Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/10/1959
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Né(e) à : Paris , le 06/10/1959
Biographie :
Laurent Chalumeau est un journaliste, scénariste et dialoguiste français, auteur de plusieurs romans policiers.
En 1981, il rentre comme journaliste au magazine musical Rock & Folk. En 1983, il part s'installer aux États-Unis et collabore avec divers journaux. Il est rédacteur de l’émission FM Marlboro Music de 1985 à 1990 animée par Antoine De Caunes et réalisée par JM Steward diffusée par Europe 2 et 150 radios locale.
À son retour en France en 1990, il rejoint Canal + et, pendant cinq ans, fournit chaque jour le texte du personnage qu'interprète Antoine de Caunes à la fin de "Nulle Part Ailleurs".
Son roman "Fuck", publié en 1991, est devenu culte.
En 1996, il écrit des dialogues additionnels pour la comédie "Hercule et Sherlock", réalisée par Jeannot Szwarc. Il signe ensuite, en collaboration avec le réalisateur Éric Rochant, le scénario de "Total Western" (2000) et participe à l'écriture des films "Le Prince du Pacifique" (2000), réalisé par Alain Corneau, et "Les Morsures de l'aube" (2001) réalisé par Antoine de Caunes.
Il est également le créateur de la série télévisée Le Train" (2004-2005).
Son roman "Maurice le siffleur" (2006) est adapté au cinéma en 2009 par Philippe Lefebvre sous le titre "Le Siffleur".
En 2015, il fait paraître une biographie de l'écrivain américain Elmore Leonard sous le titre "Elmore Leonard : un maître à écrire". En 2017, il obtient le Prix Arsène Lupin de la Littérature Policière pour son roman "V.I.P."
À partir de 2017, il tient parfois une chronique dans l'émission de radio Popopop, animée par Antoine de Caunes et diffusée sur France Inter.
Il a été parolier pour Patrick Bruel, Michel Sardou, Fred Blondin, G-Squad et Julien Clerc.
+ Voir plusLaurent Chalumeau est un journaliste, scénariste et dialoguiste français, auteur de plusieurs romans policiers.
En 1981, il rentre comme journaliste au magazine musical Rock & Folk. En 1983, il part s'installer aux États-Unis et collabore avec divers journaux. Il est rédacteur de l’émission FM Marlboro Music de 1985 à 1990 animée par Antoine De Caunes et réalisée par JM Steward diffusée par Europe 2 et 150 radios locale.
À son retour en France en 1990, il rejoint Canal + et, pendant cinq ans, fournit chaque jour le texte du personnage qu'interprète Antoine de Caunes à la fin de "Nulle Part Ailleurs".
Son roman "Fuck", publié en 1991, est devenu culte.
En 1996, il écrit des dialogues additionnels pour la comédie "Hercule et Sherlock", réalisée par Jeannot Szwarc. Il signe ensuite, en collaboration avec le réalisateur Éric Rochant, le scénario de "Total Western" (2000) et participe à l'écriture des films "Le Prince du Pacifique" (2000), réalisé par Alain Corneau, et "Les Morsures de l'aube" (2001) réalisé par Antoine de Caunes.
Il est également le créateur de la série télévisée Le Train" (2004-2005).
Son roman "Maurice le siffleur" (2006) est adapté au cinéma en 2009 par Philippe Lefebvre sous le titre "Le Siffleur".
En 2015, il fait paraître une biographie de l'écrivain américain Elmore Leonard sous le titre "Elmore Leonard : un maître à écrire". En 2017, il obtient le Prix Arsène Lupin de la Littérature Policière pour son roman "V.I.P."
À partir de 2017, il tient parfois une chronique dans l'émission de radio Popopop, animée par Antoine de Caunes et diffusée sur France Inter.
Il a été parolier pour Patrick Bruel, Michel Sardou, Fred Blondin, G-Squad et Julien Clerc.
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Laurent Chalumeau : "L'arrivée du CD a tué la notion de morceau de fin de face"
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Kader dit, "Il est intelligent, Hassan. Mais tu sais quoi? Parfois, c'est un désavantage. Ca dépend qui tu as en face. Je te dis ça, toi, pour le coup, tu es hors de cause. C'est ça que j'aime bien avec toi. Parce que, crois-moi : intelligent, parfois, c'est un défaut. C'est comme ça que vont te venir des idées. Ca, et la tentation de prendre les autres pour des imbéciles."
Ce n'est qu'en voyant la panique sur la piste, les danseurs qui refluaient, qu'il comprit que les bruits étaient bien des détonations. Trois types en tenues d'intervention noires, avec des rangers et le masque assortis, avançaient dans la boîte en vidant des fusils à pompe et une Kalach. Ils tiraient en l'air, mais l'un d'eux dut quand même toucher l'ampli ou la platine du disc-jockey, car la musique s'arrêta net. Aussitôt, faute de beat pour la faire varier, la lumière se ralluma plein pot.
A des fins de protection de la fonction présidentielle, le rapport a confirmé la nécessité d’une irresponsabilité du chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions, uniquement limitée par les compétences de la Cour pénale internationale. Elle a de même réitéré l’inviolabilité du président de la République durant son mandat, ce qui interdit à toute juridiction de le mettre en cause pour des actes commis en dehors de ses fonctions. Cette disposition prend fin à la fin avec le mandat présidentiel.
"... Tu as vu, dans le coin, le Weber 310?"
Moktar secoua la tête.
"C'est un barbecue à gaz, convertible en plancha. J'avais le même, avant. Sept cents euros, ça vaut. Bref. Le Weber, tu sais ce que ça veut dire?"
Moktar haussa les épaules avec une moue d'excuses.
"C'est avec ça que cette chienne se fait griller du porc! Du porc qu'elle mange ensuite en tenue indécente avec d'autres Français de souche, comme elle mangeurs de porc. Ils mangent du porc grillé et ils boivent de l'alcool! Du vin, de la bière, du Ricard, du Malibu, de la vodka. Je les vois, là : vieilles putains toutes ridées, chargées d'or, avec leurs seins refaits, trop bronzées. Leurs maris, des gros ventres, rougeauds. Tous buvant du rosé! Du rosé en mangeant du saucisson ou des mini Knackis, taille apéros cocktail! Je les vois! Je les vois! Je les vois d'ici!"
Il attrapa le Uzi sur la table et leva les yeux. "Un jour peut-être Dieu m'autorisera à vider un chargeur sur une de ces orgies diaboliques au barbeuque."
Il brandissait le Uzi, frustré de devoir se retenir de tirer au plafond. Ratata-tata. Ah, sérieux, ç'aurait été si bon. Moktar gâcha tout en disant : "Kader, mon frère - ça va? T'es sûr? Peut-être tu devrais t'asseoir?"
Moktar secoua la tête.
"C'est un barbecue à gaz, convertible en plancha. J'avais le même, avant. Sept cents euros, ça vaut. Bref. Le Weber, tu sais ce que ça veut dire?"
Moktar haussa les épaules avec une moue d'excuses.
"C'est avec ça que cette chienne se fait griller du porc! Du porc qu'elle mange ensuite en tenue indécente avec d'autres Français de souche, comme elle mangeurs de porc. Ils mangent du porc grillé et ils boivent de l'alcool! Du vin, de la bière, du Ricard, du Malibu, de la vodka. Je les vois, là : vieilles putains toutes ridées, chargées d'or, avec leurs seins refaits, trop bronzées. Leurs maris, des gros ventres, rougeauds. Tous buvant du rosé! Du rosé en mangeant du saucisson ou des mini Knackis, taille apéros cocktail! Je les vois! Je les vois! Je les vois d'ici!"
Il attrapa le Uzi sur la table et leva les yeux. "Un jour peut-être Dieu m'autorisera à vider un chargeur sur une de ces orgies diaboliques au barbeuque."
Il brandissait le Uzi, frustré de devoir se retenir de tirer au plafond. Ratata-tata. Ah, sérieux, ç'aurait été si bon. Moktar gâcha tout en disant : "Kader, mon frère - ça va? T'es sûr? Peut-être tu devrais t'asseoir?"
Au lieu que ce soit l’État qui chie dans son froc devant les grands thunés, les fonds de pension, les banques, les multinationales, ça devrait être l’inverse. Vous avez un pouvoir, vous vous en servez pas, trop obsédés à vous faire bien voir par vos maîtres. Mais mon pote, t’es l’État français, tu fais un bras de fer avec tous ces enculés, qu’est-ce qui te fait dire que tu vas perdre ? Si tu leur dis, voilà, on est la sixième puissance mondiale, on représente tant de business pour toi, tes clients ils sont là, les savoir-faire ils sont là, donc maintenant, tu vas arrêter, tu vas payer tes impôts en France, là où tu fais ton beurre. Tu vas employer des Français. Tu vas les payer correctement. Sinon, si tu pars en mode chantage, je délocalise, je mets mon siège en Irlande et tout, ben d’accord, vas-y, mais nous, on s’appelle la République Française et on va te mettre la misère, on va te mettre à genoux et tu vas ramper comme une merde, que tu t’appelles Arnault, Pinault, Amazon ou Google (...) Voilà pourquoi on t’avait élu. Voilà pourquoi on t’avait donné du pouvoir.
Les mecs comme toi, en général, ça ne paye jamais. Le restau, vous payez pas. L’avion, c’est frais du contribuable. Les vacances, sur le yacht d’un milliardaire. Vous payez rien. Surtout pas quand vous faites une connerie. Vous faites sauter vos PV. Et même les trucs plus graves, zéro sanction. Au pire, vous faites une loi rétroactive et hop ! Il y a prescription. Si malgré tout, vous vous retrouvez en taule, c’est dans un carré VIP. Mais le plus souvent, pire du pire, vous prenez du sursis. Vous devez vous croire drôlement malins.
"J'imagine que t'as vu Idris, là-bas." Donnant un coup de menton en direction du Black posté en bord de piste. Georges ne se retourna pas. "Champion de taekwondo. Tes Reubeus à l'entrée, il va les mettre à l'hosto. Avec séquelles à vie."
Georges ne répondit rien.
"Franck, près du bar, t'as pas vu? Tout le monde croit il est Reubeu, mais en fait, non : Franco-Israélien. Service militaire en Cisjordanie. Champion de krav maga. Il connaît quinze façons, tuer un mec juste avec son petit doigt."
Georges toujours silencieux.
Georges ne répondit rien.
"Franck, près du bar, t'as pas vu? Tout le monde croit il est Reubeu, mais en fait, non : Franco-Israélien. Service militaire en Cisjordanie. Champion de krav maga. Il connaît quinze façons, tuer un mec juste avec son petit doigt."
Georges toujours silencieux.
Pour le reste, le "crime d'honneur" reste identique : gitane, noire, américaine ou africaine, l'héroïne est, comme l'écrit le photographe, " une femme qui paye le prix de sa liberté". Et le voilà parti à rhapsodier ; " Marginale, insoumise qui transgresse les codes sociaux, sa liberté la rend littéralement insupportable aux hommes, d'où sa "nécessaire" élimination. Pourquoi l'indépendance d'une femme après avoir su être si séduisante aux yeux des mâles, devient pour eux une menace scandaleuse."
Despentes c’est comme Keith Richards, la mauvaise interview d’elle n’existe pas, parce qu’organiquement impossible. Pour que des détenteurs/trices d’une carte de presse la rencontrent et rentrent à la rédac avec des réponses mièvres, tièdes, vides, mouduges, c’est qu’ils/elles les auront bidonnées eux/elles-même et ça ne trompera personne.
Après, comme d’ailleurs avec Keith, il y a les bons entretiens. Et puis il y a les GRANDES conversations. Le moment qu’elle a passé avec Marie Richeux sur France culture pour l’émission 'Par les temps qui courent' relève plutôt de cette catégorie-là.
Depuis la sortie de « Cher Connard » (qu’on a le droit de ne pas aimer, évidemment. Après, tout est dans la manière et les motivations), les chiens de garde (ils se reconnaitront) aboient, la bave aux lèvres, peur au fourreau décalotté, la haine au ventre, avec des procédés de soudard russe à Izioum (citations tronquées, modifiées, décontextualisées, toujours les mêmes, ressassées faute de mieux, fake news devenues fact, croquemitaine exténué). La caravane Despentes passe. Forte. Belle, sereine parce que Reine.
Modeste, sincère, vulnérable, à vif et apaisée. Travaillant sur ses peurs, cornaquant ses colères. Une grande dame.
Les molosses, donc, aboient, lâchés par leurs maitres ; Despentes avance, gravit, s’élève. Qui l’aime la suive. La preuve à podcaster. Enjoy. Et prenez soin de vous.
Après, comme d’ailleurs avec Keith, il y a les bons entretiens. Et puis il y a les GRANDES conversations. Le moment qu’elle a passé avec Marie Richeux sur France culture pour l’émission 'Par les temps qui courent' relève plutôt de cette catégorie-là.
Depuis la sortie de « Cher Connard » (qu’on a le droit de ne pas aimer, évidemment. Après, tout est dans la manière et les motivations), les chiens de garde (ils se reconnaitront) aboient, la bave aux lèvres, peur au fourreau décalotté, la haine au ventre, avec des procédés de soudard russe à Izioum (citations tronquées, modifiées, décontextualisées, toujours les mêmes, ressassées faute de mieux, fake news devenues fact, croquemitaine exténué). La caravane Despentes passe. Forte. Belle, sereine parce que Reine.
Modeste, sincère, vulnérable, à vif et apaisée. Travaillant sur ses peurs, cornaquant ses colères. Une grande dame.
Les molosses, donc, aboient, lâchés par leurs maitres ; Despentes avance, gravit, s’élève. Qui l’aime la suive. La preuve à podcaster. Enjoy. Et prenez soin de vous.
La boutique Chien Chéri se trouvait sur un mini centre commercial, cinq enseignes côte à côte face à une aire de stationnement, en bordure de RN7.
(...)
La vitrine, elle aussi, exposait des articles dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence. Ou alors si : pour des poupées. Pas pour des chiens! Ou du moins pas en rose et doré, avec ou sans strass. Il décida d'entrer.
(...)
A l'intérieur, les articles étaient encore plus insensés qu'en vitrine : jouets musicaux, corbeilles fourrées, peignoirs, ramasse-crottes, sièges auto ou déguisements de Père Noël ou de danseuse étoile pour chiens.
(...)
La vitrine, elle aussi, exposait des articles dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence. Ou alors si : pour des poupées. Pas pour des chiens! Ou du moins pas en rose et doré, avec ou sans strass. Il décida d'entrer.
(...)
A l'intérieur, les articles étaient encore plus insensés qu'en vitrine : jouets musicaux, corbeilles fourrées, peignoirs, ramasse-crottes, sièges auto ou déguisements de Père Noël ou de danseuse étoile pour chiens.
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