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Citations de Laurent Loison (119)


Emmanuelle fixait les deux commissaires pour tenter de lire leurs pensées. Rien. Pas la moindre émotion ne les trahissait. Malheureusement habitués aux situations les plus lugubres, ils ne s’étonnaient plus de rien. Une certitude néanmoins : un malade supplémentaire arpentait les rues de Paris.
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Comment faire la part des choses ? Comment le reconnaître ? Comment le traquer ? Comment l’affronter. Et puis, surtout, comment pénétrer son âme pour le comprendre et l’appréhender ? Le texte qu’ils avaient sous les yeux ne les inspirait pas. Totalement sibyllin.
Les premiers seront les derniers.
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Le message était calligraphié, police Algérian, en très gros caractères et remplissait toute la largeur de la page. Une impression laser probablement, sur une imprimante standard avec du papier de base. Rien qui ne permettrait de remonter jusqu’à l’auteur de cette boucherie.
Tellement évident. Cruel, mais prudent. Démoniaque, mais calculateur. M. Tout-le-monde une seconde, un monstre de cruauté l’instant d’après, et vice-versa.
Comment faire
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On parle du courage d’un condamné à mort qui marche jusqu’au lieu de l’exécution : il en faut parfois autant pour garder une façade acceptable en allant au-devant de la souffrance quotidienne. (Graham Greene Le fond du problème)
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Le temps est une éponge dégueulasse emprisonnant les odeurs pourries sans qu’on puisse l’essorer.
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La mort, nous privant de toute possibilité de souffrance, doit être attendue comme une béatitude. (Eric-Emmanuel Schmitt. L’Evangile selon Pilate)
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Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour. Friedrich Nietzsche
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Je dois aussi te dire que j’ai contacté l’éminence pas très grise qui est mon contact à l’Elysée. Ce con m’a pris de haut sous prétexte qu’il sort de l’Ecole Nationale des Arnaqueurs.
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Et vous êtes toujours aussi drôles ? -Non, d’habitude, on pète la gueule à ceux qui nous posent des questions cons, mais là, comme on enquête sur la mort d’un ministre, on est beaucoup plus détendus.
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L’exceptionnelle maîtrise de son tir, ajoutée à la renommée de sa victime, délivrerait un message limpide aux autorités ; la paranoïa s’installerait irrémédiablement au sein des services de sécurité. L’heure -16 heures- amplifierait la psychose. En plein après-midi, un tueur pouvait agir avec une précision diabolique devant un parterre de représentants des forces de l’ordre, aux portes de Paris. Toute une symbolique.
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C’était l’occasion de faire aussi le point sur sa vie. Il se calmait, s’apaisait, s’embourgeoisait et cela l’inquiétait. Ouvrir la brèche le rendait-il vulnérable ? Et sa propension nouvelle à réfléchir normalement, calmement, ne l’éloignait-elle pas mécaniquement du raisonnement de tous les salauds qu’il traquait ?
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S’ensuivaient les demandes officielles faites au ministère de l’Intérieur pour accéder au STIC, le Système de traitement des infractions constatées, et au JUDEX, le Système judiciaire de documentation et d’exploitation, puis celle adressée au SIS, le système d’information de Schengen, au cas où un individu recherché aurait utilisé cette même arme et serait en fuite
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L’enquête ne lui laisserait pas une seconde de répit, il le savait. Alors autant profiter des derniers instants de calme avant le déchaînement politico-crimino-médiatique.
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Sempiternel débat…Qui, du commerçant excédé par les vols répétitifs et impunis et qui cherche à se faire justice ou de ceux qui sont venus à maintes reprises le narguer, le voler, le molester, doit être puni le plus sévèrement ? Qui pourrait en juger ?
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Kenza n'était pas le genre de fille à tomber amoureuse. Ses émotions, elle les contrôlait, et les hommes, c'est elle qui les menait à la baguette. Il y a longtemps déjà, elle s'était promis qu'aucun homme n'aurait d'emprise sur sa vie. Jamais.
Et pourtant. Le venin que lui avait inoculé Jones commençait à faire son effet et rongeait progressivement ses pensées. Comme si une lame de fond insidieuse lui ôtait tout moyen de réflexion, et lui coupait les jambes, lui arrachant toute chance de s'échapper. Une émotion inconnue.
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Chaque être humain est responsable de ses actes.Il choisit de les commettre,ou pas,en toute conscience-et je ne te parle pas ici des cas de folie avérée.
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Le système carcéral n'était'-il pas censé contribuer à la réhabilitation des incarcérés?Certains de retrouvaient libres de réintégrer la société-celle-là même qu'il faillait protéger.Mais qui sortait réellement de cette bouche de l'enfer? Des êtres traumatisés,désincarnés qui ont appris à leurs dépens que la violence fait loi.
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L'éternel ballet reprit son cours, chacun y tenant son rôle avec application. Les voyeurs et les amateurs de sensations jouèrent des coudes pour faire partie de l'assistance. Coupable ou Innocent? Les paris étaient déjà lancés. Une fois installé, tout ce petit monde n'avait plus qu'à attendre l'entrée de Patrick Jones, puis du jury.
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Kenza détestait ce type de comportement. Certains hommes pensaient que les femmes étaient à leur disposition, qu'il suffisait de se servir et d'un regard concupiscent pour qu'elles se trémoussent. Personne n'avait aucun droit sur son corps. Plus maintenant. Jamais. Elle n'hésitait plus à s'habiller comme elle l'entendait. Cela ne faisait pas pour autant d'elle un morceau de viande sur l'étal du boucher du coin
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Elle semblait fatiguée mais pas par manque de sommeil. Plutôt par le poids du monde qu'elle portait sur elle. Lasse et désabusée serait plus juste. Cette femme forçait son respect et il consentit à rendre les armes, du moins en apparence. Il baissa les yeux.
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