Non seulement l'Univers est plus étrange que nous ne l'imaginons, mais il est plus étrange que nous ne pouvons l'imaginer.
Sir Arthur Eddington.
Toutes les données de la science ne suffisent pas à comprendre le sens du monde.
Ludwig Wittgenstein.
Il n'existe qu'un seul moyen pour comprendre une autre culture : c'est la vivre. Y emménager, demander à y être toléré, en apprendre la langue. C'est seulement ainsi qu'on y parvient un jour, peut-être. Sans pour autant devoir recourir à des mots. Car le besoin d'expliquer l'étrangeté disparaît dès l'instant qu'on arrive à la saisir.
Peter Hoeg.
Il existe une réalité mathématique brute , d'une insoutenable beauté , qui précède la découverte et permet d'énoncer , des constantes qui sont à elles seules le langage de l'univers .
Toutes les données de la science ne suffisent pas à comprendre le sens du monde .
Ils atteignirent la salle hypostyle, qu'ils traversèrent d'une traite. L'éclairage carmin lui donnait un air plus menaçant qu'à l'ordinaire. Ces pilastres hiératiques, ces simulacres de végétations pétrifiées... Un goût de mort ou d'enfers sur le point de s'embraser.
Un mythe n'était qu'un ramassis de niaiseries, de fadaises, de contes de fées, semblables aux innombrables racontars qui circulaient parmi les extracteurs et les mineurs. Le mythe égarait, fourvoyait, mettait en scène des esprits, des chimères, des créatures grotesques, des sorcières sur leurs balais, des nains, des dieux porteurs de foudre, irascibles, intolérants, crétins jusqu'à la moelle. Le mythe était l'obscurantisme incarné, l'inutilité même, vecteur d'autant d'inanité que la poésie ou encore la littérature. Il menait à une impossibilité d'évolution, au statu quo, à la régression de la rationalité.
C'était étrange , cette respiration qui n'appartenait ni à l'humain ni à l'animal . Cette respiration qui pourtant signifiait la vie .
Tant de similitudes , tant de différences .
L'humain a une propension pour le mystique. Quand il ne comprend pas, il fait intervenir des esprits dans les phénomènes.
Elle avançait, courbée en deux, luttant à chaque pas pour conserver son équilibre. des rafales sèches la frappaient, s'infiltraient dans sa cagoule, lui faisant regretter de n'avoir pas pris le respirateur à sa disposition dans sa cabine. Malgré ses vêtements isothermes, elle éprouvait le sentiment d'être la cible d'un bataillon de pics à glace.
Comment s'appelle «Grand Corps Malade»?