Bien sûr, Pidrö était fasciste, comme tous les Italiens de l'aldea, avec la camisa negra et le bras levé. Et il avait des photos du Duce à la maison, découpées dans le journal : torse nu à la moisson, ou au balcon, les deux pugnos en el cinturon. Mais c'était obligé. C'était la Sociedad italiana qui imposait ça à tout le monde.