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4.07/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Laurence Santantonios a travaillé une trentaine d'années dans l'édition et dans le journalisme littéraire.

Collaboratrice du magazine Livres Hebdo, elle a publié "Auteur/Éditeur, création sous influence" en 2000 et"Tant qu’il y aura des livres" (Bartillat, 2005). En octobre 2018, elle signe un document sur un sujet de société médiatisé mais encore tabou : « Libre à elles, Le choix de ne pas être mère.»

Laurence Santantonios est fondatrice et directrice des éditions du Mauconduit au catalogue duquel figure notamment "Retour à Yvetot", d'Annie Ernaux, "Écrire sa vie, du pacte au patrimoine autobiographique" (2015), de Philippe Lejeune.

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"La rencontre entre un manuscrit est un éditeur n'est pas objective, c'est une question d'affinité", nous confie Laurence Santantonios. C'est à partir de la lecture de quelques pages qu'elle accepte de publier Elisa Fourniret, de travailler avec elle en toute confiance, pour donner naissance à un livre réussi : Comme une grande.


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
L’enfant comme espoir insensé d’un amour éternel. Une manière de prolonger la joie, que l’on pressent éphémère, de « voler » quelque chose à l’homme libre que je chérissais et qui dès lors ne pourrait jamais disparaître entièrement.
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S’il y a trop d’éditeurs, il y a aussi trop de livres, et surtout de livres trop insignifiants et sans valeur, sans originalité, qui se tuent les uns et les autres [...] Aujourd’hui, il faut des couvertures illustrées, en scultpo-gravures, en repoussé, tirées en plusieurs couleurs, il faut surtout une image suggestive. Le livre est alors un piège tendu à la naïveté de l’acheteur et caché sous des fleurs. (Henri Baillière, libraire en 1904)
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Page 135 ( extrait de l’interview d’Isabelle, anthropoloque, 44 ans)

« J’ai oublié de le préciser : à 25 ans j’ai voulu me faire ligaturer les trompes, mais d’abord les gynécos que j’ai vus ont refusé, et puis une amie a réussi à me « récupérer » en me disant : « Imagine qu’il arrive une catastrophe sur la planète, type nucléaire, et qu’on soit parmi les rares survivantes, que l’on ait absolument besoin d’enfant, et que toi tu ne puisses plus en avoir ! Tu vas t’en vouloir à mort ! » Ça a fait sens, pour moi, cette manière de recadrer ma réflexion dans une dimension collective, et j’ai renoncé.
Mais d’une certaine façon, je me suis ligaturé les trompes mentalement, j’ai beaucoup réfléchi à la question à ce moment-là, j’étais très seule dans ma réflexion, j’en parlais peu, mes amies me regardaient avec des yeux ronds, certaines étaient au bord d’accoucher, les garçons n’étaient pas intéressés par le sujet…

(…) Aujourd’hui j’ai 44 ans, plus personne ne me parle de ça. Je suis soulagée, moi ça m’embêtait d’être si souvent prise à partie. J’avais envie d’écrire un petit argumentaire et de le distribuer lorsqu’on me posait la question, parfois je variais mes arguments, parfois j’avais des mouvements d’humeur, ras-le-bol, foutez-moi la paix.
Peut-être les hommes ne comprennent-ils pas qu’on ait un organe pour et qu’on ne s’en serve pas, je me suis posé la question aussi : « Je suis née avec un utérus, est-ce que j’ai le droit de ne pas m’en servir ? » Mais en fait l’espèce humaine est contre nature, plus rien n’est naturel chez nous, tout est codifié, acculturé, il n’y a plus rien qui se fait de manière naturelle. Si on veut invoquer la nature pour justifier ses choix, il faut aller vivre dans un arbre… Toute notre histoire est de s’extraire de la nature.
Heureusement je suis d’une génération post-soixante-huitarde, post-IVG, contraception, etc., heureusement, car j’ai beaucoup de compassion, de colère aussi, vis-à-vis du fait que des femmes, à travers le monde, n’aient pas le choix et soient prisonnières de leur corps »
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On est tous la mère ou la sœur de quelqu’un, on a plein d’autres vies.
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Les femmes ne sont pas une minorité, elles sont une majorité - elles doivent agir comme telles.
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Pourquoi parler d'instinct maternel s'il se manifeste chez certaines femmes et pas chez d'autres ?
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Que l’on soit hétérosexuel, homo, bi ou trans’, il semble impossible aujourd’hui à la plupart des gens de penser autrement qu’en terme de parentalité heureuse et de fécondité triomphante.
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