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Critiques de Laura Fernández (18)
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Connerland

Voss Van Conner, un écrivain de science-fiction, est mort alors qu'il utilisait son sèche-cheveux dans sa salle de bains. Tel est le point de départ de ce roman complètement farfelu. Comment résumer une telle histoire ?

Sa mort annoncée, Chicken Kiev, son agent, voit l'occasion de devenir riche en vendant les droits des romans écrits par Voss Van Conner... de quoi s'acheter un yacht ! Mais Lana Grietzler, la veuve de l'écrivain, est effondrée, elle souhaitait quitter Voss, juste avant que'il ne se tue, et maintenant elle ne le pourra plus jamais. Il y a aussi Miranda Sherikov, hôtesse de l'air qui devient représentante du fantôme de l'écrivain... Ce n'est qu'une partie de l'immense toile d'araignée que forme l'histoire. Il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil entre les différents protagonistes.

C'est ce genre d'histoire que j'aime lire, comme dans Bienvenue à Rovaniemi, où les personnages sont nombreux et avec une intrigue tout de même prenante. Il faut un certain talent pour cela.

Connerland est un hommage à Kurt Vonnegut et Philip K. Dick, écrivains américains de science-fiction très connus. J'avoue que je ne connais pas très bien ces auteurs, j'ai seulement lu Nuit noire de Kurt Vonnegut, mais il semble ressortir une certaine noirceur de leur vie. La fin s'étire un peu trop à mon goût, mais au final, j'ai passé un agréable moment avec Voss et toute cette clique. Le roman donne en même temps l'impression d'une sorte de série télévisuelle des années 70, on découvre le quotidien d'un écrivain (de science-fiction), sa vie de famille sacrifiée, un emploi pas forcément rémunérateur... Laura Fernandez a remplacé la noirceur par beaucoup de dérision.

J'ai beaucoup aimé l'humour de l'auteur : les allusions à différentes parties du corps, comme les cheveux de Voss, qui restent mouillés, même après sa mort, une source d'agacement pour lui qui porte une grande attention à sa chevelure, le syndrome de la mère de Voss, les dénominations ou les surnoms improbables, les scènes étonnantes...

L'intrigue avance assez lentement, du au nombre important de personnages à suivre mais j'ai pris plaisir à lire ce roman. A la fin, comme un générique de fin de film, le rappel de tous les personnages... il y en a un paquet !

Merci à Actes Sud et à Masse Critique pour cette lecture.





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La Chica zombie

En Résumé : J’avoue, je ressors de cette lecture pas vraiment convaincu. L’auteur cherche pourtant à nous offrir un récit qui est là pour nous faire réfléchir sur notre société, ce besoin de paraître, d’être vu, ou encore de rentrer dans des moules imposés par la société qui nous broie plus qu’autre chose, le problème c’est que j’ai vu les idées, mais elles n’ont jamais marché avec moi et surtout ne m’ont jamais vraiment donné envie de poursuivre. Ceci vient en fait de la façon dont est présentée le récit, il cherche à jouer la caricature à son paroxysme, grossissant le trait au maximum pour mieux faire réagir, mais voilà j’ai eu l’impression de trouver ça lourd et ennuyeux. Les personnages n’ont aucune logique et aligne aberration sur aberration sana jamais réussir à faire que je m’attache à eux. La conclusion parait balancé là, comme si l’auteur était obligé de finir sans dépasser un certain nombre de pages. La plume se révèle simple et plutôt efficace, mais n’a rien de non plus exceptionnelle abusant un peu trop des onomatopées. Dommage car comme je l’ai dit les idées sont là. Après si vous appréciez les récits complètement déjantés, qui planent et ne cherchent pas obligatoirement la cohérence alors peut-être que vous accrocherez plus que moi.





Retrouvez ma chronique sur mon blog.
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Connerland

Connerland est un récit très très particulier, au début j'étais agréablement surpris, une collection que j'aime, une couverture sympa, mais très vite je me suis embrouillé et ennuyé.



L'écriture est intéressante grâce à une narration proche d'un film de Tim Burton, comme Big Fish par exemple, c'est raconté de la même manière.

Malheureusement je n'ai pas accroché à l'histoire. Toujours en parlant de l'écriture, la grande force de ce livre et qui m'a gardé hors de l'eau, c'est l'humour, il y à tout de même de belles sorties, et des sourires en pagaille. C'est à mon avis le point fort du récit.



Les personnages eux sont hauts en couleur, mais leurs personnalités sont proches du poisson rouge, et ça j'ai vraiment beaucoup de mal. Ajoutez à cela une antipathie pour une grande partie de ceux-ci et vous comprendrez que j'ai fini le livre en le lisant en diagonale avec un désintérêt certain.



Les amateurs de romans du genre "H2G2 Le guide du voyageur galactique" apprécieront certainement, les autres risquent de trouver cette lecture assez moyenne de par l'absurdité de certaines situations.



La collection "Exofictions" de chez Actes Sud est une collection que j'aime beaucoup et qui abrite quelques pépites littéraires comme "Zombie Nostalgie", "Le problème à trois corps" ou encore la trilogie "Silo", mais ici je vais considérer que "Connerland" est l'exception qui confirme la règle.



Sur le blog :
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Connerland

Ce roman paru chez Actes Sud se présente sous une couverture élégante un tantinet rétro. Le style années soixante lui va comme un gant.

En effet, l’auteure s’est donné la tâche de faire revivre l’esprit qui animait une petite catégorie d’écrivains de science-fiction de cette période. Cette forme d’hommage est poussée au paroxysme de l’exercice.

La quatrième de couverture nous en rappelle deux illustres célébrés en leur temps, Kurt Vonnegut et Philip K. Dick (pour ces deux-là, leur production ne s’arrête pas à ce genre… Philip K Dick est aussi l’auteur de Minority Report, porté brillamment à l’écran).

Le cahier des charges est toujours sensiblement le même : du burlesque, de l’invraisemblable, beaucoup de personnages et de mondes divers qui s’agitent en tous sens et forcément beaucoup d’humour, volontaire ou involontaire.

Le style de Laura Fernandez est assez déroutant. Traduit de l’espagnol, il rend la lecture parfois indigeste dans le sens où, de paragraphes en paragraphes, on a l’impression de sauter du coq à l’âne, d’un lieu à un autre, sans être le moins du monde prévenu. C’est un peu comme monter dans le grand-huit d’un parc d’attractions. On sait ce qui nous attend, mais le vivre est une toute autre expérience. On perd très vite le fil des évènements pour subir une situation folle qui s’emballe au fil des pages.

La prolifération des personnages, leurs noms à rallonge (qui parfois changent), les diminutifs multiples, tout cela met à rude épreuve le lecteur sage et peu apte à la mémorisation immédiate que je suis. Pourtant les répétitions contextuelles sont nombreuses (voulues comme des figures de style, mais lassantes par leur usage répété), les onomatopées dignes d’une bande dessinées coulent à foison (rendant l’ouvrage très imagé par moments).

L’histoire elle-même est rocambolesque. Un écrivain de science-fiction meurt bêtement dans sa salle de bain. Ce simple fait déclenche autour de sa personne un foisonnement d’évènements baroques et assez invraisemblables. Alors qu’il n’était pas reconnu de son vivant malgré une production immense et variée, il est en passe de devenir l’écrivain de S-F le meilleur du monde lorsqu’il réapparaît dans un avion aux seuls yeux d’une hôtesse de l’air qui semble douée pour parler avec les morts !

Bien que ténu, ce fil conducteur est avant tout l’occasion de broder sur des thèmes classiques du genre tels le voyage dans le temps, dans l’espace, la vie après la mort, les fantômes, le spiritisme…

Manifestement, Laura Fernandez a tenu sa promesse de faire revivre un certain genre de littérature quelque peu oublié, fait de folies et délires pseudo-scientifiques propice à des situations drôles ou grotesques.

Malheureusement de mon point de vue, elle a embrassé son sujet de façon tellement large, dans le style et dans le catalogue des évènements, que l’ensemble finit par être subi par le lecteur au lieu d’être apprécié à sa juste valeur (car il y a un énorme travail d’écriture derrière tout ça, à n’en pas douter).

Longtemps amateur de science-fiction, je me régalais par avance de dévorer cet ouvrage en forme d’hommage. J’ai fait fausse route.

Je n’ai pas retrouvé dans le roman de Laura Fernandez la puissance qui anime ce genre littéraire trop sous-estimé par la critique et maintenant supplanté par l’Héroïc-Fantasy, de facture souvent inférieure.

Ce ne fut pas un voyage paisible, déroutant ou introspectif mais une gesticulation effrénée qui m’a vite lassé. Suis-je trop vieux pour vivre à deux-cents à l’heure mes lectures ? C’est peut-être là le fond du problème…



Michelangelo 17/04/2019


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Connerland

Avouons le, je n'ai pas aimé du tout et j'ai plus survolé que lu la fin pour pouvoir passer à autre chose...

Pourtant j'aimais beaucoup l'idée, celle d'un roman un peu déjanté où tout commence par la mort d'un écrivain SF électrocuté par son sèche cheveux et par l'hôtesse de l'air qui est seule à voir son fantôme. Seulement le problème est la limite fine parfois entre un roman déjanté et un roman illisible, et en ce qui me concerne, elle est largement franchie. Une poule n'y retrouverait pas ses petits et très vite le malheureux lecteur pense qu'il y aurait mieux à faire de son temps.

Dommage mais je ne recommande pas.
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Connerland

Comme exercice intellectuel, pourquoi pas, mais comme roman, nettement moins. Impossible de s'attacher aux personnages, que cela soit voulu ou pas.
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La Chica zombie

Peu sensible, voire totalement réfractaire à ce type de littérature, j'espérais que ce livre, par l'originalité de sa présentation, me ferait changer d'avis et très clairement ce ne sera pas pour cette fois.

J’ai trouvé que l’intrigue avait l’épaisseur d’une feuille de cigarette, les situations et personnages ne sont pas très originaux, le vocabulaire utilisé, certes assez courant chez les adolescents, en devient même trop caricatural. Lu jusqu'à son terme mais avec de très larges pauses entre chaque moment de lecture, tant je n'arrivai pas à prendre mes repères, j'ai aussi vite oublié le récit.

Certes l'écriture est intéressante, on trouve parfois des instants comiques mais aucun des personnages ne se distingue ou ne prend le dessus. A peine burlesque, parfois bâclé, je suis désolé d'être passé à côté de ce livre inclassable et je pense que définitivement ce style de récit n'est pas fait pour moi.


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La Chica zombie

L’auteure place donc son héroïne dans une situation extrême et montre ainsi la complexité de se construire. C’est Erin (tout autant queFanny la passionnée de dinosaures et Billy, fan de science-fiction) et donc l’adolescence qui est principalement montrée du doigt. Mais pas que puisque Velma Ellis, la prof remplaçante et Rigan Sanders, le proviseur ont eux aussi leurs lots de soucis relationnels (l’une est harcelée par une robe de mariée et l’auttre est obèse). C’est aussi la solitude et l’importance de se trouver soi-même qui sont mis en avant. Personnellement, j’ai lu sans difficultés ni ennui La chica Zombie mais je ne l’ai pas trouvé spécialement addictif. L’idée de transformer Erin en zombie est pertinente, certains passages sont assez comiques, les dialogues pétillants et il y a plus d’un personnage complètement décalés voire carrément à l’ouest. Néanmoins le tout ne m’a pas vraiment emballée plus que ça. C’est trop poussé à l’extrême je trouve (la violence en fin d’ouvrage, la vulgarité, les habitudes féminines destinées aux mecs dans les toilettes du premier étage, les visions complètement délirantes de Velma- sans parler du reste de sa clique aux réunions du Docteur Droster-, la stupidité de nombreux protagonistes). Il faut s’accrocher à l’étrangeté, au ridicule et au total surréaliste de l’ensemble pour à apprécier cette horrible métaphore de l’adolescence et de la difficulté de se forger sa propre personnalité, à bâtir se vie loin des stéréotypes que nous imposent la société.

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Connerland

La couverture m'a attiré.

La phrase d'un paragraphe aux pages 438-439 m'a rappelé Tolstoï. Cette phrase d'ailleurs était parmi des plus intéressantes du livre. ... que la fiction se vit a l'intérieur, et elle ne se passe que si quelqu'un la construit... et .... qui prétendent refléter la vie, se faire le miroir de la réalité...

L'impression générale est positive.

Pas mal pour lire sur une plage.
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La Chica zombie

Quand Erin se réveille un matin, exhalant un odeur nauséabonde, pleines de plaies purulentes, elle se doute qu'il se passe quelque chose d'anormal. D'après ses conclusions, elle serait juste ... morte... Zombifiée ... empuantie .... Bref, l'avenir ne s'annonce pas tout rose pour elle, à quelques jours du bal des Monstres. De leurs côtés, ses camarades vivent leurs vies d'adolescents, entre rapprochements et rejets, ragots et cancans... Et dans les couloirs du lycée, quelques autres liaisons tentent de se former... sans forcément grand succès...



Le style : J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le roman car les choses n'y sont pas toujours très claires. Les personnages et les situations s'y mèlent dans les même longs chapitres, entrainant dans mon esprit (certes fatigué ces jours-ci) quelques confusions, et quelques retour en arrière pour savoir où j'en étais. Le vocabulaire est assez cru par moment, sans abuser non plus de la vulgarité... Bref, le style m'a un peu déstabilisé...



Et la couverture alors ? Un rappel d'un classique des jeux vidéos, la symbolisation de la mort... Les éléments principaux y sont pour une couverture plutôt sympathique...



En conclusion ? Ce roman est annoncé comme survolté et jubilatoire, bourré de références, drôle et loufoque... Cela fait beaucoup. Peut-être un peu trop. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, comme je l'ai dit, car dès le début, j'ai trouvé le style assez brouillon, les différents points de vue pas assez explicitement donnés. Les personnages ne m'ont pas vraiment accroché, certains même me tapant franchement sur les nerfs. Les références sont là, certes, mais de façon parfois tellement appuyée que cela en devient lourd (par exemple, Jurassic Park cité clairement trois fois en quelques pages, dans deux situation différentes, sans lien.... ). Rapidement perdue dans l'intrigue, je n'ai pas réellement pris plaisir à suivre les aventures de ces personnages dans ce lycée imaginaire, dans cette ville imaginaire... Tout m'a semblé soit trop appuyé, soit trop survolé, sans juste milieu. Et je n'ai pas trouvé le roman très amusant. C'est très dommage, car le postulat de départ était très prometteur. Peut-être ne suis-je tout simplement pas le public cible de ce type d'écrit, et suis-je donc passé totalement à côté ? Je suis sûre qu'il aura plu à d'autres lecteurs, et c'est tant mieux...
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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La Chica zombie

Les mots pour : idée



Les mots contre : style, personnages



Notation : 10/20









Que dire ? D'un abord particulier, le livre surprend, étonne et laisse finalement de marbre ! Sans saveur, sans profondeur... reste le personnage de Billy qui sauve un peu les pages.
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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La Chica zombie

Voilà un livre étrange avec lequel je vais avoir du mal à donner mon avis. Le livre m'intriguait par son côté science-fiction mais au final j'ai été assez déçue.

L'auteur souhaite nous montrer ce que cela fait d'être adolescent avec les problèmes liés à cet période et surtout l'influence qu'exerce entre eux les ados, le rapport parfois complexe fille/garçon. Malheureusement, je n'ai pas accroché avec la façon dont elle traite le sujet.

Les personnages et l'histoire en elle-même sont totalement farfelus. Je m'y attendais un peu mais pas à ce point-là! De plus, je ne voyais pas où l'auteur voulait m'amener. J'ai eu trop souvent l'impression que l'histoire tournait en rond avec des personnages complètement foldingues! J'ai vraiment ressentie une sensation d'enfermement pendant ma lecture avec l'intrigue qui n’avançait pas. Je me suis ennuyée du coup.

C'est dommage parce que l'idée de départ était intéressante mais je n'ai pas accroché avec la façon de faire.
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La Chica zombie

La Chica Zombie est un récit surprenant : devant son apparente légèreté, il traite de sujets plus importants comme la vision de la vie que nous avons quand on est adolescent, la pression du regard des autres sur chaque individu. Le récit nous pousse à réfléchir sur ce qui se cache derrière cette apparence de zombie d'Erin. On se rend compte au fil des pages que cela n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Il y a un malaise, une blessure plus profonde, que ce soit pour Erin ou pour cette prof. Pas facile d'avoir 16 ans et de devoir agir selon une réputation. Pas facile non plus d'être un adulte lorsque tous nous pousse vers le mariage ou vers le mysticisme du corps parfait. Les filles veulent être populaire, les garçons veulent être adulés. Un besoin irrépressible d’exister ou de survivre suit chacun des protagonistes. Tant pis si pour cela il faut passer par des extrêmes pour se faire une place. Une meilleure amie qui pousse Erin à faire une gâterie au garçon qu'elle apprécie, une mauvaise note donnée par la remplaçante et l'adolescente se perd. Se sentir humiliés, trompés rend ici les personnages fous, chacun faisant preuve d'extravagance dans sa folie.

J'ai bien aimé l'histoire, très drôle et totalement décalée.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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La Chica zombie

Intriguée par le résumé de ce roman c'est ne sachant pas trop à quoi m'attendre que je m'y suis plongée. Voici donc mes points positifs et négatifs :



mes points positifs : L'écriture de l'auteure est très fluide et agréable. L'histoire plaisante et très rythmée, fait écho aux préoccupations des adolescents de notre temps: le rejet ou l'acceptation des autres, que faire pour appartenir au "club" ?. Le récit est truffé de référence à la culture ado actuelle est c'est très sympa . Les personnages sont caricaturaux à souhait, et représentent bien tous les éléments que l'on peut rencontrer dans un lycée de nos jours. Mon personnage préféré restant Billy Servant , le rejeté de service...



mes points négatifs: Malgré le côté plaisant des personnages, je trouve qu'ils manquent de fond . On en sait très peu sur eux , et l'histoire se développe presque uniquement dans le présent. La fin est aussi un peu rapide et n'apporte pas la clôture nécessaire à mon avis . Certains éléments sont tirés par les cheveux mais passent malgré tout . Enfin sur le style, même si les mots reflètent le vocabulaire adolescent, je trouve que certains passages sont très grossiers .



Bilan: C'est donc un avis mitigé dans l'ensemble. De bonnes choses, un roman très agréable à lire, malgré quelques points noirs
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La Chica zombie

Ce qui m'a intéressé dans ce roman, c'est qu'il était annoncé comme déjanté et jubilatoire. Je ressors en partie déçu de ma lecture. L'auteur analyse le comportement des adolescents et l'obligation du paraître qui règne à cet âge-là, et plus généralement dans la société. À la suite d'une déconvenue, Erin se découvre morte et elle doit continuer à vivre comme les autres. À côté de cela, le monde des adultes n'est pas mieux. Ils sont tous complètement à la masse, et si c'est ça devenir adulte, je comprends qu'Erin ait quelques petits problèmes de compréhension de l'univers dans lequel elle évolue.

[...]

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La Chica zombie

Je remercie une nouvelle fois les éditions Denoël pour cette étonnante découverte.

Étonnante, car en effet cet ouvrage nous plonge dans un univers complètement loufoque et déjanté.

Ce roman tente de projeter une sorte de métaphore de l'adolescence.



La Chica Zombie, c'est l'histoire d'Erin Fancher, 16 ans, qui se réveille un matin complètement affligée : son corps est couvert de plaies, des vers nécrophages s'échappent de celles-ci et l'odeur qu'elle dégage est celle de la mort. En dépit de son apparence et de cette odeur délétère que son corps dégage, Erin doit continuer à aller en cours. Elle camoufle alors son corps et use de stratagèmes et de maquillage pour masquer son état. Personne ne semble finalement s'apercevoir de celui-ci.



Billy Servant, autre personnage central dans ce roman est tout aussi déjanté, sans doute encore plus que tous les autres. Si au début, il nous apparaît comme l'être le plus ingrat et le plus pitoyable qui soit, finalement, il s'avère, au fil du roman, être la personne la plus compréhensive et tolérante et on découvre au final un être bien sympathique.



Laura Fernandez centre son ouvrage sur les difficultés que peuvent éprouver les adolescents et c'est avec pleins de rebondissements aussi farfelus les uns comme les autres que l'on découvre le personnage d'Erin entouré de ses acolytes tout aussi extravagants.

L'habileté de l'auteure, la fraîcheur qu'apporte Laura Fernandez dans cette spirale d'irréalité inonde le texte. L'auteure possède un don inné qu'est celui du naturel paradoxal et de l'humour noir.



Alors, Erin est-elle réellement dévorée par des vers ou ce qui lui arrive résulte-t-il uniquement de son imagination brutale et terrible d'une adolescente un peu perdue? Est-on en présence d'un roman qui traite de zombies au sens premier du terme?

Non, ce qui est très plaisant justement dans cet ouvrage c'est l'idée même d'utiliser l'image des mort-vivants de manière à distiller la métaphore. La zombie n'est pas réellement un personnage au sens premier, c'est seulement l'idée que l'auteure tient à retenir. La morale de ce roman est de nous satiriser toute survie émotionnelle dans la jungle sociale dans laquelle nous vivons.

Ce livre est un roman burlesque sur la dureté de l'adolescence mais c'est aussi une histoire sur la difficulté d'être soi-même.



Un petit bémol avec une fin de roman un peu étrange à mon goût mais qui n’entache en rien toutes les qualités de ce roman.



Un pur moment de fraîcheur malgré un titre sombre et une couverture de roman noire mais qui ne se prend guère au sérieux avec son style à la "Pacman" qui donne déjà un avant-goût du ton que l'auteure donne à son récit.



Un petit clin d’œil avec un tout petit extrait issu du roman qui revient de manière assez récurrente que j'adore : "- Ouais, c'est ça, et les éléphants ont des ailes".

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Connerland

Alors comment décrire un OVNI comme Connerland ??? Impossible... Tant de choses dans ce roman, du burlesque à la Pratchett, de l'absurde à la Dick, des scènes qu'on pourrait être imaginées après un petit joint lors d'une soirée arrosée et moite d'été à Barcelone, ville de naissance de l'auteure. Pour les amateurs du genre que du bonheur, après il ne faut pas abuser des bonnes choses aussi sinon on se perd un peu... c'est pour ça que je ne mettrai que ++ et pas 3
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Connerland

Désolé pas accroché du tout, abandonné au bout d'une vingtaine de page.
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