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Critiques de Laura Zuccheri (61)
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Les épées de verre - Intégrale

Ces dernières années la bande dessinée européenne connaît de plus en plus de collaborations fructueuses entre auteurs français et auteurs italiens, mais avec "Les Épées de verre" on touche les sommets car cette saga constitue d'ores et déjà un beau classique de la BD Fantasy !

Je pèse très lourdement mes mots : si Moëbius avait voulu réaliser une saga fantasy, il n'aurait sans doute pas mieux fait qu'ici, alors enjoy !

ATTENTION SPOILERS





Quand quatre épées de verre tombent du ciel, la prophétie est en marche : le soleil va mourir, et le compte à rebours est lancé pour l'humanité… C'est ainsi que l'ancien héros Miklos attend la fin du monde avec résignation quand déboule dans son existence la petite Yama : cette garçonne doit reprendre à la fois le destin du roi Arthur et celle du chevalier Perceval, mais cette dernière ne rêve que de se venger du sinistre Orland qui a volé sa famille, sa jeunesse et son innocence… Yama va-t-elle accomplir sa destinée ou succomber au Côté Obscur et assouvir sa soif de vengeance ? C'est ainsi que le jeune Luke Skywalker a déboulé dans la vie du vieux Obi-Wan Kenobi, et Sylviane Corgiat nous livre sa version personnelle de l'universelle histoire du Héros aux Milles et un visages ! (Du coup, j'ai envie de remettre à leur place tous ceux qui prennent cette dernière de haut : amies et amis pisse-froid, apprenez à descendre de vos tours d'ivoire au lieu de dénigrer les mythes fondateurs de l'humanité…)



Les dessins réalistes et expressifs de Laura Zuccheri, qui assure la colorisation des tomes 1 et 2 avant de passer la main à Silvia Fabris pour tenir les délais, sont splendides certes, mais cela va beaucoup plus loin que cela ! Elle arrive à transformer un monde à l'agonie en univers foisonnant et plein de vie… C'est du bonbon pour les yeux : grands espaces, paysages urbains, faune, flore, guerriers tantôt hoplites, tantôt chevaliers, tantôt samouraïs qui empruntent aux civilisations premières du monde entier (Aztèques, Incas, Rapanuis, Mélanésiens, Africains…), la vertigineuse cité de Karelane qui est la parfaite synthèse des gravures de Piranèse et des utopies urbaines de François Schuiten, et le général Miklos qui pète la classe absolue en alter ego d'Alexandre le Grand ! Rhââ lovely !!!





Tome 1 : Yama

http://www.babelio.com/livres/Corgiat-Les-epees-de-verre-Tome-1--Yama/169848/critiques/1039920



Tome 2 : Ilango

http://www.babelio.com/livres/Corgiat-Les-epees-de-verre-Tome-2--Ilango/254712/critiques/1042054



Tome 3 : Tigran

http://www.babelio.com/livres/Corgiat-Les-epees-de-verre-Tome-3--Tigran/458807/critiques/1044179



Tome 4 : Dolmon

http://www.babelio.com/livres/Corgiat-Les-epees-de-verre-Tome-4--Dolmon/662176/critiques/1045069





Alors oui, on aurait pu aller plus loin dans la Dark Fantasy avec ce monde à l'agonie, avec cette lutte des classes à Karelane qui oppose richesse opulente des crevards habituels et misère crasse des masses laborieuses, avec la famille dysfonctionnelle d'Orland digne d'une tragédie antique, avec la rivalité des frères d'armes maudits Miklos et Dolmon, avec la quête absurde de Surian le sage et de Tigran l'idiot, avec la lutte pour la survie du petit peuple de Shona… Mais dans ce cas, ce n'aurait pas été cette belle oeuvre accessible aux petits et aux grands de 7 à 77 ans et plus si affinités !!!
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Retour sur Belzagor, tome 2

Dans cet tome 2 nous suivons la suite et la fin de l'adaptation du roman de Robert Silverberg intitulé "Les Profondeurs de la terre", un pamphlet anticolonialiste remake science-fiction d'"Au Cœur des Ténèbres" de Joseph Conrad !

Sur Belzagor, les personnages sont toujours en route pour assister à la cérémonie indigène de la Renaissance, toujours devancés par Jeff Kurtz qui souhaite y participer car il espère y régénérer son corps rongé par l'abus de drogues extraterrestres (alors que le personnage principal a promis de le ramener en échange du laisser passer qu'il obtenu pour y assister)... On développe un quadrangle amoureux avec un jeune couple qui commence sa crise et un vieux couple qui souhaite terminer la sienne, et on en apprend plus sur le calvaire et la rédemption du lieutenant Eddie Gundersen, désormais appelé Gundy, qui est passé de suprématisme convaincu à humaniste repenti et repentant : lui qui est a été condamné pour crimes coloniaux veut désormais être l'ami de ceux qu'il naguère asservis... On découvre à travers leurs yeux toutes les particularités exotiques de la Terre de Holman / de Belzagor, avant les inévitables révélations !



J'ai bien aimé l'histoire qui ici nous est contée par Philippe Thirault, mais je suis un peu déçu par toutes les évolutions graphiques apportées par Laura Zuccheri et Silvia Fabris, surtout au niveau des finitions : c'est fait moins abouti que dans le tome 1, et cela donne presque une impression de moindre application... C'est dommage !
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Vive, spontanée, insouciante, la jeune Yama vit heureuse dans le village où Achard, son père, a la fonction de chef. Son jeune âge ne lui permet pas encore d’appréhender le danger qui règne alentours, où les hommes du redoutable Orland, un sanguinaire guerrier sans scrupules, rôdent et sèment la terreur, violant les femmes, tuant, pillant les vivres des villageois... Orland tient tout le village sous sa coupe par la peur qu’il inspire et malgré la volonté d’Achard de s’opposer à lui, les villageois terrorisés, ne veulent rien entreprendre et se résignent à se voir dépouiller de tous leurs biens.



La vie de Yama va irrémédiablement basculer le jour où une épée de verre, perçant le ciel comme une boule de feu, vient se planter dans la roche sacrée du village, vitrifiant mortellement tous ceux qui tentent de la retirer de sa gangue de pierre. Seule, Yama semble dotée du pouvoir de toucher l’arme sans être gelée. Mais trop jeune encore, elle n’a pas suffisamment de force pour la sortir de la roche.

Les villageois, superstitieux et toujours enclins à laisser parler leur peur, voient en cette épée tombée du ciel la marque du malheur, alors qu’Achard, refusant de se soumettre aux exigences d’Orland de lui donner sa femme, tente encore en vain de les inciter à la révolte. Mais épouvantés, les paysans se retournent contre lui, le tuent et livrent la mère d’Yama au tyran tandis que la fillette a tout juste le temps de s’enfuir dans la forêt, bien décidée à revenir un jour s’emparer de l’épée pour se venger.



Désormais, elle n’a plus qu’un seul but, une seule obsession : grandir pour se venger, devenir forte et s’entrainer pour devenir une grande guerrière.

Elle y parviendra en rencontrant Miklos, un ancien guerrier qui fuit un sombre passé et vit retiré du monde. Miklos connaît l’existence de l’épée tombée du ciel ; il va lui enseigner tout ce qu’il connait des armes et de la vie. Il explique à la fillette qu’elle est la seule à pouvoir sauver l’humanité de l’anéantissement causé par l’extinction du soleil. De brusques changements météorologiques attestent que la désintégration de l’astre solaire a déjà commencé. Selon la prophétie, il existerait quatre épées de verre. La clé formée par leur réunion permettrait d’ouvrir les portes d’un autre monde où les hommes pourraient continuer à vivre.

Les années s’écoulent ainsi sous l’enseignement quotidien de Miklos. Yama grandit et devient une belle jeune fille. Mais tempêtes et catastrophes climatiques se font de plus en plus fréquentes. Il est temps de mener à bien la mission pour laquelle Yama a été élue…



Il est bon de noter que la bande-dessinée «Les épées de verre » a été réalisée entièrement par des femmes, ce qui, dans l’univers de la BD est encore suffisamment rare pour qu’on s’en félicite. De plus, la lecture intégrale du tome 1 de la série est proposée gratuitement sur le site des Humanoïdes Associés, une bonne occasion de ne pas s’en priver !



Ca commence, mutatis mutandis, comme une légende arthurienne, avec une épée plantée dans un rocher que seule une personne a le pouvoir de retirer : la jeune Yama endosse ici le rôle d’élue. L’initiation et l’apprentissage sont ensuite privilégiés au détour de l’évolution relationnelle entre maître et élève, un thème plutôt convenu, souvent rencontré («La guerre des étoiles ») dans la littérature ou la bande-dessinée. Une trame classique donc, développée sans trop d’originalité dans un univers d’Héroïc-Fantasy somme doute assez académique.

Si le scénario signé Sylviane Corgiat est assez attendu, les dessins de Laura Zuccheri font la réelle richesse de cette belle BD qui se lit avec plaisir.

Car visuellement, « Les épées de verre » est une réussite.

Si les personnages manquent un tantinet d’expression et se révèlent un brin trop lisses, il n’en va pas de même pour tout ce qui a trait à l’environnement, aux paysages et aux lieux, époustouflants de finesse, de vie et de réalité.

Le soin apporté aux détails, l’attention dans le rendu des couleurs et la touche de fantaisie dans la création d’animaux originaux sont un régal pour les yeux. La forêt éclate sous des verts vivifiants, la ville forteresse de Karrélane s’illustre dans les moindres détails dans des ocres et des rosés pleins de délicatesse et une extrême méticulosité (pierres, gargouilles, ruelles). Une technique de colorisation mélangeant acrylique et aquarelle qui offre ainsi des tableaux enchanteurs de toute beauté.



Certes, l’histoire manque encore de vigueur, mais c’est une 1ère partie, qui sert avant tout de préambule à la mission qui se déroulera dans les épisodes suivants, tendant en premier lieu à dessiner la psychologie des personnages dans un cadre initiatique et posant les jalons d’un récit que l’on espérera davantage rythmé dans les tomes suivants.

Malgré cette petite faiblesse scénaristique, le plaisir pris à admirer les vignettes de Laura Zuccheri donne envie de poursuivre cette aventure portée par le talent graphique et l’incontestable potentiel de la dessinatrice italienne.

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Retour sur Belzagor, tome 1

Il y a quelques mois, j’ai lu « les profondeurs de la terre » de Silverberg que j’ai adoré. Savoir que ce roman avait été adapté en B.D a tout de suite éveillé ma curiosité. L’univers créé par Silverberg, si foisonnant, était propice à une belle mise en images. A l’issue de la lecture du 1er tome, je suis un peu dubitative.

L’aspect visuel n’est pas déplaisant, certaines images sont assez belles mais je n’ai pas retrouvé l’impression de luxuriance, parfois oppressante, ressentie lors de la lecture du roman. Mais ce qui me laisse le plus sur ma faim, c’est le scénario. Je n’ai pas vraiment retrouvé le récit de Silverberg dans ce 1er volet de « retour sur Belzagor ». Je n’ai pas reconnu les personnages, ni Gundersen, ni Kurtz, ni Seena ne correspondent à l’idée que j’avais gardé d’eux. Le récit m’a semblé dénué de propos, on perd ici la richesse du roman. Il m’a semblé lire un simple divertissement exotique, rien de plus, contrairement au roman de Silverberg qui développait un propos intéressant et humaniste derrière le planet opera. Je n’ai pas retrouvé l’aspect voyage initiatique du récit qui semble ici juste une suite de péripéties. D’ailleurs, alors que « les profondeurs de la terre » était un hommage assumé au « cœur des ténèbres » de Conrad, dans « retour sur Belzagor » je n’ai pas retrouvé ce cousinage avec le chef d’œuvre de Conrad. Ceci explique peut-être le manque de profondeur de ce 1er volet.



Je vais tout de même lire le second tome de ce diptyque mais je dois dire que pour le moment je trouve cette adaptation un peu faiblarde.



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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Mise gratuitement en ligne par Les Humanoïdes Associés, cette bande dessinée titrée Les épées de verre, Tome 1 : Yama me tentait pas mal par son aspect extérieur intéressant (au niveau graphique surtout). Et en définitive, c’est uniquement cela qu’il faut retenir !



Pour résumer, ne vous attendez pas à trouver une histoire révolutionnaire, car le récit de fantasy introduit ici est basique au possible ! Une jeune fille, Yama évidemment, dont les parents ont été tués ou enlevés par un méchant seigneur de guerre, est élevée par un guerrier au passé trouble et aux motivations qui le sont tout autant. Ajoutez à cela quelques épées magiques qui donnent à l’ensemble le ton lié aux prophéties, et on a bien quelque chose de très convenu.

Heureusement, l’aspect graphique rattrape le coup, ou alors c’est plutôt que toute la qualité de cet opus est basée sur cet aspect. De plutôt belles couleurs accompagnent un dessin qui en gênera certains au début, mais qui se laissera apprécier par sa relative finesse. Le bestiaire mis en valeur et les somptueux décors peuvent également charmer.



Bref, un opus intéressant que j’ai découvert uniquement parce qu’il était gratuit, mais qui ne m’encourage pas vraiment à poursuivre.



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Retour sur Belzagor, tome 1

Retour sur Belzagor est une bande dessinée adaptée du roman de Robert Silverberg « Les profondeurs de la terre » que j’ai lu l’année dernière.



Je me suis sentie un peu perdue dans l’adaptation… mais peut-être une fois que j’aurai lu le deuxième tome que j’aurai une meilleure vue d’ensemble pour me faire une idée plus précise ?



C’est marrant, j’ai trouvé que Kurtz ressemblait à Silverberg jeune.



Sinon, j’aime beaucoup les graphismes qui montrent les paysages de la planète.



J’avais vraiment beaucoup aimé le personnage de Gundersen dans le roman, ici je n’ai pas eu l’impression de le retrouver.



A suivre…





Challenge BD 2019

Robert Silverberg : le club
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Retour sur Belzagor, tome 1

Au cours de l’Âge d’Or de la colonisation le lieutenant Gundersen est envoyé sur la Terre de Holman, exoplanète de Classe VII, avant de se retrouver sous les ordres d’un junkie suprématiste dénommé Kurtz le Cinglé… Dix-huit ans plus tard la décolonisation a eu lieu et la Terre de Holman a été rendue aux indigènes Nildorors et Sulidorors. Gundersen plein de nostalgie revient sur l’exoplanète pour servir de guide à une expédition scientifique censée percer les derniers mystères des cultures indigènes…



La Science-Fiction dédiée à l’exploration de l’avenir a toujours été un reflet du temps présent, donc c’est tout à fait normal que les thématiques liées à la colonisation et à la décolonisation aient fait ses beaux-jours avec H.G. Wells, Stefan Wul, Jack Vance ou Frank Herbert. Ici Philippe Thirault adapte le roman de Robert Silverberg intitulé "Les Profondeurs de la terre" / largement inspiré de la nouvelle de Joseph Conrad intitulée "Au Cœur des Ténèbres" (remember le dénommé Kurtz ^^)… Je développerai avec la sortie du deuxième et dernier tome qui nous révélera les mystères de la Terre de Holman, mais encore un fois on se demandera comment un classique dédié à la dénonciation de l’impérialisme et du racisme a pu être catégorisé « jeunesse » par les commissaires littéraires franco-français… (à moins qu’ils considèrent que ne pas soutenir l’impérialisme et le racisme c’est faire preuve d’immaturité intellectuelle, mais dans ce cas ils officialiseraient leur statut de gros crevards suprématistes…)



Les graphismes exotiques de Laura Zuccheri assistée aux couleurs de Silvia Fabris sont séduisants, mais comme dirait le babeliote Enki qui dit dessinatrice italienne dit nichons et fesses : entre la scientifique Dorothy adepte du bronzage en string et de l’amour libre et la cow-girl Seena ex de Gundersen adepte des tenues affriolantes on retrouve un bon vieux triangle amoureux des familles et on nage vite en pleine telenovela… Dans tous les cas Les Humanoïdes associés respectent bien les héritages du magazine Métal Hurlant, et on n’attendait pas moins d’eux ! ^^
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Les épées de verre, tome 2 : Ilango

Le tome 2 s'ouvre sur un alter ego de Spartacus qui abandonné de tous périt vainement malgré tout son courage : ainsi nous découvrons les ors et les marbres de l'illustre cité de Karelane, dont l'élite opulente méprise et exploite les incessantes flots de réfugiés qui se massent au pied de leurs vertigineuses tours d'ivoire…

- nous suivons Yama toujours en quête de vengeance, accompagné de son mentor Miklos qui espère la remettre dans le droit chemin pour sauver le monde

- nous suivons la quête de liberté du petit Ilango coincé entre un père distant et effrayant et mère aimante mais impuissante

- nous suivons la quête d'identité de Kuruk qui a trahi son meilleur ami, et qui veut se faire oublier en menant sa vie loin des ennuis, mais qui va épouser sa cause pour finalement organiser le Grand Soir…

Ces personnages se croisent et s'entrecroisent, mais seuls nous autres lecteurs savons qu'Ilango est le fils d'Orland et d'Arc-en-ciel !

Est-ce que les sbires d'Orland vont mettre la main sur l'Elue et son épée de cristal ? le suspens est bien maintenu, mieux encore à la toute dernière case nous découvrons que SPOILER !!!
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Retour sur Belzagor, tome 2

Retour sur Belzagor est une bande dessinée adaptée du roman de Robert Silverberg « Les profondeurs de la terre » que j'ai lu l'année dernière.



Après avoir terminé ce deuxième tome, je me suis précipitée sur le roman pour le relire dans les grandes lignes. Je l'ai refermé soulagée : non, je n'ai pas avalé de venin de serpent à mon insu. Je n'ai pas souffert d'hallucinations!



J'ai déjà lu beaucoup de romans de Silverberg et il n'est pas avare de passages olé-olé mais ici c'était un peu exagéré et hors de propos (cela ne figure même pas dans le roman).



Les personnages de Kurtz et de Cullen ont été “fusionnés”, soit. Ce qui m'a le plus choquée c'est



Le coeur du roman c'est Gundersen et la découverte de la planète Holman (ou Belzagor), cette adaptation BD est trop axée sur les personnages secondaires.



En conclusion, si cette bande dessinée pouvait donner envie aux gens de lire le roman ce serait déjà pas mal. Pour ma part, je suis plutôt déçue.







Challenge BD 2019

Robert Silverberg : le club
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Ces dernières années la bande dessinée européenne connaît de plus en plus de collaborations fructueuses entre auteurs français et auteurs italiens, mais avec "Les Épées de verre" on touche les sommets car cette saga constitue d'ores et déjà un beau classique de la BD Fantasy !

Je pèse très lourdement mes mots : si Moëbius avait voulu réaliser une saga fantasy, il n'aurait sans doute pas mieux fait qu'ici, alors enjoy !

ATTENTION SPOILERS





Quand quatre épées de verre tombent du ciel, la prophétie est en marche : le soleil va mourir, et le compte à rebours est lancé pour l'humanité… C'est ainsi que l'ancien héros Miklos attend la fin du monde avec résignation quand déboule dans son existence la petite Yama : cette garçonne doit reprendre à la fois le destin du roi Arthur et celle du chevalier Perceval, mais cette dernière ne rêve que de se venger du sinistre Orland qui a volé sa famille, sa jeunesse et son innocence… Yama va-t-elle accomplir sa destinée ou succomber au Côté Obscur et assouvir sa soif de vengeance ? C'est ainsi que le jeune Luke Skywalker a déboulé dans la vie du vieux Obi-Wan Kenobi, et Sylviane Corgiat nous livre sa version personnelle de l'universelle histoire du Héros aux Milles et un visages ! (Du coup, j'ai envie de remettre à leur place tous ceux qui prennent cette dernière de haut : amies et amis pisse-froid, apprenez à descendre de vos tours d'ivoire au lieu de dénigrer les mythes fondateurs de l'humanité…)



Les dessins réalistes et expressifs de Laura Zuccheri, qui assure la colorisation des tomes 1 et 2 avant de passer la main à Silvia Fabris pour tenir les délais, sont splendides certes, mais cela va beaucoup plus loin que cela ! Elle arrive à transformer un monde à l'agonie en univers foisonnant et plein de vie… C'est du bonbon pour les yeux : grands espaces, paysages urbains, faune, flore, guerriers tantôt hoplites, tantôt chevaliers, tantôt samouraïs qui empruntent aux civilisations premières du monde entier (Aztèques, Incas, Rapanuis, Mélanésiens, Africains…), la vertigineuse cité de Karelane qui est la parfaite synthèse des gravures de Piranèse et des utopies urbaines de François Schuiten, et le général Miklos qui pète la classe absolue en alter ego d'Alexandre le Grand ! Rhââ lovely !!!



Alors oui, on aurait pu aller plus loin dans la Dark Fantasy avec ce monde à l'agonie, avec cette lutte des classes à Karelane qui oppose richesse opulente des crevards habituels et misère crasse des masses laborieuses, avec la famille dysfonctionnelle d'Orland digne d'une tragédie antique, avec la rivalité des frères d'armes maudits Miklos et Dolmon, avec la quête absurde de Surian le sage et de Tigran l'idiot, avec la lutte pour la survie du petit peuple de Shona… Mais dans ce cas, ce n'aurait pas été cette belle oeuvre accessible aux petits et aux grands de 7 à 77 ans et plus si affinités !!!





Tome 1 :

Un beau jour une épée de verre tombe du ciel pour se pour s'encastrer dans l'antique dieu lézard…

- pour le prolétaire Archard c'est le signal de la révolte générale contre un système inique

- pour l'aristocrate Orland, c'est le signal de l'accomplissement de sa destinée manifeste

Que peuvent les faibles contres les puissants ? Archard est lynché par ses propres concitoyens alors que son épouse Arc-en-ciel est enlevée par Orland, qui s'en repart comme il venu après avoir semé le chaos et la désolation... La petite Yama désormais orpheline s'enfuit avant d'être recueillie par l'ermite Miklos qui va lui apprendre tout ce qu'il sait, à savoir la voie du sabre…

Les années passent, Yama racontant sa triste histoire à Miklos, Miklos racontant sa triste histoire à Yama, chacun comblant le vide de l'autre au fil du temps… Suite aux bouleversements climatiques le village de Yama est abandonné, mais cette dernière parvient à récupérer l'épée de verre (remember Excalibur ! ^^)… Et au lieu de suivre les recommandations de Miklos, elle décide se diriger seule vers son objectif personnel : tuer l'ignoble Orland de ses propres mains !
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Retour sur Belzagor, tome 2

Le second tome du diptyque « retour sur Belzagor » ne va pas me faire revoir à la hausse cette adaptation du roman de Silverberg « les profondeurs de la terre ». Au contraire, ce 2ème volet confirme la piètre opinion que j’ai de cette B.D. J’ai lu et adoré le roman de Silverberg que j’ai trouvé à la fois divertissant et intelligent, une belle variation sur le « cœur des ténèbres » de Conrad. Dans ce récit initiatique aux personnages parfaitement caractérisés l’aventure exotique ne prenait jamais le pas sur le propos fort et subtil. Je n’ai rien retrouvé de cela ici. Sans doute est-on plus susceptible d’apprécier cette B.D si on n’a pas lu « les profondeurs de la terre », ma vision est sans doute biaisée. Mais c’est comme ça, je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison avec le texte d’origine. Et ça n’est vraiment pas à l’avantage de ce diptyque B.D.

Ceci étant dit, je pense que ma mauvaise appréciation ne vient pas seulement de la comparaison avec le Silverberg. Le problème n’est pas vraiment que je n’ai pas reconnu les personnages, c’est plutôt qu’ils sont caractérisés sans finesse et manquent cruellement d’épaisseur. C’est particulièrement criant concernant le personnage de Gundersen dont on perçoit à peine l’arc transformationnel. Pour que l’évolution du personnage soit mieux traitée, il aurait fallu faire des choix narratifs plus pertinents. Plutôt que de s’appesantir sur les problèmes de couples des personnages, il aurait fallu mettre en avant la relation entre Gundersen et le Nildoror qui le porte lors de l’expédition. Ici, cet aspect est totalement expédié.



J’ai donc été très déçue par cette B.D. A partir d’un matériau en or, les auteurs proposent un récit dénué de toute profondeur, vidé de tout sens. Je vous conseille plutôt de lire le très beau roman de Silverberg ainsi que, évidemment, celui de Conrad qui est carrément obligatoire.

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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Comme on dit souvent, il faut faire ses propres jugements au lieu de toujours compter sur celui des autres (ou quelque chose du genre ^^). Du coup, j'ai continué dans ma lancée des lectures gratuites des Humanoïdes associés.



J'ai donc découvert une BD toute en couleur et en finesse de trait. Certes, l'histoire n'est pas très compliquée, elle est néanmoins sympathique à suivre et servie par de superbes dessins où les visages sont très expressifs. Les graphismes des paysages et des animaux créés par l'auteur sont bien réalisés :-)



La fin donne envie de continuer à lire les aventures de Yama, comme c'est souvent le cas maintenant avec les séries ^^ Si je la trouve au détour d'une étagère de librairie, je la lirais avec plaisir mais je ne l'achèterais pas.



Ce tome est l'histoire de Yama qui voit son père se faire tuer et sa mère enlever pour le bien du village entier. Son père en était pourtant le chef. Tout cela est arrivé à cause de la peur du plus fort qu'a ressenti les habitants. Pour éviter de mourir, ils ont préféré tourner le dos à leur chef pour en choisir un plus fort et plus menaçant.



Yama va donc apprendre à vivre et à se battre avec cette vengeance chevillée au corps pour l'homme responsable de la destruction de sa famille. Un homme va se dresser sur sa route pour l'aider à récupérer l'épée de sa vengeance et, accessoirement, qui sauvera son monde de la destruction complète suite à un problème climatique.



Une bonne BD en somme pour ados avec de bonnes valeurs... A suivre !!...



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de découvrir cette BD par vous-même au détour d'une librairie si vous le pouvez :-)



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Retour sur Belzagor, tome 2

(Commentaire pour les deux tomes)



Ce diptyque est une adaptation du livre SF « Les Profondeurs de la terre » de Robert Silverberg.

Je n’ai pas lu le roman et je ne saurais donc pas comparer mais le scénario de Philippe Thirault me semble quand même un peu léger (pour ne pas dire survolé). Il respecte par contre les thèmes chers à Silverberg qui sait pointer les travers, mais aussi les valeurs de l’Homme, comme dans cette histoire : le racisme, le pesant colonialisme, l’intolérance, mais également le respect de la différence et de la nature.

Ces deux BD’s valent surtout pour le graphisme superbe de Laura Zuccheri (que j’avais déjà eu l’occasion d’admirer dans sa série Fantasy « Les Épées de verre »)... dessins précis, naturels et très lisibles.

C’est elle principalement qui rend hommage à Silverberg, en déployant toute son inventivité et imagination qui font de la planète Belzagor un monde exotique sans pareil.
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Retour sur Belzagor, tome 1

💫 Ayant adoré la série "Les Mondes d'Aldébaran" de Léo, je me suis intéressée à ce diptyque de BD. J'ai adoré le graphisme qui est exotique, les illustrations sont magnifiques. Il s'agit d'une adaptation d'un chef-d'œuvre de la science-fiction et plus précisément de planet opéra "Les Profondeurs de la terre", de l'écrivain multi-primé Robert Silverberg.



💫 Consciente que le roman est certainement beaucoup plus riche au niveau du scénario, j'ai néanmoins adoré découvrir cette adaptation en BD. Elle traite de sujets très intéressants dont le racisme, la colonisation et la décolonisation, le mythe de la jeunesse éternelle et bien sûr de l'écologie.



💫 Nous commençons la découverte de cette BD avec l'arrivée de Edmund Gunderson, jeune homme de 21 ans, sur la terre de Holman. Il est envoyé par l'administration Terrienne comme nouvel adjoint du commandant Jeff Kurtz. Sa première mission consiste à récupérer le venin d'un Naggiar. C'est une substance qui régénère les tissus humains. Jeff Kurtz dit Kurtz le Cinglé qui n'est autre qu'un colon raciste, à l'habitude d'en boire pour se mettre en transe.



💫 Dix-huit années se sont écoulées et nous entrons au cœur de l'histoire. En effet, nous apprenons que la terre de Holman a été rendue aux autochtones et a repris son ancien nom, Belzagor. L' histoire se déroule donc dans une atmosphère post-colonial où les espèces se sont rapprochées pour vivre en harmonie. Il s'agit des Nildorors et des Sulidorors. Les Nildorors sont d'énormes pachydermes herbivores, pacifiques et très tolérants tandis que les Sulidorors sont des bipèdes rouges carnivores avec de longs bras démesurés.



💫 Lors de la décolonisation, l'ancien colonisateur, Edmund Gunderson avait donc dû quitter l'éxoplanète. Il est de retour après huit années d'absence avec ses nombreux préjugés d'époque sur les espèces locales, accompagné du couple de scientifique-biologiste Sam et Dorothy Wingate. Leur mission secrète et illégale est de rejoindre le pays des Brumes pour assister à un rituel... la cérémonie de la Renaissance.



💫 Edmund Gunderson va y retrouver son ancien amour, Seena Royce, qui est désormais mariée avec son ennemi, Kurtz.



💫 L'histoire est agrémentée de flash-back qui permet d'étoffer l'intrigue. Nous nous retrouvons plongés dans un monde inconnu peuplé de créatures aussi terrifiantes qu'intelligentes. J'ai adhéré totalement à l'univers de Robert Silverberg. Ce premier opus a attisé ma curiosité pour la suite de l'histoire.



💫 A suivre...



Mély 🪐
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Retour sur Belzagor, tome 2

J'ai bien aimé la conclusion de cette histoire même si certains points ne surprennent pas vraiment. Et en premier lieu, le quatuor amoureux formé de Gundie, des deux scientifiques et de Seena, tout cela au rythme du repenti du lieutenant, dont on découvre l'histoire et pourquoi il court tant après sa rédemption. On en apprend également plus sur cette cérémonie de la renaissance, et particulièrement, on assiste au rit de purge qui se révèle autre que ce qu'on pouvait imaginer.

J'ai par contre noter une qualité moindre des graphismes. Le travail de Laura Zuccheri est moins détaillé, plus brouillon, moins achevé, bref beaucoup moins beau et précis que dans le tome 1. Là où son coup de crayon m'avait séduit, ici il m'a presque déçu, au point de me demander si elle n'a pas bâclé ce tome 2... Côté décor, je ne retrouve pas cet exotisme qui m'avait tant plus et qui faisait la richesse et le charme du tome 1.

Mais finalement, je vais m'intéresser de près au roman de Robert Silverberg, Les profondeurs de la terre, dont cette bd est une adaptation.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Premier tome très réussi qui me donne envie de lire la suite.

L'histoire peut paraître classique de prime abord (une orpheline qui cherche à se venger) mais j'ai trouvé le thème écologique très intéressant et bien amené.



Et puis le graphisme est à tomber par terre ! Les personnages sont beaux _ Miklos et Orland sont des petits canons dignes d'un blockbusters américains _ et les décors fourmillent de détails.

Je me suis régalée !
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Retour sur Belzagor, tome 1

La première chose qui m'a agréablement surpris est la qualité des graphismes de Laura Zuccheri, qui m'ont rappelé le style de Léo. Les détails sont fascinants de justesse, et la diversité des décors, et des personnages, lui permet de créer un monde plein, cohérent et exotique. je ne sais si cela respecte ou non l'oeuvre originale, mais en soir les dessins se suffisant à eux mêmes.

Côté histoire, je ne sais non plus si elle reste fidèle ou non à l'oeuvre originale de Silverberg, que je ne connais pas, mais il semble qu'on soit dans une eouvre de sf colonialiste, puisqu'on y découvre une planète et ses indigènes ( un peu comme dans l'oeuvre de Léo ( je suis désolé pour la comparaison, c'est tout ce que j'ai en magasin!) mais contrairement à lui, l'accent n'est pas mis sur les dangers que représentent la planète. Au contraire, l'histoire s'accentue sur un certain rituel de la renaissance auquel un couple de scientifiques s'intéresse de près. Nous suivons donc les pas de Gundersen, un lieutenant ayant vécu des choses étranges avant leur arrivée. Le récit se resserre également sur un quatuor amoureux, qui permet à l'auteure graphique de s'en donner à coeur joie sur les scènes de nu, et qui doit apporter un plus à l'histoire, mais semble ici déjà s'enliser dans des sentiers rabattus mille fois.

Au final, pour moi cela fut une agréable lecture, je suis assez friand de tout cet exotisme qui se dégage et qui est ici superbement bien rendu par les graphismes, et j'attends donc de lire la suite et fin pour me faire un avis plus précis...
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Yama, vit heureuse avec ses parents jusqu'au jour où une épée de verre tombe du ciel et s'enfonce dans le rocher sacré de sa tribu. Son père, chef du village y voit un signe et essaie de convaincre les habitants qu'il est temps de se révolter contre Orland, guerrier sanguinaire qui pille leurs terres et viole leur femme. En vain ... Quand Orland réclame la femme du chef et que ce dernier refuse d'obéir, les villageois, par peur de représailles le tuent et livre ensuite la mère de Yama.

La fillette n'a plus qu'un seul choix : la fuite. Elle est recueillie par Miklos, un homme vivant reclus dans la forêt. Il lui apprend à se battre, afin qu'elle puisse assouvir sa vengeance en prenant l'épée et tuant Orland. le temps passe, Yama grandit.

Mais le soleil se meurt, les bouleversements climatiques en attestent. Il faut agir. Yama parvient à récupérer l'épée de verre ...

L'histoire est simple et plutôt classique. Le graphisme est délicat.

Très sympathique dans l'ensemble. J'ai envie de découvrir la suite des aventures de Yama et Miklos.



Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Retour sur Belzagor, tome 1

J'ai été agréablement surprise par l'histoire qui est intrigante et qui nous fait découvrir une nouvelle planète. Le thème de fond est la décolonisation et le retour sur la planète d’un ancien colonisateur. C'est totalement dépaysant et déstabilisant comme histoire, tout en ayant quand même un côté réaliste dans les circonstances. Les personnages ne sont pas du tout sympathiques, mais l'histoire est suffisamment captivante pour que l'on veuille quand même savoir ce qui va leur arriver et ce qu'ils manigancent. Les illustrations sont très belles et agréables à décoder.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Quelle claque graphique cette série !



Pour une première incursion dans le domaine de la BD fantasy, Laura Zuccheri franchit un pas-de-géant, les quatre tomes qui constituent cette histoire sont d'une beauté à couper le souffle et c'est sans doute d'ailleurs la grande force de ce récit.

Avant d'être dessinatrice Laura Zuccheri est avant tout peintre naturaliste et cela se ressent, certaines cases sont de véritables tableaux et le découpage de certaines planches aurait gagné à mettre encore plus en avant certains plans larges.

On sent l'influence de Miyazaki dans la recherche graphique et thématique de l'artiste, de toute façon cela saute tellement aux yeux qu'il serait difficile de prétendre le contraire.



Si le scénario avait été du même niveau que les dessins, on tenait là une œuvre d'exception mais cela reste assez convenu.

Dans un monde qui s'apprête à disparaître en même temps que son soleil, quatre épées surgissent des cieux pour se ficher sur terre en attendant que les élus les rassemblent pour sauver l'humanité d'un sort funeste.

Par un mauvais concours de circonstances suite à l'apparition d'une de ces épées dans son village, Yama notre jeune héroïne verra sa vie basculer après qu'elle ait été obligé de fuir suite à la mort de son père et l'enlèvement de sa mère.

En fuite, elle fera la rencontre de Miklos un ancien chef de guerre au sombre passé, qui finit par accepter de l'aider et de lui enseigner le maniement des armes afin qu'elle puisse rêver de vengeance...

"Les épées de verre" est à la fois un récit initiatique tout en étant une grande aventure humaine qui révèle des personnages touchants, le fil de l'histoire est parsemé de flash-back bien pensé dévoilant tel un puzzle le passé de certains personnages.

Peux être manque t'il d'un brin d'audace dans le scénario pour définitivement susciter l'adhésion, dans tous les cas il n'y a pas de faux pas tout du long de ces quatre volumes, reste juste parfois le sentiment que le récit aurait gagné à être un peu plus épique là où il se contente assez souvent de jongler sur les émotions.

La scénariste étant une femme, peut être cela à t'il jouer dans l'approche de l'auteure?

Toutefois si l'arc principal semble assez linéaire, plusieurs sous-intrigues viennent se greffer habilement pour amener tout doucement l'ensemble des acteurs de ce drame vers un dénouement finalement assez surprenant et émouvant.



Une œuvre magnifiquement imparfaite en soi, mais complètement indispensable.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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