Il était trop facile d'accuser ceux qui commettaient des crimes de guerre d'être des assassins ou des bêtes féroces. Surtout quand celui qui les jugeait vivait loin des circonstances ayant provoqué ces conflits dont l'origine se perdait dans le tourbillon de l'histoire. Qu'aurait-il fait, lui, dans de pareilles conditions? Aurait-il été, comme des millions d'autres hommes, capable de tuer pour défendre une idée, un bout de terre, une frontière?