie          20
En suivant les rails jusqu'à ce qu'ils disparaissent au milieu de toute cette blancheur, nous avons tracé un chemin dans la neige vierge. Personne n'a demandé combien de temps nous devrions marcher, mais c'était pourtant la seule chose à laquelle nous pensions. Deux heures ou deux jours ? Deux semaines ? J'ai essayé de concentrer mon attention sur les traces de pas de la femme qui me précédait et dont je n'ai jamais su le nom. J'essayais de mettre mes pas dans les traces qu'elles laissait derrière elle. J'essayais de ne pas penser à mes orteils ou mes doigts qui avaient commencé à picoter aux extrémités, ni à mon nez qui coulait, les gouttes gelant au creux de la fossette au-dessus de ma lèvre supérieure - cette même fossette que Borya touchait souvent du bout d'un doigt quand il me taquinait.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, ils nous désignaient par la couleur de nos cheveux ou une partie de notre anatomie : la Blondinette, la Rouquine, Gros nichons. Mais nous avions, nous aussi, des surnoms pour chacun d'entre eux : la Cavaleur, Pue de la gueule, Grandes dents.
Pour eux, nous étions juste "des filles" ; or, c'était faux.
Commenter  J’apprécie          20
La colère est un pauvre ersatz de la tristesse ; comme de la barbe à papa, la douceur de la revanche se dissout immédiatement.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lara Prescott (148)Voir plus

Quiz Voir plus

La machine à explorer le temps

En quelle année a été publié ce célèbre roman ?

1855
1875
1895
1915

15 questions
104 lecteurs ont répondu
Thème : La machine à explorer le temps de H.G. WellsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}