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4.28/5 (sur 256 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Laure Enza est une romancière.

Site : Laure Enza – Romancière (laure-enza.com)
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Entretien avec Laure Enza à l'occasion de la parution de son roman 'Comme un parfum d'Immortelle'. Découvrez les 5 mots choisis par l'autrice pour évoquer ce livre. Retrouvez toutes les critiques de 'Comme un parfum d'Immortelle' sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Enza-Comme-un-parfum-dimmortelle/1333687 Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/

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Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
— However, votre prénom m’a échappé, mon chou…
Elle laisse sa phrase en suspens pour m’inviter une fois de plus à participer à la conversation. Je ne peux m’esquiver plus longtemps sous peine de passer pour une véritable malotrue. Ce que j’aimerais tant assumer.
— Je le prononce rarement moi-même. On m’appelle Amy…
— Amy ?
Elle soulève ses lunettes pour me dévoiler ses yeux écarquillés, qu’elle a fort vifs, au demeurant.
— Amy comme amie ? Qu’est-ce que c’est que ce succédané de first name ? J’espère que dès votre majorité, vous avez fait un procès à vos indignes parents !
La franchise d’Irena, au lieu de me vexer, me tire un rire sincère. Finalement, j’ai rencontré une personne plus mal embouchée que moi dans cet hôtel paradisiaque, et je trouve cela rafraîchissant.
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Quel plaisir de suivre Angela tout au long de ce roman dans une histoire belle et dure à la fois. L’auteure réussit à équilibrer moments feel-good et moments terriblement dramatiques.
Petit à petit, on accompagne l’héroïne dans son évolution, sa transformation, on vibre avec elle, on souffre avec elle, on rit avec elle. Les personnages sont tous hauts en couleur et jouent un rôle efficace de révélateur auprès de cette petite souris, qui, par la magie des mots et de la vie, se verra devenir petit à petit un beau papillon. La plume de l’auteure, fluide et agréable, m’a embarquée avec elle, me faisant passer du rire aux larmes au fil des pages tournées.
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Le maquis déferle devant moi dans un délire de verts et de roux qui plonge dans une anse aux reflets de turquoise. Les parfums mêlés d'iode, de terre sèche, d'immortelle roussie m'assaillent.
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Plus rien ne compte pour Alöe que cette fuite désespérée. Zömaleh est sur ses traces depuis sa venue au monde ! Il connaît la prophétie. Il veut la tuer. Il veut l’empêcher de le contrer ! Odeur de chair calcinée.

Akilàm est sur ses talons. Elle court aussi. Son grand corps élancé apparaît, spectre sur l’ombre de la jungle. Les cyborgs ont détruit sa ville. Ils ont enlevé ses sœurs. Zömaleh les a envoyés pour la capturer elle aussi ! Les ronces déchirent sa peau fragile. Sa peau de fille ! Fuir ! Vivre !

Ahukaï n’a pas d’arme. Ni lame ni arbalète pour riposter. Lui aussi est obligé de suivre les filles dans leur course effrénée. Il n’a pas peur, mais la haine soulève ses membres. Il doit survivre ! Il écarte les feuilles et les branches qui fouettent sa peau nue. Il glisse sur la mousse, tombe dans une mare de boue qui ralentit ses gestes. Il est englué, les lentilles d’eau lui entrent dans les narines, s’immiscent dans ses opercules. Il crache, il peste, il hurle de rage et s’accroche aux racines gluantes pour s’extraire de l’eau sale. Il rampe, il est parcouru de frissons, on dirait un grand poisson à l’agonie sans oxygène. Il avance néanmoins.
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— Vous voulez vous jeter dans le danger sans préparation. Vous courrez à votre perte et vous mettrez à mal notre mission.
— Tu nous ennuies avec ta mission, Alöe ! protesta Akilàm, nous avons autre chose à penser !
— Oui, c’est ce que je disais. Vous poursuivez des buts égoïstes et vous ne vous rendez pas compte que nous devons nous unir pour parvenir au même résultat ! Toi, Akilàm, en voulant sauver ta sœur Ilhàm du couvent, tu t’es fait attraper et ton coma nous a fait perdre du temps. Toi, Ahukaï, en voulant sauver Akilàm, tu as démoli mon plan d’évasion et tu t’es fait prendre aussi. Réfléchissez un peu à ce qui est déjà arrivé : vous vous jetez dans des aventures tête baissée, sans voir plus loin que le bout de votre nez. Cherchez plutôt à augmenter vos chances de réussite.
— Parce que toi, c’est ce que tu fais ?
— Oui. Moi, j’ai été envoyée pour vous trouver et nous réunir. C’est ce que j’ai fait, déclara Alöe en omettant de relever qu’elle n’avait pas ramené tous les Éléments sur ce bateau, je dois vous conduire auprès de celui qui saura vous ouvrir les yeux et vous donner la pleine mesure de vos pouvoirs.
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Akilàm pour sa part, rôda une dernière fois dans la salle du grand conseil où le roi, plus affairé que jamais, réglait les conflits de ses citoyens et gérait les projets de reconstruction. Le prince l'examina depuis la colonnade qui soutenait la coupole du toit. Puis il appela doucement l'esprit de son père vers lui. Jàhlel leva les yeux machinalement des rouleaux de parchemin qu'il était en train d'étudier et son regard croisa celui de son enfant, à demi caché sous son djelh. Le monarque hocha la tête, il faisait mine d'écouter ses ministres, mais par ce signe, il adressa un dernier adieu à son invraisemblable héritier.

C'est alors qu'Akilàm ne pût s'empêcher de tenter une expérience. Il se concentra et atteignit l'esprit de son père sans effort. Avec une precision chiurgical,il lui envoya un au revoir empreint de tendresse. Cétait la première fois qu'il agissait ainsi avec quelqu'un d'autre que Nia'mu, mais il vit les traits du roi se détendre imperceptiblement. L'ébauche d'un sourire flotta dur ses lèvres. Akilàm se détourna précipitamment. D'autre adieux l'attendaient à la porte du sud.
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Il porta toute son attention sur l’esprit lumineux de son maître et tenta de lui imprimer un ordre simple. Il sentit aussitôt la parade du vieillard qui, manifestement, s’attendait à cette attaque. Il eut la sensation que le cerveau surentraîné de Panfilo devenait dur comme le marbre, la résistance était totale et sans faille. Le prêtre, non seulement se libéra de son emprise, mais lui renvoya une riposte violente, il le paralysa dans une étreinte psychique quasi immuable. Akilàm eut cependant le temps d’éviter de succomber en se retirant de lui-même avec célérité. Il amassa toutes ses forces en un point minuscule, si ténu qu’il en devint invisible. Il put observer le maître s’acharner sur la partie de lui qu’il voulait bien rendre visible, la lui offrant sur un plateau. Quand Panfilo constata son erreur, il arrêta de se concentrer sur le corps abandonné, telle une coque de fruit vide. Cependant, Akilàm avait eu tout le loisir d’emprunter des moyens détournés pour contourner la force mentale qui le cherchait et la prendre en tenaille dans un mouvement de l’esprit totalement maîtrisé.
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Tout à coup, dans les ombres changeantes de l’océan, il crut apercevoir l’ombre profilée de Poïa, mais le requin semblait obnubilé par la curée et resta à distance. Comme si le simple fait de deviner Ahukaï dans les parages était suffisant. Inutile de venir rôder plus près. Le prince était vivant, il respirait à nouveau la même eau salée et puissante.

Ahukaï remonta plusieurs belles prises qu’il avait saisies à main nue et tuées d’un coup de dent. Nia’mu attrapa un thon au vol, qu’il éviscéra et dévora cru, faisant fi des petits os cartilagineux. Il lança un regard amusé vers le grand pêcheur ruisselant qui escaladait le pont et le considérait avec dégoût, comme un miroir déformant de ses propres pulsions.

Alöe se chargea des autres poissons qu’elle découpa en darnes qui cuisirent sur le feu de la cambuse. Une délicieuse odeur de chair grillée se répandit bientôt dans la cale et Fau’del se dressa sur son séant pour profiter du festin.
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Malgré tout, le moment du répit n’était pas venu. Il lui fit signe de se relever et de le suivre. Il fallait fuir déjà, fuir encore. Naissance silencieuse et secrète. Sans cérémonie, sans les chants rituels de bienvenue de la part des autres membres du clan perdu.
Tôt dans la matinée, ils avaient été séparés du groupe par Ceux-de-lumière. L’homme, qui avait une grande expérience de la traque, avait réussi à déjouer leurs pièges. Il enrageait de se retrouver dans la position de la proie, lui, un des plus valeureux chasseurs de la tribu.
L’état de sa compagne n’avait fait que les ralentir. Jusqu’à les arrêter complètement, dans le concert lugubre des alouates, pour mettre au monde une petite fille. Loin des gestes efficaces des ventres-secs, des litanies apaisantes du chaman.
Qu’allait devenir l’âme de cette humaine si elle ne recevait pas rapidement la protection des rites ? Il y avait plus urgent pourtant. Survivre.
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Alöe s’était levée, ce jour-là, avec la ferme intention d’éprouver les enseignements du chaman Kinkajù. Malgré sa curiosité dévorante et son esprit frondeur, elle tremblait un peu. Si jamais les ventres-secs et le sorcier avaient raison, elle se retrouverait foudroyée par Ceux-de-lumière, réduite à un petit tas de cendres pour avoir osé braver leur dieu-démon.
Le souffle court, les yeux écarquillés, la fillette avança les doigts vers un rayon. Tiédeur, douceur. Prise d’un excès de courage, elle brandit hardiment sa paume. À demi surprise, elle regarda sa peau devenir dorée. La sensation de chaleur s’accentua, tout en restant agréable. Contrairement à ce qu’on lui avait prédit, la main ne se détacha pas du poignet, la chair ne fut pas calcinée et les phalanges gardèrent leur mobilité. Alöe éclata de rire. Une fois de plus, elle avait vu juste, quand elle avait rêvé ce moment la nuit passée.
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