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Critiques de Laurence Vivarès (25)
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La vie a parfois un goût de ristretto

Lucie passe trois jours à Venise pour y oublier son précédent séjour avec Laurent dont elle s’est séparée.

Une histoire de rupture somme toute banale.

Je l’ai abordée avec scepticisme d’autant qu’il y a beaucoup de clichés.

Le personnage de Lucie est plutôt stéréotypé.

Tout m’a paru un peu gros, comme les rencontres entre les personnages.

Mais je me suis laissé séduire par la magie de Venise.

Venise en novembre. Aqua alta.

Par le souvenir de ces délicieux cafés

Par tous ces termes italiens qui chantent : sestiere, laguna, Angelo, San Maeco, San Geremia, osteria della grappa, Danieli, santa croce……

Et finalement, je ne suis pas mécontente de ma lecture.

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La vie a parfois un goût de ristretto

« D'après ce qu'elle nous en dit, ses romans évoquent des personnes, des femmes surtout, qui cherchent, qui parfois trouvent, se trouvent... Elle écrit des histoires qui font du bien. Qui reconstruisent des vies. »





Cela semble assez hasardeux, mais parfois, on a l'impression les livres n'attendaient que nous pour surgir, à ce moment précis de notre vie où on a besoin d'eux.

Je ne suis pas certaine que ce roman m'aurait plu à une autre période, on pourrait lui reprocher ses trop bons sentiments, cette façon dont s'est déroulé le récit, tout en douceur mais sans surprise. Mais là, perdue, incapable de me concentrer à part sur des mots simples ou de jolies images, ce que livre m'a raconté a été très agréable et facile à lire.

Il raconte donc ceux qui se reconstruisent après une rupture ou des amours difficiles. Et si l'héroïne a eu la force tranquille de couper court, et de recolorer son existence, il reste pour ceux qui sont encore perdus en route de très belle phrases, des citations, des images et des visites. Sous la pluie, l'art, les rues, la musique.

Et sous l'espoir.

Plus que tout.





[Masse Critique]

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La vie a parfois un goût de ristretto

On savait depuis Lucchino Visconti que Venise n'était pas uniquement la ville des amoureux, et pouvait être aussi la ville nostalgique des amours contrariées. Laurence Vivares, pour son premier roman, exploite cette même veine avec "le vie a parfois un goût de ristretto". L'histoire de Lucie, honteusement plaquée par son compagnon, qui se réfugie seule dans la ville de l'amour pour oublier son chagrin et exorciser une relation qui la possède encore.



Intimiste, ce livre l'est assurément. C'est surtout un exercice délicat où une femme s'abandonne à l'influence de Venise, tout en luttant contre un passé proche qui lui fait mal. Un roman très léger où il ne se passe pas grand chose, sinon le cheminement psychologique de l'héroïne. Une femme dynamique dont la boussole professionnelle est orientée vers le succès et la maîtrise de soi, mais qui est totalement perdue sur la carte du tendre. Elle s'investit dans sa vie amoureuse, mais n'est pas payée en retour. Avec le sentiment d'être sous dépendance du mâle dans ce qu'il a de plus égocentrique.



C'est cette crise psychologique qui offre le côté le plus intéressant du roman. Laurence Vivares décortique le spleen post-amoureux avec un vrai talent. On rentre dans la tête de cette femme, ses rêves, ses pensées de petite fille, son histoire, ses rapports à soi, à son corps et à ses proches. Sous une constellation de détails intimes, on comprend mieux les moteurs de cette femme.



Ce livre est un livre de femme qui parle d'abord aux femmes. C'est de l'intimité pure et un bon reflet de l'approche amoureuse sous l'angle féminin. Le lecteur masculin y trouve aussi son compte pour ( essayer de ) comprendre un peu mieux les mystères de l'autre sexe. Par exemple, l'ambivalence de l'héroïne qui se crispe quand son Angelo, vénitien rencontré par hasard, s'approche de trop près, et qui dans le vaporetto de retour, regrette qu'il ne soit pas allé plus loin.



Le choix de Venise est judicieux par l'effet de contraste entre les souvenirs heureux et le présent solitaire. Mais l'exploitation de Venise n'est pas parfaite. La carte postale de la cite lacustre est trop classique. Dans le même temps, le personnage d'Angelo est plus le fruit d'un rêve de jeune fille que de l'Italien dragueur et expansif qui nous vient naturellement à l'esprit. A nouveau, un certain goût des contrastes...



Pour un premier roman, ce sont toutefois des défauts mineurs. Et l'on comprend que Venise soit un sujet d'émerveillement qu'on ait envie de partager.



Au final, cette lecture fut une jolie découverte. Un roman intimiste et précieux qui enrobe joliment les états d'âme au féminin.




Lien : http://calembredaines.fr
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La vie a parfois un goût de ristretto

Venise. C'est l'automne et la période de l'acqua alta. Lucie revient sur les lieux de son dernier voyage avec son amoureux. Leur histoire s'est terminée au retour de leur escapade à Venise. Pour tourner la page, elle ressent le besoin de se replonger seule  dans les méandres de la cité vénitienne.



Ce nouveau voyage est l'occasion pour Lucie de revivre certains moments. En repassant à certains endroits, elle revit les scènes avec son ex. Et elle réinterprète. Elle réalise qu'il y avait de nombreux signes de rupture imminente. Quelque chose n'allait pas. Mais à ce moment-là, elle voulait encore y croire.



Mais cette seconde escapade à Venise n'est pas que le moment de se replonger dans sa rupture douloureuse. C'est aussi l'occasion de faire le bilan de sa vie. De faire le point. Sur la femme qu'elle est aujourd'hui. Et surtout c'est le moment de s'ouvrir aux autres. Et de faire de belles rencontres.



"Depuis qu'elle était arrivée à Venise, en quête d'évidence, elle se trouvait confrontée à chaque coin de ruelle à des conversations étranges, des zones obscures et marécageuses. En sortirait-il une nouvelle clarté ?"



En effet, ses promenades dans Venise mettront sur son chemin Angelo et sa sœur, Monica une femme aveugle, et Paul un photographe français. A leur contact, Lucie va réaliser qu'elle n'est plus la même qu'il y a quelques mois, et surtout que ses attentes ont changé. Venise va remettre des couleurs dans sa vie ternie.



"Le contraire du noir, ce n'était pas le blanc, mais bien la couleur. C'était simple, mais elle ne le découvrait que maintenant."



Il ne se passe grand chose dans ce roman. Entre cafés et hautes eaux, il n'y a pas vraiment de surprise pour le lecteur. Le rythme est lent. Lucie erre en douceur, dans Venise, et dans son for intérieur. On la suit dans sa réflexion sur elle-même. Ses diverses rencontres l'amènent à se questionner et la font avancer dans son cheminement personnel et psychologique. On la sent changer et évoluer au fil des pages. Elle va lâcher prise et vivre le moment présent. Et apprécier l'amertume du café et de la vie.



"Son malaise s'était alors désagrégé dans les fines bulles de champagne."



Bon, vous l'aurez compris, ce roman est très axé développement personnel. Si l'histoire en elle-même et l'écriture de l'auteure m'ont plutôt plu, ce côté m'a vraiment gênée. J'ai énormément de mal avec les romans à grande tendance développement personnel et avec le développement personnel en général. Je ne suis clairement pas la cible de ce genre de livres.



Mon avis est en conséquence assez mitigé mais je pense que La vie a parfois un goût de ristretto peut certainement vous plaire, si vous avez aimé les livres de Raphaëlle Giordano par exemple. Ce qui n'est pas mon cas.



En bref, à lire si vous aimez les romans de développement personnel, les livres qui mettent en scène des personnages à la recherche de la personne qu'ils sont vraiment.



Merci aux éditions Eyrolles pour cet envoi.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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La vie a parfois un goût de ristretto

Lucie est partie pour un long weekend à Venise. Elle souhaite retourner sur les traces de l’endroit où elle a perdu l’amour, le lieu qui a changé sa relation avec son petit-ami, Laurent. Laurent est un médecin, chirurgien plastique, qui a une clientèle féminine à laquelle il modifie le tour de poitrine ou le nez. Sa verbe lui permet d’élargir sa clientèle à chaque instant. Lucie était tombée sous son charme, sans être passé sous son bistouri...



Laurence Vivarès est une publicitaire qui s’adonne à l’écriture depuis de nombreuses années. Elle participe depuis longtemps à un club d’écriture afin de puiser les ondes positives. Un début lent puis le café prend vie en la personne d’Angelo. Cet homme architecte apporte tout l’humanisme dont a besoin Lucie, et le roman. Le personnage de Lucie semble être la projection de l’auteure : extrêmement présente dans son métier, tout à la recherche d’inspiration, d’idées nouvelles et cachée derrière ces modèles, ces lignes et ces couleurs...
Lien : http://bit.ly/2JW9OaZ
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La vie a parfois un goût de ristretto

Lucie, styliste de mode, quitte Paris sitôt son dernier défilé passé, pour 3 jours à Venise en pleine aqua alta, où elle compte exorciser son dernier amour.



Le premier soir, toute habillée de noir, elle croise Angelo, bel architecte  ... combattra-t-elle le mal par le mal ? 



Au hasard de tasses de café bien amer et de rencontres "magiques", une aveugle, un photographe, ... elle retrouvera son sourire perdu, la lumière et arrivera à recoloriser sa vie ... 



Un roman cousu de gros fils blancs, tellement gros que la lecture en devenait pénible ... tous les clichés attendus étaient présents ... et se devinaient à l'avance ! 



Ce roman serait presque un guide de voyage pour touriste souhaitant échapper aux circuits touristiques habituels ...



Bref, même la rencontre avec l'auteur organisée par Babelio ne m'a pas convaincue !



Et il serait bien étonnant que je lise un autre roman de Laurence Vivarès ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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La vie a parfois un goût de ristretto

Merci à Babelio et Eyrolles pour ce livre et la rencontre avec Laurence Vivares !

Ce livre est un livre d'histoire d'ombre et de lumière, de rencontres qui font grandir Lucie. On est au coeur de Venise comme on serait au coeur d'un être, avec la partie visible, toute en beauté, et une partie cachée, comme un être avec sa mémoire, son histoire.

Il y a beaucoup d'élégance dans ce livre bien écrit. Avec 2 personnages clefs, Lucie, la lumière, et Angelo, un peu son ange gardien. Va-t-il lui ramener sa part de lumière ?

J'ai apprécié le voyage, 3 jours à Venise, son atmosphère bien restituée, j'ai moins accroché avec l'histoire, que j'ai trouvée un peu prévisible.
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La vie a parfois un goût de ristretto

Dans le cadre de la rencontre avec l'auteure @laurencevivares, le mercredi 7 novembre, dans les locaux de Babelio, je viens de finir ce livre.



Lucie, sort d'une rupture difficile, et pour repartir d'un bon pied, elle s'offre 3 jours a Venise, ou elle as fait ce dernier voyage avec son amoureux.



Dés son arrivée, elle rencontre Angelo, architecte, qu'il l'accompagne dans la découverte de cette ville, ils deviennent très proches, chacun a leurs façon, ont leur part d'ombre



Elle va rencontrer d'autres personnage haut en couleurs qui va l'as faire avancer sur le chemin de la guérison.



Est ce que de ce voyage va ressortir uniquement de nouvelles bases pour aller de l'avant ? Ou un nouvel amour qui pointe son nez ?



Ce livre est très agréable a lire, on découvre Venise, malgré qu'au fil des pages, ça en deviens lassant, mais on se laisse facilement embarquer dans toutes ces rencontres , et c'est très intéressant, a quel point, on s'aperçoit que Lucie avance dans son cheminement de l'espoir d'une nouvelle vie, elle est de moins en moins triste, et vois les choses réellement différemment.



J'ai beaucoup aimer ce récit, malgré que la fin m'as laisser interrogative, j'aurais voulu en savoir un peu plus, peut-être il y a auras, un tome 2



A voir !!!!! En tout cas, ravie de rencontrer l'auteur et de l'entendre nous parler des circonstances de l'écriture de ce livre.







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La vie a parfois un goût de ristretto

Que Venise est une belle ville en novembre lorsque les hordes de touristes sont reparties et que les rencontres imprévues peuvent se faire . Lucie blessée par un amour perdu va pouvoir petit à petit grâce à de merveilleuses rencontres faire le deuil de sa triste histoire d'amour destructrice et se reconstruire pendant ces courts trois jours passés à la Serenissime

La rencontre avec un autre blessé par le deuil qui lui aussi va se reconstruire nous permet de visiter Venise loin des sentiers battus

J'y ai à mon tour revécu des moments que j'y avais passé mais en février dans le calme aussi .

Un livre qui finalement montre que pour se soigner d'une perte ,amour ou deuil, on a besoin de s'ouvrir aux autres et d'être à l'écoute de toutes ses sensations
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La vie a parfois un goût de ristretto

Quelle claque !



J'ai été absolument bluffée par ce premier roman, d'une qualité assez exceptionnelle. Après une rupture qu'elle a du mal à surmonter, Lucie décide de partir trois jours à Venise, sur les traces de son passé avec Laurent. Mais rien ne se passe comme prévu, et son séjour sera marqué par les rencontres qu'elle fera.



Dès les premières pages, j'ai littéralement été embarquée par l'élégance du style. C'est poétique, l'écriture est d'une fluidité saisissante et les mots coulent au rythme de la lagune vénitienne. Il y a quelque chose de passif dans cette plume, une langueur, presque une sensualité qui sied à merveille aux Vénitiens. Sous ces mots, la ville se matérialise. J'avais sous les yeux la piazza San Marco, le café Florian, les petites ruelles étroites, les gondoles, et les odeurs si particulières de cette ville hors norme. Moi qui ne suis pas très visuelle lorsque je lis, j'ai vu s'ériger devant moi tous ces endroits que j'ai eu un jour l'occasion de voir, j'ai foulé les pavés avec Lucie, j'ai entendu ses pas dans l'eau et senti l'odeur de ces espressos italiens qui sont de purs délices. C'est vraiment stupéfiant de constater comment l'autrice parvient à créer un univers sensoriel à la fois précis et puissant, elle nous fait voyager dans notre fauteuil avec ses mots. J'ai retrouvé ici l'ambiance et la douceur qui m'étaient promises dans ce titre.



Ici, pas réellement d'intrigue. Avec Lucie, nous partons à la rencontre de ces quelques Vénitiens qui vont être autant de guides dans sa quête d'identité. Ce week-end se transforme pour notre protagoniste en voyage initiatique, où la découverte des autres va l'entraîner vers une découverte d'elle-même. Une introspection particulièrement réussie, sans lenteur, mais avec beaucoup de poésie. Chacun des personnages est un vrai caractère, la Commedia dell'arte n'est jamais loin dans l'esprit du lecteur. Tous se dévoilent petit à petit, aux autres et à eux-mêmes, et sont une invitation au voyage.



Une vraie découverte pour moi, avec un excellent premier roman. Je ne m'étais jamais penchée - à tort - sur les publications d'Eyrolles pour leurs romans, mais je suis ravie de découvrir cette collection avec ce titre. C'est à lire et à relire, avec un espresso sous la main !
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La vie a parfois un goût de ristretto

L’auteur nous embarque à Venise durant un long week end au cours duquel elle revient sur des souvenirs amoureux, des moments de vie douloureux. Elle est accompagnée d’Angelo, un architecte qui révèle cette ville sublime sous tous ses aspects. C’est une promenade magnifique le long des canaux bien sur, des places et des ruelles, le nez en l’air, tous les sens en eveil.

C’est également une reflexion de vie approfondie que l’on partage avec l’auteur, desirs et aspirations, instant present , passé flouté...

Un roman tres agréable à lire, qui touche et laisse comme une brume nostalgique en fin de lecture.

Un grand merci à l.equipe Babelio et à Laurence Vivares pour une rencontre vraiment très intéressante.
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La vie a parfois un goût de ristretto

L’amertume. Ce goût amer. Distillé tout au long de ce voyage initiatique qu’accomplira Lucie. Retourner à Venise pour guérir un chagrin d’amour. 3 jours. Un séjour vénitien pour recoloriser leurs moments partagés. Dans ces lieux mythiques. Comme un pèlerinage en quête d’un pardon. Comme pour exorciser la douleur de l’empreinte laissée par cette passion ratée. Laurent. Son amour d’avant.



« Venise opère-t-elle un charme maléfique sur tous les amants ? »



Elle déambule dans les rues de la Belle. Elle a décidé de laisser ses éventuels plans de côté, de se laisser aller, au gré du vent et des flots de l’Aqua alta vénitienne.



« Partir sur les traces d’un inconnu avant de suivre celles des amants maudits… »



Lorsqu’au hasard de sa balade, Lucie croise le chemin d’Angelo. Qui par son approche quelque peu cavalière, pourrait passer pour un dragueur… Mais il n’en est rien. Il sera son guide, un puits de connaissance, lui fera découvrir La Venise que seuls les vénitiens connaissent : son histoire, ses lieux classiques et insolites, son passé, sa part d’ombre… la face cachée de cette ville que les amoureux vénèrent et qui pourtant est capable du meilleur comme du pire.



« Vous vous trouvez ici dans le temple du naufrage amoureux. Sand et Musset ne sont pas les seuls à s’y être déchirés. »



« La quête de la perfection est un poison pour l’amour. »



D’autres rencontres jalonneront son périple : la touchante Monica, capable d’en voir beaucoup plus que quiconque malgré sa cécité ; Paul le photographe de pigeons de la place San Marco ; la soeur d’Angelo… De véritables vénitiens qui sauront plonger Lucie dans le cœur de la « Citta ». Sans oublier le fameux et ô combien vénérable café italien « Ristretto », caché au fond de sa tasse…. Belle image de densité, intensité et force…



Pendant ces trois jours, Lucie sera-t-elle en mesure de guérir sa blessure ? Angelo ne serait-il pas comme son ange gardien, posé sur son épaule pour la guider ? Chaque personnage joue un rôle primordial, chaque fois porteur d’un message, d’un signe, d’une idée…



Saisissez cette occasion. Découvrir Venise à travers cette formidable histoire, ces belles rencontres, grâce à la plume de Laurence Vivarès, élégante et délicate, laissant sur son passage de si jolis mots, comme une gondole passant sous le pont des Soupirs.



Citation de Musset : « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. »
Lien : https://littelecture.wordpre..
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La vie a parfois un goût de ristretto

Merci aux éditions Eyrolles et à Babelio de m’avoir fait parvenir cet ouvrage dans le cadre de la rencontre avec l’auteur Laurence Vivarès le 7 novembre 2018.



Un petit séjour à Venise vous tente, suivez la guide ! La guide c’est Lucie, mais ce peut être aussi Angelo...



Lucie est styliste, elle conçoit surtout la vie et ses collections en noir et blanc et a décidé de revenir passer quelques jours à Venise pour exorciser ces souvenirs.



Lucie revient en effet à Venise comme sur les lieux d’un crime. Le crime c’est la mort de son amour avec Laurent qui s’est jouée six mois plus tôt, au printemps. Laurent qu’elle adorait mais qui la maintenait à distance. Et si leurs vies se sont éloignées, Lucie n’arrive pas à digérer la rupture.



Alors, de retour à Venise sous la pluie de novembre, ainsi que le montre la très belle couverture de ce roman, elle déguste du café, et parcourt tristement les rues autrefois illuminées de soleil.



Mais l’époque permet aussi aussi des rencontres inattendues : une vieille librairie tout d’abord, où on lui parle d’une écrivaine qui lui ressemble, Luna Alba.

Un jeune photographe français, Paul, qui préfère les pigeons aux êtres humains puis un architecte, Angelo, qui va lui montrer la ville sous un nouveau jour, avec des bottes en caoutchouc!

A nouveau l’occasion de goûter du café, de s’intéresser à l’histoire de Venise, ville de musique, de peinture et de sculptures. Et d’y faire connaissance avec Monica, une femme aveugle qui « regarde » la vie autrement.

Dès le deuxième jour, la lumière et les couleurs commencent à s’insinuer en Lucie, comme happée par la beauté d’une Venise qu’elle n’avait su voir, trop obnubilée par sa relation à Laurent.



Angelo, par sa façon douce et respectueuse, emplie d’un humour charmant et non rabaissant, lui fait entrevoir d’autres façons d’envisager l’existence. Venise, ville où se défont les amours, y compris les plus célèbres, comme celles de George Sand et Alfred de Musset, pourrait bien redonner un sens à la vie de Lucie, bloquer son cerveau toujours prompt à faire des noeuds et l’inciter à lâcher prise, enfin!



Une très belle écriture, des épigraphes inspirées, de très jolies descriptions, l’impression de suivre un guide au sein de Venise que je ne connais pas, qui donne envie d’aller visiter la ville, de l’explorer et d’en admirer non seulement les apparences mais aussi tout ce qui fait son identité propre et tout ce qui est intérieur, tout ce qui fait ce qu’elle est, grâce notamment à ses habitants... et de goûter ce café, noir et serré, le fameux ristretto, savouré à de nombreuses reprises dans ce livre, mais également additionné d’autres substances qui semblent dénouer les langues!



Quelle bonne idée de sortir un ouvrage qui se passe en novembre juste au moment de l’acqua alta à Venise!



lirelanuitoupas.wordpress.com
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La vie a parfois un goût de ristretto

Un petit livre plaisant, une très jolie couverture, mélancolique et pluvieuse qui donne envie de boire du café sans fin. C'est ce que fait l'héroïne, qui retrace ses pas dans ceux qu'elle a fait avec son ex-amant, quelques mois plus tôt. Mais elle ne boit pas que du café, pour oublier. On est à Venise où le vin est pétillant et coule à flots! Elle ne mange pratiquement pas car le très bon dîner offert n'est pas gardé, finalement... J'ai trouvé cette femme un peu attachante, qui apprend à voir le monde et les gens autour d'elle après une rupture douloureuse. En effet, l'histoire se déroule sur trois jours, pas assez de temps pour un analyse profonde ici, mais assez pour reprendre un peu pied et redonner une autre impulsion à sa vie. J'ai aussi apprécié quelques citations au début de certains paragraphe,s mais le tout m'a fait penser à un "Prie, aime, mange" mâtiné de "Chaussures italiennes"...
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La vie a parfois un goût de ristretto

J'étais enthousiaste quand j'ai reçu ce livre parce qu'une promenade à Venise ne se refuse pas, surtout en novembre, hors tourisme de masse et à la période de l'aqua alta. Lucie, styliste parisienne revient à Venise pour guérir d'une histoire d'amour. Il lui faisait bien l'amour, il était gougeât, ne partageait pas ses goûts, la rabaissait mais bon, elle l'aimait. ça, ok. Sur le principe pourquoi pas. Mais il n'y a absolument aucun charme dans le Venise décrit, aucune émotion malgré les quelques déambulations mais surtout, les rencontres sont d'une platitude affligeante. Je m'attendais à une histoire d'amour flamboyante mais nous avons Angelo, italien, beau évidemment, architecte évidemment, veuf inconsolable évidemment, cultivé évidemment, une aveugle, un photographe. Bref, une série de clichés qui m'ont désespérée. Pourtant, rien qu'à l'évocation de quelques noms de quartiers, je respire l'odeur terreuse de Venise. Déçue et frustrée, c'est le plus dur...
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La vie a parfois un goût de ristretto

Quand Lucie arrive à Venise pour un week-end de trois jours, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est en vrac… Elle a besoin de décompresser, de tirer un trait sur son passé avec un homme qui l’a détruite. Il lui faut se reconstruire, remplacer l’ombre par la lumière, retrouver sa personnalité, se laisser aller, oser vivre…

La rencontre avec un « ange » vénitien (Angelo est un prénom qui ne trompe pas) permettra-t-elle à la lumière d’éclairer à nouveau Lucie (autre prénom prémonitoire qui signifie lumière) , pourra-t-elle retrouver la transparence des relations humaines, échapper à l’ambiance toxique et opaque de sa relation avec Laurent (prénom révélateur aussi si on en croit le profil des Laurent : Un brin manipulateur, il sait flatter et amener les gens là où il le souhaite. Il peut être très légèrement hypocrite, mais rares sont ceux qui détectent ce trait de caractère tant Laurent agit en finesse. Il a beaucoup de charme et ne l'ignore pas.)

Dans ce livre, tout - ou presque - est question de lumière, de couleurs, de clair-obscur, de transparence, d’opacité .. et d’eau - qui plus est en période d’acqua alta - (Il y a d’ailleurs beaucoup de mots qui parlent ombre et lumière dans ce livre .. lueur, projecteurs, étincelle, scintiller…)

Un autre thème majeur est le passage du temps, des saisons, que ce soit dans l’oeil du photographe des pigeons de la Place San Marco ou dans la musique de Vivaldi..

Lucie va se promener dans Venise; le premier jour elle va marcher sur les traces de ses souvenirs avec Laurent, puis elle va s’écarter du gris et partir à la découverte, s’écarter du gris pour aller vers la lumière. Après sa rencontre avec Laurent, elle va découvrir la Venise des vénitiens, ouvrir les yeux et son coeur, s’ouvrir au monde qui l’entoure, aux odeurs de Venise.

Autre thème : la solitude, le poids des relations humaines passées, tant pour Lucie (relations avec son père, son ancien amant) que pour Angelo et d’autres personnages comme Mario - le patron de l’Osteria della grappa - ou Monica .

Ce livre est enfin un livre de rencontres : Angelo, Paul, Monica l’aveugle qui lui conseille d’aller s’imprégner des couleurs du Titien et de l’importance des autres dans la vie..

Il ne faut pas oublier un personnage essentiel : Venise. On va se promener et découvrir la Venise un peu moins touristique…sans oublier certains incontournables : l’Église dei Frari, le Danieli - qui fera revivre George Sand et Alfred de Musset- , Casanova, les peintres italiens de la Renaissance (le Titien), Hemingway…



Ce livre me rappelle à bien des égards le roman «Seule Venise» de Claudie Gallay, que j’ai lu il y a bien longtemps et est toujours présent dans ma mémoire. Et comme ce dernier, c’est un gros coup de coeur.

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La vie a parfois un goût de ristretto

Ce fut Un très bon moment de lecture.

Le récit est ponctué d’anecdotes historiques et culturelles qui rendent ces 3 jours dans Venise très agréables à la lecture. En retournant à Venise pour se reconstruire après une relation passionnée et dévastatrice, Lucie reprend confiance en elle au travers de ses rencontres et entame une véritable désintoxication.

L'histoire change de ce que l'on a l'habitude de lire, avec une belle promenade dans les ruelles de Venise et son côté mystérieux

L'auteure avec beaucoup de pudeur décrit les 5 sens qu'elle retrouve et la prise de conscience de sa relation passée toxique.

Trois jours qui passent à folle vitesse. Le roman aussi est vite lu et donne envie d’aller à son tour à Venise pour suivre le même parcours initiatique.
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La vie a parfois un goût de ristretto

Ce premier roman de Laurence Vivares narre l'histoire de Lucie, jeune styliste parisienne, qui sort d'une rupture douloureuse ayant eu pour décor Venise; elle décide d'y retourner en novembre, au moment de l'acqua alta, pour "recoloriser" ses souvenirs et se reconstruire; elle y passe 3 jours qui lui permettent de renaître et de se retrouver grâce à de nombreuses rencontres qui l'aident dans son cheminement vers soi.

Je suis toujours très attirée par un premier roman pour la fraîcheur, la découverte, la curiosité de pénétrer dans un nouveau monde imaginaire ; mais cette fois, la magie n’a pas vraiment opéré car le titre m'a immédiatement évoqué "Les gens heureux fument et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand; cette ressemblance ne s'est pas arrêtée au titre; le thème de la femme frappée par un évènement douloureux qui se reconstruit en lâchant prise, en s'ouvrant à l'inconnu, aux autres est récurrent chez Agnès Martin-Lugand, comme chez Agnès Ledig également.

Ce roman peut être catégorisé comme un "feel good" dont la lecture fait du bien mais c'est gentillet, sans relief, trop lisse, trop prévisible. Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil, naturellement bienveillant à tel point que Lucie est revigorée en trois jours à Venise arrosés d’averses mais aussi de Bellini, Spritz, ristretto, prosecco et autres boissons italiennes. Et pourtant novembre et l'acqua alta ne prédisposent pas à la gaîté mais plutôt à la mélancolie, au spleen, voire à la tristesse.

Le style est néanmoins agréable, l'auteur sait créer une atmosphère mais trop de clichés en réduisent la portée.

Cette lecture a été un moment de détente intellectuelle, une pause reposante au milieu d'autres livres de la rentrée littéraire beaucoup plus exigeants et forts en émotion et j’en remercie Notre Temps et les éditions Eyrolles que j’ai découvertes à cette occasion.

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La vie a parfois un goût de ristretto

Une femme brisée par un chagrin d’amour revient seule à Venise pour comprendre et guérir. Nous la suivons au gré de ses promenades et de ses rencontres. Tel un guide touristique, Angelo, va l’aider à s’apaiser et à se laisser aller à voir ce qui est « invisible » pour les yeux. On découvre Venise par ses beaux monuments soutenue par une forêt de pilotis immergés et ses illustres personnages Vivaldi, stravinsky, Georges Sand et Musset.. C’est un beau voyage dans l’histoire, le cœur des personnages, leurs cicatrices passées et futures. Les amours mortes sont universelles de même que les nouvelles. Nous quittons les personnages plein d’espoir en imaginant de jolies suites.
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La vie a parfois un goût de ristretto

Je n’ai absolument pas vu l’intérêt de ce livre. L’histoire est plate. Peut-être un moment souvenir pour les personnes qui ont visité Venise, et encore
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