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Citation de Acerola13


La crise des dettes souveraines marque la fin d'un cycle. Trente ans de déficits publics et d'"invention" monétaire par l'emprunt ont fini par raboter l'efficacité de ce moteur de la croissance. Ce qui est inquiétant aujourd'hui, ce n'est pas le montant du déficit de la dette en soi ; c'est l'incapacité qu'ont les 5 points de PIB de notre déficit actuel (soit 100 milliards d'euros) à entraîner un minimum de croissance. Le paiement des intérêts, le déficit de notre balance commerciale, le renchérissement du prix des matières premières, tout cela a contribué à réduire les effets d'entraînement du déficit sur la croissance. Bref, la magie keynésienne ne joue plus.
Les années à venir vont nous faire pénétrer dans un nouvel univers. Après trois décennies de "mondialisation", après trois décennies de "mutualisation" par le biais de l'endettement public, après trois décennies de croissance par la consommation plutôt que par la production, l'économie française entre dans une nouvelle phase. La reconfiguration qui s'annonce va se faire diversement sentir au niveau des territoires.
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