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Citation de Lipette


Et, s'avançant vers la jeune fille, il posa ses lèvres sur ses yeux. Les paupières d'Eureka papillotèrent avant de se fermer. Il les baisa tour à tour. D'abord la droite, puis la gauche. Elle ressentit alors un tel sentiment de béatitude qu'elle n'osait plus bouger, ni même ouvrir les yeux, si grande était sa peur de le briser.
Quand il pressa ses lèvres contre les siennes, elle ne fut pas surprise. Cela lui parut aussi naturel que le soleil qui se lève, une fleur qui s'ouvre, la pluie qui tombe du ciel, un mort dont la respiration s'arrête... Aussi naturel. Aussi inévitable. Il avait les lèvres fermes, légèrement salées. A leur contact, une vague de chaleur l'envahit.
Leurs nez se frôlèrent, et Eureka entrouvrit la bouche pour mieux accueillir son baiser. Elle promena les doigts dans les cheveux d'Ander à la manière dont le garçon le faisait quand il était nerveux. Il ne semblait plus l'être. Il l'embrassait comme s'il le désirait depuis toujours, comme s'il était né pour cela. Ses mains caressaient le dos de la jeune fille, la serraient contre sa poitrine, tandis que sa bouche s'emparait avidement des ses lèvres et que sa langue brûlante jouait avec la sienne, la laissant en proie au vertige.
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