Il ne sert à rien de vouloir rencontrer le bon partenaire, l’âme sœur, si nous ne sommes pas préparés à le recevoir en nous accueillant nous-mêmes.
Rien n'étant figé, nous évoluons dans un monde en perpétuel mouvement, nous sommes donc amenés à renouveler incessamment nos expériences, à continuellement remettre en question notre vérité, donc notre estime de soi, mais aussi de tout.
Et c'est en considérant avec gratitude que tout ce qui nous est donné à vivre n'est ni un bien ni un mal, ni un avantage ni un inconvénient, ni une solution ni un problème, ni un ami ni un ennemi, mais une occasion, que ce pouvoir de création atteint son but ultime: avancer, évoluer avec justesse, sans contrainte égotique ou croyance, en liberté et en conscience de la vérité infinie des choses.
Aucun élément du Tout n’est plus important qu’un autre, nous avons tous un rôle primordial à jouer dans l’équilibre de l’univers.
Il ne sert à rien de s'épuiser sur une bataille lorsqu'on n'entrevoit que la lutte. En vidant mon bol de riz, le réceptacle de mon existence, je suis prêt à m'accueillir, je me rends prêt à recevoir. Parce que je sais reconnaître que je ne sais plus ce qui est réellement bon pour moi, la vie me l'accordera. Oser dire « je ne sais pas » révèle plus de sagesse et de noblesse que de faiblesse. Cela m'ouvre le champ des possibles, m'ouvre aux nouvelles expériences que la vie et l'univers m'offrent pour avancer dans mon évolution, dans ma guérison. L'abandon ouvre la porte au lâcher-prise et au renouveau.
À chaque fois que nous occultons l’innocence de l’autre, nous nous accusons et nous rendons aussi coupables que lui.