Laurent Chollet

♫Quand le passé me distance

Je l'entends rire en silence



Et dans chacun de nos pas

On emporte comme une ombre

D'ici jusqu'au bout du monde,

Qu'importe où le temps nous portera



Il est là, il est la voix qui nous chante

Joli fantôme qui nous hante

Cet enfant qui ne nous quitte pas



Dans les chansons, les prières

Tous nos secrets perdus dans le temps

J'y vais

Dans ces printemps sans hiver

Dans tous les miroirs aux reflets d'avant♫

J'y vais- Patrick Fiori & Florent Pagny - 2020 -





Chercher l'enfant en soi, concept thérapeuthique

Halo de roses aux saveurs nostalgiques





Te raconter un peu comment j'étais Nino

Les bonbecs fabuleux

Qu'on piquait chez l' marchand

Car-en-sac et Minto, caramel à un franc

Et les Mistrals gagnants

Mais ,ça, c'était avant...



Tu me dis "Comme tout change!"

Les rues te semblent étranges

Même les cafés-crème

N'ont plus le goût qu'tu aimes

C'est que tu es une autre

C'est que je suis un autre

Nous sommes étrangers

Il n'y Aura plus d'après.

Comme Autrefois c'est ex-près

C'est pourquoi, moi aussi j'y vais...🙏



Ce livre c'est ma maman qui me l'a offert

Elle a confondu mon année de naissance

avec l'age acquis à mon dernier anniversaire !!?

Je lui dédie donc ma 400e critique ainsi que toute ma reconnaîssens ...

je t'aime maman 😘

Qui n'a jamais lu dans son enfance un seul tome de la bibliothèque rose ou verte ?

Ce bel album est assuré d'un beau succès.

Il nous propose un moment de nostalgie, un instant de pur plaisir.

Ils sont tous là :

- le bon petit diable, les enfants du capitaine Grant, Oui-Oui, le club des cinq, Pardaillan, Fantômette, les conquérants de l'impossible, Michel, l’Étalon noir, Zorro, le capitaine Némo, le clan des sept, Alice, Bennett et tant d'autres qui ont aidé à nous faire devenir, ou pas, de solides lecteurs.

Très documenté, bien aéré, richement illustré, ce beau livre est assurément réussi.

Il est explicatif sans être pompeux.

Il raconte l'aventure, intimement liée, de ces deux collections, crées par Louis Hachette en personne.

La bibliothèque rose fut conçue, en 1856, pour occuper les enfants pendant les voyages, pour permettre aux parents de lire sans être dérangés par leur progéniture et ainsi d'acheter des livres pour toute la famille !

En 1924, Hachette décide de lancer la bibliothèque verte qui, destinée essentiellement aux garçons de plus de douze ans, publiera, dans un premier temps, les grands classiques de la littérature jeunesse...

Chacun de nous a, cachés dans un coin de ses meilleurs souvenirs, quelques titres de ces deux collections, qu'il n'oubliera jamais.

Pour ma part, je choisirai dans la bibliothèque rose :

- "le mystère du nid d'aigle", "les Jolivet à la grande hutte", "le club des cinq joue et gagne", "le jongleur à l'étoile", "les Jolivet font du cinéma" et "le général Dourakine"....

Puis dans la bibliothèque verte :

- "le pilote du Danube", "20.000 lieues sous les mer" et "Michel Strogoff"....

L'album fait aussi la part belle aux auteurs dont les noms résonnent comme familiers à nos mémoires

- la comtesse de Ségur, Jules Verne, Jack London, Alexandre Dumas, Paul Féval, Paul-Jacques Bonzon, Georges Chaulet, Caroline Quine, Georges Bayard, Enid Blyton, Enid Blyton et encore Enid Blyton...

En le refermant, je crois qu'on ne peut s'empêcher de penser un peu au temps perdu de notre enfance et c'est, là, un joli cadeau que nous fait cet ouvrage.

Envie d’un petit tour d’horizon du cinéma de 1945 à 1995 ? J’ai le livre qu’il vous faut ! Le Cinéma de ma jeunesse, cinéphiles de notre temps de Laurent Chollet, un livre que j’ai pris un immense plaisir à découvrir et à feuilleter encore et encore.



Un livre richement illustré de documents d’époque, nombreuses photos couleur et noir et blanc, reproductions de documents, d’articles, de couvertures de journaux et bien entendu d’affiches de films.



J’ai notamment apprécié les zooms sur des revues qui ont compté dans le monde du cinéma comme L’écran français, Les Cahiers du cinéma, Positif, Midi-Minuit Fantastique, Ciné-Revue (que je dévorais gamin), Starfix ou Première.



On a aussi une rapide présentation de l’âge d’or hollywoodien avant un aperçu du cinéma pendant l’Occupation puis à la Libération.



Quelques artistes emblématiques sont mis en avant comme Humphrey Bogart, Laurel & Hardy, Les Marx Brothers, de Funès, Gabin, Bardot, Delon, Belmondo, Eastwood et beaucoup d’autres mais aussi à des films marquants tels que La Fureur de vivre, Les Tontons flingueurs, James Bond, Angélique, Star Wars ou Indiana Jones.



L’auteur s’attarde sur des genres et des courants comme le western, le film de cape et d’épée, le péplum, le film d’horreur (une double page sur la Hammer Film, maison de production britannique cultissime) ou encore la Nouvelle vague.



On trouve aussi des éclairages sur d’autres sujets liés au genre comme les cinémas itinérants, les cinémas de quartier, les ciné-clubs, le cinéma amateur, le doublage, le cinémascope, les débuts du cinéma en relief, les vidéos-clubs, le cinéma d’Art & Essai ou l’émission culte La Dernière Séance.



Bien sûr, impossible d’être exhaustif dans ce genre de livres mais le survol est vraiment intéressant et enrichissant sans être pointu et pontifiant donc idéal pour qui cherche avant tout à se distraire tout en apprenant quelques trucs comme c’était le cas pour moi.



Si je devais formuler un seul bémol, ce serait concernant les quelques, trop nombreux, mots qui manquent ici où là, en plein milieu des phrases ; c'est toujours un peu dommage...



J’en termine avec cette citation que j’adore, elle est de l’historien du cinéma que les habitués du Cinéma de Minuit connaissent bien, Patrick Brion :



« Quand j'entends dire que l'on va voir un "vieux film", cela m'agace !

Dit-on que l'on va voir de "vieux tableaux" quand on visite le Louvre ou Orsay ? »

André Pousse a eu un parcours romanesque. L'homme aux 5 vies fût coureur cycliste (pistard) à une époque où les vedettes de ce sport étaient des "stars". Dans les vélodromes se côtoyaient aussi bien l'ouvrier de chez Renault que les membres de la « haute société » en passant par les voyous. Ce qui a permis à M. Pousse par des concours de circonstances d'être imprésario, directeur artistique du Moulin-Rouge, restaurateur. Mais c'est en tant qu'acteur qu'il a marqué les esprits. C'est une « gueule » du cinéma Français, grand second rôle dans les films d'Audiard et de Lautner (entre autres). Sa gouaille de titi parisien (j'ai encore sa voix dans la tête) est très bien retranscrite dans ce livre.

Ouvrage reçu dans le cadre du dernier Masse Critique, je ne peux pas commencer cette critique sans remercier comme il se doit, Babelio ainsi que les édition Hors Collection pour ce très beau cadeau. Oui, très beau, il l'est en effet car 'ici se trouve regroupée et résumée toute une partie de ma jeunesse et de mon adolescence. Alors, certes pas tout car née en 1984, je ne peux pas dire que j'ai strictement connu ni même ne me suis intéressée à tout ce qui est décrit dans ce livre-documentaire mais une certaine partie. En un sens, cela m'a conforté dans l'idée que j'ai été une enfant et une adolescente tout ce qu'il y a de plus banal, quoique, plus plongée dans les livres, partie que je ne trouve pas assez détaillés ici, contrairement à celle consacrée au football. Le lecteur, lorsqu'il découvre la partie consacrée à l'OM (Olympique de Marseille) et notamment à Jean-Pierre Papin (idole incontournable de ces années-là, il est vrai), le lecteur a un peu l'impression que les auteurs veulent nous faire revivre certains matchs des plus marquants au lieu d'en faire un simple descriptif, comme l'on est sensé en trouver dans un documentaire. Je me suis d'ailleurs peut-être trompée en qualifiant ce livre d'une telle étiquette car les auteurs prennent beaucoup trop partie dans leurs descriptions pour que cela reste pleinement objectif. De plus, dans la partie Musique, si je puis leur faire un reproche, c'est qu'ils ont fait un oubli de taille en omettant de parler du Roi de la Pop (ai-je vraiment besoin de rappeler de qui il s'agit, je ne le pense pas) qui était mon idole (et je peux vous dire que j'étais loin d'être la seule) lorsque j'étais à l'école primaire.



Un ouvrage qui a cependant le mérité d'être extrêmement bien documenté, avec des sources sûres, très riche en images et en couleur et qui aura eu le mérité de me rendre nostalgique durant toute cette lecture et je pense que de temps à autre, je n'hésiterai pas à me replonger dans certains passages, rien que pour le plaisir, notamment celui consacré à celle qui a accompagné toute mon enfance : la poupée Barbie...eh oui, je suis une femme et est donc été petite fille, que voulez-vous, on ne se refait pas ! Mais rassurez-vous messieurs, les auteurs ne vous ont pas oublié lors si vous voulez retrouver vos périodes comics, jeux vidéos ou autres, n'hésitez pas vous aussi à vous plonger dans cet ouvrage ! A découvrir et à faire découvrir ! Une très bonne idée de cadeau qui plus est en ces périodes de fêtes approchant à grands pas !

Avant tout merci aux personnes qui organisent Masse critique, à Babelio et aux éditions Hors Collection.



"l'album de ma jeunesse 60 - 70" ... le recueil de toutes les "petites madeleines" de mes jeunes années !!!



J'ai commencé par jeter un œil rapide sur cet album, j'ai aussitôt pensé que ce devait être plus sympa de le feuilleter avec une (ou plusieurs) personne(s) de la même génération. J'ai donc décidé d'attendre la présence de ma frangine pour le découvrir à deux.

Une séance nostalgie qui en plus de nous replonger dans ces petites choses de notre jeunesse, nous donnerait probablement l'occasion de nous remémorer d'autres bons moments.



Avec les premières pages, nous avons été un peu étonnées du démarrage sur les salons de l'auto, des arts ménagers... en nos jeunes années, "les salons" n'étaient pas vraiment de nos premières préoccupations. La suite sur le design d'intérieur nous a laissé sur notre faim, nous n'y avons pas vu les éléments que nous voyions le plus souvent à cette époque...l'armoire secrétaire/vitrine/commode que l'on retrouvait pratiquement chez tous nos camarades, le bibus, l'enfilade scandinave en teck si recherchée aujourd'hui, le tabouret tam tam, etc..

Finalement, sur les pages suivantes nous avons continué à être assez frustrées des sélections, du choix réduit d'images et de l'absence de certains éléments marquants de ces années-là... où sont les distributeurs de bonbons "Pez", les Chuppa Chups, les Chocorêves, les cadeaux Bonux, l'obsession des porte-clefs, des scoubidous, des badges "peace and love", etc., etc.

Certains sujets occupent plus de place que d'autres, le sport a trop de pages à notre goût alors que la publicité par exemple n'est pas représentée... pourtant on se souvient encore du "on a toujours besoin de petits pois chez soi", de la marquante campagne "les ronds rouges arrivent" ou des débuts de la purée Mousline et du Nutella en coupelle.

A coté des séries TV, le "petit train interlude", le "carré blanc", "la piste aux étoiles" ou "la séquence du spectateur" auraient pu être évoqués.

Nous aurions aussi aimé retrouver au fil des pages des illustrations "psychédéliques" qui occupaient de si nombreuses revues, affiches ou pochettes de disques.



Les flashcodes sont un "petit plus" qui nous mènent à un peu plus d'une vingtaine de courtes vidéos de l'Ina... ce qui donne l'idée d'en découvrir plus, directement sur ce site.

J'ai approfondi en lisant tous les textes qui sont de valeurs inégales. Quelques uns sont intéressants, d'autres trop simplistes, particulièrement quand ils passent par la voix d'un enfant, ils ne sont pas passionnants et bien moins évocateurs qu'une image.



En conclusion, cet album vous apportera un sourire à la vue de certaines choses oubliées, mais si vous recherchez dans cet album... "toutes les "petites madeleines" de vos jeunes années" comme annoncé, vous avez de grande chance d'être déçus... il en manque beaucoup.

Si vous le feuilletez en compagnie, il peut être l'occasion de joyeux moments, les livres qui permettent cela ne sont pas si nombreux, alors... surtout pour cela, vous pouvez vous l'offrir ou l'offrir.

Mystère, intrigue, suspens... Vous allez découvrir l'univers de la reine du polar, la grande, l'unique Agatha Christie !



Née en 1890 en Angleterre, dans une famille aisée, la petite Agatha a la chance d'être entourée très tôt de livres pour la jeunesse. Cette passion la ménera à apprendre à lire, seule, dès l'âge de 5 ans. Ses références littéraires sont d'abord Charles Dickens et Lewis Carroll, ensuite Conan Doyle.

Lors d'un séjour en France, elle découvre les ouvrages de la Comtesse de Ségur et d'Hector Malot qui lui permettent de s'initier à la langue française. Plus tard, ce sont les romans de Jules Verne qui favoriseront alors la maîtrise de cette langue.



Cette passion de la lecture est partagée par toute la famille. Des soirées de lecture à voix haute sont souvent organisées. Sa soeur aînée a déjà écrit et publié quelques nouvelles. D'ailleurs elle pousse Agatha à faire de même. Mais le succès n'est pas au rendez-vous.



Le 12 octobre 1912, invitée à un bal, elle rencontre Archibald Christie qui deviendra son époux. Mais pour l'instant, la guerre les sépare. Lui, a rejoint le Royal Flying Corps et elle, devient infirmière et s'initie à la pharmacologie dans un dispensaire. C'est là qu'elle apprendra les différentes catégories de poisons et leurs usages.



Sur l'initiative de sa soeur qui la met au défi, elle écrit son premier roman policier "La mystérieuse affaire de Styles" qui est retenu par l'éditeur John Lane.



Après un voyage à travers le monde en compagnie de son mari qui a pour mission de parcourir les protectorats et colonies britanniques en vue d'une exposition sur ceux-ci, le couple s'entend moins bien. Archibald s'est passionné pour le golf et passe son temps dans les compétitions. Agatha enchaîne l'écriture de ses romans et connaît son premier vrai grand succès avec "Le meurtre de Roger Ackroyd" dans lequel elle transgresse les codes du roman policier imposés par le Detection Club : l'assassin est le narrateur.



Du côté coeur, rien ne va plus. Son mari lui annonce qu'il veut divorcer. Agatha sombre alors dans une terrible dépression qu'elle aura beaucoup de mal à surmonter.



Plus tard, elle rencontrera Max Mallowan, archéologue qu'elle épousera et qu'elle accompagnera régulièrement sur les sites de fouilles au Moyen-Orient.



Elle s'éteint le 12 janvier 1976. Mais bien avant, elle a pris soin de faire disparaître les deux héros de ses romans, "La dernière énigme" pour miss Marple et "Hercule Poirot quitte la scène". Ces deux livres ont été publiés après sa mort. Elle ne voulait pas que ses héros lui survivent ou qu'un autre écrivain s'en empare pour continuer leurs aventures.



Ce que l'on connaît moins d'elle, c'est qu'elle s'est essayée à un autre style, le roman d'amour (avec un joli succès), sous le pseudonyme de Mary Westmacott : "Portrait inachevé" par exemple. Ces romans sont largement inspirés de sa vie et celle de sa famille.



Voilà pour le côté biographique, mais ce documentaire recèle bien d'autres trésors.

Nous apprenons une multitude de détails sur ses héros : Tuppence et Tommy Beresford (jeunes aventuriers qui trouvent la vie de famille monotone ), le capitaine Arthur Hastings (prototype de l'anglais de bonne famille), Hercule Poirot (le petit Belge, profondément snob, dont la méthode d'investigation est la réflexion, le bon fonctionnement des "petites cellules grises") ou encore la célèbre miss Marple (la vieille fille faiseuse d'embarras). Des détails sur leurs familles, leurs habitats, leurs amours, leurs passions, etc. Détails glanés au fil des nombreux romans d'Agatha Christie et qui permettent d'établir une biographie de ses personnages.

On y découvre également St Mary Mead, le sympathique village de Miss Marple. Sympathique ? Attention, "rien n'est plus dangereux qu'un village anglais " et "la nature humaine est la même partout, mais dans un village, on a l'occasion de l'observer de plus près".



Vous aurez aussi l'occasion de découvrir une célèbre région anglaise : le Devon, d'apprendre que la romancière s'inspirait des comptines anglaises (macabres et effrayantes) pour écrire certains de ces livres (Les dix petits nègres, ABC contre Poirot, etc.) et enfin, vous reconnaîtrez l'immense succès rencontré par cette auteure à travers les adaptations théâtrales, cinématographiques et télévisuelles de ses nombreux écrits.



Un pur bonheur de lecture pour tous les fans d'Agatha Christie et ils sont nombreux !

Livre chiné sur un site d’occasion en remplacement d’un mauvais achat pour le fonds jeunesse de mon CDI, j’ai pris beaucoup de plaisir à feuilleter ce bel ouvrage très riche en termes d’illustrations et de documents d’époque. A travers quelques grands thèmes (la figure du Père Noël, le sapin, le minuit chrétien, les jouets, le culte de Noël dans la presse et au cinéma), on découvre – ou on redécouvre – l’origine de toutes ces traditions que l’on pense très anciennes et qui au final, ont parfois moins de 100 ans. Beaucoup de références aux années 70-80 m’ont rappelé ma jeunesse et j’ai frissonné en me souvenant de ces matins de Noël où je déballais le cœur bondissant la Barbie de mes rêves ! C’est un livre documentaire pour les afficionados de cette fête qui vous dira tous des origines des boules de Noël à l’engouement pour ce bonhomme Père Noël. On y découvre le poids des guerres dans l’évolution de cette fête tout d’abord chrétienne et qui va de plus en plus être récupérée par l’industrie commerciale. On y constate un peu amèrement le poids du matraquage publicitaire et médiatique qui va inciter les foyers à consommer sans cesse d’avantage durant le mois de décembre. Malgré tout, l’ouvrage se veut doucement nostalgique tout autant que pédagogique. Un livre pour s’instruire plaisamment au pied du sapin !

Ce livre, qui existe pour toutes les générations des années 40 aux années 2000, réussit pleinement son coté Madeleine de Proust, et nous plonge avec délice dans le monde de l'enfance et de l'adolescence pour tous ceux qui avaient entre 10 et 20 ans à cette époque.



Recueil de toutes ces « petites madeleines » qui peuplent la mémoire collective, de NTM à Vanessa Paradis, cet album réveille en nous des émotions et des souvenirs qu'on pensait plus ou moins enseveli dans la mémoire, la nostalgie ressurgissant sans crier gare au détour d'une page.



On peut regretter la relative simplicité des iconographies, mais pour ceux qui ont des enfants, ce livre est aussi l'occasion de transmettre tous ces souvenirs générationnels... Un cadeau qui pourrait bien faire des heureux sous le sapin cette année..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Dans ce bel ouvrage à la couverture qui laisse peu de doute sur l'hétérogéneité du projet et du contenu, Laurent Chollet raconte à travers plus de 600 photos et documents inédits ou méconnus, la belle et grande histoire du cinéma populaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusque dans les années 90.



Le livre commence à la fin des années 40 lorsque la télévision n'a pas encore envahi les foyers français et que le cinéma de quartier ne désemplit pas, pour voir non seulement des films, mais aussi les actualités, quelques dessins animés et les fameuses publicités de Jean Mineur.



La suite de l'ouvrage va livrer un panorama très étendu du cinéma mondial , d' Autant en emporte le vent qui marque le début des années 50 (sorti aux États-Unis en 1939), en passant par Don Camillo, La Fureur de vivre, Et Dieu créa la femme, Ben Hur…



Quelques pages plus tard, l'auteur nous dit quelques mots sur la nouvelle vague française des années 60 commence à faire parler d’elle, Jean Marais resplendit dans Le Bossu, la comédie française trouve une seconde jeunesse avec Les Tontons flingueurs, La Grande Vadrouille, James Bond séduit la belle Ursula Andress dans Docteur No, Jean Gabin est Le Pacha…



Bruce Lee lance la mode du karaté dans les années 1970 et le cinéma érotique profite des années post-soixante-huit : Emmanuelle, Histoire d'O... Le space opera La Guerre des étoiles révolutionne le genre, bienvenue à la princesse Leia et au maître jedi Yoda. Sylvester Stallone est un genre à lui seul. Rocky et Rambo goûtent l'ivresse des sommets au cours des années 1980.



Tous les films abordés sont devenus cultes et ont chacun, dans leur décennie, marqué des familles entières, témoins des mœurs des différentes époques. 70 ans de passion française pour le cinéma à découvrir dans ce beau livre illustré.





Le livre ne s'adresse pas vraiment aux cinéphiles purs et durs qui aimeraient des détails sur des pans de l'histoire du cinéma (tel que le livre Renoir de Pascal Mérigeau pouvait le faire), ici, le but de l'auteur est vraiment de vulgariser l'histoire du cinéma, en axant sur le cinéma plus populaire et plus fédérateur.



On peut penser que l'ensemble a un petit gout de fourre tout et que les 30 dernières années sont bien vite expédiées par rapport aux années 1940:1970, mais l'ensemble reste une vraie madeleine de Proust, un peu comme l'était à sa manière le film Cinema Paradiso qui célébrait lui aussi l'amour du cinéma avec un grand C.



Une belle idée de cadeaux à offrir pour les amoureux (mais pas forcément les vrais et ardents passionnés) du cinéma populaire, pris dans le sens le plus positif du terme.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

André Pousse, c'est les trois pieds-nickelés à lui tout seul. Un personnage comme il n'en existera jamais plus. C'est une gueule, une voix, une morgue.

On suit avec joie les aventures de « Dédé Pousse au Vel'd'hiv », Dédé à Haïti , Dédé pilier de Montmartre, Dédé amant de Lana Turner et d'Edith Piaf, Dédé porte-flingue du polar à la française…

Toute une époque renaît avec sa narration imagée et pittoresque. Pas sûr, que tout soit vrai de vrai, mais c'est pas bien grave.

Un bon moment de lecture, sans prétention.

Quand un des plus grands seconds rôles du cinéma français se raconte.

Simplement et honnêtement.

Vraiment sympa.

L'air de rien, c'est un bout de notre patrimoine littéraire, et pas des moindres: celui de nos adolescences...

Situationnistes. Je dois avouer que j'aurais bien été en peine il y a peu d'en définir propos et contours. Tout au plus je les associais plus ou moins clairement à Raoul Vaneigem, mai 1968.

Cet ouvrage largement agrémenté ou devrais je dire complété par de nombreuses photos complètement intégrées au texte, est un moyen agréable de combler cette carence.

Et de comprendre pourquoi il faut éviter de parler de situationnisme: le propos de Guy Debord ( la société du spectacle) et Raoul Vaneigem (traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations) , héritiers bien qu'opposants du dadaïsme, du surréalisme, est de refuser de produire des "œuvres", au profit d'une démarche visant à vivre des situations, via une "dérive", un passage hâtif à travers des ambiances variées, des détournements.

Au delà de l'histoire des situationnistes, l'auteur illustre aussi les errements , les hésitations, les inimitiés, les excommunications, évitant ainsi de statufier un mouvement qui ne s'y prête décidément pas.

Autre aspect intéressant, les lien s et rapprochement faits par exemple avec Cobra, anarchie, musique punk.



une belle découverte!

Je ferai les mêmes observations que pour l'album des années 50-60 :

Amusant à feuilleter, mais les sujets traités apparaissent à mon goût trop sélectifs (les goûts des auteurs ?)

De même aussi le volet "actualité" est très réduit, voire ridicule et tient sur 2 pages pour relater le contexte économique et politique national et international !

Le sport lui est en vedette : il occupe 12 pages !

Au final peu d'intérêt, de plus son format en fait un objet quelque peu encombrant en regard de son attrait et de son utilité.

Le gros problème de ce livre, c'est qu'il ne m'a pas du tout (mais alors vraiment pas du tout) parlé. Ce livre fait référence aux années 70/80, pendant lesquelles je n'étais pas née. Du coup, forcément, il n'a évoqué aucun souvenirs auxquels je puisse me rattacher. Une personne qui n'est pas de cette génération ne se sentira absolument pas concernée puisque les auteurs partent du principe que les lecteurs savent très bien de quoi ils parlent. Ils évoquent des noms de personnalités, de jouets, de magazines qui ne disent quelque chose qu'à ceux qui les ont connus.

Pourtant, j'aurai bien aimé en découvrir plus sur cette époque pendant laquelle les gens avaient vraiment l'air de bien se marrer. Et de se prendre bien moins au sérieux qu'aujourd'hui ...





> Ce livre plaira peut-être à ceux nés en 1973, mais peu de chance qu'il touche un autre public ...


Lien : http://mariae-bibliothecula...

En bref :

Un album qui nous permet de nous replonger dans les souvenirs de notre enfance et de notre adolescence. Si tout n’y est pas, une bonne partie est présente. Je suis sûre que comme moi, vous vous reconnaîtrez aisément dans ce livre.



Le moins :

Un livre qui aurait mérité plus de pages.



Le plus :

Un bon moyen de faire découvrir aux plus jeunes nos souvenirs mais aussi de découvrir l’enfance et l’adolescence de nos parents puisqu’il existe un livre de ce genre pour de nombreuses années.
Lien : https://mabiblio1988.wordpre..

Incontestablement, ce livre documentaire possède une très riche iconographie. Il est cependant dommage que celle-ci soit dépourvue de légendes. Les pages sont abondamment illustrées mais on ignore parfois qui/quoi est représenté et pourquoi. En ce qui concerne le contenu, j'ai apprécié le fait que ce documentaire s'attarde moins sur Agatha Christie elle-même que sur son univers, ses personnages, et dresse des parallèles avec sa vie. Si le propos du texte est très intéressant, sa forme aurait pu être améliorée. La mise en page est en effet surchargée avec de gros blocs de texte, aucune aération textuelle ou visuelle, ce qui ne rend pas forcément la lecture très fluide et agréable.

Reçu dans le cadre de la dernière masse_critique, je me suis régalée à revenir dans mes souvenirs d'enfance. Née en 1983, je me suis complètement retrouvée dans toutes les description de cet ouvrage. Tout y passe : culture, école, sport, mode, technologie. Un petit historique pour chacun de ces aspects durant ces deux décennies nous permet de redécouvrir les grands noms qui ont tenu l'affiche. Chaque aspect est décrit en une double page illustrée. Les listes ne sont pas exhaustives, mais quel plaisir de retrouver des jeux, des séries télé ou des sportifs dont on avait oublié les noms.



Un retour agréable en arrière, qui m'a permis aussi de faire découvrir à mes enfants les jeux (notamment les Barbies) avec lesquels je jouais petite.
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..

Amusant à feuilleter, mais les sujets traités apparaissent à mon goût trop sélectifs (les goûts des auteurs ?)

De même aussi le volet "actualité" est très réduit, voire ridicule et tient sur 2 pages pour relater le contexte économique et politique national et international !

Le sport lui est en vedette : il occupe 12 pages !

Au final peu d'intérêt, de plus son format en fait un objet quelque peu encombrant en regard de son attrait et de son utilité.