MARCHE I
extrait 2/4
L’humidité m’a reconnu facilement,
l’agonie du réveil, l’impossible souvenir du gouffre premier,
le premier cri
du matin,
l’absence de caresses,
vagues de manque,
tête brumisée d’absences
d’où aurais appris que la souffrance se jette vers,
que la douleur a une direction
Aucun animal de ma taille ne passe l’horizon et n’en déduis rien, jamais.
Et la caresse de mes rubans qui hachurait la journée ?
traits de biais, ont strié la poussière de la cache
Encore mouillé de murmures, sans qu’il n’ait fallu se lever,
Alors que les questions n’étaient que des trous blancs
Qu’ils n’ont cessé de remplir