AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laëtitia Danae (396)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Rozenn, tome 1

Livre jeune adulte qui nous invite à suivre Rozenn et ses deux soeurs, Daire et Odeleen. Leur père décide de faire une alliance entre les différentes tribus, ce qui permettrait de tirer un trait sur un douloureux passé d'esclavage. Elles sont toutes trois escortées dans la ville de Pretania pour y rencontrer leurs potentiels époux .

De là va commencer un jeu de séduction et de stratégie, dans un monde plein de magie et de secrets...

Bien que j'ai eu du mal à renter dans l'histoire. J'ai fini par prendre plaisir à le lire et a découvrir cet univers, ces clans, ces personnages et me laisser surprendre par cette fin qui donne envie de lire la suite





Commenter  J’apprécie          350
Fleurs d'Oko, tome 1

Oko espère devenir l’aspirante de Soumaoro, mais la magie est l’apanage des hommes dans ce monde. Pourtant Oko parle le langage des fleurs. Celle-ci va réussir le rite de passage, mais va vite se rendre compte qu’elle n’est pas la seule.



Cette lecture m’a été très agréable. Nous y découvrons une Oko persévérante et déterminée à devenir l’aspirante de Soumaoro. Mais pour cela, elle n’est pas prête à tout pour autant, malgré les embuches qui vont se présenter.

L’histoire est un peu lente, la lutte est rude entre aspirants, et Oko montre toute la volonté dont elle est capable pour atteindre son objectif.



Nous sommes ici dans une premier tome, l’autrice prend le temps de planter le décor et la trame de l’histoire à venir.

J’avoue que sans avoir fait partie du jury du Plib, je ne me serais peut être pas tournée vers cette lecture, et je serais passée à côté d’un univers bien différent de mes lectures habituelles. Basée sur les légendes africaines, la magie est bien présente dans cet univers. Une belle découverte.



Ce roman fait parti des 5 finalistes du Plib 2022.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          330
Rozenn, tome 1

Quelle pépite ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de l’imaginaire young adult aussi bon ! Dès les premières pages, j’ai été happée par cet univers oriental où se mélangent séduction, manipulation, esclavagisme, magie et secrets. L’ambiance, digne des « Milles et une nuits » ou des sagas « Rebelle du désert » et « Une braise sous la cendre », m’a envoûtée ! Ce monde est vraiment l’un des gros points forts de ce premier opus. Composé d’un bestiaire méconnu (djinns, goules, manticores, buraqs, shadhahars, auras, etc.), d’un système basé sur le sultanat et d’éléments magiques, il permet au lecteur d’être totalement dépaysé. J’ai pris plaisir à découvrir les différents peuples des djinns et à arpenter le palais du Sultan des dagnirs aux côtés de l’héroïne. On sentait que le danger et les faux-semblants hantaient chaque pièce ! Par ailleurs, le rythme est bien dosé : on oscille aisément entre rebondissements, échanges et révélations. C’est très fluide. J’ai rapidement été transportée par le scénario, si bien que j’ai tout lu d’une traite ! Si j’avais pu, j’aurais enchaîné avec la suite. Hélas, elle n’est pas encore en ma possession. Il me tarde que ma précommande me parvienne !



Bien que ce livre soit un coup de cœur, j’ai tout de même recensé quelques éléments pouvant entacher ce petit bijou exotique. Tout d’abord, on discerne quelques problèmes d’impression sur la version de poche : certains mots sont coupés comme « ins-tant », « Cam-eron » ou « an-xieux » (ex page 338). Cela m’a légèrement chiffonnée. Ensuite, il y a le nombre de personnages qui peut être assez déroutant. Bien que l’édition propose le listing des personnages au début, il y a tout de même beaucoup de noms à retenir ! Certains sont d’ailleurs assez compliqués comme, par exemple « Rakhshan ». Entre toute la Caste Kaplang (famille royale et gardes), les princes et les serviteurs du palais, le bestiaire fantastique, il y a de quoi se perdre ! J’ai dû regarder plusieurs fois la liste, notamment lorsque les princesses ont fait leurs premiers pas auprès des fils Maddy. Cela dit, la personnalité de quelques protagonistes m’a fait oublier cette impression de ne pas savoir qui était qui. Les trois princes ont chacun un caractère qui leur est propre et vont parfois se révéler surprenants. Bien évidemment, on n’échappe pas à certains stéréotypes ou à des individus au rôle clef que l’on distingue dès les premières rencontres ! Ainsi, je vous laisse interpréter certains clichés à votre manière : on a la servante qui en sait trop et cache des choses, le prince qui s’amuse au chat et à la souris avec Rozenn via des conversations explosives, le Sultan et son épouse qui semblent avoir des projets bien en tête, l’ami et garde du corps un peu trop attaché à l’héroïne, … Cependant, cela ne m’a pas dérangée, car cela collait étrangement bien au récit. De plus, j’appréciais énormément le choc culturel des deux peuples, que ce soit sur le mode de vie (vie de luxe/vie spartiate), les relations de couple (harem/vie à deux) ou encore la vision des peuples (égalité et respect/servitude et extraction de fluide).



Si Rozenn proclame dès le début du livre son refus de mariage arrangé en compagnie de ses sœurs, la suite va évidemment donner tort aux jeunes filles. Ainsi, nous allons forcément nous retrouver face à plusieurs romances, voire à des triangles amoureux, car les princes sont libres de choisir leur promise parmi une pluie de prétendantes. La concurrence est rude ! Pour ma part, les sentiments de l’héroïne m’ont plu. J’ai apprécié chacune des relations qu’elle a tissées, que ce soit avec les fils Maddy ou avec son entourage. Cette demoiselle est tout ce qui me séduit en littérature : elle est complexe, naturelle, franche, sans chichis, combattive, fragile, sensible, impétueuse, déterminée, curieuse, observatrice, courageuse et avec une langue acérée. Loin d’être parfaite ou invincible, on comprend aisément ses points faibles : son cœur, sa famille et son peuple. Suivre ses réactions face aux intrigues à la cour ainsi que son évolution a été passionnant. Il me tarde de la retrouver dans le second volet. En attendant, je vous recommande vivement ce premier tome addictif dont je suis tombée sous le charme !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          220
Rozenn, tome 1

Challenge plumes féminines 2023 – n°48



Roman découvert grâce à de nombreuses critiques positives sur Babelio et de sa superbe couverture bleue. Je remercie Mimouski pour sa pioche de Septembre 2022 pour m’avoir aidé à le sortir de ma pal. Ayant quelques séries en cours, il y a patienté encore un peu.



L’univers des djinns étant assez peu présent dans les romans, le début m’a intrigué. J’ai malheureusement vite déchanté quand l’escapade des 3 princesses a tourné court. L’univers est peu développé au profit de l’histoire du futur possible des princesses. Pour conserver leur privilège d’Intouchables, leur père accepte l’offre du Sultan de Pretamia (un dagnir). Les dagnirs sont connus pour leur cruauté envers les djinns et leur esclavage. Cette offre consiste à faire se rencontrer les 3 princesses avec les 3 princes dagnirs pour de possibles rapprochements entre les deux peuples. De base, je ne suis pas fan de ce type de récit… Comment dire que mon intérêt pour cette histoire s’est vite étiolée. Rozenn est bien sympa avec son caractère de garçon manqué mais ça ne fait pas tout et je me suis vite lassée de cette histoire. J’ai essayé d’en lire le plus possible mais l’histoire n’arrivait plus à me passionner. Même en lisant en diagonale, rien n’a réussi à accrocher mon intérêt. Dommage pour le côté djinn et leur univers mais j’ai jeté l’éponge au bout d’une centaine de pages. Au final, je l’ai malgré tout terminé grâce à Audible qui le propose gratuitement, il a ainsi été écouté en 2 jours (il me restais environ 6h). Je l’ai écouté tout en faisant autre chose car dans de nombreux passages, il ne se passe pas grand-chose à part les perpétuelles embrouilles de jeunes filles en fleur. Il n’y a que la fin qui apporte une touche différente à l’ensemble ainsi que les cadeaux bizarres des dagnirs aux princesses. Je confirme que ce n’est pas trop ma littérature préférée, j’aurais préféré que l’univers des djinns soit plus approfondi.



Comme vous l’aurez compris, cette pioche n’aura pas été l’excellente découverte escomptée. Le style de l’auteure est agréable, je testerai peut-être à nouveau un autre de ses écrits pour juger complètement de son imaginaire, et peut-être le 2nd tome si Audible le propose gratuitement. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce premier opus et le style de cette auteure, surtout si vous êtes amateurs de romance fantasy, pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          210
Que la mort soit douce

Après avoir lu de bons retours sur la nouvelle saga de Laëtitia Danae, il me tardait de plonger à la rencontre de Katell, une apprentie Santa Muerte. Dès les premières pages, j’ai été ravie de retrouver le style de l’auteure qui avait su me conquérir avec la duologie Rozenn (chaque tome a été un coup de cœur 2020). Malgré la mise en place assez longue, je ne me suis pas ennuyée aux côtés de cette adolescente dont le destin va être bouleversé du jour au lendemain ! Globalement, l’ouvrage a su me distraire et me donner envie de lire la suite. Je suis curieuse de découvrir ce qui attend la demoiselle, notamment avec cette sombre affaire mêlant le monde des Semeurs de Mort et celui des Semeurs de Vie.



Ce premier volet est divisé en plusieurs parties toutefois, la première a clairement divisé les lecteurs du PLIB avec qui j’ai réalisé une lecture commune. Dans ce long début, on va rencontrer Katell lorsqu’elle était encore vivante et étudiante. On va être sur une ambiance classique d’ados lycéens, avec les groupes de filles harceleuses, les soirées beuverie, les sessions de drague et les cours. Rien de bien nouveau cependant, l’ensemble m’a paru plutôt fluide. Les chapitres étant courts, on a envie de poursuivre et de comprendre certaines choses, notamment tout ce qui touche au surnaturel ! En effet, on apprend très vite que la narratrice est capable de voir les fantômes depuis son enfance. Ce don est secret car, par le passé, il lui a valu de vives réactions de la part de ses proches… De plus, comment expliquer aux autres que l’on perçoit des spectres sans passer pour un fou ? Le quotidien de l’héroïne m’a paru difficile, notamment en raison de l’ambiance familiale sombre due au décès de son père. Cette mort a radicalement changé l’atmosphère de la maisonnée et a poussé l’adolescence dans la solitude. Comme si cela ne suffisait pas, sa mère toxique n’a aucune confiance en elle, la rabaisse et ne l’écoute jamais. Certains passages sont tout simplement révoltants ! Mais le pire, fut clairement la cousine Aurora. Cette dernière est une antagoniste pénible, qui se révélera très caricaturale dans son rôle de peste pourrissant le quotidien de Katell…



Après environ 130 pages, le ton ado/young adult va progressivement s’estomper et laisser place à l’imaginaire. On va alors faire la découverte du monde des Santas Muerte, ces personnages du folklore d’Amérique Latine personnifiant la Mort. Katell va alors avoir un nouveau statut ainsi qu’un nouvel emploi. Bien qu’il reste matière à creuser, j’ai adoré la façon dont l’auteure a construit cette société mortuaire où se côtoient Faucheuses, Santas et Ankous. L’ensemble est passionnant ! Ceci dit, cela m’a fait écho à « L’apprentie faucheuse » (Rouge sang & noir corbeau T1) de J. Robin que j’ai lu l’année dernière dans le cadre du PLIB. Il y a beaucoup de points communs comme le nouveau rôle de l’héroïne, son tempérament ou ses relations avec ses camarades faucheurs. Heureusement, Katell est bien moins agaçante qu’Amélia/Red Death (Nb : J’avais été chamboulée par le côté sadomasochiste de cette dernière avec son familier !). Toutefois, je dois reconnaître que les deux héroïnes ont eu une évolution similaire. De leur vivant, elles étaient attentives, pleines de vie, humaines, sensibles, touchantes mais surtout naïves et immatures. Lorsqu’elles ont été ressuscitées, elles sont devenues plus agressives, nombrilistes, égoïstes et cassantes. Un changement de caractère radical qui pourra déstabiliser plus d’un lecteur ! Pour ma part, je reconnais que Katell m’a parfois fait serrer les dents, en particulier avec son côté insolent, condescendant et parfois puéril (ex : avec les Semeurs de vie où elle a l’injure facile et n’hésite pas à traiter l’un d’eux de « face de pet »…). Parfois, c’était à se demander si elle s’approchait réellement de la trentaine ! Heureusement, la demoiselle a d’autres qualités comme la détermination, la loyauté, le courage, le dynamisme et la douceur. Ses réactions ne m’ont pas empêchée de prendre plaisir à la suivre dans ses aventures. D’ailleurs, j’en suis même venue à regretter l’ellipse d’une douzaine d’années entre sa mort et ses nouvelles fonctions ! Moi qui adore suivre les apprentissages et l’évolution progressive des héros, j’aurais adoré suivre les premiers pas de la jeune défunte !



La dernière partie de l’ouvrage s’est révélée très addictive et riche en action. Je me suis régalée avec les affrontements surnaturels, certains personnages (Kimiko, Miséricorde, Uma, Giuseppe), l’enquête mêlant les différentes castes fantastiques et les rebondissements m’ont conquise ! Maintenant que la mise en place est terminée, je suis certaine que le prochain opus sera aussi haletant et immersif qu’avec le second tome de Rozenn ! « Que la mort soit douce » ne plaira pas à tous… D’ailleurs, les avis ont énormément divergé avec les lecteurs du PLIB, en particulier à cause de plusieurs facilités scénaristiques ou du rythme. Cependant, je fais partie des personnes ayant pris plaisir à cette lecture et ayant hâte de plonger dans l’ultime volet pour voir les complots éclater. Puisque l’on parle de plaisir, on la satisfaction de posséder un très beau livre-objet, puisque l’ouvrage a une superbe couverture, mais aussi de belles têtes de chapitres avec de chouettes citations ! Bref, il ne tient qu’à vous de faire la rencontre des Santas Muerte. J’espère que vous ferez un bon voyage.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          218
Fleurs d'Oko, tome 1

Maltraitée depuis son enfance par une tante méchante, jalouse et revêche, Oko, jeune fille maîtrisant le langage des fleurs, décide de s’enfuir pour saisir sa chance auprès de l’envoûteur du royaume qui cherche son remplaçant. Si la magie est réputée destinée aux hommes, Oko est bien décidée à prouver le contraire, quoi que puisse en dire un autre candidat fort désobligeant qui n’a de cesse de vouloir la décourager… Malheureusement pour lui, Oko réussit l’épreuve, mais elle ne sera pas la seule.



Elle pensait son avenir assuré, elle va devoir se mesurer à d’autres candidats, pas toujours très agréables, et surtout prêts à tout pour succéder à Soumaoro ! Et cela commence par se faire une réputation auprès de ces courtisans qui viennent requérir les services des aspirants, souvent pour des raisons superficielles, voire peu avouables… Les débuts seront difficiles, Oko étant rejetée en raison de son genre, mais de fil en aiguille, elle saura tirer son épingle du jeu… à ses risques et périls.



L’action m’a paru mettre un peu de temps à démarrer, Laëtitia Danae prenant le temps de poser le décor, mais au final, je me suis complètement laissée envoûter par cette atmosphère empreinte de folklore africain. J’ai, ainsi, apprécié de découvrir des mythes que je ne connaissais pas et de découvrir auprès d’Oko, les différentes formes de magie qui existent, la magie rouge, celle qu’elle possède, n’étant pas la seule à maîtriser pour espérer un jour prendre la place de Soumaoro. Ce puissant envoûteur est un être assez mystérieux, qui a tendance à parler de manière sibylline et pourtant très inspirante.



En plus de ce mentor, Oko pourra compter sur son ami Soori, à moins que la compétition pour la première place ne vienne menacer une relation déjà entravée par un sort de mutisme, empêchant les deux amis de se confier l’un à l’autre. J’ai beaucoup aimé la relation entre ces deux personnages et la manière dont ils vont essayer d’avancer ensemble malgré les tensions, les doutes et le danger. Et le danger devient palpable quand Oko finit par attirer l’attention de la reine qui lui confie une mission de la plus haute importance, de laquelle elle ressortira soit glorieuse soit privée d’avenir. Il faut dire que le futur du royaume, et d’une princesse récalcitrante devant des traditions quelque peu archaïques, sont en jeu…



J’ai parfois trouvé quelques passages redondants et/ou manquant de rythme et de dynamisme, mais la tension prend son envol quand Oko se trouve bien malgré elle liée aux intrigues de cour. Il y a d’ailleurs un côté cour de Versailles avec des faux-semblants et des mensonges qui m’a bien plu, d’autant que cela va plonger Oko dans un réel dilemme moral dont elle semble condamner à sortir perdante. Reste à savoir ce qu’elle préfère perdre : son coeur ou son statut, son futur ou son honneur et son sens de la justice et de l’amitié ? Oko est une jeune fille que j’ai pris plaisir à suivre, l’ayant trouvée touchante et courageuse, forte tout en étant en proie aux doutes, certains inspirés par un trouble-fête, d’autres par les propres élans de son coeur.



J’ai ainsi beaucoup apprécié les liens qu’elle va développer avec un personnage qui arrive en cours d’aventure et qui montre à quel point certains sont prêts à se sacrifier pour le bien de leur peuple. Ce dernier personnage demeure assez mystérieux, mais j’ai été fascinée par le majestueux animal avec lequel il est étroitement et étrangement lié. Des liens trahissant des sentiments naissants qu’il serait plus prudent d’étouffer… Mais est-ce encore possible ? J’espère le découvrir dans le deuxième tome, d’autant que le roman se termine sur une décision lourde de conséquences…



Quant à la plume de l’autrice, je l’ai trouvée agréable et fluide avec un côté immersif qui rend la lecture très visuelle et captivante. À cet égard, j’ai adoré les passages où Oko converse avec les fleurs, ayant eu le sentiment d’assister en personne à ces étranges échanges finissant par l’abandon sans réserve des fleurs aux mains et soins d’Oko. C’est juste magique ! On reste néanmoins dans un roman de fantasy young adult, et cela se ressent du côté de la psychologie des personnages qui reste peut-être un peu trop en surface des choses. J’ai également eu le sentiment que l’univers et certains concepts comme La Brousse, mal mystérieux et terrifiant, finissent par être occultés au profit des relations entre des personnages qui s’éloignent difficilement de certains archétypes. Mais la suite approfondira peut-être les points tout juste effleurés dans ce premier tome qui n’en demeure pas moins agréable et divertissant.



En conclusion, Fleurs d’Oko m’a offert un très bon moment de lecture au coeur d’un environnement sous tension où la compétition fait rage et la magie déploie ses infinies possibilités. Une compétition durant laquelle notre héroïne va découvrir l’amitié et développer ses talents, mais aussi devoir faire face aux coups bas et aux affres des mensonges et du doute, la raison n’étant pas toujours en accord avec le coeur et les sentiments. Entre magie ou plutôt magies, intrigues de cour, quête de liberté, amitié, et récit initiatique, un roman de fantasy immersif s’inspirant du folklore africain, sur lequel plane l’ombre d’un danger mystérieux et terrifiant à la fois !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          180
Rozenn, tome 2

Après avoir eu un coup de cœur pour le premier tome, j’avais directement précommandé la suite ! Hélas, le virus a repoussé sa sortie à septembre, ce qui m’avait bien chagrinée. Heureusement, mon attente n’a pas été vaine, car je me suis régalée dès que le livre a atterri entre mes mains ! J’ai retrouvé avec plaisir cette ambiance orientale digne des « Milles et une nuits », où se mélangent magie, faux-semblants, secrets, complots et séduction !



Le roman reprend juste après son prédécesseur : lorsque Rozenn fait face aux rebelles exposant leur envie de renverser le sultan qui oppresse le peuple des djinns depuis trop longtemps. Je reconnais que, malgré un listing en début d’ouvrage, j’ai eu du mal à me réhabituer aux nombreux personnages. Hormis les trois princes et l’héroïne, j’avais oublié la majorité des protagonistes ! De plus, je n’arrivais pas à me repérer avec les prénoms parfois complexes (ex : Rakhshan, Odeleen, Mahmood). Il m’a fallu un petit temps d’adaptation… Toutefois, ce manque de repères n’a pas eu d’impact sur mon ressenti général : dès les premières pages, j’étais heureuse de découvrir la suite des aventures de la belle Intouchable. La première partie comporte peu d’action néanmoins, elle fut riche en révélations. On va ainsi découvrir le pouvoir/fluide de Rozenn, l’identité du djinn capturé dans le collier du sultan ainsi que quelques mystères du palais royal. Autant dire que je ne me suis pas ennuyée ! Le talent de l’héroïne s’est révélé original, puissant et intéressant. C’est un don qui m’aurait effrayé car, employé à mauvais escient, il peut faire des ravager… Les secrets du sanatorium sont également terribles ! L’auteure est réellement parvenue à retranscrire l’horreur du décor et à me donner des sueurs froides…



Comme il s’agit d’une suite, l’ambiance est à présent plantée. L’auteure a alors pu développer son monde et ses habitants ! De ce fait, les personnages secondaires ainsi que leurs relations vont gagner en profondeur. Qu’ils soient mauvais ou du côté des protagonistes, tous ont su m’intéresser ! Le sultan Callahan Maddy fut un très bon antagoniste qui a su jouer son rôle avec cruauté jusqu’au bout. On est loin d’un ennemi sans intérêt uniquement présent pour que le personnage principal s’émancipe. Le seigneur dagnir fut un méchant déterminé, sanguinaire, manipulateur, retors et avide de pouvoir comme je les aime ! Les sœurs, notamment Odeleen, ont également été davantage creusées. L’aînée m’a fait bonne impression car, malgré la tension et les événements déstabilisants auxquels elle a dû faire face, elle est restée elle-même et a conservé un sacré self-control. Callum, le premier fils Maddy, s’est enfin montré plus nuancé et plus sensible. Il n’est plus le prince froid, cassant, sarcastique et distant. Aux côtés des djinns, il va ouvrir les yeux sur les agissements de son géniteur. Par ailleurs, ses interactions avec Rozenn furent très plaisantes à suivre. J’adorais lorsque le duo se retrouvait dans le dos de tous… Enfin, parmi les nouvelles têtes, on notera Azur qui fut une belle surprise !



L’intrigue a gagné en maturité et en noirceur. Les amourettes et les envies de séduire les prétendants au trône sont terminées ! L’heure est à la révolte. Rozenn et son peuple vont alors élaborer toute sorte de plans ambitieux dans le but de renverser l’autorité tyrannique. La tension va alors monter progressivement, jusqu’à atteindre les sommets avec une fin épique ! Certains passages m’ont conquise, en particulier les joutes de Grahiansha dont les règles et le déroulés furent aussi complets que bien décrits ! En outre, j’ai été émue par le destin de certains protagonistes… Je me doutais du décès de l’un des héros, car cela évitait à la demoiselle de faire un choix, mais cela a quand même été touchant ! Ce second opus a donc été aussi chouette que le premier. On est encore sur un coup de cœur ! Si vous cherchez une duologie dépaysante, n’hésitez pas à découvrir le destin de Rozenn et des djinns.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          162
Rozenn, tome 1

J'ai avalé tout cru ce roman et pourtant, il trônait depuis quelques mois sur ma PAL. Dès la première page, j'ai été happé par l'univers oriental si créatif de l'auteure. Je dois aussi avouer qu'ayant acheté récemment le second tome qui clôturait la duologie, il fallait bien que je me lance. Maintenant, post-lecture, je me retiens de me jeter sur le suivant !!



Les personnages sont tous différents : attachant, courageux, rebelle, impertinent, manipulateur, méprisant... vous en aurez pour tous les goûts mais point rassembleur : ils seront tous beaux et charismatiques dans votre imagination car l'auteure ne fait que nous distiller cela à chaque rencontre XD

Quant à l'histoire, vous cherchez intrigue, royauté, romance et magie ? Foncez !



J'ai beaucoup aimé la plume de Laetitia Danae et suivrai avec attention ses prochains poches !

Commenter  J’apprécie          150
Lune pourpre, tome 1 : Initiée

Avant de commencer cette critique, je tenais à remercier du fond du cœur les Editions SNAG ainsi que Babelio pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une Masse Critique et pour m'avoir fait découvrir un des plus beau coup de cœur que j'ai eu !



Donovan règne en maître sur Hibendrill. Ce souverain cruel est un Nephel, une créature magique d'apparence humaine pourvue de grandes ailes noires dans le dos et de pouvoirs en grande partie mystérieux. Il veut faire s'éteindre toutes les espèces magiques : Abels, Amazones, Nains, Thaumaturges, Cournols et loup du Daïs. Lilith vit à Mansamel, un village reculé d'Hibendrill ne jurant que par les superstitions et le culte de leur dieu. Elle possède des pouvoirs magiques mais doit les cacher, sinon sa tête sera mise à prix. Lorsque rester dans le village devient trop dangereux, son père prend la décision de la laisser aux mains des Abels. Elle ne le sait pas encore, mais de grandes responsabilités pèsent sur elle depuis sa naissance, en effet, elle est promise à un grand destin : Redonner à Hibendrill sa splendeur d'antan.



Comme je l'ai dis précédemment, j'ai eu un coup de cœur pour ce livre. Il m'a vraiment beaucoup plû, je l'ai dévoré. Une fois qu'on a mis le nez dedans, impossible de le lâcher !

Le roman est très bien écrit, et c'est très fluide. A chaque page, on a envie de tourner la suivante et de découvrir la suite ! Les Editions SNAG commencent fort !

L'histoire est très bien décrite, on s'imagine vraiment le monde dans lequel vit Lilith et celui dans lequel elle est plongée par la suite, bien qu'ils soient totalement différents.

On est vraiment plongé dans cette guerre, entre les trahisons et les pactes.

Laëtitia Danae a vraiment imaginé un monde merveilleux peuplé de diverses créatures, certaines bien-faisantes, comme par exemple les Abels, et certaines effroyables (ma préférée est la Dame Déchue, mais je ne vous en dis pas plus...).

Les personnages sont vraiment très attachants (ou réellement détestables, pour certains, bien qu'ils restent en minorité).

De plus la couverture est magnifique ! Lorsque j'ai ouvert le paquet contenant le livre, je me suis dis "Waouh" en la découvrant !

En résumé, ce livre a tout pour plaire et pour passer une excellente lecture !

Entre transmissions de pensées, lourds secrets, guerre, créatures adorables ou effroyables, quête épique et, évidement, magie, ce livre est un chef-d'oeuvre !

A lire !
Commenter  J’apprécie          150
Fleurs d'Oko, tome 1

Laetitia Danae me confirme avec ce roman que voir son nom en couverture est une valeur sûre. Après avoir dévoré la duologie Rozenn, je m'étais achetée Initiée (toujours sur ma PAL) et suis tombée par hasard à Paris en biblio sur Fleurs d'Oko dont la couverture est envoûtante ! Mais je me suis faite avoir, c'est le début d'une nouvelle saga et je l'ai compris qu'en milieu de parcours !!



L'Afrique renferme son lot de légendes et de mysticisme. C'est la première fois que je lis un univers si fourni en un tome introductif. J'ai eu un peu de mal à démarrer, le descriptif était assez long pour bien nous faire comprendre les hiérarchies, les magies, les relations entre les clans et intrigues sur les courtisans et nobles. Mais quand on y est... on est embarqué et j'ai voulu à tout prix tourner mes pages. Oko avec sa magie des fleurs possède tant de caractères différents qui font d'elle une humaine entière avec du mordant, de l'empathie et de la fierté. Cette fin est cruelle pour nous lecteurs. Vivement la suite, je ne veux rien oublier !
Commenter  J’apprécie          130
Fleurs d'Oko, tome 1

Ayant apprécié la duologie « Rozenn » et le premier tome de « Que la Mort soit Douce », j’ai guetté avec attention les nouveaux écrits de Laëtitia Danaé. « Fleurs d’Oko » m’a directement tapé dans l’œil avec sa couverture à la fois sublime et intrigante ! De plus, le résumé a su titiller ma curiosité avec son idée d’univers Fantasy où se mélangent les légendes africaines. Comme je ne connais pas grand-chose au folklore africain, cette découverte m’a fait fait un immense plaisir ! Or, le moins que l’on puisse dire, c’est que ces éléments sont l’un des points forts de ce roman. Cela change clairement des ouvrages Fantasy se déroulant en France ou aux États-Unis. C’était très plaisant, intéressant et rafraîchissant ! (Il faudrait en publier davantage et continuer de proposer des héroïnes de tous les horizons sur les couvertures !)



Comme toujours, la plume de l’autrice a rapidement su m’envoûter. En plus de l’atmosphère qu’elle a su retranscrire avec brio, Laëtitia Danaé a proposé une héroïne attachante, débrouillarde, courageuse, douce, franche, attentionnée, vulnérable, imparfaite, mais observatrice. Aux côtés d’Oko, j’ai adoré découvrir tous les types de magies ainsi que la façon dont certains pratiquants agissent. Comme le suggère le titre, la narratrice a un talent particulier avec les plantes, notamment les fleurs… Son don est tout simplement incroyable ! Il me tarde de le voir se développer dans la suite de la saga. Celui d’un autre personnage employant les osselets éveille également ma curiosité ! Quant aux confrères d’Oko, j’ai hâte de comprendre comment ils procèdent ! Globalement, les protagonistes sont empreints de mystère. De plus, ils sont plus nuancés qu’il n’y paraît. On sent qu’ils ont tous une part d’ombre, même lorsqu’ils sont désignés comme des alliés d’Oko. D’ailleurs, même si l’on retrouve la figure habituelle de la rivale servant à l’héroïne de se surpasser et de montrer ses capacités, cette antagoniste a su prouver qu’elle était un peu plus que ça ! C’est donc une très bonne surprise de la part de l’entourage de la jeune femme.



Attention, si je n’ai pas souffert du rythme grâce à la fluidité de la plume, il est à noter que l’action ne sera pas au rendez-vous. Si vous cherchez de l’aventure, de nombreux combats ou de l’action à outrance donnant un effet page-turner, passez votre chemin. On est sur un tome d’introduction. L’idée est de se familiariser avec cet univers riche et fascinant, tout en faisant connaissance avec les nombreux personnages gravitant autour d’Oko… Cette dernière va devenir une aspirante du grand Soumaoro, un sorcier-mage très puissant. Pour cela, elle devra faire ses preuves, développer son pouvoir et suivre des cours au sein d’une petite académie. Les autres élèves sont considérés comme ses rivaux néanmoins, la demoiselle va tout de même tisser des liens avec certains d’entre eux… Confiance, trahison, mensonge, magie scellant les secrets, féminisme, pouvoir, politique, intrigues à la cour, … Tels sont les éléments mis en avant au fil du récit. Oko devra rester naturelle, tout en apprenant les codes et en comprenant les différents complots qui se tissent sous ses yeux.



D’une certaine manière, ce cocktail m’a rappelé la merveilleuse série « Aztèques » d’Eric Costa ! J’ai pris autant de plaisir à découvrir ce monde dangereux, dense et fascinant aux côtés d’Oko qu’avec Ameyal. Ce fut une très bonne lecture. Vivement la suite !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          130
Rozenn, tome 2

J'ai littéralement dévoré ces 500 pages...et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fait ça en 2 jours ! J'en suis moi-même surprise. J'ai quitté Rozenn et la caste des Maddy il y a moins d'un mois et je le savais... je savais que je n'aurai pas pu attendre trop longtemps pour les retrouver. Tout l'univers de Laetitia Danae était resté trop frais, marquant et magique pour que je me permette de tout oublier.



Rozenn a rejoint les rebelles et fomente un plan qui va renverser ce sultan tyrannique avec l'aide du benjamin de ce dernier. Intrigue, magie et romance, ça balance et les actions se déroulent dans un monde extrêmement créatif de l'auteure. On dirait un puits sans fond et c'est génial d'y être immergé ! L'attrait de la nouveauté n'est plus présent dans ce volume mais l'auteure a su puiser dans la magie des entraves et les traditions dagnir pour montrer qu'elle en avait encore sous la pédale pour nous épater.



Au final, tout s'imbrique et j'ai beaucoup aimé cette duologie dont les couvertures sont parfaites et orientales. Envoûtant, vous saurez être emporté par toute la magie mystique de Laetitia Danae !
Commenter  J’apprécie          130
Fleurs d'Oko, tome 1

En bref : gentil mais oubliable.



Qu'est-ce que j'appelle un livre gentil ? Un livre divertissant, agréable à lire, sympathique, qui fait le job mais ne provoque rien de plus, ne réinvente pas le monde, ne bouleverse pas, ne fait pas de vagues. Parfait quand on est fatigué. Page turner efficace grâce à une ribambelle de chapitres ultra courts qui s'avalent comme du petit lait. C'est reposant, quelque part.



Mais bon, je vais être honnête : pour moi, ça ne casse pas trois pattes à un canard.

L'écriture certes est agréable mais n'a rien d'exceptionnel non plus - mais réjouissons-nous, il est bien relu, c'est suffisamment rare pour le souligner.

Les décors et l'univers semblent très denses et porteurs d'originalité mais ce n'est pas très fouillé, et c'est dommage. Ce n'est pas suffisamment approfondi pour qu'on en ressente vraiment l'intérêt. On est davantage d'ailleurs dans le dire que le montrer. le roman se concentre surtout sur les actions et les dialogues entre les personnages.

Alors oui, d'accord, c'est un premier tome, tout se met doucement en place. Mais justement, tout le contexte, l'univers… manquent de corps, et ça aurait été bien d'en savoir plus dans ce premier volume.



Les personnages : classiques, archétypaux et donc manichéens.

La peste de service (privilégiée, évidemment; un petit air de Javotte à qui on ficherait bien deux baffes);

l'héroïne malheureuse et orpheline sortie de son bled pour espérer devenir une grande envoûteuse alors qu'elle y connaît rien et part perdante mais va surmonter les épreuves quand même parce qu'elle sait, elle, ce qu'est la vie;

l'ami de service (il faut toujours un Ron Weasley à ses côtés);

le maître (tout aussi doudou que Dumbledore, aux propos pleins de mystère) et sa seconde, clone de MacGonagall, qui veille au grain et s'assure que les gamins ne pensent pas une seule seconde qu'ils sont là pour rigoler non mais oh;

et puis la vilaine et terrrrrrible tante (un peu la Madame de Trémaine, vous voyez ?)…

On a aussi une ribambelle de courtisans qui chialent à longueur de journée pour des futilités à force de s'ennuyer dans leur pauvre vie de riche, pendant que des malheureux apprentis à l'école des sorciers s'échinent à trouver des remèdes à leurs maux pour espérer gagner quelques soussous à la fin de la journée. Ces riches puissants alors. Irrécupérables. Heureusement qu'il y a comme Oko des pouilleux au grand coeur venant des contrées éloignées pour leur dire leurs quatre vérités à ces bourges.

Le clone de la Reine Titania est là aussi (et évidemment c'est une femme retorse, au coeur froid mais puissante, alors faut pas rigoler avec elle), avec sa fille à marier à ses côtés (Encore une Javotte tête à claques). Celle-ci fait face à une autre ribambelle de figurants : la troupe des maris potentiels. du plus mielleux au plus calculateur. Pas un seul qui n'apporte un peu de consistance.

Bref, côtés personnages… j'ai trouvé que cela manquait de finesse, de profondeur, de complexité.



L'intrigue : classique aussi.

Un roman d'apprentissage avec toutes ses scènes bien connues, sans surprise dans le déroulé et ses péripéties, et avec des facilités déjà vues aussi. Disons que côté suspense, ça tombe à plat, puisque forcément, on se doute qu'Oko va s'en sortir; Même quand aïe aïe aïe ça risque d'être dur… ah ben nan, en fait. Fastoche, Oko a la solution. Toujours. Parce qu'elle est maligne, la gamine. Héhé.

On retrouve aussi des scènes bien connues : l'apprentissage de la magie, l'ambiance école, les épreuves, la rivalité entre les personnages… tout ça pour devenir The Grand Manitou à la place du Grand Manitou. Avouez qu'il y a de l'enjeu, quand même. Un peu de sérieux, que diable.



Bref, je n'ai pas grand chose de plus à en dire. Ce n'est pas un mauvais livre, comme je le disais plus haut : il fait le job. Disons que c'est un petit roman YA sympa pour un week-end ou un vendredi soir. Si on n'attend pas d'originalité, de profondeur, de nuance, de suspense, de consistance… et qu'on veut juste se changer les idées et lire un truc sympathique, c'est le livre idéal.

Personnellement, il m'en faut un peu plus, tout de même. Surtout quand il s'agit d'un livre qui concourt pour un prix, comme celui-ci, finaliste du PLIB2022.
Commenter  J’apprécie          112
Rozenn, tome 2

Du fait de la finalité du précédent volet et de l’envergure des derniers mots prononcés par Rozenn, je ne pouvais faire autrement que de me lancer aussitôt dans la conclusion de cette passionnante et palpitante saga. Et alors que la tension était déjà omniprésente par le passé, fort est de constater qu’il ne s’agissait que de la surface de l’iceberg tant celle-ci se dévoile bien davantage cette fois-ci.



En effet, Laëtitia Danane ne fait que suivre l’amorce effectuée lors du chapitre final et je dois admettre que j’ai été bien plus que surpris et convaincu par la tournure prise par les événements. Cette dernière met les petits plats dans les grands pour nous offrir une intrigue axée et portée par et sur la stratégie ainsi que les nombreuses manœuvres politiques des différents groupes opposés. J’ai été saisi par l’ambition et la profondeur de cette palpitante partie d’échec dans laquelle les coups bas et les manipulations ne cessent de pleuvoir. Ainsi, c’est avec émerveillement et intérêt que j’ai traversé cette rébellion magistralement et méticuleusement orchestrée par l’auteure. Bien que comme précédemment, certaines facilités demeurent encore, l’intrigue gagne cependant nettement en ambition ainsi qu’en caractère et en dynamique. L’univers oriental et le folklore dédiés aux djinns ainsi qu’à leurs différentes facultés ne cessent de se développer et se veulent toujours aussi séduisants malgré la violence ainsi que l’injustice de ce monde qui se dévoilent des plus répugnant et révoltant. Avec une telle dose de réalisme de la part de Laëtitia Danae, je me suis languis et délecté de chaque partie dédiée à ce dangereux stratagème porté par une héroïne bien plus attachante et fédératrice qu’elle ne s’était jusqu’à présent dévoilée.



L’évolution de Rozenn se veut renversante et des plus captivante. Cette dernière ne reculera devant rien et même ses doutes ne parviendront à ébranler sa détermination. En qualité de rebelle – et quelle rebelle ! – notre fédératrice héroïne se voit plonger au centre du complot et c’est au cœur du palais impérial, dans lequel résident bien des vipères, que cette dernière devra parvenir à passer outre les mailles du filet avant de déjouer le machiavélique plan pensé et instauré par le sultan et ses sbires. Déjà fortement impressionné par le charisme de la djinn, je l’ai été encore plus cette fois-ci. A l’image d’autres héroïnes telles que Katniss Everdeen, cette dernière a tout d’un geai moqueur et force le respect et l’admiration. D’autant plus que son pouvoir se voit libéré et j’ai été ravi de découvrir sa véritable essence ainsi que la nature de ses grandioses et dangereuses facultés. Pour autant et malgré mon attachement, il serait mentir d’affirmer d’avoir toujours été en adéquation avec ses choix. Effectivement, certaines de ses prises de décisions et autres actions de sa part témoignent de sa dimension humaine et laisse entrevoir que derrière une telle force et un tel courage demeurent de touchantes et émouvantes faiblesses.

Mieux encore, Rozenn n’est pas la seule à dévoiler un développement notable et alors que j’avais trouvé assez timide la présence de ses sœurs, j’ai été sensible à leurs différents rôles dans cette merveilleuse mascarade. Ainsi et alors que la crédulité de la cadette, Daire me faisait sourciller, je l’ai trouvée des plus touchante cette fois-ci. Tout comme j’ai été sensible à la fidélité de l’ainée, Odeleen envers Rozenn dont elle preuve ainsi que son fidèle ami d’enfance, Ishmer. De plus et à l’image des sœurs Kaplang, les frères Maddy se dévoilent eux aussi et à leurs tours des plus surprenants et épatants. Le traitement effectué de la part de Laëtitia Danae m’a plus que convaincu et un certain événement m’a fortement meurtri. Ainsi, j’ai pris un énormé plaisir à découvrir qui se cachait derrière Callum et Cameron. Du côté de l’antagoniste, le sultan Maddy, c’est également un sans faute. Il y avait bien longtemps qu’un personnage ne m’était pas apparu aussi antipathique et détestable et cela démontre toute la réussite et la maîtrise de la part de cette dernière dans la construction et le comportement de ses personnages.



Ainsi et même s’il ne me semble pas nécessaire de le préciser, ce second volet est un véritable sans faute. L’auteure avait déjà placé la barre haut et pourtant cette suite m’a tout simplement subjugué. Qu’il s’agisse de l’univers, de l’intrigue ou des personnages, chaque élément gagne en maturité et en profondeur et se dévoile saisissant et captivant. J’ai de nouveau vibré au rythme de la plume de Laëtitia Danae qui se joue à merveille de ses lecteurs en offrant de palpitants et émouvants moments.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
Commenter  J’apprécie          100
Rozenn, tome 1

J’ai vraiment apprécié ce livre mais je ne sais pas pourquoi. L’univers est original mais l’intrigue est un peu banale et j’avais deviné la fin du premier tome.



Nous sommes dans un monde où les djinns ont été réduits en esclavage par les dagnir, ils buvaient leur fluide vital pour obtenir leur pouvoirs. Maintenant les djinns ont des entraves qui leur bloquent leur pouvoir et vivent à part des djinns. Le roi d’une caste de djinn reçoit un message du roi des dagnir pour arranger un mariage entre les trois princesses djinn et les trois princes dagnir. Pour améliorer la vie des djinns, le père des trois princesses décide répondre favorablement à cette demande.



Les trois princesses sont très différentes et je me suis retrouvée un peu en chacune d’elles. Rozenn est mon personnage préféré même si elle a parfois des réactions d’enfant gâté. J’espère qu'elle va évoluer dans le tome 2. Les trois princes sont des personnages intéressants mais trop peu développés je trouve, je m’y suis donc moins attachés.



J’ai vraiment hâte de lire le tome 2 pour voir l’évolution des personnages et découvrir la suite de l’intrigue.
Commenter  J’apprécie          100
Lune pourpre, tome 1 : Initiée

Rhalala encore un tome 1 qui fut une merveilleuse découverte. J'ai juste envie de dire waouh mais bon ce ne serait pas très sérieux comme avis.

Je sens que je vais encore me ruiner avec tous ces tomes 2 et 3 que je dois acheter car je suis la spécialiste des tomes 1 géniaux et là impossible de ne pas lire la suite....grrrr

Il m'a été très difficile chaque soir de refermer ce livre et d'attendre le lendemain voir surlendemain pour connaitre la suite.

On fait la connaissance de Lilith, une humaine d'apparence ordinaire, qui va non seulement évoluer personnellement mais aussi dans un monde extraordinaire.

Ce monde, on l'imagine très bien et on a l'impression d'y être totalement immergé et dans ce monde justement on n'y rencontre pas seulement des humains mais aussi des Abels, des Amazones, des Loups, des Cournols et bien d'autres encore (j'ai cité que des gentils hein je voulais pas vous effrayer).

Vous l'aurez compris il y a beaucoup de magie et malheureusement tout n'est pas rose car une guerre se prépare entre un roi, le roi Donovan qui se considère comme un être supérieur et différents peuples qu'il considère comme inférieurs.

Ce 1er tome permet à la fois de poser les bases mais aussi de connaitre différents protagonistes du livre très attachants pour certains un peu moins pour d'autres. Un gros coup de cœur pour Shae, le loup de Lilith. On devrait tous avoir un Shae dans nos vies.

Je n'aime pas trop raconter les livres et en résumé ce que je peux dire est que j'ai adoré la façon dont l'auteure nous conte l'histoire avec toutes ces légendes, ces peuples et puis la couverture est juste magnifique!!!
Commenter  J’apprécie          90
Rozenn, tome 1

Toujours dans le but d’assouvir ma soif mythologique j’ai, cette fois-ci, décidé de m’attaquer à un univers oriental des plus fascinant, celui des djinns. Mon choix s’est porté sur Rozenn qui prenait la poussière dans ma PAL depuis sa sortie en format poche et je me suis dit qu’il était grand temps de remédier à cette situation. Néanmoins, c’est assez craintif que je me suis lancé dans cette aventure tant j’ai en souvenirs de Laëtitia Danae et son œuvre Lune Pourpre une plume manquant d’aisance et d’immersion. Pour autant et étonnamment, ce premier volet s’est dévoilé d’une grande réussite à tel point que je n’ai pu m’empêcher de le dévorer.



Il faut dire que l’univers dépeint par cette dernière se démontre d’une délicieuse et envoûtante richesse et son style s’est dévoilé des plus immersif possible cette fois-ci. J’ai adoré mon incursion au sein des merveilleux et séduisants paysages esquissés à l’image des plus beaux contes orientaux tel Mille et une nuits. De chatoyantes et chaleureuses contrées m’ont ouvert leurs portes et j’ai été bien plus que saisi par ce sentiment d’évasion qui n’a m’a pas quitté un seul instant. D’autant plus que derrière ses doux environnements, Laëtitia Danae explore une mythologie aussi suave que merveilleuse à découvrir. J’avais déjà pu pénétrer en ces divines et mirifiques légendes grâce à de précédentes lectures mais celle-ci ne m’avaient pas paru aussi saisissante que Rozenn. Cet intérêt n’aurait pu naître sans la richesse de la plume de l’auteure dont les détails fournis permettent une large vision des us et coutumes orientales et païennes à la fois. Ainsi, entre mythologie et ésotérisme, j’ai eu l’honneur de rencontrer un monde dans lequel bien des dangers et des menaces rodent en conséquences d’une guerre ancestrale et responsable d’une violente subordination hiérarchique entre deux peuples, celui des djinns, créatures surnaturelles et esclaves et les dagnirs, formés de mortels tels les sultans et autres castes élevées socialement. Bien que l’esclavagisme des créatures surnaturelles ne semble plus exister, demeure encore au sein de la cité impériale un néfaste commerce lié au fluide contenu dans le sang de ces derniers et offrant à celui qui s’y abreuve d’étranges facultés. A l’abri de cette injuste vie et entourée des siens au sein de son refuge, notre héroïne Rozenn, ainsi que ses sœurs, se voient dans l’obligation d’évoluer au sein du sultanat afin de mainteneur la fragile paix de leur monde en épousant l’un des trois fils du sultan au pouvoir. Révoltée par ses découvertes à venir mais aussi par la naissance de certains sentiments, s’en suivra alors une intrigue des plus palpitante et captivante à parcourir.



D’autant plus et alors que je craignais quelques facilités scénaristique et une certaine prévisibilité des faits à venir, j’admets volontiers m’être totalement laissé berner par Laëtitia Danae. Toute la simplicité dévoilée dans les prémices de son scénario sont à l’image de la complexité de celui-ci qui ne cesse de se développer au rythme de ces courts mais effrénés chapitres. Ainsi, j’ai autant adoré découvrir les coulisses du fonctionnement de la capitale, que découvrir les enjeux politiques ainsi que les jeux de cœur et de cour. Chaque dimension de ce premier volet se veut passionnant et j’ai vibré au rythme des retournements de situations et autres révélations que je n’ai nullement soupçonné ni vu venir. La finalité de ce premier tome est si puissante et épatante que je suis plus que ravi de détenir la suite que je ne peux m’empêcher de débuter une fois cette chronique réalisée. Ce délicieux constat, je le dois à Rozenn et à elle seule. J’ai de suite été intrigué par cette jeune demoiselle qui malgré son confort de vie, comparé à ses comparses, fait preuve d’un altruisme et d’une sensibilité sans faille. Ajoutez à cela une bonne dose de rébellion et une certaine fureur coulant dans ses veines et vous voilà face à une héroïne en devenir des plus prometteuse et intrépide. Cette dernière devra compter sur son jugement pour déplacer ses pions sur cette percutante partie de jeu d’échec mais cette dernière n’est-elle pas à son insu le plus puissant et dangereux pion ? J’ai été sensible à ce flou permanent entre les actions menées par notre mystérieuse djinn et ses répercutions sur l’intrigue politique en cours. Ainsi cette dernière devra former d’étonnantes et détonantes alliance avec l’un ou l’autre des fils de cette souveraine famille mais, peut-elle faire le poids face au manipulateur et si charmeur sultan ainsi qu’à sa calculatrice femme, que j’ai tant adoré détester. Une chose est certaine, une fois en plein cœur de l’intrigue, un délicieux vent de récolte n’a cessé de me bercer.



C’est pourquoi, si vous recherchez une lecture dépaysante, palpitante et passionnante à la fois, je ne peux que vous encourager à plonger au cœur des merveilleuses et dangereuses contrées dévoilées avec richesse et détails par Laëtitia Danae. Le folklore de l’est et sa mythologie orientale sont merveilleusement mis à l’honneur et se dévoilent totalement séduisants et envoûtant, à l’image de Rozenn dont la destinée m’a plus que charmé.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
Commenter  J’apprécie          80
Rozenn, tome 1

Un univers inspiré de la mythologie de la péninsule arabique, avec ses djinns et son décor des mille et une nuits, j'étais carrément partant ! Le contexte est à la fois très connu par chez nous en surface mais pas du tout usité ou à peine, ce qui en fait donc une valeur sûre de l'exotisme et une terre à découvrir.

Ben non en fait. Ça reste juste un décor de surface pour te fourguer une histoire déjà lue et relue mille fois. Symptomatique d'une frange de la littérature de l'imaginaire, la plus superficielle, celle qui n'a rien à dire qui n'ait déjà été dit en mieux. Mélange de fantasy, dystopie, romance, qui parfois donne quelque chose d'intéressant, porteur d'un regard novateur et rafraîchissant (i.e. Ashlon), mais qui se contente le plus souvent de raconter de gentilles histoires sans profondeur et ne propose au final qu'un gloubiboulga barbant (i.e. Rozenn).

Deux tomes pour ça…

Deux peuples ennemis que tout oppose de façon manichéenne, monolithique, sans nuance. Original... ou pas. Mais alors pas du tout. L'écriture des personnages et de leurs relations est de la même eau, avec des schémas hyper classiques du type le bon p'tit gars™ qu'a tout pour lui mais qui laisse indifférente l'héroïne rebelle et immature™ qui lui préfère le bad boy détestable mais beau™. Plus l'univers prometteur qui se borne à un décor de façade sans rien derrière. Plus l'intrigue prévisible. Plus une histoire de révolte qui promettait de l'action et du dynamisme mais qui se perd en sous-intrigues de romance sur le mode “je t'aime moi non plus”, donc interminables, pleines de longueurs, redites et allers-retours. Plus un récit qui ne te met pas dedans, avec ses discours rapportés au lieu de dialogues dynamiques et des événements tout autant rapportés après coup ou de loin, expédiés par une narration qui a des airs de voix-off et oublie le principe immersif du show, don't tell. Plus les longueurs dues aux chamailleries à répétition entre des personnages adultes en théorie mais avec cinq ans d'âge mental dans leur comportement. Plus, plus, plus, plus et ça finit par faire moins.

Tout est vu et revu, cette histoire n'apporte rien d'autre que le regret d'avoir mis le nez dedans.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          80
Rozenn, tome 2

J’ai autant apprécié ce second tome que le premier.

On retrouve la princesse Rozenn en Amedee avec les rebelles et les princes Cayden et Callum. Elle va devoir découvrir son pouvoir et apprendre à s'en servir.



Le personnage de Rozenn évolue dans ce tome, elle a beaucoup moins de réactions d’enfant gâté. On retrouve également tous les autres personnages et malgré leurs nombres tous sont bien présents, ont leur rôle à jouer et on s’attache à tous

L’intrigue est bien menée, il y a de l’action et un peu de romance et on continue d’en apprendre un peu plus sur les coutumes des deux peuples. On ne s’ennuie jamais, j’aimerais d’ailleurs découvrir d’autres livres dans cet univers
Commenter  J’apprécie          70
Rozenn, tome 2

Un univers inspiré de la mythologie de la péninsule arabique, avec ses djinns et son décor des mille et une nuits, j'étais carrément partant ! Le contexte est à la fois très connu par chez nous en surface mais pas du tout usité ou à peine, ce qui en fait donc une valeur sûre de l'exotisme et une terre à découvrir.

Ben non en fait. Ça reste juste un décor de surface pour te fourguer une histoire déjà lue et relue mille fois. Symptomatique d'une frange de la littérature de l'imaginaire, la plus superficielle, celle qui n'a rien à dire qui n'ait déjà été dit en mieux. Mélange de fantasy, dystopie, romance, qui parfois donne quelque chose d'intéressant, porteur d'un regard novateur et rafraîchissant (i.e. Ashlon), mais qui se contente le plus souvent de raconter de gentilles histoires sans profondeur et ne propose au final qu'un gloubiboulga barbant (i.e. Rozenn).

Deux tomes pour ça…

Deux peuples ennemis que tout oppose de façon manichéenne, monolithique, sans nuance. Original... ou pas. Mais alors pas du tout. L'écriture des personnages et de leurs relations est de la même eau, avec des schémas hyper classiques du type le bon p'tit gars™ qu'a tout pour lui mais qui laisse indifférente l'héroïne rebelle et immature™ qui lui préfère le bad boy détestable mais beau™. Plus l'univers prometteur qui se borne à un décor de façade sans rien derrière. Plus l'intrigue prévisible. Plus une histoire de révolte qui promettait de l'action et du dynamisme mais qui se perd en sous-intrigues de romance sur le mode “je t'aime moi non plus”, donc interminables, pleines de longueurs, redites et allers-retours. Plus un récit qui ne te met pas dedans, avec ses discours rapportés au lieu de dialogues dynamiques et des événements tout autant rapportés après coup ou de loin, expédiés par une narration qui a des airs de voix-off et oublie le principe immersif du show, don't tell. Plus les longueurs dues aux chamailleries à répétition entre des personnages adultes en théorie mais avec cinq ans d'âge mental dans leur comportement. Plus, plus, plus, plus et ça finit par faire moins.

Tout est vu et revu, cette histoire n'apporte rien d'autre que le regret d'avoir mis le nez dedans.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laëtitia Danae (757)Voir plus

Quiz Voir plus

Initiée le premier tome de Laëtitia Danae

Quel est le nouveau nom de Lilith arrivés chez les abels

Para
Milla
Julia
Moira

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Lune pourpre, tome 1 : Initiée de Laëtitia DanaeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}