On passait devant la porte et les fenêtres closes, puis on jetait un coup d’œil dans l’ancienne étable : l’absence des animaux avait quelque chose de pesant, de sinistre même, et l’on se demandait bien comment des hommes qui n’avaient pas connu ces lieux au temps où l’on exploitait encore les terres environnantes pouvaient venir chercher le repos ici. Car la ferme, par sa masse et son abandon, nous faisait peur à nous les enfants du coin.