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Critiques de Laurence des Cars (13)
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Les Préraphaélites : Un modernisme à l'anglaise

Un opus de la collection Découvertes Gallimard parfait pour aborder les préraphaélites. On a trop souvent tendance à limiter ceux-ci aux seuls noms de Dante Gabriel Rossetti et de Edward Burne-Jones, ainsi qu'à une peinture "médiévalisante". On voit combien ici cette approche est réductrice, et même franchement erronée.



Laurence Des Cars montre combien l'influence de John Ruskin a été fondamentale, mais aussi que tous les membres du cercle préraphélite ont eu leur place, et, notamment, John Millais et Holman Hunt, puis William Morris. En retraçant l'histoire du mouvement, et donc de ses deux phases, elle permet au lecteur de comprendre qui fut véritablement fondateur ou membre du cercle préraphaélite, et qui s'y rattache plus ou moins (comme John Waterhouse, par exemple). Tout aussi important, elle explique très bien pourquoi le préraphaélisme prit naissance, pourquoi il fut novateur, combien la notion de réalisme lui fut cher (ce qui n'est pas très connu du grand public), mais aussi combien la critique de la société est aussi essentielle à son identité que la question de la spiritualité. Les liens avec les Arts and Crafts et le symbolisme sont également abordés.



Le livre comporte beaucoup de reproductions des œuvres, pas toujours très bien connues, et en propose, pour un certain nombre d'entre elles, une analyse pertinente et concise. Les documents de la dernière partie, qui présente entre autres des poèmes (car le préraphaélisme fut aussi un mouvement littéraire) et des extraits de critiques d'époque, complètent très bien l'essai.



Il s'agit donc d'un ouvrage à lire en tout premier lieu pour qui souhaite se familiariser avec le mouvement préraphaélite, finalement plutôt mal connu en France.
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Gustave Courbet, album de l'exposition : L'..

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« Il faut encanailler l’art. Il y a trop longtemps que vous faites de l’art bon genre et à la pommade. »



J’ai devant les yeux le catalogue exceptionnel que nous a offert la Galerie Nationale du Grand Palais à l’occasion de l’exposition Gustave Courbet de 2007/2008. Superbe !



L’œuvre de Gustave Courbet est complexe. Tous les thèmes de la peinture ont été abordés par le peintre. Un « réaliste » disait-on. Ses nus féminins le présente comme un peintre de la sensualité. L’un de ses tableaux les plus célèbres « L’Origine du monde », entré au musée d’Orsay en 1995, fait de lui un artiste impudique, alors que cette toile n’était pas destinée à être exposée à l’origine.



« Je suis son seulement socialiste, mais bien encore démocrate et républicain, en un mot partisan de toute la révolution, et par-dessus tout réaliste. »

La politique tient un rôle important dans la vie de Courbet. Il est lié au socialiste Proudhon. Opposant de Napoléon III, son engagement dans la Commune de Paris de 1871, suivit de poursuites et condamnations pour la démolition de la Colonne Vendôme dramatisèrent ses dernières années.



Cinq œuvres, essentielles à mes yeux, présentes dans l’exposition, donnent un aperçu d’ensemble du travail de ce grand peintre trop souvent incompris à son époque.



« PORTRAIT DE L’ARTISTE », dit « LE DÉSESPÉRÉ », 1845

Un fou ? Il semblerait que ce curieux tableau (en couverture du catalogue) pourrait faire référence à une période d’abattement, en début de carrière de l’artiste. Le cadrage serré du portrait en fait une des images les plus saisissantes de sa carrière.



« L’ENTERREMENT À ORNANS », 1850

Cet immense tableau s’est bien assombri au musée d’Orsay. Les usages et les costumes francs-comtois sont montrés dans un paysage réel, celui du cimetière d’Ornans inauguré en 1848. Une cinquantaine d’habitants de la ville, des paysans, des artisans, des ecclésiastiques, des bourgeois, des socialistes, sont mêlés. L’artiste élève au rang d’évènement historique, un épisode banal, familier, un simple enterrement campagnard.

Les caricaturistes, choqués par cette peinture sociale, tournent en ridicule le peintre et ses modèles. « Quand je ne serai plus contesté, je ne serai plus important » dit Courbet.



« LA FEMME À LA VAGUE », 1868

L’alliance de l’onde et de la femme. On ne voit que le superbe buste dénudé de la jeune femme qui paraît prendre appui sur l’eau, le visage rose éclairé par un léger sourire.



« LA FILEUSE ENDORMIE » (sa sœur Zélie), 1853

Ce beau tableau a inspiré le poème de Paul Valéry : « La fileuse » dans « La Conque », 1891

« Assise, la fileuse au bleu de la croisée

Où le jardin mélodieux se dodeline ;

Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée.

Lasse, ayant bu l’azur, de filer la câline

Chevelure, à ses doigts si faible évasive,

Elle songe, et sa tête petite s’incline. […]

Mais la dormeuse file une laine isolée ;

Mystérieusement, l’ombre frêle se tresse

Au fil de ses doigts longs et qui dorment, filée.

Le songe se dévide avec une paresse

Angélique, et sans cesse, au doux fuseau crédule,

La chevelure ondule au gré de la caresse... »



« L’ATELIER DU PEINTRE », 1855

Delacroix note dans son « Journal » d’août 1855 : « Je vais voir l’exposition de Courbet qu’il a réduite à 10 sous. J’y reste seul pendant près d’une heure et j’y découvre un chef-d’œuvre dans son tableau refusé ; je ne pouvais m’arracher à cette vue. On a rejeté là un des ouvrages les plus singuliers de ce temps, mais ce n’est pas un gaillard à se décourager pour si peu. »



Courbet considère cet immense tableau comprenant une trentaine de personnages plus grands que nature, comme « l’histoire morale et physique de son atelier ».

Cette peinture énigmatique, ressemblant à une sorte de triptyque composé de trois parties, ne cesse d’interroger... Serait-ce un nouveau « coup » de Courbet ? Une vaste farce ?

Le contexte historique et politique de l’époque a certainement beaucoup influencé l’artiste : révolution industrielle, apparition d’une nouvelle société de classes : la bourgeoisie et la classe ouvrière. Marx et Proudhon ont commencé à élaborer la doctrine socialiste.

En décembre 1854, Courbet décrit la toile à Champfleury :

Au centre, l’artiste peignant un paysage est l’élément principal du triptyque. Il symbolise l’acte créateur. Une femme nue regarde le peintre au travail.

À gauche, le peuple, la misère, la pauvreté, la richesse, les exploités, les exploiteurs, les gens qui vivent de la mort. La société dans ses intérêts et ses passions.

À droite sont les amis du peintre, les travailleurs, les amateurs du monde de l’art.



« Les gens qui voudront juger auront de l’ouvrage, ils s’en tireront comme ils pourront » écrit Courbet ironiquement.

J’avancerais trois interprétations sur cet étonnant tableau, un des plus importants du musée d’Orsay : Une peinture d’histoire à l’implication politique évidente, montrant à la fois Napoléon III et le socialiste Proudhon ; une allégorie morale et sociale ; un autoportrait de l’artiste ou, pour certains, une allégorie du destin de Courbet.

Et si l’orgueilleux Courbet n’avait voulu tout simplement présenter que son idéal d’artiste, un manifeste esthétique...



https://www.wikiart.org/fr/gustave-courbet/latelier-du-peintre-1855




Lien : http://www.httpsilartetaitco..
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Yvain ou le Chevalier au Lion - Lancelot ou..

Quel honneur de recevoir ce magnifique livre dans le cadre de l’opération Masse Critique ! Je remercie ainsi chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Diane de Selliers pour l’envoi de cet ouvrage inestimable, d’autant plus que j’ai la chance de posséder un exemplaire numéroté, tiré d’une série limitée.



Je suis ravie de découvrir ces deux œuvres de Chrétien de Troyes, monument de la littérature française, Maître des romans de chevalerie que j’ai toujours voulu découvrir, ne serait-ce que pour plonger dans le monde des légendes arthuriennes ! Yvain (ou le Chevalier du Lion) et Lancelot (ou le Chevalier de la Charrette) sont des « héros » à proprement parler, c’est-à-dire qui se distinguent par leurs exploits ou un courage extraordinaire. A cela s’ajoute leur grande générosité, qui provoque l’admiration de tous et que l’on ne peut ignorer en tant que lecteurs… Néanmoins, au-delà des multiples qualités que ces deux personnages (entre autres) présentent tout au long du récit, c’est leur parcours initiatique qui m’a beaucoup plu. Dans les deux cas, l’Amour est prédominant et conduit les deux chevaliers à des actes de bravoure, d’héroïsme, voire même d’humiliation pour reconquérir –ou sauver- la Dame de leurs pensées… Les différents protagonistes que l’on rencontre –châtelains, géants, lion, demoiselles, nains – viennent enrichir le récit et participent à l’évolution d’Yvain et de Lancelot. J’ai beaucoup aimé la plume de Chrétien de Troyes, tout comme ses descriptions des paysages, scènes de combat, banquets et autres évènements.



Par ailleurs, j’ai été totalement enchantée par le choix des peintres préraphaélites (Waterhouse, Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones en passant par John Everett Millais ou Frank Cadogan Cowper…dont on peut découvrir les biographies à la fin du livre) pour illustrer cet ouvrage, d’une part car bon nombre d’entre eux se sont intéressés aux légendes médiévales et d’autre part, parce que j’ai toujours été attirée par ce mouvement artistique ; j’ai ainsi eu l’occasion de découvrir d’autres œuvres de ces peintres fascinants !



Ainsi, je recommande vivement ce merveilleux ouvrage, pour ses récits passionnants des légendes arthuriennes, ainsi que pour les magnifiques illustrations qui rythment le récit.



A lire !

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Edward Burne-Jones 1833-1898: Un maître angla..

Livre d'une remarquable exposition du Musée d'Orsay consacrée au maître anglais Edward Burne-Jones.

Chantre du mouvement artistique des préraphaélites, il donne à voir un univers fantasmatique et fantastique où le romantisme se mêle à des références antiques et médiévales. Il met en scène légendes et contes dans des tableaux enchanteurs. Les personnages ont un aspect hiératique, comme porteurs d'une lourde destinée.

Ses visages de femmes aux regards pleins de mélancolie et aux longues chevelures sont inoubliables.



A noter que Tim Burton donna à l'une des héroïnes de son film Sleepy Hollow une robe créée sur le modèle exact d'un tableau d'Edward Burne-Jones.
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Les Préraphaélites : Un modernisme à l'anglaise

Beau livre à prix abordable qui introduit le monde des peintres préraphaélites. Bien documenté et belles illustrations comme toujours pour les Gallimard découverte
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Gustave Courbet, album de l'exposition : L'..

Ce catalogue remarquable tant par sa densité que par la qualité de ses illustrations a été produit par la Galerie Nationale du Grand Palais à l'occasion de l'exposition Gustave Courbet de 2007/2008. Il comporte une série d'essais ( Courbet un utopiste àl'épreuve de la politique/Les ambiguités du réalisme pictural de GC/ "C'était inévitable car ce n'est as nous qui nous sommes rencontrés mais nos solutions"/ Le vrai en héritage de Manet à Cézanne/ GC à l'épreuve de l'observation scientifique / "Ce que personne d'autre ne voit" ) puis le catalogue de l'exposition et enfin en annexe une chronologie, une anthologie de textes critiques et une bibliographie. Magnifique ouvrage.
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Yvain ou le Chevalier au Lion - Lancelot ou..

Déjà grand admirateur des textes de Chrétien de Troyes, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pu relire deux de ses textes les plus connus “Yvain ou le Chevalier au Lion” et "Lancelot ou le Chevalier de la Charrette” dans une édition exceptionnelle. En effet, les éditions Diane de Selliers ont eu l’excellente idée d’illustrer les textes de Chrétien par la peinture préraphaélite, un courant artistique qui a beaucoup puisé son inspiration dans la matière de Bretagne.

Les différentes peintures accompagnent à merveille les aventures de nos preux chevaliers et subliment des textes déjà admirables en tout point.

Un véritable bonheur de pouvoir lire deux textes majeurs de la légende arthurienne dans une si belle édition.

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Edward Burne-Jones 1833-1898: Un maître angla..

Ce livre est un ouvrage superbe, un bel objet en lui-même et surtout un véritable délice pour tous les amateurs de préraphaélisme qui pourront passer des heures à le lire, le lire et à admirer la qualité de reproduction des oeuvres d'Edward Burne-Jones qu'il contient.
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Les Préraphaélites : Un modernisme à l'anglaise

L'essentiel y est, dans ce petit livre qui tient dans une poche, le néophyte peut déjà bien s'informer sur le mouvement préraphaélite, sur ses deux phases, les sujets d'études, les thèmes, les critiques, les écrits poétiques, les créations Arts and Crafts, on parle de Waterhouse qui se rattache au mouvement sans en faire partie, de l'approche du symbolisme etc... Rien n'est oublié, même une analyse de quelques oeuvres. Belle iconographie, 140 illustrations et photos des membres de la confrérie à l'appui, l'ouvrage est bien documenté.
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Yvain ou le Chevalier au Lion - Lancelot ou..

Cet ouvrage des éditions Diane de Selliers nous plonge aux côtés des chevaliers mythiques de Chrétien de Troyes, Yvain et Lancelot. Chefs-d’oeuvre fondateurs de la littérature française, ces récits, sans doute composés simultanément, relatent les aventures d’Yvain, modèle de perfection qui accède à l’amour et à la souveraineté, et de Lancelot, au désir indompté en quête d’un amour impossible. Dans ce beau livre, les péripéties chevaleresques sont illustrées par des oeuvres d’artistes préraphaélites qui se passionnèrent pour le mythe arthurien dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Rejetant le modèle académique, leur art s’inspire de l’imaginaire médiéval et se nourrit des textes d’auteurs du Moyen Âge, de la Renaissance et de contemporains tels Walter Scott, John Keats ou Alfred Tennyson. Ce livre passe outre la distance temporelle et contextuelle qui sépare les écrits de Chrétien de Troyes des oeuvres des préraphaélites, afin d’établir une correspondance féconde

entre ces deux univers en quête de beauté. Ces récits sont précédés d’une préface de Philippe Walter, spécialiste des mythologies chrétiennes et de l’imaginaire médiéval, et d’une introduction de Laurence des Cars, directrice du musée de l’Orangerie qui explique l’influence de la légende arthurienne sur les peintres préraphaélites. La mise en page inédite des textes de Chrétien de Troyes sous forme de courts paragraphes contribue véritablement au plaisir du lecteur, de même que les très nombreuses illustrations chevaleresques – tableaux d’Edward Burne-Jones, Dante Gabriel Rossetti, William Holman Hunt, John Everett Millais et bien d’autres – sont un régal pour les sens. Une correspondance réussie entre littérature médiévale et esthétique préraphaélite !



Par Marie Yvonneau-Fournier, critique parue dans L'Objet d'Art 507, décembre 2014
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Yvain ou le Chevalier au Lion - Lancelot ou..

C’est une tradition saisonnière. Un mal qui frappe les bibliophiles l’automne venu. Comme une démangeaison intellectuelle, une impatience : que sera le nouveau Diane de Selliers ? On l’attend, on l’espère, et l’on n’est jamais déçu. Là est le miracle.



Cette année ne fera pas exception. Le cru 2014 est d’une beauté renversante. Après le remarquable Éloge de la Folie d’Érasme illustré par la peinture de la Renaissance du Nord paru en 2013, érudit et peut-être intimidant pour certains, le nouveau venu semble rassurant, accessible à tous. Ce qui n’enlève rien à sa valeur. C’est simplement que le sujet choisi et son illustration ont un aspect populaire, cet adjectif étant pris sans aucune connotation péjorative. Les chevaliers de la Table ronde et la peinture de la fin du XIXe siècle n’effraient pas, ils font rêver. À juste titre. Et dans cette édition, l’harmonie générée par le rapprochement des romans de Chrétien de Troyes et la peinture préraphaélite est envoûtante.



La suite de la critique sur mon blog !
Lien : https://litteraemeae.wordpre..
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Les Préraphaélites : Un modernisme à l'anglaise

Commençons par la synthèse: un "vrai" texte, et une iconographie très développée: un bon (et très abordable) livre de peinture.

Un "vrai" texte, au sens où il ne se contente pas d'accompagner les reproductions d'œuvres de manière descriptive, en quelques paragraphes convenus. Au delà de la présentation du développement du courant , de ses acteurs principaux ou plus périphériques ou éphémères, L des Cars met en perspective le mouvement, ses inspirateurs , ses liens avec d'autres domaines tels que la littérature. 

Quant au support lui même (le livre donc..), malgré son  petit format, les illustrations nombreuses permettent d'apprécier la variété et les différences entre artistes du même mouvement. Par ailleurs les commentaires des tableaux , même succincts, privilégient la mise en avant d'attitudes, couleurs, thèmes, ou innovations, en nous épargnant la longue litanie du lieu et de la chronologie de réalisation.

Je ne suis pas un inconditionnel du mouvement préraphaélite, mais ce petit livre, agréable, m'a permis de découvrir quelques œuvres qui m'ont séduit, ainsi que  par exemple lier ce mouvement au romantisme ou au symbolisme.

Bonne lecture!
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Gustave Courbet, album de l'exposition : L'..

Le tableau ne montre pas tout,et est au passage anatomiquement incorrect, parce que le réalisme de Courbet a plus à voir avec le vrai qu’avec le réel : «[…] Ce fameux réel, comme sous l’effet d’une peur qui interdirait de le toucher directement, est remis plus loin, différé, ou du moins saisi à travers la gangue picturale, dont on l’enduit avant de le soumettre à la parole: code sur code, dit le réalisme.» Les mots de Roland Barthes disent effectivement toute la distance picturale qui est en jeu dans L’Origine du monde. p. 382.
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