Les débuts
1 – De l’artisanat à l’industrie
La légende raconte qu’un paysan qui voulait défricher ses terres mit un jour le feu à des buissons : il s’aperçut que le feu avait gagné le sol lui-même, et se dit qu’il y avait là quelque chose d’intéressant.
Elle dit également qu’en 1774, près de Vergongheon, une taupe apparut un
jour avec un morceau de charbon dans la bouche : le gisement découvert ainsi prit donc le nom de l’animal.
La toponymie également traduit l’enracinement de la mine dans le paysage.
Des noms comme Charbonnier, La Forge, Fondary, Le Feu, L’Air, le chemin des mineurs, le chemin de la Fosse, la rue de l’Installation, Brassac-les-Mines ou Frugères-les-Mines sont bien révélateurs.
Une légende traduit toujours une part de la réalité : les premiers gisements
exploités affleurant, les découvrir était facile pour les habitants du pays.
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le petit gisement d’Armois, près
de Charbonnier-les-Mines, permet aux particuliers de suppléer un peu aux
restrictions de charbon.
Il faut attendre le XIXe siècle pour voir des méthodes scientifiques de
prospection.
" Quand j'étais jeune, on était une famille nombreuse, les parents, c'était impossible d'avoir ce qu'il fallait. Avec une famille nombreuse. Alors on m'a envoyé garder les vaches,
comme tous ici."
Tous ces hommes ont vécu une période de transition, et des plus difficile.