AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laurence Rees (30)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Holocauste : Une nouvelle histoire

Dans ce livre le grand historien, producteur de télévision et documentariste Laurence Rees nous livre l'Histoire de l'Holocauste.

C'est peu dire qu'il y en a eu des ouvrages sur ce sujet mais là, j'ai du mal à m'en remettre c'est très bien écrit et ça fourmille de témoignages très émouvant ou très « dur » à lire. On se rend compte comment une telle abomination a été possible. C'est à lire pour qui veut en savoir plus et « tenter » de comprendre où peut mener la bêtise humaine, en effet ce que je comprends c'est qu'il n'y a qu'une « race » : la race humaine et que celle-ci est capable des pires horreurs.

Avant-hier les Arméniens, hier les juifs et les Tziganes aujourd'hui les Rohingyas sans oublier les Tutsis au Rwanda et j'en oublie, (pardonnez-moi) et demain les migrants ?
Commenter  J’apprécie          7012
Adolf Hitler : La séduction du diable

Lorsque, avec notre regard d’aujourd’hui, nous considérons ce petit homme disgracieux avec sa moustache ridicule tempêter et vociférer, on s’étonne encore de voir ces foules galvanisées l’acclamer comme un dieu sur terre. Bien sûr notre regard est teinté de ce que l’Histoire nous a appris. Qui (parmi les gens sensés) pourrait aujourd’hui trouver un attrait séduisant en Hitler et en ses discours ?



C’est de ce sujet que traite précisément le livre de Laurence Rees, Adolf Hitler – la séduction du diable : le charisme d'un homme qui a ensorcelé les foules.



Avant toute chose, il importe de resituer le contexte. Hitler est un paumé, un raté, qui trouve un sens à sa vie à l’occasion de la première guerre mondiale. Le peuple Allemand, suite au Traité de Versailles, se sent humilié et doit survivre dans la plus grande pauvreté, exacerbée à la suite du Krach boursier de 1929. Hitler, être insipide et froid dans les contacts individuels, se révèle un tribun de génie et énonce précisément les souhaits et désirs les plus profonds de ce peuple déchu. Retrouver la grandeur de l’Allemagne, relever l’économie, s’étendre pour prospérer… La haine des juifs n’est pas si tôt mise au premier plan. D’abord convaincre que grâce à ce Hitler messie, sauveur de l’Allemagne, le peuple retrouvera prospérité et prestige. Hitler hypnotise les foules avec une sorte de génie instinctif pour la psychologie des masses. Le parti nazi devient une sorte de religion. Une religion basée sur la grandeur de la race, celle du peuple germanique : « Le nazisme était (…) une combinaison de pseudo-religion et de science pseudo-darwinienne ». La propagande est efficace, le peuple adhère dans une sorte d’hystérie collective. Sieg heil !



Pour ceux qui n’adhéraient pas, « Hitler approuvait le principe d’écraser toute opposition par la violence » et dès 1933, le premier camp de concentration « officiel » ouvrît à Dachau.



La haine du communisme, du bolchévisme, reliés au juif coupable également de capitalisme, bref de tous les maux de l’Allemagne (la fameuse conspiration juive à un niveau international) comme un virus malfaisant à éradiquer devint progressivement un leitmotiv dans les discours d’Hitler à qui on ne peut reprocher d’avoir annoncé la couleur… Et pourtant combien ne l’ont-ils pas trouvé insignifiant sinon inoffensif ?



Quant aux dignitaires nazis et à l’élite SS, Hitler représentait pour eux ce que j’interprète comme une sorte de gourou à l’aura charismatique, se sentant privilégiés d’être aux plus proches côtés de ce chef quasi déifié comme une secte pourrait lessiver les cerveaux et anéantir le libre arbitre. Pire, leur faisant prêter fait et cause pour l’idéologie malfaisante au point que tout devait être entrepris pour la servir. Je ne déresponsabilise personne en énonçant ceci, hormis peut-être ces enfants issus des Jeunesses Hitlérienne qui ont subi un véritable endoctrinement.



Tous ces éléments sont intéressants pour tenter d’expliquer comment on en est arrivé au pire. Mais partiellement seulement. Car oui, malgré tout je ne parviens pas à « comprendre » comment toutes ces atrocités ont été commises. Comme si aucune explication rationnelle (multifactorielle s’entend) ne pouvait satisfaire mes interrogations, mon hébétude indignée devant tant de barbarie. Et cela dit, heureusement non ?



De cet auteur, j’avais lu également Auschwitz les nazis et la solution finale que j’avais dévoré.

En ce qui concerne Adolf Hitler la séduction du diable, j’ai été intéressée mais un peu moins captivée car j’aurais aimé y trouver moins de stratégies militaires et davantage d’analyse sur la psychologie d'Hitler.

Commenter  J’apprécie          273
Adolf Hitler : La séduction du diable

Laurence Rees a rédigé ce livre en parallèle d'un reportage sur le même sujet. Plus qu'une énième biographie de Hitler, il s'attache à déterminer, si je puis dire, le pourquoi du comment.

Comment cet homme antipathique, vindicatif, excité, atrabilaire et refusant de discuter ses décisions a-t-il pu conquérir le coeur de millions de partisans? Comment a-t-il emmener son pays dans un conflit sans précédent? Dans une extermination massive d'une grande partie de sa population?



Tout au long des chapitres, Laurence Rees démontre le charisme qu'a su mettre en place Hitler, la fascination qu'il exerce sur les esprits puis les actes.



Outre des sources déjà utilisées, l'auteur a pu recourir à des documents inédits - journaux de guerre, correspondance, etc. Ce qui apporte un atout supplémentaire à un essai biographique de qualité.

Le style élégant de Laurence Rees rend plaisante la lecture de son ouvrage au sujet vénéneux.



Il donne enfin à réfléchir aux attitudes des hommes politiques et autres orateurs de notre époque. Essai instructif sur tous les plans.
Commenter  J’apprécie          273
Holocauste : Une nouvelle histoire

Laurence Rees réussit une fois encore le prodige de nous captiver avec un livre historique, alors même qu'un tel document pourrait sembler rébarbatif, qui plus est s'étalant sur 830 pages.



Il n'en est rien car la grande force de Laurence Rees est d'humaniser son propos par de nombreux témoignages qui jalonnent ses écrits.



Il s'agit du troisième ouvrage de l'auteur que je lis (après "Auschwitz : les nazis et la "solution finale"" et "Adolf Hitler : la séduction du diable") avec grand intérêt et je ne manquerai pas d'en lire un quatrième avec "Ils ont vécu sous le nazisme".



Toujours richement documentés, les livres de Laurence Rees sont à la fois très abordables et sans simplisme, nous amenant à approfondir toujours plus l'état de nos connaissances sur cette période si unique dans l'histoire de l'humanité (si des dictatures et des génocides ne sont pas des faits isolés dans l'Histoire, "l'industrialisation" de l'extermination est elle, bien un fait extra-ordinaire) et à nous interroger encore et encore, à la lumière des réflexions dont ils nous nourrissent.



"Holocauste : une nouvelle histoire" tente de mettre à jour les éléments qui ont donné lieu à une telle barbarie organisée... Et si l'ouvrage nous en livre de nombreux facteurs, il restera je pense toujours pour moi une part du domaine de l'inexplicable, une part irrationnelle et démente qui ne pourra jamais mettre noir sur blanc le pourquoi et le comment de tant d'horreurs. C'est pourtant dans cette quête vaine et perpétuelle que je lis tant de documents (témoignages, documentaires) ou romans historiques, en recherche de réponses sur la face la plus obscure de l'humanité.
Commenter  J’apprécie          220
Auschwitz : Les nazis et la

Auschwitz, les nazis et la « Solution finale » est un livre « s’appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d’entretiens inédits avec d’anciens bourreaux comme avec des rescapés ».



C’est un livre véritablement captivant, très instructif et accessible.



Il nous permet de comprendre que la Solution finale est l’aboutissement, la conséquence de multiples décisions dont les retombées et l’ampleur ont échappé aux nazis notamment sur le plan « organisationnel ». Auschwitz n’a donc pas été conçu dès le départ comme une industrie de la mort. L’auteur nous apprend aussi que sans les initiatives de l’ensemble des nazis, même au plus bas de l’échelle, ce massacre n’aurait pu être orchestré avec une telle efficacité destructrice. Rudolf Höss, qui avait déjà l’expérience de l’organisation du camp de Dachau, lui-même, s’est montré d’une implacable et froide inventivité pour que la mécanique de cette machine infernale – littéralement de l’enfer - tue avec le meilleur rendement possible.



Laurence Ress, auteur du documentaire et livre « La séduction du diable – Adolf Hitler », dont je ne manquerai pas d’en faire la lecture, nous fait prendre conscience aussi que les nazis, de par les interdits imposés aux juifs ou les conditions dans lesquelles ils les ont placés abondaient dans le sens de leurs préjugés antisémites. Ainsi, ne pouvant posséder des terres, les juifs étaient urbains et marchands ce qui corroborait au cliché du juif avide d’argent ; en les avilissant, en les affamant et en les acculant à des actes de survie, les nazis entretenaient l’idée qu’il s’agissait de sous-hommes (en vérité moins que cela, ils étaient vus comme des bacilles, de la vermine) qui se comportaient comme des animaux, etc.



Entre autres analyses, l’auteur nous en livre une tout à la fois dérangeante et porteuse de réflexion : même s’il appartient à chacun de poser des choix et d’en être responsable, les circonstances par nature exceptionnelle peuvent pousser l’homme lambda à devenir un monstre. Cette conclusion il la tire autant des rescapés que des bourreaux. Alors, même s’il m’est inimaginable de concevoir que je pourrais être un Mengele ou un Hitler, je songe que si des conditions cataclysmiques devaient survenir et engageaient ma survie, je serais sans doute capable de choses qui en d’autres temps m’horrifieraient. Cette réflexion ne manque en tout cas pas de susciter une remise en question de sa personne. Je reste néanmoins convaincue que si par désir de protection de soi ou d’un être aimé « on » pourrait être capable – peut-être – du pire, il reste que contrairement à ces monstres, ce ne serait pas de sang-froid et pour nourrir une idéologie aux fondements abjects.



Des aspects généralement assez peu abordés figurent aussi dans ce livre remarquable, comme le « bordel » (composé d’esclaves sexuelles) et la piscine d’Auschwitz (élément qu’aiment à brandir les négationnistes) et qui montre toute la complexité de ce camp de concentration qui, parallèlement, faisait cohabiter ces incongruités avec les pires atrocités.



Vous l’aurez compris, ce livre m’a passionnée de bout en bout et je compte ne pas en rester là avec cet auteur. Je vous le conseille vivement !

Commenter  J’apprécie          196
Ils ont vécu sous le nazisme

Historie de commencer l'année sur les chapeaux de roue, plongeons-nous dans l'histoire du IIIè Reich.

Ici, nous ne commençons pas en 1933, année où Hitler fut élu (eh oui !) à la charge de chancelier, mais dans les années 1920, lors des premières réunions publiques du NSDAP. Il est à noter qu'Hitler ne fut pas élu grâce à un programme politique, avec économie, éducation, culture... mais sur la croyance que le peuple allemand est un peuple élu destiné à répandre la civilisation en Europe, en éjectant les "indésirables" (sans forcément les tuer, d'ailleurs) Il a donc contribué à créer un Etat concentrationnaire, génocidaire et chaotique. Avec une structure de commandement étrange : puisque le programme se limite à des idées générales, chacun interprète. Pourvu qu'il "travaille en direction du Führer"... Alors, "j'ai obéi aux ordres", ça ne marche que pour la base de l'armée (à la limite), et même pas pour le peuple, excellent auxiliaire de la Gestapo.

Le front Est (1941-1943) est ici approché. Le pire, sans doute. Là où l'idéologie s'exprime de la manière la plus pure : la haine brute, qui justifie tous les meurtres. Les anciens soldats approchés par l'auteur ne se sentent pour la plupart pas coupables ; d'autres invoquent l'ambiance générale, l'impossibilité de faire autrement, chose incompréhensible aujourd'hui, en paix. Rares sont ceux qui se sont rendus compte des horreurs commises. Et ça compte aussi pour ceux ayant servis dans l'Armée Rouge (qui sacrifiaient allègrement les leurs également.) Une horreur que l'on peut voir par les photos et les films d'époque, mais que l'on ne peut intégrer intellectuellement. Les témoins survivants de ces deux rouleaux compresseurs ne comprennent toujours pas ce qu'ils ont vu et vécu.

Le côté intéressant de cet ouvrage, c'est la volonté de l'auteur de faire parler les témoins oculaires de cette époque. Ils ne sont plus nombreux, éparpillés dans toute l'Europe : la démarche est colossale. Le procédé m'a rappelé la série Band of Brothers : les soldats survivants intervenaient en début et fin d'épisode. Laurence Rees, historien à de la BBC, utilise probablement le même procédé pour ses émissions. Et c'est vrai que c'est très visuel et plutôt bien mis en scène. La présentation chronologique est classique mais permet de ne pas s'embrouiller dans les successions d'évènements. Des parallèles avec le front Ouest auraient pu être fait, pour connaître les conséquences de cette guerre sur les populations (mais bon, ce n'est que mon avis.)

Un ouvrage qui permet d'avoir une bonne vision de ce front beaucoup moins abordé dans les classes, mis à part la bataille de Stalingrad. Peut-être que connaître toutes les exactions nazies en écarteraient quelques-uns du chemin de la haine et de la barbarie...
Commenter  J’apprécie          190
Adolf Hitler : La séduction du diable

Voila un livre qui est base sur le charisme d'Htler,depuis la fin de la premiere guerre mondiale jusqu'au jour ou il se suicide.

A travers des témoignages inédits,on en apprend plus sur cet ignoble personnage,incarnation du mal.

Comment est-il devenu chancelier du Reich?comment et pourquoi des hommes l'ont-ils suivis jusqu'au bout de la debacle?C'est ce que tente de faire l'auteur,en nous expliquant comment Hitler utilisait son charisme

J'ai aime cette lecture,car cet auteur nous livre sa vision de ce qui permit de faire Hitler

A tous les passionnes,bonne lecture







Commenter  J’apprécie          163
Adolf Hitler : La séduction du diable

Voici un ouvrage qui ne manquera pas d'intéresser ceux qui cherchent à comprendre comment Hitler est parvenu à mobiliser un si grand nombre d'individus au service de ses funestes projets. On se concentre ici sur une des raisons, sans doute la plus importante: le charisme d'Adolf Hitler, qui lui a permis de passer pour un dieu vivant d’une manière que j’aurais eu dû mal à me figurer sans la lecture de ce fascinant ouvrage.



J’espère vous inciter à vous plonger dans cette monographie en mettant en évidence deux de ses forces.



Tout d’abord, j’ai particulièrement apprécié le très grand nombre de citations de personnes qui ont côtoyé Hitler, ou qui étaient sur les champs de bataille, ou simplement dans la rue en Allemagne pendant qu'Hitler était au pouvoir. Les mots de ces témoins m'ont paru bien plus efficaces qu'une synthèse plus "abstraite" pour saisir l'influence qu'Hitler pouvait avoir sur les personnes. Car il s’agit de cerner une personnalité et, à mon sens, on ne peut y arriver qu’en observant des traces vivantes d’interactions directes ou indirectes d’Hitler avec des gens.



En fait, ce livre est le compagnon du documentaire "Adolf Hitler. Du charisme au chaos" (en version originale anglaise, le livre et le documentaire ont le même titre: "The dark charisma of Adolf Hitler"; mes compatriotes belges francophones peuvent l'emprunter dans un Point Culture). Ce documentaire a été réalisé pour la BBC par Laurence Rees, avec les conseils de Sir Ian Kershaw, éminent spécialiste de la Seconde guerre mondiale et du nazisme, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur Hitler, dont "Hitler - Essai sur le charisme en politique".



J’en arrive ainsi à la deuxième force du livre que je souhaitais mettre en évidence: son auteur est un maître dans le domaine, tant pour la forme que pour le fond. Outre plusieurs livres et documentaires sur la Seconde guerre et le nazisme, il anime également le site www.WW2history.com, un site pédagogique (en anglais) sur la Seconde guerre.



Imaginez l’émotion que vous pouvez ressentir au contact de la Beauté (une oeuvre d’art, un poème, un paysage, …). Personnellement, je ressens une émotion similaire au contact de la Qualité. Et c’était le cas ici: j’ai été fortement impressionné par la précision et la profondeur du travail effectué. Car il ne s’agit pas d’un journaliste qui construit un document en lisant rapidement quelques livres ou en passant quelques jours sur Google: il s’agit d’un authentique investigateur, qui a passé de nombreuses années à collecter minutieusement des témoignages, souvent originaux, après s’être documenté de manière approfondie sur le sujet. De plus, le texte se lit fort agréablement, sans aucune aridité. Et si le texte est vivant, il est toutefois dépourvu de passion, ce qui renforce sa crédibilité (je devrais le relire pour en être sûr, mais je pense que l’auteur n’émet en fait aucun jugement: il se « contente » de décrire, dans la tradition des bons journalistes britanniques).



Le corps du livre concerne les années politiques d’Hitler. Quelques pages sont consacrées à ses années de peintre et de soldats de la Première guerre. Sur cette période-là, je reste donc un peu sur ma faim et je suis donc preneur de bonnes références que vous pourriez me conseiller. Bien que Laurence Rees donne quelques indications, j’aimerais mieux comprendre ce qui a poussé Hitler à entrer en politique et aussi d’où lui venait une telle haine des Juifs.
Commenter  J’apprécie          159
Auschwitz : Les nazis et la

Ce livre retrace les débuts du centre de concentration d'Auscwitz et la mise en place de la solution finale mise en place par les Nazis.

C'est juste abominable , les souffrances , les douleurs, les familles explosées, les 6 millions de mort tout cela par qu'ils étaient juif. L'idéologie des nazis voudraient que c'est la seule cause de la défaite de l'Allemagne en 14-18. Nombre de soldats allemands qui ont péri, décoré, blessé pensant le 1 er conflit de religion juive , l'idéologie ne tient pas ..L'amertume de la défaite et du traité de Versailles en 1919 semble plus crédible ( le coup de poignard dans le dos des français, anglais et américains).

Mais pourquoi en vouloir autant au juif ? Pourquoi les anéantir à ce point ?

Mais il n'y a pas qu'eux qui ont péri dans les camps de la mort ( Belzec , treblinka, sobibor et d'autres unités plus petite )tzigane , homosexuels, opposant au régime, russes...

Avec beaucoup de témoignages de survivant qui une fois la guerre finie n'ont jamais pu trouver la paix, ni leurs maisons...
Commenter  J’apprécie          100
Adolf Hitler : La séduction du diable

Cet ouvrage est une manière de manuel d'histoire sur Hitler et la montée du nazisme puis sur l'exercice du pouvoir par le "petit caporal". Bien fait, ce document, présenté au départ, comme une tentative d'explication du pourquoi des millions de citoyens ont voté pour le dictateur du 3eme Reich, ne répond cependant pas aux attentes selon moi. Le peu qui est dit à ce sujet est déjà connu. (simple opinion)
Commenter  J’apprécie          70
Auschwitz : Les nazis et la

Une histoire ecrite avec beaucoup de precision,un temoignage datebde tout ce qui s'est deroule;de la creation du camp a la decision de faire de la solution finale ce qu'elle a entraine.

Un devoir de mémoire et de connaissance,s'adresse a tous ceux qui sont interesses par la deuxieme guerre mondiale.L'auteur ne fait pas que constater le genocide des Juifs mais le nuance avec les commentaires tires d'entrevues avec les victimes et les bourreaux
Commenter  J’apprécie          70
Auschwitz : Les nazis et la

Que dire qui ne l'ait déjà été ? Sinon quelques qualificatifs et noms communs : horreur, abomination, terreur, monstruosité, peur, effroi, calvaire, indicible, inhumanité, génocide, mass-murder, épouvante, courage, détermination, espoir, survie, apocalypse, meurtre, assassinat, expérience, croyance, religion, criminel, pouvoir, devoir, survie, faim, rampe, triage, four, maladie, train, famille, ghetto, dictateur, guerre.

Je ne peux m'empêcher, lorsque je lis des récits du génocide de la seconde guerre mondiale, de m'imaginer à leur place.

Je n’aurais pas tenu 1 seule seconde !
Commenter  J’apprécie          60
Auschwitz : Les nazis et la

Quand on entame la lecture d'un ouvrage dont le titre contient contient les mots "Auschwitz, les nazis et la solution finale", on ne s'attend pas à prendre du plaisir. Et persiste toujours le risque de voir le récit sombrer dans un sentimentalisme déplacé.

Rien de tout cela ici : Laurence Rees est historien, et son livre est un documentaire, d'abord extrêmement documenté, ensuite gardant le cap littéraire de l'historicité.

Rees suit la chronologie de la création du camp de la mort, en la contextualisant, en suivant ses "acteurs", victimes ou bourreaux, avant et après. Le plus grand mérite de l'auteur est bien de donner une incarnation à chacune des histoires dans l'Histoire.

En ressortent des analyses globales, des explications générales, partant de ces témoignages nombreux, fouillés, et parfois remis en question ; les diverses questions polémiques, également négationnistes, sont traités avec finesse et psychologie, toujours argumentées.

Jamais Rees, contrairement à ce que j'ai pu lire dans une autre chronique, ne porte de jugement, sinon à travers quelques mots utilisés à l'encontre des nazis et de leurs exactions, mais qui pourrait en juger autrement ?

Son travail peut faire office de référence, par sa qualité de compilation, mais aussi par son écriture.

Le film documentaire dont il est issu, dont Rees est également le réalisateur, est désormais pour moi la prochaine étape.
Commenter  J’apprécie          60
Adolf Hitler : La séduction du diable

Déjà, un premier point fort pour le titre du livre que je trouve très bien trouvé. Laurence Rees nous offre ici une biographie, et à la fois un essai sur Adolf Hitler. Elle cherche à voir et à comprendre comment un homme comme lui a pu autant passionné et déchaîné les foules. C’est un documentaire, bien écrit, sur la vie d’Hitler, bien que non exhaustif, mais qui apporte l’avantage d’avoir des interviews de personnes ayant côtoyé le Führer. Le livre est très renseigné avec de nombreux documents et archives.



Un bon ouvrage, grâce aux recherches qu’a effectuées l’auteur, mais qui à mon sens ne vaut pas la biographie, plus que complète d’Ian Kershaw.

Commenter  J’apprécie          62
Ils ont vécu sous le nazisme

Livre intéressant car il fait état de témoignages d'Allemands anti ou pro nazis, de russes ou d'Ukrainiens, de Polonais et de juifs ayanf échappé à la Shoah et d'anciens soldats. Il permet de mieux comprendre la fascination qu'exerçait Hitler sur ses collaborateurs et sur les foules.
Commenter  J’apprécie          60
Holocauste : Une nouvelle histoire

Je mets très rarement 5 étoiles à mes lectures - la dernière fois c’était en 2018 -, et en général c'est pour des romans. Je n’ai pourtant pas hésité une seconde avec ce livre remarquable. Remarquable par le travail d’historien et de recueil de témoignages sur de nombreuses années, remarquable par sa précision et sa pertinence d’analyse, remarquable par sa richesse et son exhaustivité… et tout à fait satisfaisant par son écriture.



L’auteur nous livre une somme très détaillée sur la montée du nazisme, ou plus précisément la montée des idées antisémites et racistes de Hitler, puis de la mise en place de mesures antijuives de plus en plus abominables.



Le récit est chronologique, mais ça n’est pas vraiment un livre d’histoire : il vaut mieux d’ailleurs avoir de bonnes bases historiques pour suivre, le livre ne s’attardant pas à nous raconter et expliciter les évènements mais plutôt à analyser leurs conséquences en lien avec le sujet du livre. Pour moi qui ai de grosses lacunes en la matière, je trouve qu’il manque une chronologie, un résumé des évènements à la fin.



L’ouvrage porte donc vraiment sur la façon dont de telles idées ont pu se développer, se répandre et être globalement approuvées par la population. Elles sont analysées dans toute leur complexité, de leurs racines (les préjugés déjà bien ancrés au début du siècle) jusqu’aux manipulations de Hitler.



L’auteur montre l’évolution des mesures prises, qui vont peu à peu vers une extermination de masse alors que le projet nazi initial était plutôt de déplacer au loin les populations juives (notamment vers Madagascar). Il interroge au passage sur la responsabilité des autres nations, peu enclines à accueillir les réfugiés et prêtes à beaucoup de compromis.



Une autre idée forte du livre est de montrer, au-delà des idées et propos d’Hitler, les rôles et décisions individuels de nazis, parfois pour atténuer la souffrance, mais bien plus souvent pour inventer des moyens d’extermination de masse. Il insiste d’ailleurs sur le fait d’inciter la population aux initiatives ou de donner des ordres oraux aux différents chefs militaires sans leur préciser comment arriver aux objectifs, leur laissant ainsi imaginer les pires solutions. On mesure également dans ce livre comment Hitler mentait et manipulait, se faisant passer pour la victime et assénant sans cesse que les juifs étaient responsables de la guerre.



Les situations et évènements sont décrits et analysés dans différents pays, notamment en Europe de l’est. La partie française m’a cependant semblé trop courte, sur le rôle du gouvernement de Vichy.



Tout cela se lit aisément, y compris pour les lecteurs que l’histoire ne passionne pas. L’auteur a une façon de raconter qui, sans être un thriller, se lit comme un récit prenant, horrifique et angoissant. De nombreux témoignages poignants de survivants, souvent recueillis au fil du temps par l’auteur lui-même, viennent enrichir le récit et les analyses, l’auteur ayant bien fait en sorte de croiser et vérifier ces témoignages.



Des photos, un index et quelques pages (trop courtes) sur le travail de l’auteur complètent enfin ce livre-somme, indispensable pour comprendre comment on a pu en arriver là et comment des millions de personnes ont ainsi pu être exterminées dans la quasi-passivité du monde.

Commenter  J’apprécie          50
Ils ont vécu sous le nazisme

« Ils ont vécu sous le nazisme » est un magnifique ouvrage basé sur des entretiens de l’auteur avec des allemands ordinaires. Cette plongé dans le système est abyssale et les différents récits très bien contre balancé Laurence Rees. Vous repenserez à cette petite dame bien comme il faut quand vous reposerez ce livre et vous interrogerez peut être un peu plus sur le « petit vieux d’accoté » quand vous le croiserez.
Commenter  J’apprécie          50
Auschwitz : Les nazis et la

Un roman très dur, tellement dur que j'ai du faire plusieurs pauses pour causes de cauchemars .. Mais c'est aussi sans doute d'un des meilleurs que j'ai lu sur la Seconde Guerre Mondiale, vraiment .. Il m'a appris beaucoup de choses, j'ai adoré ! Mais je n'arrive toujours pas à comprendre la mentalité des nazis, la haine gratuite envers les juifs, c'est hallucinant ! Je ne peux pas rester calme, je ne peux pas ! Beaucoup de détails, beaucoup de dates, ce roman est très bien expliqué et bien sur, je le conseille à tout le monde !
Commenter  J’apprécie          51
Ils ont vécu sous le nazisme

Livre lu dans le cadre de masse critique 2008.



Tout d'abord il y a eu une surprise, honnêtement je m'attendais à lire une somme de témoignages plus ou moins bruts, il n'en est rien. Ce livre, tout à fait didactique, est en fait un grand cours d'histoire sur l'allemagne nazie, agrémentés de régulières anecdotes racontées par des acteurs anonymes de ce temps.



Le résultat est alors une grand ecart un peu permanent entre des données générales et des anecdotes; sauts lexicaux un peu déroutants au début mais qui donne du charme et de la vie à ce récit, et le sortent surtout du banal cours d'histoire (voire du cours de l'histoire? ;) )



Alors qu'en penser? Honnêtement le style trop didactique et partisan de l'auteur font que je ne peux pas considérer ce livre comme un livre d'histoire en tant que tel (volontairement l'auteur a laissé de coté la neutralité du narrateur) Mais en revanche ce même style, et la volonté de respecter une chronologie globale et lisible de l'Allemagne nazie rend le livre vivant et attractif justement pour ceux qui ne sont pas habitués à lire des documents historiques "bruts".



En conclusion pour moi ce livre est donc un excellent livre pour ceux qui sans être des spécialistes de l'histoire, veulent réviser cette part de l'histoire humaine de façon globale et globalement "ludique" (si tant est que l'étude de cette période puisse l'être un jour ;) ). La définition même de ce qu'on appelle un ouvrage de vulgarisation grand public quoi...



A recommander donc chaudement aux lycéens.

Commenter  J’apprécie          40
Auschwitz : Les nazis et la

(9/03/2013)



Le titre est parfaitement représentatif du contenu du livre, Auschwitz, les nazis, et la solution finale.



Premièrement, l'aspect"Auschwitz" : le fonctionnement et la "vie" du camp sont décrits de façon détaillée.

Deuxièmement, l'aspect "les nazis" : les changements dans la gestion et la conception du camp en fonction de l'évolution de la politique nazie sont très bien expliqués.

Troisièmement, l'aspect "et la solution finale" : l'étude du camp d'Auschwitz est inscrite dans une observation globale et résumée de la plupart des aspects de la Seconde Guerre Mondiale, à savoir les ghettos, les camps, la stratégie militaire et politique, le contexte d'émergence du fascisme et du nazisme, la fin de la guerre.



Le tout est exposé de façon claire et captivante, et est émaillé de nombreux témoignages qui rendent l'exposé encore plus intéressant.

Ce que je n'ai pas apprécié, c'est le fait que l'auteur ait toujours besoin de rappeler à quel point ce qui est décrit est terrible, atroce, ou à quel point les nazis sont inhumains, et incohérents de surcroît, à la longue ça nuit à la réflexion personelle sur les faits qu nous sont présentés, aisser le lecteur réfléchir tout seul passe aussi par la forme de l'exposé et un ouvrage historique se doit d'être le plus neutre possible, quelque soit le sujet présenté, point.

A un moment, ce manque de distance, de neutralité, est tel que l'auteur se permet de donner son appréciation sur le témoignage d'un prisonnier russe qui raconte qu'il a étouffé un prisonnier qui ne voulait pas lui rendre sa place assise. En substance ça donne :"quand même c'est grave qu'un prisonnier qui a souffert se mette lui-même à en tuer un autre". Ce n'est pas un livre sur la psychologie des prisonniers face à l'épreuve de la survie et de la détention et je pense que l'analyse de ce témoignage mérite un propos un peu plus complexe que ce jugement péremptoire ...

Bref, il faut rester dans le sujet de son livre, pour le reste il faut être neutre, l'analyse personelle ne doit transparaître que sur base d'une analyse détaillée des faits pertinents pour comprendre le sujet du livre. Cet impératif n'est pas toujours respecté dans ce bouquin.



A part ces quelques égarements qui ne nuisent pas à la substance de l'exposé, le livre permet d'avoir une approche générale de la problématique des camps de concentration via l'étude détallée du camp d'Auschwitz et une description suffisament complète du contexte historique. Bien adapté pour les lecteurs qui n'ont pas approfondi le sujet du fonctionnement "technique" des camps et de leur inscription dans la politique nazie.

Commenter  J’apprécie          32




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurence Rees (281)Voir plus

Quiz Voir plus

Les plats préférés des personnages de BD

Je suis surnommé ainsi en raison de mon « œil crevé », j'ai été créé par E. C. Segar en 1919. Ma force peu commune est due à mon plat préféré...

Brocolis
Carottes
Épinards en boîte
Hamburgers
Lasagnes
Miel
Piranhas
Sangliers
Sardines à l'huile
Vache qui rit

10 questions
97 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , repas , plats , bande dessinée , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}