Laurent Moreau

Bluffant !! Le résumé nous parle de vengeance ...ça me plaît, moi. Mais là , c'est un maître de la vengeance légitime et orchestrée. Un texte moderne, des personnages effrayants dans leurs actes mais surtout effrayants pour nous mêmes, car on s'attache à la victime bourreau . L'auteur a su rendre une fine analyse du harcellement cruel qui peut exister de nos jours, des mentalités des monstres, une analyse de cette société du plus fort absolu. Mais c'est aussi une savante description, de l'amour, de l'amitié ultime et de notre monde actuel dans tout ce qu'il y de plus ignoble et de plus beau. Une vraie fin , ou comment rendre la monnaie de sa pièce après tant de souffrance. Pas de langue de bois, un vocabulaire actuel , cash! Mais utile . Bravo. A lire absolument.

Au cœur d'un jardin luxuriant, un oiseau protège, cajole et guide son petit lors de ses premières découvertes, jusqu'à son premier envol. Un album sur les peurs et les joies qui unissent parents et enfants.



Je trouve cet album pour enfants très mignon ! L'histoire (très courte) est touchante et même émouvante (y compris pour les adultes !). Les illustrations sont simples et très colorées : parfaitement attrayantes pour les enfants d'un à 4 ans.

Chronique d’une flingueuse, l’Avis de Sylvie K la Polardeuse pour Collectif Polar

A l’heure où j’écris ce retour un jeune avec un handicap est harcelé lors d’une fête, sa sœur témoigne et la fiction devient réelle !…. Comme vous pouvez le voir un roman très actuel. Un petit plus une page pour mettre ses notes une idée à piquer à Laurent Moreau

Noël, la fraternité, la joie, les personnes aux visages d’anges sont parfois des démons.

Les fêtes de Noël sont parfois inoubliables. Quand Roland est convié par un groupe d’amis dans un chalet de montagne pour un réveillon il ne tient plus de joie. C’est un jeune garçon un peu seul et renfermé, il ne sait pas encore que cette soirée changera sa vie. 16 ans après ce sera à son tour d’organiser le réveillon et c’est la vie des autres qui prendra une autre tournure.

Ce récit écrit à la 1ère personne donne une densité au personnage principal, l’auteur se met dans la peau du candide. Il y a un côté touchant voir enfantin dans le personnage de Roland même quand il devient bourreau à son tour.

Il trouvera aussi l’amitié et un amour différent.

Fracasser l’innocence en un instant pour le plaisir peu avoir de graves conséquences.

Merci à Laurent pour sa confiance.
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Benjamin Vuibert est un trentenaire assez banal, il a un boulot, des amis qu’il voit pour s’amuser, vit à Bordeaux et est célibataire.

Comme beaucoup il est resté un grand enfant et dans sa tête il n’a pas plus de 20 ans. D’ailleurs c’est un peu comme s’il était resté coincé à cet âge-là.

Benjamin voit d’ailleurs les autres autour de lui grandir ou évoluer, alors que lui semble stagner.

Sur un coup de tête il part en vacances en Finlande et en Laponie avec un ami, Simon.

Seulement les vacances vont lui permettre de se trouver une ambition dans la vie : ouvrir une épicerie/bar à vins pour faire découvrir les produits du Sud-Ouest aux Finlandais.



Benjamin est le narrateur de cette histoire et son style est simple, direct, brut, il ne met pas de gants pour s’exprimer. En lisant on se croit vraiment dans sa tête, c’est comme s’il n’y avait pas de filtre.

Ce n’est pas le personnage de livre le plus sympathique qu’il soit, mais n’empêche que je l’ai bien apprécié. Peut-être est-ce parce que j’ai à peu près le même âge que lui, et bien que je ne sois pas un homme, j’avoue comprendre certaines de ses pensées et réflexions.

Il fait preuve d’un humour assez pince-sans-rire ; je ne peux pas dire m’être vraiment prise d’un fou rire en lisant ce livre, mais j’ai souri du début à la fin et c’est vraiment une lecture « feel good », qui fait du bien.

Il faut dire que Benjamin est bien entouré, et les personnages qui sont autour de lui sont vraiment intéressants, et en même temps on a parfois l’impression d’avoir dans notre entourage des amis ou des connaissances qui leur ressemblent.



L’histoire en elle-même est simple, mais suffisamment originale (aller ouvrir un commerce en Finlande ce n’est pas ce qu’il y a de plus courant après tout) pour intéresser le lecteur.

J’ai quand même trouvé dommage que le livre soit si court parce qu’un fois arrivée à la fin j’avais vraiment envie de rester un peu plus avec Benjamin V !



Merci beaucoup à Babelio pour l’opération Masse Critique m’ayant permis de découvrir ce livre, et merci beaucoup aux éditions La Bourdonnaye pour leur envoi !

J’ai beaucoup aimé ce livre, tant le contenu que l’objet en lui-même, la couverture est simple et belle, elle attire l’œil.

L'idée est excellente : à chaque page on a un personnage différent dont le visage peut être soulevé pour voir à quoi il pense. Les pensées sont représentées symboliquement par des dessins, il n'y a pas de textes, et j'ai apprécié la variété des thèmes abordés. Par contre, je n'ai pas trop accroché avec les graphismes, les couleurs sont criardes, les postures figées, les nez trop pointus... Et puis certaines pages ne m'ont pas plu, par exemple un personnage a la tête vide.

Mon fils de presque 5 ans est resté perplexe, alors qu'il est d'habitude très bon public donc je ne crois pas qu'il ait vraiment compris de quoi il s'agissait...

Donc si l'idée est excellente, le résultat est mitigé.

La couverture est jolie et le titre donne envie de nous plonger dans l’histoire.



Quand nous commençons ce roman, nous comprenons tout de suite que nous allons nous amuser avec Benjamin, le personnage principal de cette histoire, car il est totalement décalé et bien ancré dans le temps présent.

Nous sommes totalement envoûtés par la plume de l’auteur qui résonne comme de la poésie avec un soupçon de slam et raconté comme Kyan Khojandi dans Bref. Avec ce délicieux mélange, nous ne pouvons qu’embarquer dans ce livre.

Nous le suivons dans son périple à travers sa vie tumultueuse de « vieux garçon ».

Il nous fait beaucoup rire à la façon dont il parle et dont il pense. Nous nous attachons beaucoup à lui, car, sous ses manières rustres et de jeune homme de Cro-Magnon, c’est quelqu’un de très touchant et très sympathique. Nous voyons qu’il n’a pas forcément voulu être dans la situation dans laquelle il est maintenant. C’est juste un coup du karma.

Quand nous avançons dans le roman, nous sommes amusés de voir ses soirées de débauches, ses soirées enivrantes et enivrées, les réveils douloureux et piquants dûs à ces soirées bien arrosées. Tout ceci, nous met directement dans le bain et rien que ça, ça nous fait rire.

Nous voyageons avec Benjamin dans un autre pays, dans d’autres environnements et nous sommes heureux de voir qu’il reprend du poil de la bête. Rapidement, nous avons peur de ce qu’il peut se passer pour lui dans une situation qui est un peu tourmentée. Nous sommes tellement attachés à ce personnage que nous ne voulons que son bonheur. Par la suite, nous nous rendons compte qu’il a beaucoup de courage et beaucoup de volonté. C’est quelqu’un de fort, mais très sentimental.

Arrivés vers la fin, nous sommes un peu tristes de voir ce qu’il se passe et nous avons un gros pincement au cœur.

À la fin, un retournement de situation arrive et nous sommes heureux de voir ce qu’il se passe.

Une fois que nous avons fini ce livre, nous aimerions qu’il y ait une suite afin de retrouver Benjamin.







Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Quelle agréable découverte ! J’ai totalement adhéré à l’écriture de Laurent Moreau et son personnage est très atypique ce qui est vraiment génial.

Je n’ai rien à redire sur ce livre ! Il est très envoutant et sympathique. C’est une véritable bouffée d’air frais !

Je vous le recommande chaudement, si vous voulez lire un livre qui vous fera beaucoup rire !
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En toute franchise, si vous avez besoin de vous détendre, de découvrir un roman frais et pleins d'humour alors n'hésitez pas et procurez vous rapidement ce roman.





L'auteur a une plume très dynamique et très moderne: entre les réflexions de notre héros, ses péripéties...on ne s'ennuie jamais.





Benjamin, c'est le trentenaire lambda qu vient d'avoir 33 ans. Célibataire, un boulot bien payé, des amis, certains fêtards et d'autres rangés. Il se rend compte qu'il vieillit et qu'il ne peut plus agir comme quand il avait 20 ans. Après quelques déconfitures , il va décider de partir en vacances. De ces vacances va en découler un changement radical de vie avec un projet de création d'entreprise en Finlande.





Je trouve amusant que pour une fois le personnage principal soir un homme est non pas une femme. Nous découvrons une mentalité et une manière de réfléchir bien différente. En effet, on peut dire que les hommes se prennent beaucoup moins la tête ou tout du moins bien moins longtemps. Leurs priorités sont parfois aussi bien différentes...





Ce que j'ai le plus préféré dans cette ouvrage c'est l'humour de l'auteur. D'abord, étant de la même génération que le personnage, les nombreuses reflexions, citations et références m'ont tout de suite parlé et énormément amusée.

Les mésaventures de Benjamin sont justes géniales, entre la soirée anniversaire costumée, le voyage en Laponie au pays du Père Noel et la rencontre avec un ex jaloux...les occasions de rire sont très fréquentes.

Mais il y a aussi les personnages eux-même qui sont mémorables. Bien sûre j'ai adoré Benjamin avec ses réflexions existentielles et son comportement parfois puérile, parfois très mature, mais celui qui m'a le plus surpris c'est Simon et son humour parfois très décalé (le coup du magasin de bougies est mémorable!!!).





Vous l'aurez compris, ce roman fut une très bonne surprise pour moi, un coup de cœur plein de bonne humeur!!!!



En bref, les aventures de Benjamin sont à dévorer sans modérations. Je ne déplore qu'une seule chose, c'était trop court!!!





Boulimique des livres

Si vous voulez passer un moment de détente et de décontraction, ce livre est fait pour vous. Benjamin V. est l'archétype du trentenaire qui retarde au plus tard l'échéance de grandir et de se responsabiliser.



C'est puéril mais au fond, on peut le comprendre... Faire la fête, geeker jusqu'à pas d'heure, manger n'importe quoi, n'importe quand. Il y a pire comme programme, non ?



Mais un jour ceci doit être rangé au placard pour passer aux choses sérieuses. Enfin, quand je dis "sérieuses", l'idée d'un projet de bar en Laponie c'est plutôt original, mais ça colle complètement au personnage.



Un récit fort sympathique truffé d'humour, d'anecdotes et de références contemporaines. L'écriture est toute masculine et directe, ce qui lui confère une certaine liberté de ton.



On suit avec beaucoup de plaisir et d'amusement les aventures de Benjamin qui en tombant amoureux, n'a pas fini de s'empêtrer et de nous faire rire. A dévorer avec gourmandise, et sans aucune modération.
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Cet ouvrage est une véritable bouffée d’air frais et, une fois la première page tournée, il est bien impossible de le lâcher tellement nous sommes pris par l’histoire.

Les chapitres courts donnent un très bon rythme à l’histoire et les titres de ces chapitres sont très bien choisis.

J’ai eu un coup de cœur pour Benjamin, il est très attachant et j’ai adoré son humour. D’ailleurs, il m’a arraché plus d’une crise de fou rire et m’a valu de me faire remarquer dans le bus.

Les autres personnages ne sont pas en restes et rendent le quotidien de Benjamin encore plus hilarant.

Le seul regret que j’ai eu, c’est d’arriver trop vite à la fin de ce roman et j’en redemande, j’espère sincèrement que Benjamin V. aura une suite.

En attendant, je le garde bien au chaud dans un coin de bibliothèque, car c’est certain que je le relirais.



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Un album muet aux couleurs bleues de la nuit qui joue pertinemment de son format à l'italienne.



Pages après pages, un univers luxuriant s'anime - mouvements et touches de couleurs vives -, s'éclaircie, se multiplie. La fillette s'évade en compagnie des personnages jusqu'à s'accaparer l'espace graphique en double page.



Fantaisie et poésie, des rêves fabuleux, un voyage onirique que le petit lecteur pourra mettre en mot en s’inspirant de son propre imaginaire, plongeant dans les pages foisonnantes. Pour se raconter une nouvelle histoire chaque soir.




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Un livre-objet qui part d'une excellente idée: et si on utilisait les masques pré-découpés pour raconter l'histoire et se transformer tour à tour en renarde, tigre, singe, lapin, hibou, chevreuil... bref tous les animaux qui croisent la route du chasseur mais qui parviennent à lui échapper!

D'abord les masques sont très beaux et très faciles à utiliser. Ensuite j'ai beaucoup aimé les couleurs chatoyantes des illustrations, les détails des dessins, le format de l'album, et le fait qu'il soit à la fois solide et souple.

Enfin, et c'est le plus important pour moi, c'est le livre idéal pour un moment de complicité entre mes deux louloutes: j'ai hâte que la grande (8 ans) puisse lire l'histoire à la petite (6 mois)!... Il faut juste qu'on teste les masques avant pour éviter de faire peur au bébé.

Un vrai coup de coeur et une chouette idée de lecture à plusieurs (qui a dit que la lecture est seulement un plaisir solitaire?.... pas avec la littérature jeunesse en tout cas...)

Le jardin est ici prétexte à voyage imaginaire ou réel. Les activités proposées par la maman donnent vie sur chaque double page à un univers riche et coloré à hauteur d’enfants. Les illustrations sont gaies et colorées, foisonnantes de détails à observer. Le lecteur est invité à plonger dans cette aventure joyeuse à la rencontre de multiples animaux en voie de disparition.

Cet album est étonnant pour son format, pour l'auteur Laurent Moreau.



Il se sera essayé à plusieurs formats pour nous faire rêver, le grand format à l'italienne est assez nouveau.







"Jouer dehors". Ouvrons l'album.



Nous évoluerons avec un grand sentiment d'espace sur cette invitation à aller jouer dehors.











C'est déconcertant dès les premières double-pages, celles qui font sortir les enfants de l'histoire au dehors.



L'absence total de mobiliers à l'intérieur de la maison accentue l'idée de profusion d'éléments à l'extérieur de la maison et là, ça sera la surprise pour le jeune lecteur.







Il y a un jeu de décalage proposé, la maman de l'histoire suggère tout d'abord à ces enfants l'arrosage des fraisiers au potager pour prendre l'air mais cela semblera dérisoire face à toute la faune qui se trouvera de sortie tout autour de l'enclos du potager de manière inattendue.



Les enfants l'auront-ils vu?







Nous avons l'impression que chaque double-page où se promènent les deux enfants développent des milieux naturels exhaustifs et différents.



Ce sont des planches d'étude presque, sans textes.







C'est impossible et pourtant, la porte de l'imaginaire semble s'être ouverte ici, en même temps que l'adulte remémore tous les petits jeux à faire au dehors.







A courir après leur cerf-volant, les deux enfants ne semblent vraiment pas réagir aux immenses montagnes qui cèdent aux sables brûlants des déserts, au renard qui pose là puis laisse sa place au chameau.



Le texte pousse l'expérience en faisant appel au sens et entrer dans le décor en quelque sorte.







Cela devient au final un livre à nommer, avec une possibilité de découvrir le monde animal des fenêtres des pages, comme si nous étions de passage en voiture touristique.



L'identification complète des animaux est fournie à la fin de l'album.







C'est stylisé à la manière caractéristique de Laurent Moreau et toujours doucement onirique.



L'auteur illustrateur apportant quelques profondeurs discrètes avec la couleur, nous profitons en définitive d'un parti pris d'aplats de décors.



Devenez des grands aventuriers qui parcourent le monde, c'est l'auteur qui offre le voyage et il est plaisant.



La chute offre une petite note d'humour pour bien conclure.



C'est à découvrir.

Que j'aime rire avec cet auteur.



J'avais lu Moi Benjamin V, et je voulais un livre sympa pour me détendre. Et bien je n'ai pas été déçu.



5 Gars 3 filles est drôle, énergique et facile à lire. C'est l'histoire de 5 mecs (des trentenaires encore une fois) qui décide de se livre bataille pour savoir qui est le meilleur dragueur.



Pour ça, quoi de mieux que de trouver des filles qu'ils connaissent déjà, mais d'un passé lointain.

La on se rend compte que la nature humaine est parfois cruelle.



Le livre met en avant beaucoup de stéréotypes mais c'est drole alors on s'en moque.



A QUAND UN FILM ?



Merci pour ce roman !

Quatre personnages, quatre tranches de vie avec pour point commun leur solitude et la quête de l'amour qui remplit, qui répare. Dans un petit village de port de pêche, des vacances d'été ne demandent qu'à illuminer les cœurs et à se prolonger...





C'est un roman tout simple et essentiel que nous propose l'auteur sur l'amour, la plénitude, la vie. Stanislas, Sophie, Magalie, Alexandre n'ont pas le même âge ou la même histoire et pourtant, il y a un lien qui les rassemble, qui les unit.



Éveil amoureux, rupture, ennui : leurs destins s'entremêlent et se répondent dans un dialogue irrésistible et touchant. Parce qu'il n'y a pas d'âge pour tomber amoureux et s'aimer, nos quatre compères vont espérer, vivre, vibrer... Ils nous rappellent que le cœur ne se conjugue pas qu'à moitié, na pas de prise sur les approximations, les faux-semblants. L'amour, les sentiments surgissent partout et quand on ne s'y attend le moins. Impatient, chamboulant, il habite et transforme de sept à soixante-dix-sept ans.



La plume est émouvante, poétique et non dénuée d'un humour cynique, parfois caustique. Les personnages sont authentiques, sincères dans leurs émotions. On aime leurs troubles naissants, leurs maladresses, leurs inaptitudes à se laisser porter par l'instant présent. Aimer, c'est accepter d'être vulnérable, de ne pas contrôler ses pensées, de ressentir et d'être pleinement vivant.



Ce roman est un plaidoyer pour le pardon, le partage, l'ouverture et la liberté d'être soi, ici et maintenant. Avec beaucoup de justesse et en toute simplicité. On se divertit, on intériorise et on passe un bien joli moment.
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Benjamin B. a 33 ans et fait partie de ces adulescents trentenaires qui refusent de grandir, scotchés dans le passé avec leurs mangas et jeux-vidéos.



Dans ce petit livre de 140 pages, Benjamin nous fait partager un épisode bien particulier de sa vie, qui se déroule sur quelques mois et l'emmène de Bordeaux en Laponie, le pays du père Noël.



Je ne saurai dire si ce livre correspond à un style littéraire particulier, mais ce que je sais, c'est que je n'ai jamais lu de livre comme celui-ci.



Il est écrit comme une biographie, avec une quasi absence de dialogue. Le rythme est très rapide, le lecteur étant régulièrement pris à témoin des événements qui se déroulent. L'humour et la dérision sont omniprésents, ce qui rend la lecture très agréable et fluide.



Nous n'avons également pas de doute sur le sexe de l'auteur qui a une écriture qui transpire la testostérone et porte un regard sans nuance sur l'amour. Un regard également tout en distance et bien masculin de notre société, bien trop compliquée à son goût. D'ailleurs, ce langage fleuri et volontairement provocateur n'a pas été sans me rappeler le roman "Love game" mais en occultant le côté érotique bien sûr, car il n'est pas question de cela dans ce roman.



Mais justement, qu'est ce que je retiens au final de cette lecture ?... et bien je n'en sais fichtrement rien. Y avait-il une morale ou une certaine philosophie à retenir ? Aucune idée !!! Tout ce que je sais, c'est que je ne me suis pas ennuyée un instant, que je me retrouvais dans toutes les références faites aux années 90, en passant de Dragon ball Z, aux lessives Bonux et phrases cultes de Terminator... bah parce que moi aussi j'ai dépassé la trentaine et que donc ça m'a bien parlé ce condensé de bêtises réuni dans 140 pages !!!



En fait, je crois que ce roman m'a quelque peu rendue nostalgique, c'est comme si j'avais passé plusieurs jours avec mon frère, lui aussi la trentaine plus que passée et qu'une fois le livre fini, il s'agissait de l'heure des aux revoirs.



Un livre surprenant, moderne et attachant.
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J'attendais avec impatience le mail des Editions la Bourdonnaye qui allait annoncer les nouveautés pour cette rentrée automnale, je me régalais par avance et je dois dire que les propositions ont été à la hauteur de mes espérances. J'ai donc fait mes petites emplettes auprès de Jennifer que je remercie grandement pour l'envoi de tous ces exemplaires numériques. J'avais envie d'une lecture fraiche et amusante pour commencer alors, après lecture du résumé, mon choix s'est porté sur le livre de Laurent Moreau, auteur que je n'avais encore jamais lu.



Benjamin est un grand adolescent d’un peu plus de 30 ans qui semble n’avoir qu’un but dans l’existence : défendre son titre âprement gagné de "roi de la lose". À son âge, il ne sait toujours pas quoi faire de sa peau de vieil enfant ou de jeune grande personne, c’est selon. Il se nourrit toujours de junk food, passe son temps devant les séries télé et collectionne méticuleusement faux plans et galères. Il fait le désespoir de ses parents, d’autant que même son jeune frère est déjà casé, avec la déjà chiante Marie-Clémentine, et déjà bientôt père. L’heure de l’ultime remise en question a donc sonné. Bardé de sa bonne humeur et de son inoxydable foi en la vie, Benjamin le Bordelais part ouvrir un bar à vins … en Laponie. Ah ! la Laponie ! Le pays des rennes, du froid, du Père Noël et de Lotta, jeune femme volage et incertaine de ses choix, mais belle comme le diable. Autant d’embrouilles au centimètre carré, c’est un appel à la gourmandise !



Je dois bien avouer que le début de ma lecture a été un peu laborieux. En fait, j'avais la sensation de lire un tome un (ce qui n'est pas le cas pourtant il me semble) et j'avais la sensation d'être un peu perdue, genre j'ai raté un épisode. J'ai eu un peu de mal à tout bien mettre en place dans ma tête. Et puis j'ai fini par me mettre à fond dans ma lecture et j'ai suivi les aventures ébouriffantes de Benjamin avec bonheur.



Benjamin, c'est un peu le mec qui rate à peu près tout ce qu'il entreprend. Benjamin, il a un boulot qui le gonfle, des potes et une famille à qui tout semble sourire. Jusqu'au jour où Benjamin part faire un voyage en compagnie de son frère et son meilleur ami (je crois) et là, sa vie va être remise en question : faut-il tout abandonner pour réaliser ses rêves ?



Au début, je n'aimais pas Benjamin qui était vraiment trop le looseur de base pour moi. Je le trouvais insupportable et tellement proche de certaines personnes que je croise tous les jours ... Et puis l'auteur a fait évoluer son personnage et j'ai commencé à l'apprécier pour finir par vraiment beaucoup l'aimer. En fait, Laurent Moreau nous propose un roman d'apprentissage dans lequel Benjamin grandit un peu plus à chaque page.



Mais n'ayez pas peur, apprentissage ne signifie par pénible à lire ou à appréhender. Non bien au contraire, c'est un roman très agréable à lire (une fois qu'on a intégré le vocabulaire plutôt familier de l'auteur). C'est truculent, amusant, parfois touchant. Ce n'est pas que drôle, l'auteur nous propose aussi une réflexion sur les trentenaires d'aujourd'hui et c'est très intéressant.



Je suis ravie de ma lecture et je remercie encore très vivement Jennifer et les Editions la Bourdonnaye (dont les publications sont désormais disponibles en librairie, profitez-en !)

La mise en page élégante, la belle fabrication du livre, tout concourt au plaisir de lire, raconter, jouer et au bonheur de feinter un chasseur stupide, bien sûr !


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Après, germe la plante confiée à la terre, s'ouvre la vie, s'élèvent les feuilles vers le temps de la maturation, les fleurs se tournent vers le ciel, les fruits se cueillent ou tombent car il est temps, après...

Après les chagrins, les petites joies, les changements, les fous-rires, le tournis, les cœurs qui battent leur roulement de tambour, la sieste dans l'herbe fraîche, après...

Après les tons d'Automne, des lits d'étoiles jaunes et brunes, les promenades qui craquent sous les pas, des collections de glands et de feuilles pour son herbier, le vent qui joue à défaire les habits et les cheveux bien ordonnés, les pluies de souvenirs qui filent dans le coin de la mémoire, après...

Après, la profonde empreinte étoilée de son manteau d'hiver sur le lit blanc de Décembre, un oiseau gelé qui ne reviendra plus, hier n'est plus aujourd'hui et laissera place à demain et après...

Qui sait ?

Après est une autre histoire.





: Laurent Moreau nous avait charmé par sa poésie illustrée sur les humeurs des enfants avec le délicieux « A quoi penses-tu ? », un titre qui fait rêver et sourire plus d'un enfant tant l'album très ludique se montrait évocateur de petites vérités et petits bonheurs du quotidien.



L'auteur met autant de douceur et d'inspiration dans ce nouveau titre qui au travers du mot » Après » explore avec les jeunes lecteurs les notions de temps, de distance, de conséquences.

Nous voyons donc défiler au travers de la situation d'un petit garçon le temps qui passe, les saisons, grandir, vieillir, la vie et la fin de toutes choses, les sensations et émotions qui nous donnent l'expérience de transmettre et de connaître.

« Après » rayonne de poésie avec ses petites phrases simples, choisies et ses illustrations colorées, parfois surréalistes.



L'album stimule la curiosité des petits, l'éveille, ouvre des voies multiples de questionnements sur le monde qui nous entoure et permettront aux plus grands de partager avec leur juniors les petits mystères de la vie.

Un oiseau parle à son tout-petit. Il explique comme il l'a attendu, accompagné et comme il le laissera partir quand ce sera le moment.



L'album est vraiment très beau. Le texte est poétique, plein de tendresse. Les illustrations très colorées sont luxuriantes.



J'ai eu du mal à comprendre le parti pris des illustrations qui montre un parent : un oiseau jaune qui élève un enfant humain. Je n'ai pas bien compris ce que cela signifie. J'ai pensé qu'il était question d'adoption mais non, l'enfant sort bien d'un œuf. Je me pose la question : si je n'ai pas compris que comprendront les tout-petits. Peut-être que ce n'est pas important. L'album est de toutes façons très beau.




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