Laurence Gillot

J'étais tentée : retrouver ce film magnifique dans une version album jeunesse ; c'était alléchant. Et il est très honnête cet album, très complet mais…



… il ne s'en dégage aucune magie. J'imagine que pour quiconque n'ayant jamais vu le film il doit être assez plat. C'est un peu comme si j'entreprenais de vous raconter Sur La Route ou Voyage Au Bout De La Nuit : l'intérêt serait faible car la valeur des œuvres réside ailleurs que dans le scénario.



Eh bien ici, c'est le cas aussi. Si l'on expurge l'histoire des gags visuels et des mimiques sensationnelles de Charlie Chaplin, ne reste qu'une coquille vide. Quand on vous dit qu'il exécute la danse des petits pains, rien ne passe, quand vous visionnez la scène, c'est magique.



Donc, une pseudo bonne idée totalement sans intérêt si l'enfant n'a pas vu la scène. Par contre, l'album peut s'avérer intéressant pour les bambins de 7 à 9 ans ayant déjà vu le film car il réactivera leurs souvenirs grâce à son traitement très fidèle à l'œuvre cinématographique.



Désolée ! J'aurais aimée être plus enthousiaste mais je vous invite en premier lieu et essentiellement à voir le film. Après, si les enfants ont adoré (ce qui est souvent le cas) vous pouvez vous orienter vers cet album. Je doute que dans le sens inverse ils se ruent dessus. Mais ce n'est que mon avis, c'est-à-dire bien peu de chose.

Voici un album étrange, qui surprend beaucoup et qui ne peut laisser indifférent. Nous l'avons lu, ma fille et moi, dans le cadre du prix des Incorruptibles (CE1).



Les illustrations sont belles, foisonnantes, colorées. J'aime beaucoup l'utilisation de graphismes. Quel bonheur visuel que ces grands tatoués musculeux et barbus !



Oui, des tatoués plein de muscles, des marins quoi ! Car l'histoire commence sur l'Albertus, en pleine mer, quelque part entre la France et l'Inde, lorsque le capitaine découvre un petit ourson en peluche sur le bateau. A qui peut-il bien appartenir ? Pas à un marin tout de même...



Ça commence comme une enquête, avec de petites touches d'humour (oui parce que bon, un ours en peluche sur un bateau uniquement fréquenté par de grands gaillards, ça porte à sourire et à lâcher quelques petites blagues bien senties). Et je ne vous dirait pas exactement comment cela se termine mais je peux vous dire que c'est là que l'album surprend son lecteur. On change de cap, de genre, de ton pour naviguer vers d'autres contrées : celles du coeur.



Un petit bémol toutefois : la tranche d'âge visée n'est pas la plus judicieuse à mon sens. Le texte est intéressant mais un peu long pour un enfant de 7 ans...

L'angoisse de tout parent (un peu plus stressé que la moyenne ?) : perdre son enfant dans une foule. Il suffit d'une seconde d'inattention et... cauchemar. Surtout s'il/elle est du genre à se faufiler partout, à trouver follement amusant de se cacher parmi les vêtements accrochés.



C'est précisément ce qui arrive à Lulu, qui perd de vue sa maman et court retrouver son papa... sauf que ce n'est pas son papa.



Rien de tragique dans cette histoire, pas de vilain bonhomme. Ceci dit, c'est flippant quand même. Une bonne façon de faire comprendre aux petits l'utilité de tenir la main d'un adulte, même si ça fait bébé.

Toujours la douleur palpable de Lulu, qui croit voir aussi son papa quand elle est avec sa maman, alors qu'ils ne vivent plus ensemble.



Une fin très mignonne et drôle, pour détendre l'atmosphère et rire après cette histoire angoissante et triste.



Jolis dessins, jolies couleurs, adorable petite fille attachante, situations 'comme à la maison'. Tout bon !

L'histoire raconte le défi que se lance une fillette: remporter une célèbre compétition de Mongolie.

Mais il faut redouter la rencontre avec le terrible Khan...

Ce récit est plein de mouvement, il est dynamique: saisi par l'histoire, le lecteur se laisse emporter, comme par le galop du cheval apprivoisé...



L'immensité des steppes de Mongolie sont représentées par les magnifiques illustrations de Qu Lan...

Cette légende parle aussi de valeurs comme la bravoure et la loyauté, le courage et l'amitié.

Et le lecteur se sent gagné par cette belle histoire,

en se perdant dans la beauté des paysages,

et dans leur l'immensité...





Challenge album jeunesse

Challenge défi lecteur

Une pépite!

Ce livre est simplement magnifique! Il allie des illustrations splendides inspirées des peintures d'Arcimboldo à un joli conte très plaisant à lire, retraçant l'histoire d'un clown, Antonio. Ce dernier, blessé après une chute, doit rester clouer au lit et ne peut plus, temporairement, jouer de violon. Tour à tour, ses amis de cirque: Automne, Hiver, Printemps et Eté viennent lui rendre visite et tenter, à leur manière, de l'aider à se rétablir.

Les saisons d'Arcimboldo et ce musicien violoniste...mais oui, c'est bien Antonio Vivaldi!

Le livre est accompagné d'un CD sur lequel l'histoire est enregistrée. Elle est suivie évidemment des 4 saisons de Vivaldi, puis de quelques explications sur les deux artistes respectifs que sont le peintre et le musiciens.

Un magnifique objet-livre pour faire découvrir l'art aux plus jeunes, voilà un pari réussi!

Un grand merci à Babelio et aux Editions Canopés pour cet envoi!

Papa avait promis d'aller camper ce week-end, mais il pleut. Lulu-Grenadine est furax et ne le cache pas : crise, caprices, mutisme. Le père est d'autant plus désemparé qu'il ne voit pas souvent sa fille, la maman et lui étant séparés. Un peu de patience, d'efforts de part et d'autre, de dialogue pour crever l'abcès, et les conflits s'apaisent finalement. Derrière la mauvaise humeur se cache souvent la fatigue, ou un "vrai" gros chagrin.



Dessins adorables, doux, colorés et expressifs (cf. sur la couverture le chausson qui vole d'un coup de jambe furieux).



Délicieuse série pour les 3-6 ans : émotion, petits détails bien vus, situations vécues auxquelles parents et enfants s'identifient aisément.



(petit format : 16x20, couverture rigide)

Il s'agit de l'adaptation d'une belle légende Mongole ; Sukie, une jeune bergère, croise le parcours d'un cheval blanc en fuite ; bien qu'il soit sérieusement blessé, elle est sensible à sa beauté céleste et le guide vers son grand-père chaman pour qu'il tente de le soigner à l'aide d'onguents de sa composition.

Le lendemain, Ouli est sur pied et ils deviennent les meilleurs amis du monde.

Cinq années plus tard, Ouli est devenu un bel étalon et Sukie une jeune femme. Son aisance à la voltige va la conduire à participer à un concours équestre organisé par le Grand Kahn lui-même.

Mais celui-ci reconnait son cheval…



Entre magie et féérie, on retrouve ici toute l'essence de ce que les ancêtres peuvent réellement léguer à leurs enfants : " des racines et des ailes. "

Ce conte est doté d'une forte symbolique : une jeune femme, un étalon blanc, le sang des blessures, celui des cycles.

Un aigle pour la spiritualité, la vocation chamanique et l'origine des pouvoirs surnaturels. L'aigle est aussi un vecteur de force, de protection et de sagesse que le grand-père emprunte pour soigner hommes et animaux ainsi que pour favoriser la transmission des connaissances vers sa petite-fille.



La beauté des illustrations participe au grand voyage que l'on fait à travers les steppes de Mongolie.

A découvrir avec de jeunes enfants…

Un bel album qui porte bien son nom car il fonctionne sur le mode de la boucle et peut donc servir à endormir les jeunes enfants.



Un papa lapin se repose en admirant le soir quand sa femme l'appelle pour qu'il aille raconter à ses lapereaux l'histoire du soir.



Il leur parle de Florent l'éléphant qui lui aussi allait se détendre à l'extérieur chaque soir jusqu'au moment où...



Les animaux défilent, et le scénario reste immuable, ce qui donne envie à l'enfant de précéder les paroles du lecteur.



Les illustrations sont douces et agréables à regarder. Une pochette de stickers phosphorescents est proposée à l'intérieur du livre.



Un album qui fonctionne bien avec les jeunes. Mon seul regret est la place des femelles dans l'histoire.



A partager !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Dans le quatrième tome de cette série qui revisite l’univers de Roba pour les plus jeunes, P’tit Boule et son ami Pouf s’envolent pour la savane et font du jardin le terrain de leurs aventures.

"L'histoire du soir" a été la notre pendant des mois. Un incontournable des lectures du coucher. Aussi, voir le nom de Laurence Gillot au catalogue des Éditions du Pourquoi pas m'a donné envie de lire un texte écrit plus récemment.



Le Moyen Orient semble décidément présent dans toutes mes lectures de septembre. C'est en effet la région d'origine d'Hana et sa maman, qui se sont réfugiées en France pour fuir la guerre. Seulement, l'argent manque et elles sont obligées de dormir dans un musée.



J'ai aimé cet émerveillement de la petite fille face aux œuvres d'art, en dépit de sa situation précaire. Et le lien évident qui se tisse entre art et artisanat à travers les broderies de la maman. Les illustrations d'Emma Morison jouent d'ailleurs sur la polysémie du verbe "tisser" avec ces dessins de fils. Lâches au début, ils forment progressivement un tracé régulier, alors qu'Hana parvient à se lier avec une camarade.



Laurence Gillot invite à faire évoluer le regard que l'on porte sur "l'étranger", particulièrement lorsqu'il est issu de l'immigration. Merci aux Editions du Pourquoi pas de m'avoir permis de découvrir cette histoire touchante et pleine d'humanité !

Samuel, tout heureux, raconte à sa mamie qu'il a vu le Père Noël et son renne cette nuit. Mais voilà, c'est une farce... Cette grand-mère va à son tour lui raconter ses aventures de la nuit pour que la magie de Noël perdure dans le coeur de ce petit garçon.

Une histoire drôle, simple, pleine d'amour et de tendresse à raconter dès 3 ans.

Boule est malade et ne peut pas sortir alors qu'il y a de la neige dehors. Son papa lui fait un bonhomme de neige en forme de cheval. Mais sera-t-il encore là demain quand Boule pourra sortir si les températures remontent?



Un format original (A5) pour une BD bien adaptée aux premières lectures.

Le trait des dessins est bien mis en valeur dans de grandes cases, il n'y a pas beaucoup de bulles et leur contenu est simple à comprendre.

L'histoire est mignonne.

A conseiller pour découvrir un classique de la BD.

Cabanes est le troisième tome de la série P’tit Boule et Bill, et pour le moment c’est celui que j’ai préféré. Il est plein d’inventivité et de tendresse.

A l’occasion d’une journée de pluie et d’une partie de pêche, on découvre qu’un parapluie peut devenir toutes sortes de cabanes.

Et en plus l’album finit par un joli cadeau de P’tit Boule à sa maman, ce qui est d’actualité en ce jour de fête des mères.

D'abord, j'ai été attirée par les pages plastifiées qui donnent une belle luminosité aux couleurs. Ensuite, par le peu de texte qui en fait une BD pour lecteurs débutants, pour changer des albums. de plus, c'est drôle et tout de fraîcheur. Boule et Pouf décident de construire un avion pour se rendre dans la savane. Sur leur chemin, zèbre en vue. En réalité le papa qui sieste sur chaise longue avec un polo rayé noir et blanc et qui va jouer le jeu.

P'tit Boule et son papa font des crêpes, l'occasion de bien s'amuser en famille.



Je vous conseille cette série de BD pour faire découvrir la bande dessinée aux petits: le format à l'italienne est bien adapté, les pages sont plastifiées, il y a seulement 1 ou 2 cases par page avec des textes simples; et ensuite ils seront fin prêts et impatients de découvrir les vrais Boule et Bill.

Lulu-Grenadine est une petite fille qui n'écoute pas trop sa mère, surtout lorsqu'elle pense bien faire. Mais voilà dans un magasin, elle croit voir son papa mais elle se perd. Comment faire?



Les parents de Lulu-Grenadine sont séparés. Sa maman a refait sa vie avec François et ensemble ils ont eu un enfant, Malo. Lulu-Grenadine joue avec lui lorsqu'elle aperçoit au loin un chien qui ressemble drôlement à celui de son père. Alors elle va vers l'animal et reste stupéfaite lorsqu'elle voit que ce n'est pas son papa qui est en compagnie du chien, mais un inconnu. L'inquiétude la guette où est sa maman. Elle repart dans le magasin et ne l'a trouve pas et il y a beaucoup de gens. Heureusement, une gentille vendeuse va venir l'aider en passant une annonce au micro. Presque aussitôt, la maman arrive en la grondant gentiment.



Un petit livre tout simple mais qui signifie beaucoup pour ces jeunes lecteurs qui n'ont pas conscience de l'espace qui les entoure. Il est bon de rappeler qu'il faut écouter ces parents et ne pas n'en faire qu'à sa tête. Les dessins accompagnés de textes écrits en gros encourage une lecture intelligente et intelligible. J'ai aimé cette histoire parce que d'une part, elle est moderne car les parents sont séparés et cela n'empêche pas à la petite fille de faire partie d'une famille. Et puis, c'est important d'expliquer pourquoi les parents imposent des règles qu'il est important de suivre.



Je recommande la lecture de ce petit livre avec des enfants afin de leur faire mieux comprendre le monde des grands. En plus, il existe de nombreux tomes où l'on peut retrouver Lulu-Grenadine.

Adèle, 16 ans et demi, passe beaucoup de temps à l’hôpital depuis que son petit frère y séjourne suite à un accident.

Dotée d’une grande sensibilité, c’est tout naturellement qu’elle remarque le garçon triste de la chambre 309.

Petit à petit, tous deux s’apprivoisent. Elle, si joyeuse et lui, si abîmé par les événements qui l’ont conduit ici, vont se découvrir et, peut-être, grandir un peu ensemble…



Quel ouvrage lumineux! Il y règne une perpétuelle immense humanité sous couvert d’une Adèle si attachante!

Quelle empathie chez cette ado qui, malgré ses émotions, cherche toujours à réenchanter le monde qui l’entoure!

J’ai été transportée par l’enthousiasme d’Adèle, éblouie par sa positivité et profondément touchée par son âme si généreuse!



Ce livre parle d’enfance brisée par le destin, de rupture parentale, d’adolescence et des premiers amours. Si les sujets sont parfois difficiles, grâce à notre héroïne tour devient beau et plein d’espoir!



Adèle décore les instants les plus tristes, colore chaque moment de vie, rallume les cœurs et laisse des paillettes partout où elle passe!



Un roman jeunesse si beau, inspirant et plein d’espoir! A lire peu importe votre âge!

Un album pour les enfants à partir de 4/5 ans, qui permet d'aborder l'un des thèmes importants de l'écologie, à savoir, la déforestation.



Ama est une petite fille qui vit dans la forêt amazonienne. Lorsque les animaux viennent la chercher un jour pour lui montrer quelque chose de "terrible", elle ne s'attend pas à ce qu'elle va voir : des hommes coupent les arbres ancestraux pour pouvoir les vendre cher, puis ils brûlent les terres pour pouvoir y planter du soja et devenir riches.

Les animaux, qui perdent ainsi leurs maisons, ne savent plus quoi faire. C'est alors qu'Ama a une idée : puisque les humains prennent la maison des animaux, alors les animaux vont aller s'installer chez eux ! Et c'est ainsi que les animaux de la forêt arrivent en ville avec Ama.



L'histoire est originale, c'est le moins que l'on puisse dire. A la maison, on aime beaucoup le pop-up Dans la forêt du paresseux, et je voulais tenter une autre lecture qui aborderait le sujet de la déforestation, car cela peut sembler un peu loin aux enfants, mais il est tout de même important de comprendre la situation et les enjeux.

Ce livre s'adresse aux enfants un peu plus grands, mais l'histoire est abordable. Ama nous permet également de découvrir un peu plus la faune et la flore de la forêt amazonienne, ce qui est un plus plutôt sympathique.



A la fin, des activités créatives sont proposées aux enfants. Personnellement, nous ne les avons pas faites, mais elles semblaient amusantes à faire et pas trop compliquées.

C'est l'hiver et ça me donne envie de prendre des livres saisonniers. Avec cette couverture inuit, je ne pouvais que combler ce besoin de neige :) alors je lis cette petite histoire de Miki, le petit ours du Grand Nord. Un petit ours en peluche qui va voyager et dont le maître attend désespérément son retour. Les illustrations sont jolies comme tout.

Dès la première page, on vous promet de l'action, c'est assez rare pour ce genre d'histoire tendre pour jeunes lecteurs qui installe un peu le décor avant.



L'action n'attend pas et les personnages n'ont plus une seconde à perdre sinon ils finiront en casse-croute congelé.







En effet, Maniitok et son papa, inuits partis pêchés, sont vite interrompus par un ours polaire imposant.



Nous venions juste de nous attendrir du petit ourson doudou de Maniitok, Miki, et nous nous concluons rapidement qu'il n'y a pas que du tendre nounours dans le coin de banquise.







Comme un pauvre parent déboussolé qui oublie sa progéniture dans le pipi room d'une station service, le papa inuit ne se rend pas compte qu'il n'a qu'une manche de manteau déchirée dans les mains ( c'est une vraie plume finalement ce Maniitok!).



Tout le monde prend ses jambes à son cou sans glisser, même les chiens de traîneau, sauf...le pauvre Miki.



Allons nous assister à un duel d'ours?







C'est probablement l'interrogation de Maniitok, qui se demande aussi comment il va pouvoir dormir sans son doudou.



...Peut-être ses parents iront-ils le chercher, nous dirions-nous, c'est ce que font les parents pour s'assurer d'une nuit calme et tranquille? (Mais les inuits n'ont pas la télévision)







La chute d'histoire imaginée par Laurence Gillot est astucieuse.



Le périple de Miki est rapporté par autrui sans qu'on le voit sur les images et il lui en arrive.



Cela laisse libre court au pouvoir de l'imagination pour ajouter des pages d'histoire à celle plus réduite par l'album.



L'illustratrice d'Anne Hemstege nous représente un petit inuit le coeur gros sans sa peluche pendant ce temps, offrant aussi ainsi des tranches de quotidien en fond,une histoire supplémentaire qui viendra alimenter l'imagination des petits lecteurs.



Quelle incroyable odyssée pour Miki qui, oui, finalement revient chez lui, nous vous laissons le loisir de découvrir où les pêcheurs et chasseurs l'ont retrouvé, une incroyable chute à ne pas manquer.



Ignorer



Grâce à cette séparation, nous réalisons aussi que le petit Maniitok vient de grandir un peu et se montre un peu plus fort, près à veiller sur son ourson à son tour.



Une chouette et originale histoire pour le dodo.