AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Larry Tremblay (216)


« Le parfum des fleurs est leur sang, lui avait dit un jour Shaanan. Les fleurs sont courageuses et généreuses. Elles répandent leur sang sans se soucier de leur vie. Voilà pourquoi elles se fanent si vite, épuisées d’avoir offert leur beauté à qui veut bien la voir. »
Page 34
Commenter  J’apprécie          593
Celui qui a le courage de s'élever embrasse d'un seul coup d'oeil toute sa vie. Et aussi toute sa mort.
Commenter  J’apprécie          330
On ne peut pas tout expliquer. Même la guerre, on ne peut pas l’expliquer quand elle tue des enfants.
(Alto, p.149)
Commenter  J’apprécie          292
Les mots de Soulayed explosaient dans l'air comme des petites bombes fragiles qui laissaient derrière elles des trainées de silence.
Commenter  J’apprécie          260
La vie, c'est le mystère à l'état pur.
Commenter  J’apprécie          230
Il était trop facile d'accuser ceux qui commettaient des crimes de guerre d'être des assassins ou des bêtes féroces. Surtout quand celui qui les jugeait vivait loin des circonstances ayant provoqué ces conflits dont l'origine se perdait dans le tourbillon de l'histoire. Qu'aurait-il fait, lui, dans de pareilles conditions? Aurait-il été, comme des millions d'autres hommes, capable de tuer pour défendre une idée, un bout de terre, une frontière?
Commenter  J’apprécie          230
- Ne t'excuse pas. C'est bien que dans notre existence quelque chose arrive parfois à nous secouer, à nous sortir de nos banalités.
Commenter  J’apprécie          230
Platon. Il faut commencer par Platon : l'homme est un être raisonnable. Et qu'il termine par Sartre : l'homme est un projet. Il ne doit pas oublier Nietzsche. Ni Freud surtout. Parler de ça, des pulsions chaotiques dominées par le principe du plaisir. Aborder le sexe. Puis insister sur ce qui distingue l'homme de l'animal. Introduire ses étudiants au cogito de Descartes : je pense, donc je suis. Pour Sartre, c'est autre chose : je réagis, donc je suis. Parce que personne ne peut exister sans l'autre. Mentionner Kant. Pour la morale. Et revenir à Nietzsche : penser au-delà du bien et du mal. Dieu est mort. Alice est morte. Et Félix aussi. Et enfin énumérer les trois éléments qui composent l'âme selon Platon. Très important : l'élément concupiscible, parce qu'il faut manger, boire, copuler ; l'élément rationnel, parce qu'il faut penser sinon le corps prend le dessus ; et... et le troisième élément qui est...?
Commenter  J’apprécie          200
J'ai une voix calme, mieux encore j'ai une voix paisible. Je te parle avec de la paix dans ma bouche. Je te parle avec de la paix dans mes mots, dans mes phrases. Je te parle avec une voix qui a sept ans, neuf ans, vingt ans, mille ans. L'entends-tu?
Commenter  J’apprécie          190
Page 128
Nous avons attendu qu’il prenne la parole, attendu, le cœur serré qu’il nous dise ce qui s’était passé de l’autre côté de la montagne. « Votre maison a donné à notre peuple un martyr, a commencé d’une voix cérémonieuse Soulayed. Que Dieu la bénisse ! Ahmed est à présent au paradis ; Il n’a jamais été aussi heureux. Son bonheur est éternel. Réjouissez-vous ! Oui, je connais votre peine d’avoir perdu un fils, mais réjouissez-vous, relevez la tête et soyez fiers. Et toi, a dit Soulayed en se tournant vers moi, toi, ne pleure plus, ton frère est avec toi, ne le sens-tu pas ? Il n’a jamais été aussi près de toi, oh non, jamais aussi près ».
Commenter  J’apprécie          180
[...] la guerre efface les frontières entre le monde des adultes et celui des enfants.
Commenter  J’apprécie          180
Et je te parlerais jusqu'à la fin des temps, cette fin qui est parfois si proche.
Commenter  J’apprécie          170
Ta mort transfigurait les tableaux où tu étais représenté : Ils devenaient prémonitoires. Je ne les avais pas créés pour raconter une histoire, aucun lien n'existait entre eux. Je les regardais à présent comme les moments inséparables d'une vie qui se terminerait par un désastre.
Commenter  J’apprécie          130
— Tu n’as pas remarqué ? Les bruits ne font plus le même bruit, et le silence, on dirait qu’il se cache comme s’il préparait un mauvais coup.
Page 10
Commenter  J’apprécie          130
Ton nom est grand, mon cœur, trop petit pour le contenir en entier. Qu’as-tu à faire de la prière d’une femme comme moi? Mes lèvres touchent à peine l’ombre de ta première syllabe. Mais, disent-ils, ton cœur est plus grand que ton nom. Ton cœur, si grand soit-il, le cœur d’une femme comme moi peut l’entendre dans le sien. C’est ce qu’ils disent en parlant de Toi, et ils ne font que dire la vérité. Mais pourquoi faut-il vivre dans un pays où le temps ne peut pas faire son travail? La peinture n’a pas le temps de s’écailler, les rideaux n’ont pas le temps de jaunir, les assiettes n’ont pas le temps de s’ébrécher. Les choses ne font jamais leur temps, les vivants sont toujours plus lents que les morts. Les hommes dans notre pays vieillissent plus vite que leur femme. Ils se dessèchent comme des feuilles de tabac. C’est la haine qui tient leur os en place. Sans la haine, ils s’écrouleraient dans la poussière pour ne plus se relever (p. 26-27).
Commenter  J’apprécie          120
En contemplant le ciel, Tamara se demandait si la lune avait connu le désir de la mort, celui de disparaître à jamais de la face de la nuit et de laisser les hommes orphelins de sa lumière. Sa pauvre lumière empruntée à celle du soleil.
Page 13
Commenter  J’apprécie          120
Les chats sont des bêtes diaboliques.
Commenter  J’apprécie          113
C'est bien que dans notre existence quelque chose arrive parfois à nous secouer, à nous sortir de nos banalités.
Commenter  J’apprécie          110
Entre les lignes, il y a de l’espace et du temps. C’est là que tout se fait. C’est là que le monde se dévoile, le monde jaillissant, celui qui émerge du présent.

(Alto, p. 14)
Commenter  J’apprécie          100
Larry Tremblay
J'ai vu l'autre côté du ciel. Il n'avait pas de fin.
Comme si mes yeux n'arrivaient pas à aller plus loin que lui
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Larry Tremblay (1453)Voir plus

Quiz Voir plus

Lisons avec Audrey Hepburn

Sabrina est un film réalisé par Billy Wilder en 1954. d'après la pièce de théâtre Sabrina Fair de Samuel A. Taylor, avec dans les rôles principaux Audrey Hepburn et:

Cary Grant et Danny Kaye
Humphrey Bogart et William Holden
James Stewart et Gregory Peck

12 questions
24 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..