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Citations de Laura Walden (11)


Le véritable grand amour, on le reconnaît tout de suite !
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Devenir architecte, construire des bâtiments qui sortent de l’ordinaire, qui marqueront les mémoires et, encore plus, concevoir la décoration. C’est pour ça que je veux aller en Amérique. Là-bas il y a des gratte-ciel. Là-bas, les gens peuvent se permettre de payer quelqu’un pour dessiner de jolis objets pour leur intérieur. Et puis, n’importe quel type employé à la plonge peut, paraît-il, y devenir millionnaire. L’argent n’est pas pour moi un but en soi, mais quand même !
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En ce moment, elle ne devait pas s’embarrasser d’un chagrin d’amour puisqu’elle ne tarderait pas à partir pour l’Amérique. Il vaut mieux en rester là avec ces rêveries de jeunes filles, tenta-t-elle de se persuader.
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Elle est belle mais froide.
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Elle était blonde, elle aussi, mais son visage était rond, son nez, en trompette, et elle avait des taches de rousseur. En Allemagne, on aurait dit qu’elle était mignonne, mais elle avait une allure de cheval de trait à côté du pur sang qu’était sa mère.
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Une épouse ayant fui son époux n’avait plus de droits. À Hambourg, elle finirait inexorablement dans l’hospice pour dames et, en tant que jeune fille déchue, serait vouée à une existence au service de ces messieurs. Non, elle possédait une soif de vivre bien trop grande pour cela. Elle n’était pas du genre à se retrancher derrière une forteresse impénétrable et à fuir les défis de l’existence.
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Lorsqu’elle se recoucha dans le lit, elle réfléchit à un moyen de lui échapper. La perspective qu’elle n’avait d’autre choix que de passer le restant de sa vie sous le même toit que lui était accablante. Si cela devait être, elle le tuerait ou mettrait fin à ses jours, mais la foi chrétienne le lui interdisait.
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Elle n’était pas une bonne épouse et ne le serait jamais car elle détestait ce qu’il avait essayé de lui faire. Comme une bête sauvage il s’était jeté sur elle, l’avait presque écrasée sous son poids, et elle avait fini par l’implorer de ne pas la toucher ce soir-là. Depuis son arrivée il y avait deux jours, elle avait gardé le lit, livide et épuisée. La nuit précédente, il l’avait laissée tranquille, mais ce soir, il avait tenté d’exiger qu’elle accomplisse son devoir conjugal, l’intoxiquant au passage avec son haleine fétide qui la répugnait.
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À chaque fois, elle était incroyablement excitée à la pensée de voyager très loin, à l’étranger, mais à chaque fois, elle était amèrement déçue. Nulle part au monde elle n’avait vraiment eu l’impression d’être chez elle. Ni à l’internat, ni à Hambourg, ni à Cape Town, ni à Paris. Et ce sentiment la hantait jusqu’à aujourd’hui. Même la perspective, qui allait de pair avec sa décision de mariage, de finir sa vie auprès de Jan von Innering, l’avocat réputé, ne lui procurait pas le sentiment de sécurité qu’elle avait escompté.
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Emma s’était vraiment remise à vivre après avoir consulté une femme curieuse – une guérisseuse, comme elle le prétendait la voix pleine de vénération. À la fin, elle allait la voir une fois par semaine. Sophie avait proposé à plusieurs reprises à sa mère de l’accompagner car elle n’était pas très rassurée par tout cela. Mais Emma avait toujours refusé avec véhémence. On ne trouvait pas le moindre diplôme sur la carte de visite couleur arc-en-ciel de la dame. Elle se présentait comme « coach de vie » et décidément, c’était bien trop vaseux pour Sophie, mais Emma n’avait rien laissé filtrer de sa guérisseuse.
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Dans l’espoir que le vin rouge corsé atténue son angoisse et amène le sommeil,elle vida le verre d’un trait et s’en fit immédiatement resservir un second. Le sommeil de l’oubli ! C’était ce qu’elle désirait par-dessus tout. Pour ne rien laisser au hasard, Sophie avala en même temps un tranquillisant léger. Elle en avait toujours dans son sac à main, depuis le jour où elle avait gagné avec sa classe un concours artistique et dû prononcer un discours à la mairie devant les notables. Elle soupira à l’évocation de cette soirée mémorable
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