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3.34/5 (sur 66 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Annecy , le 17/02/66
Biographie :

Jeune auteur né en 1966 - donc plus si jeune, mais publié depuis 2007 seulement - Laurent Gidon vit en Haute-Savoie avec sa famille, mange bio, se chauffe au bois, tente de réduire son empreinte carbone et d'enseigner à ses enfants un certain respect du monde et des autres.
Il écrit pour le plaisir (et pour celui de son épouse) des nouvelles et romans dans différents genres, imaginaire ou non.

Publiée chez Mnémos, sa série des aventures de Djeeb, l'artiste aventurier épris du beau geste, lui a permis de trouver ses lecteurs.
A ce jour, deux romans de la série sont parus (Djeeb le Chanceur et Djeeb l'Encourseur) ainsi que deux nouvelles dans des Anthologies (Djeeb l'Encharmeur, dans Magiciennes et Sorciers, éditions Mnémos - Djeeb l'Estoqueur, dans De Cape et d'Esprit, éditions Rivière Blanche)
Djeeb l'Aimenteur, en cours d'écriture, pourrait paraître en 2011.

Laurent Gidon travaille sur plusieurs projets, notamment une anthologie sur le non-affrontement et un roman de littérature générale.

Blog principal : http://lorenjy.wordpress.com
Blog de brèves : http://lesilence.canalblog.com/
Page facebook : http://www.facebook.com/pages/Laurent-Gidon/131970496823833
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Source : Auteur
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Vidéo de

Conférence "Les Littératures de l'imaginaire" enregistrée au festival Autres mondes (Lambesc - octobre 2013) Avec Karim Berrouka, Adrien Tomas, Charlotte Bousquet, Laurent Gidon et Jean-Luc Marcastel


Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Oui, il vivait et vibrait par le frisson de l'aventure, ainsi que par son talent à partager ensuite ses expériences. La promesse d'une beauté cachée, la possibilité d'un geste élégant ou héroïque, le simple germe d'une prouesse à venir, étaient pour lui des tentations irrésistibles. Plus que des tentations : les raisons même de son existence. A quoi bon vivre, si l'on y met pas de panache !
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J'ai contemplé, physiquement comme en rêve, des contrées dont la beauté suffit à t'étrangler d'un sanglot. J'ai flotté parmi les étoiles, j'ai parlé au puma d'Amazonie dans sa propre langue. J'ai assisté à la naissance et à la mort d'univers entiers entre deux battements de cœur. J'ai compris que tout était possible en ce monde, et que la force de notre volonté pouvait s'imposer comme une loi. Je suis devenu mon propre maître et mon propre dieu. Je n'appartiens plus vraiment au monde ni au temps désormais. Je suis une force de la nature. Je suis un mage. (Lionel Davoust, Nuit de visitation)
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Pas de bagages, l'équipement entier est en nous. Fini le commando casqué, avec véhicule, sac et gros flingue. Voici la dernière génération Automax : l'arme, c'est l'homme. Combinaison multi-moléculaire à développement intégral, absorbant n'importe quel choc, même la décompression du vide spatial. Gants magnétiques capables de déclencher un petit orage au moindre contact, ou à distance bien sûr. Et la pile, c'est moi. Farci d'implants tous usages : énergie, excitants, réparateurs, et surtout le Transit. Un accélérateur métabolique psycho-chimique qui découpe le temps et nous braque le mental sur l’objectif à détruire. Imparable, trop rapide, sans conscience : un homme en Transit, c'est un massacre. A cinq, on risque le génocide.
Sur Aria pourtant, pas de bain de sang prévu. Nous n'avons qu'une chaîne de vingt-sept cibles : les personnages clés, implantés ou convertis par l'occupant. Ils ne sont pas identifiés, mais nous savons que leurs fonctions existent : veille, communications, commandement, contrôle des populations... Et nous savons où les atteindre dans les structures d’Aria, quelles que soient leurs défenses.
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Laisse-moi parler, la voix ! Dieu, c'est pour les prière, le salut du monde, tout ça. Il fait un peu peur, surtout Celui sur sa croix, mais Il rassure aussi. Une sorte de papa qui meurt pas vraiment, qu'on voit pas, mais qui fait chaud quand on y pense. On voudrait pas qu'il gronde si jamais il revient, alors on fait gaffe à pas trop faire de bêtises. Bref, Dieu, Il est dans l'église quand je veux lui parler, pas dans ma tête quand ça lui chante, non mais ! Vous me voyez courir la campagne à dire au pauvre monde que j'entends Dieu sans écouteurs ? C'est des coups à se faire appeler Jeanne ! Non, non. Moi je crois en un seul Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, bien haut hors d'atteinte de nos méchancetés. Il y a des règles à suivre quand même ! [Suzanne on line]
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Nous avons visionné plus tard les images qu’il a tournées. La SM que nous cherchions est là en bas, dans la rue. Les deux hommes se tiennent debout sur le trottoir d'en face, sans bouger. Ils regardent vers nous.
À ce moment, notre secrétaire se met à hurler. Le cameraman se tourne alors vers elle. Vous voyez l’angoisse sur son visage ? Cette crise semble provoquée par la seule présence des deux hommes dans la rue. Pourtant, elle est restée assise à son bureau, elle ne les a donc pas vus.
Elle se lève, nous crie de sortir, parce qu'ils sont là, il faut fuir. Déjà elle court dans le couloir, vers les escaliers. Nous la suivons tous.
Nous n'avons pas d'image de ce qui se passe alors, mais voici une photo de l'immeuble, prise quelques minutes après.
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Sous les regards amusés et quelques premiers quolibets, sa silhouette agenouillés se détendit, raflant d'une main preste les cinq couteaux et le gobelet. Avant même qu'il se soit mis debout, les lames miroitantes dansaient en l'air alors que la timbale de résine prenait un parfait équilibre sur son front. Dans la salle, langues et expressions se figèrent. De rudes gaillards ébahis frissonnaient lorsqu'une point effilée, semblant sortir de sa trajectoire, frôlait un œil ou une oreille avant de se voir cueillie et relancée par une main virevoltante. Dans sa danse jongleuse, l'artiste se mettait en péril, risquait sans cesse la blessure. Plus d'un crût voir naître une goutte de sang au passage d'une lame acérée semblant échapper au lanceur. A chaque erreur possible, ils sentaient l'acier mordre la peau, trancher pulpe et tendons, gagner l'os dans une brûlure odieuse.

Mais ce qui les sidérait tous, c'était la parole de Djeeb. Longtemps contenue, elle semblait maintenant sourdre du gobelet même, toujours immobile sur son front, et les poignait au coeur. Chacun, tendu par les dangers du spectacle, s'ouvrait sans retenue aux vagues des mots et avait l'intime conviction que ce discours s'adressait à lui seul, réveillant des douleurs enfouies, des nostalgies inavouées. En phrases simples et sans fard, Djeeb évoqua la douleur des mères qui les avaient tous enfantés égaux, les tortures de l'abandon lorsqu'il fallut laisser trop tôt la place chaude au bébé suivant, les caprices d'injustice aux proportions de fin du monde, le bref déchirement d'amours trop jeunes condamnés au silence, les déceptions du temps qui passe et ne vient rien changer, la mort en ligne de mire comme un fanal qu'on voudrait éviter… Il embarque les spectateurs dans un voyage au coeur d'eux-mêmes, sans cesser une seconde son bal téméraire et tranchant.
Il parla longtemps peut-être, ou un instant seulement, personne ne comptait plus. Puis dans un dernier geste appuyé d'un coup de tête il laissa ses coute
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— Rien de grave : un bref passage de l’autre côté de la matrice. Yess ! Tu t’es offert une bonne soirée à ce que je vois. »
Comme beaucoup de médecins, Gabriel professe une vision très réaliste de la réalité. Ajouté à sa nette propension à l’ironie, ce trait de caractère peut le rendre agaçant dès qu’il s’agit de lui faire admettre des situations peu ordinaires. Mais Tran sait aussi que l’on peut compter sur ce praticien hors pair quand le besoin s’en fait vraiment sentir. Et en regardant ses doigts, pourtant revenus à de meilleures dispositions, il se dit qu’un tel besoin se fait peut-être encore sentir.
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Le pont solarium est transformé en copulatorium. Tout ça sent l’excès de libido à plein nez : des masses de chairs entremêlées dans des positions que même moi je n’ai vu répertoriées dans aucun manuel. On a beau être ouvert aux plus salées des extravagances, cet étalage me répugne un peu. Et tous ces corps bien morts, vidés de semence et d’énergie jusqu’à la dernière goutte.
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Un genre de petit hérisson saute soudain sous mon pied, s’envole jusqu’à la hauteur de mon visage en poussant un couinement perçant, et disparaît à toute vitesse en bondissant comme s’il était monté sur une tige à ressort. Drôle de bête. Il faudra que je vérifie si elle est comestible. ~ Petits arrangements intra-galactiques, Sylvie Lainé
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Traduisez : explosion de mon Airbag frontal en pleine poire – mise hors service de moi-même –, enclenchement probable des systèmes automatiques de secours. Ma Citronault a pris le relais toute seule et je l’ai échappé belle.
« C’est le défaut des Citronault : pas moyen de leur faire confiance. »
Tiens, une autre voix ; ça recommence. Je ne rêve donc pas, ni ne cauchemarde. La réalité ne peut se départir d’une propension à exister qui demeure totalement insupportable.
« Vous auriez eu une Peugën à la place, d’abord vous auriez eu plus de gueule… et surtout vous rouleriez encore. J’ai en ce moment le modèle qui vous convient au teint, et en plus il correspond beaucoup mieux à votre statut social… »
Un vendeur de bagnoles ! Dès ma sortie du coma ? Je salue l’efficacité commerciale, mais je déplore l’abus !
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