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Critiques de Laurent Obertone (254)
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Ring est une maison d'édition que j'aime beaucoup. Déjà parce qu'elle publie des choses atypiques, mais en plus elle ne fait pas dans le politiquement correct. De nos jours les faux semblants sont de plus en plus mis en valeur, et j'aime que les choses soient dites sans détour. Aujourd'hui il ne faut pas "choquer" en appelant les choses, les actes ou encore les êtres humains par des noms a rallonge. Et du coup je trouve qu'on se voile la face bêtement, et bien évidemment on voile en même temps et surtout celle de nos enfants.





Je me suis donc lancée dans la lecture d'un des auteurs publié chez Ring. Obertone est un journaliste qui a écrit de nombreux documentaires et un roman.



Guerilla se passe sous 3 jours et la France va être le théâtre d'une guérilla urbaine sans nom.

Un roman d'anticipation, peut être ? Mais néanmoins poussé à l'extrême sans doute.



Je reconnais volontiers que ce roman est dérangeant et fait franchement froid dans le dos. Je regrette malgré tout le manque de subtilité de l'auteur.

On sent dans l'écriture de Laurent Obertone la patte du journaliste, ce qui diminue pour moi considérablement la qualité du roman. (j'envisage dans un futur plus ou moins proche d'aller voir ses documentaires).



Un roman qui nous plonge dans le chaos et dans une France apocalyptique, sans concession.
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Game Over : La révolution antipolitique

Les trois tomes de sa série Guérilla m’avaient passionnés, « Game over, la révolution anti-politique » m’a déstabilisé.



Bâti sur une série de constats (les statistiques des ministères de l’intérieur et de la justice) cet essai décrit l’insécurité croissante dont nous sommes témoins et victimes et pointe le laxisme de plus en plus grand des tribunaux et de la politique carcérale (des milliers de libérations durant le confinement). C’est factuel et incontestable et l’auteur dénonce la socialisation de plus en plus grande imposée par l’état et ses administrations qui déresponsabilisent les « assujettis ». Il montre l'effondrement du niveau général des élus dont beaucoup vivent du système et des prérogatives qu'il offre (logement, chauffeur, frais, retraites, etc.) en tondant le contribuable.



Mais devant ce diagnostic, Laurent Obertone prescrit une médecine amère qui ampute l’état d’une grande part de ses prérogatives, veut « séparer la France de l’état » et, pour conclure, « tuer le game ». Ce qui est excessif parait insignifiant et cette démonstration ne convainc pas.



Car l’état a pour mission première de protéger les citoyens en commençant par les plus faibles et ceux ci seraient assurément les premières victimes de son évanouissement.



Ne confondons pas soigner et tuer le malade … que l’état doive se réformer est une évidence et nous devons tous, à la mesure de nos moyens y contribuer, mais nous aurions tous, beaucoup à perdre s’il disparaissait. C’est pourquoi il me semble difficile de valider les solutions proposées par l’auteur.
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La France Orange Mécanique

La France glisse-t-elle lentement vers un état d'ultraviolence à la Burgess ? Malgré les vigoureuses argumentations de l'auteur, je suis loin d'être convaincu. Argumentation composée essentiellement de compilations de faits divers tirés de journaux (tout en accusant ces mêmes journaux d'étouffer les vagues de violence, cherchez l'erreur) et de parallèle avec le taux d'immigrés dans la région. Mais en attendant l'arrivée des précogs et d'un système à la Minority Report, ces actes se poursuivront, et il faut un peu plus de travail pour parler de vagues récentes de violence.



Les points de comparaison avec l'ancienne époque sont franchement ridicules. Ah, les gentils meurtres entre amis de longue date, qui, après une dispute un peu virile, se cassent le crâne par accident, plongeant l'assassin dans le remord éternel. Ah, le bon sens d'antan, présent encore dans nos campagnes, avec son respect inné de l'autorité et la crainte d'encourir la colère paternelle. L'assassinat, y a pas à dire, c'était mieux avant ! On retrouvera les mêmes faits qu'aujourd'hui dans les journaux des années 1900 si on s'en donne la peine.



Pourquoi accuser le gouvernement de laxisme, alors qu'au contraire, on a droit depuis plusieurs années à un durcissement des lois (peines planchers, plus grande sévérité envers la récidive, ...) ? Pourquoi accuser les féministes de ne se préoccuper que de la suppression du mot « mademoiselle » au lieu de penser au viol ? En juin 2012, une campagne sur le viol a justement été lancée, suscitant critiques (« fallait voir comment elles étaient habillées aussi ») et indignation (avoir mis le viol conjugal sur le même plan que le viol « normal »). Après avoir épluché autant de journaux, c'est quand même curieux que ça ait échappé à l'auteur.



Qu'il y ait des problèmes en France, c'est évident, et personne ne le niera : les prisons sont délabrées, la police pas assez financée, les délais entre les faits et les jugements sont de plus en plus absurdes. Mais mettre ça sur le compte de l'aveuglement volontaire des autorités (un peu) et de l'immigration (beaucoup), c'est se tromper d'ennemi.
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La France Orange Mécanique

D’entrée de jeu on va clarifier les choses concernant ce bouquin, ce n’est pas un brûlot hautement subversif et fascisant (à part peut être pour les amis de Godwin). Nier les faits c’est refuser d’ouvrir les yeux sur une réalité qui dérange ; il suffit de regarder les infos pour comprendre que la police ne fait plus le poids face à des malfaisants lourdement armés et n’ayant visiblement plus aucun repère moral, que la justice s’emmêle les pinceaux en se la jouant « social » plutôt que répressif. L’auteur ne tire pas à bout portant sur la Droite ou la Gauche ce n’est plus une question de partis (« La droite n’était pas plus responsable que la gauche : elle avait simplement le laxisme plus discret« ), les gouvernements successifs, de Droite comme de Gauche, ont tous préféré la politique de l’autruche et la culture de l’excuse plutôt que de prendre le mal à la racine.



Oui l’auteur réclame une justice plus répressive avec de véritables condamnations-sanctions et donc des peines de prison sérieuses à la clé (ne serait-ce déjà que l’application des peines prévues par le Code Pénal), ça me semble être la moindre des choses pour une société supposée civilisée de protéger ses citoyens en empêchant la vermine de nuire. Ce n’est pas faire dans le hautement sécuritaire que de demander que les lois soient respectées par tous, aujourd’hui la vermine ne craint plus ni la police, ni la justice, même s’ils se font coincer ils savent qu’avec les remises de peines et autres aménagements ils ne resteront pas longtemps derrière les barreaux.



Seulement voilà mettre les nuisibles en prison ce n’est pas politiquement correct et puis ça obligerait à se pencher sur le paysage carcéral français (qui n’est guère reluisant) ; pourquoi ne pas construire plus de prisons alors ? Ca coûte cher ? Que nenni, financièrement la criminalité coûte bien plus à la société. C’est juste que ça sonnerait comme un constat d’échec pour les politiques plus soucieux de leur image que de la sécurité de leurs concitoyens. Forcément construire plus de prisons serait reconnaître que la réalité criminelle en France doit être considérée comme préoccupante… Qu’ils continuent la politique de l’autruche et ça finira par leur péter à la gueule !



L’auteur ne mâche pas ses mots mais d’un autre côté je vous mets au défi de me démontrer qu’il a tort, personnellement je n’ai pas envie de trouver des excuses à ces parasites, un parasite ça s’écrase ça ne se cultive pas. Désolé si ça vous choque mais je préfère garder mon empathie et la politesse pour les victimes et leurs proches plutôt que de les gaspiller pour de la racaille.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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La France Orange Mécanique

Je viens de finir ce livre et force est de constater que je suis assez grande et assez critique pour dire qu'il est juste et malheureusement tellement à l'image de notre société !! Malgré le fait qu'après cet avis personnel on me traite de "sale penseuse FN" .. Que nenni je réponds, car je connais les difficultés que j'ai rencontrées juridiquement pour faire valoir les droits de ma fille face à une agression physique et plus tard une menace de viol alors qu'elle n'était encore qu'au collège ( donc moins de 15 ans) !!! "Posez une main courante ça suffira..." Et bien non je m'y oppose car cela constitue les prémices d'une dérive générale et je dis NON car en mère de famille je m'y oppose " bec et ongle" et j'ai porté plainte malgré les pressions du commissaire de police et consort... En suis je pour autant raciste ? Absolument pas !! Le débat a glissé une nouvelle fois car manipulé par les médias en faveur d'une politique que ne protège plus le citoyen honnête.Je fais simplement appliquer mes droits et que celui qui n'est pas content m'en fasse part.... je saurai quoi lui répondre !!!
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Difficile de rendre compte de ma lecture de Guérilla, de Laurent Obertone. J'en suis ressortie mitigée et mal à l'aise. Tout commence avec une intervention policière dans une cité sensible. Le ton monte très vite et un des policiers tire et abat un des jeunes mis en cause. C'est l'allumette qui embrase les barils de poudre. En trois jours, la France s'effondre et une anarchie totale se diffuse depuis Paris jusqu'à l'ensemble de l'Hexagone.



Laurent Obertone, connu pour ses essais qui ont suscité des polémiques, comme La France orange mécanique ou Big Brother, inscrit ses précédents avertissements dans une mise en perspective romanesque. Le roman est placé dans une France proche, où le politiquement correct et l'angélisme sont élevés au rang de quasi religion parmi les catégories sociales non précaires et blanches. Où le terrorisme djihadiste reste omniprésent. Où délinquance et criminalité ont explosé. Où des millions de migrants sont "accueillis" dans des camps de réfugiés plus ou moins anarchiques et les cités. Autant de barils de poudre renversés par l'auteur pour embraser la France.



Qu'en est-il de la plausibilité de l'intrigue? Bien malin qui pourrait le dire, même si ici les éléments s'enchaînent et s'accumulent uniquement dans un sens pessimiste. 2005 a certes montré qu'à partir d'un fait générateur comportant des similitudes, les revendications pouvaient évoluer en graves émeutes. Et on ne peut nier l'importance des questions de terrorisme, d'insécurité et de crise économique.

Mais derrière la prose romanesque apparaissent en filigrane les thèses propres à l'auteur, ce qui donne un aspect de prophétie pamphlétaire à Guérilla. C'est ce qui m'a mis assez mal à l'aise.



Je reste mitigée quant à certaines ficelles et transitions très épaisses, ainsi que par le style plat et basique du texte. Laurent Obertone recourt à l'ultraviolence, à une exagération portée à l'extrême de points sociétaux actuels et à des personnages clichés et caricaturaux (volontairement, je pense) pour asséner aux lecteurs son apocalypse hexagonal. A lire pour information.
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Guerilla es un livre choquant, réaliste, violent et sans concessions d'aucune forme.



Laurent Obertone n'épargne le lecteur sous aucun prétexte et nous plonge au centre du chaos, il nous y plonge comme si c'était maintenant, dans nos propres vies, sans mâcher ses mots et surtout de manière hyper réaliste et plausible.



Nous suivons plusieurs personnages différents, une blogueuse, un couple de retraités, un facho, une jeune fille engagée dans des causes justes, une femme enceinte, un déséquilibré, un gardien de zoo, un jeune homme d'origine juive, des jeunes de cité, un terroriste jihadistes, un flic, des militaires etc.. Ils ont tous plus ou moins d'influence et d'importance dans le récit qui se compose de chapitres courts donnant la part belle à chacun.



Ces courts chapitres nous servent un rythme effréné. Guérilla est une histoire à la tension constante mais qui vous fera tout de même beaucoup réfléchir.



Lors de ce récit le lecteur s'interroge sur son rapport à la société, à la France, à son positionnement politique, sa manière de voir les autres, nous sommes dans une réalité qui aurait ou pourrait mal tourner avec les véritables problèmes actuels propres à notre pays tel que l'accueil des migrants, les zones de non droits, le racisme, l'aveuglement des populations sur la situation du pays et l'effet de troupeau que le peuple subit aveuglement à la recherche d'un matérialisme toujours plus prononcé avec une aversion à se bander les yeux sur les problèmes qui rongent le pays.



Tou cela est abordé lors de l'embrasement de la France, de Paris et des campagnes, dans des lieux que vous reconnaîtrez dans les détails (pour exemple le centre commercial de la Place d'Italie ou encore l'avenue des Gobelins, le jardin des plantes etc..)



C'est un livre d'autant plus réaliste ou plausible quand on sait que l'auteur a passé deux ans auprès des services de renseignements et d'écoute et de spécialistes de la terreur et des catastrophes afin de rendre un roman s'appuyant sur des faits.



Pour finir je dirais que j'ai apprécié ma lecture malgré le fait que j'ai eu cette impression d'être mal à l'aise du début à la fin, d'avoir ouvert les yeux sur certaines choses.



Ce qui est certain, que l'ont apprécie ou pas, on ressort de cette lecture touché dans nos tripes.



Lire la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Un roman resserré et haletant se déroulant sur trois jours...



... ou comment à partir d’un incident avec la police dans un quartier sensible, une réaction en chaîne va se produire et conduire à une véritable guerre civile qui va toucher tous les secteurs de l’économie (plus d’électricité, plus d’eau, plus de nourriture, plus de réseau). Les magasins sont pillés, les forces de l’ordre sont harcelées, débordées. Même les campagnes sont touchées par les pillages, les meurtres.



Les voyous de banlieue s’en donnent à cœur joie et les terroristes islamistes vont s’inviter à la fête avec des attentats de masse.

Face à ce désastre, la population désemparée tente de survivre et de s’organiser. Je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.



Guérilla n'est pas le premier ouvrage évoquant la possibilité d'une guerre civile ethno-religieuse en France. Il y avait déjà eu :

- Le contemplatif « Les événements » de Jean Rolin se situant après le cessez-le-feu avec ses casques bleus.

- « Soumission » de l'immense Houellebecq qui évoquait un conflit civil entre identitaires (Lempereur) et islamistes avant de bifurquer vers la soumission à Mohammed Be Abbes et à sa Fraternité musulmane.

- « Demain les barbares », proche de Guérilla dans la thématique à la fois de guerre civile et de glissement post-apocalyptique. Un roman sombre et violent qui décrivait en 2028 une France confrontée à un effondrement de ses structures étatiques et à une guerre civile entre identitaires (Rempart) et émirs salafiste. Un roman très sombre et violent.



Guérilla se situe dans la France actuelle ou presque. La succession d'événements commence un peu comme ce qui s'était passé en 2005 à la suite de la mort de deux jeunes électrocutés dans un transformateur EDF à Clichy-sous-Bois. Les émeutes urbaines avaient été très violentes et l'état d'urgence a été déclaré en novembre 2005, puis prolongé en raison d'une quasi-guerre civile qui avait sidéré les Français et les étrangers.



Dans Guérilla, les émeutes urbaines ne s’arrêtent pas mais s’amplifient et dégénèrent en une véritable guerre civile ethno-religieuse. Les terroristes islamistes s'en mêlent, profitant du chaos pour commettre des attaques de grande ampleur.

L'ensemble est décrit avec beaucoup de réalisme et fait vraiment froid dans le dos. Tout cela est haletant et visionnaire.



J'imagine déjà le cœur des pleureuses médiatiques accuser Obertone de faire le jeu du FN. Tout ce que décrit l'auteur est à mon avis complètement réaliste et se passe déjà à petite échelle (quoique le Bataclan...), la seule différence c'est l'ampleur des événements qui atteignent dans le roman un point de non-retour qui va conduire à l'effondrement du pays.



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Utøya

Je lis souvent dans les critiques de thriller ou de romans noirs des termes comme "dérangeant" ou des formules telles que "ce livre vous fait sortir de votre zone de confort"...



Et bien cela peut s'appliquer au livre de Laurent Obertone et plus encore car ici, il ne s'agit pas de fiction.

Breivik et ses victimes sont réels, et par conséquent le norvégien ne peut être auréolé d'une aura de noir romantisme comme un Hannibal Lecter par exemple.



Obertone prend le parti de faire parler Brievik plutôt que d'en parler à la troisième personne.

Cela donne une force considérable au livre, car la récit de la préparation de ce Breivik nomme son "opération" et qui lui a pris neuf ans, s'en trouve infiniment plus réaliste.



Breivik raconte, son combat contre le multiculturalisme, le marxisme, la lâcheté suicidaire de l'Europe et de la Norvège qu'il entend bien sauver malgré elles.

Dans son délire paranoïaque, Breivik reste cohérent, et ayons le courage de le dire, certains de ses arguments se tiennent (ce qui d'ailleurs ajoute au malaise qu'on peut ressentir à cette lecture).



Mais alors que penser de tout cela ?

Le fin mot, c'est -peut-être- une des victimes du terroriste qui le détient.

Une jeune femme blessée qu'on a dû amputer d'un bras, et qui écrit à Breivik emprisonné :

"Vous avez peur Breivik. Si peur d'être dominé. Peur de perdre. Une peur de petit garçon. Vous avez tenté de nous faire partager un peu de cette peur, en croyant mieux la supporter. Ce que vous avez fait n'est pas grand. Vous avez tué parce que vous êtes petit, terrorisé au fond de vous même par ce monde qui change sans vous."





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La France Orange Mécanique

C'est un excellent livre.

Ne serait-ce que par la hargne que développent les médias à le décrédibiliser. Malgré tout, il passe quand même sur certaines chaines, ils introduisent le vers dans le fruit de leur hauteur, eux qui diffusent à longueur de temps la parole unique progressiste.

Ce livre dérange par l'énumération de l'injustice que rencontrent les gens honnêtes, et surtout victimes.

Comme le rappelle Monsieur Obertone, tous les accusés ont des excuses, et par diverses manières décrites dans ce livre, n'effectuent pas les petites peines qu'on a la gentillesse (la justice !) de leur accorder.

Une grande majorité (silencieuse) va enfin pouvoir s'exprimer dans les discutions de groupes et pouvoir se défendre et contre-attaquer devant les bénis-oui-oui qui ne voient et n'entendent que ce que les médias leur assènent à longueur de journée.

Je suis ravi d'avoir lu cet excellent livre et je vais suivre de près l'activité de cet homme courageux.
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Malgré tout le souffre qui entoure l'auteur (mais bon, de nos jours, pour être qualifié de facho il suffit de manger de la viande...) j'ai lu Guerilla durant les vacances. Au point de vue littéraire c'est plutôt mauvais: j'ai relevé deux fautes de syntaxe et une citation erronée. le rythme rappelle Guillaume Musso. Bref, tout pour plaire. Sur le fond, la quatrième de couverture le dit très bien: ça raconte la chute de notre république en seulement trois jours suite à une bavure policière. Bon d'accord, on joue à se faire peur. c'est très exagéré et bourré de clichés. ET POURTANT. Ce qui m'a laissé comme un goût amer c'est la peinture de cette société tellement éduquée, tellement formatée, tellement habituée à vivre en paix qu'elle est incapable de se défendre quand on l'attaque et qu'elle refuse de voir ce qui est sous nos yeux, là, maintenant. Malgré tous ses défaut, le roman d'Obertone donne à réfléchir.
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La France Orange Mécanique

Excellent essai politique.

Ce livre nous montre, grâce à de nombreux faits divers, de nombreuses sources, et des statistiques bienvenues pour appuyer la théorie, la triste réalité de l'insécurité dans notre beau pays.

Il part des coupures de presse décrivant les violeurs, les agresseurs, les bandes des cités.

Il constate que les agresseurs sont paradoxalement victimisés par la presse et le milieu politique.



Puis Obertone pose une question fondamentale:

Commentla société en est elle arrivée à défendre ses ennemis contre elle meme ?



C'est la manipulation des avocats et des psychiatres qui racontent l'enfance malheureuse, et la bonne conduite. On relâche les coupables très rapidement, et ils recommencent beaucoup plus qu'on ne pense. Il donne en particulier 3 exemples au parcours identique :.

Viol.prison. libéré.viol.prison.libéré. viol + meurtre. prison....

C'est aussi la manipulation des hommes politiques de droite qui jouent les gros bras sans agir, et des hommes politiques de gauche, dont le discours se résume à ceci : "elisez moi, je suis gentil".

Tous ces hommes influents de gauche, avocats, psy, intellectuels, professeurs, politiques, appliquent la "morale hors-sol". L'enjeu est d'être moral jusqu'à s'en auto-flageller (culpabilisation), sans quand même habiter dans les cités ! ...au détriment des valeurs d'avant 1970 : compétition, recherche, etc...

Pourquoi ?

Ces gens votent à gauche.



75.000 viols par an,en France!

13.000 vols par heure !

Comment en est on arrivés là ?

Les prisons sont remplies de 70.000 prisonniers, dont 43.000 maghrebins, ou descendants de maghrébin. Il ne faut pas le dire, c'est tabou ! Ne pas STIGMATISER !

Tout le monde a le droit de réussir, tout le monde est égal, dans la république des bisous.

Sauf que "les jeunes" des cités, en majorité maghrébins ou d'origine maghrébine, n'ont pas les mêmes valeurs que les autochtones : Les autochtones font la compétition au mérite. les jeunes des cités ont pour cible la société française.

De quelques milliers de maghrébins en 1960, une immigration massive, 100.000 tous les ans, nous conduisent à plus de 6 millions de maghrébins, musulmans, individus d'origine maghrébine et sub-saharienne.

12 millions de non-autochtones en France. C'est le pays européen où il y a, en pourcentage, le plus d'individus non autochtones.

Plus de 60% des délinquants sont d'origine africaine.



Les prisons, construites pour 50.000 délinquants, en accueillent 70.000. Il faudrait 300.000 places, afin de placer les individus dangereux et lesrécidivistes en prison à vie sans réduction de peine.

Les Etats Unis ont durcit les peines de prison. Et la criminalité baisse.



A quoi est due cette délinquance ?

Est ce la pauvreté, le getthoisme, l'immigration ?

Il démontre que ce n'est pas la pauvreté.

Il démontre que le getthoisme est provoqué par les individus qui veulent se regrouper en communautés.

Obertone fait le tour de plusieurs pays, et s'apercoit que quand le pays est homogène (Norvège, Finlande), le taux de criminalité est bas.

Quand l'heterogénéité est forte (Brésil), le taux de criminalité est fort.

pourquoi ? Les valeurs ne sont pas les mêmes : 15% des musulmans de France sont pour la lapidation des femmes adultères.

Les africains ont plusieurs femmes, ou des harem. Les enfants trainent partout sans qu'on s'occupe d'eux. Ils reproduisent ces schémas dans les cités.

La France des bisous a voulu faire des africains immigrés des copié-collés des Francais. Ce n'est pas possible !

En créant l'assistanat, toujours dans un but d'égalité, avec diverses allocations, non seulement ont atire ces gens là, mais on entretient leur dépendance.

Dans la Nature, les plus faibles sont éliminés, ou partent. Ce que pratiquent les jeunes des cités, mais pas l'Etat Francais !



"L'égalité, triomphe des faibles, mène à la haine de tout ce que nous appelons civilisation."



"Ils ont des kalachnikovs, nous avons le lien social".



"Rien ne change, et la pression monte !"



"Quand la réaction limite aura t-elle lieu ?"



En plus des arguments pertinents donnés, ce livre est passionnant jusqu'au bout (rare pour un essai !), et très bien écrit !



Bravo Mr Obertone !
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La France Big Brother

La France Big Brother c’est un peu Le suicide français d’E. Zemmour expliqué à « Monsieur Moyen » – autrement dit nous, les laborieux ! – par quelques affidés imaginaires d’un système autrement plus pernicieux que celui d’Orwell en réalité : le nôtre. Car s’il a l’apparence du Vox populi vox Dei, ledit système n’en a pas le goût.

Bien sûr, il faut être un « réactionnaire moisi » pour apprécier à leur (in)juste valeur ces sortes de galéjades textuelles développées par Obertone, mais il n’empêche que ce livre, sinon génial, est au moins bien tourné et souvent pertinent, voire divertissant.

Pourquoi divertissant ? Parce que moi aussi, quelquefois, je prends le parti d’ironiser sur une tragédie dont je suis, parmi la multitude, le jouet plutôt que la victime, chosifié à ce point que je me demande si j’ai encore droit au statut d’animal pensant.

Oui, moi aussi – ignorant d’en bas que je suis, faites excuse ! – il m’arrive de croire que médias, « spécialistes » à la louche, politiques de carrière, petits penseurs mondains, artistes de la décadence caviar, etc., se donnent la main pour une farandole tellement absurde qu’on la croirait tout droit sortie de l’imaginaire de Lewis Carroll !

Obertone, dernier lauréat de la vindicte officielle, y va certes aux forceps pour démasquer çà et là les petits arrangements entre amis d’en haut – voir par exemple le coût financier exorbitant des syndicats qui ne représentent guère qu’eux-mêmes, ou celui des associations anti tout qui ont un pouvoir de nuisance si efficace ! –, mais il n’anticipe pas un monde comme le vieux George : il n’a qu’à regarder ce qui l’entoure.

Obertone congratule – toujours ironiquement – les ténors de la « liberté de penser comme nous et de s’y soumettre », dont un certain BHL, qui est à la philosophie ce que je suis à la mécanique quantique, c’est dire !

Obertone nous fait parfois rire, mais ce n’est pas drôle : c’est hélas la sale vérité.

Alors je veux bien que le fascisme de grand-papa soit à nos portes, mais le totalitarisme qui est dans nos murs c’est celui qu’on nous inflige au nom d’une fausse morale universelle, pour parfaire ce que l’auteur appelle notre domestication. L’ennui c’est que nous ne résistons pas beaucoup à ce dressage cynique qui se donne des allures de commandement biblique.

On nous gave de restrictions budgétaires et en face on déploie des trésors d’ingéniosité pour balancer l’argent par les fenêtres. Je pense notamment à ces centaines de postes administratifs de complaisance, artificiellement créés par le système pour les cadres du système, cette grande famille ! Et la multitude de satisfaire sans broncher les ambitions délirantes d’une minorité d’apprentis sorciers.

Mais la poussière doit rester sous le tapis. Malheur à qui en soulève un coin ! C’est soit le tribunal pour outrage, soit le mépris facile – « pamphlet réactionnaire et sexiste », titre l’hebdomadaire L’Express à propos de La France Big Brother, avant de le démonter religieusement –, soit le silence imposé, l’auteur ayant été déprogrammé de plusieurs émissions. Les mêmes émissions qui invitent des rappeurs fiers de dire qu’ils ouvrent une bouteille de champagne à chaque fois qu’un flic se fait descendre ! Démocratie, d’accord, mais pour qui ?

Et comme il fait le choix de l’outrance, Obertone provoque, parce c’est peut-être là le seul recours devant tant de déni et de contre-vérités qu’on nous assène sur un ton péremptoire. On veut nous faire avaler que les catholiques intégristes – et je ne nie pas leur existence, loin de là ! – sont aussi dangereux, sinon plus, que les intégristes d’un autre bord. On chasse le néonazi – au mauvais endroit, soit dit en passant ! – mais on continue de glorifier le passé maoïste de certaines élites de tout poil, au mépris des millions de Chinois exterminés par le Grand Timonier.

Est-ce à dire qu’Obertone est toujours dans le vrai ? Non, j’en veux pour preuve son affirmation fausse que Matisse ne savait pas dessiner, même s’il a par ailleurs raison : l’Art contemporain se vautre désormais dans ses propres déjections. Idem pour sa démonstration alambiquée des différences intellectuelles entre hommes et femmes ; démonstration hasardeuse qu’il aurait pu s’éviter car la meute se jette déjà dessus comme sur un os.

On accusera aussi l’auteur d’eugénisme forcené, faute d’avoir mis les gants avant d’écrire. La vérité est pourtant là : à force de nous gaver de plaisirs abrutissants, de défier les lois de la Nature, nous nous sommes condamnés à une indéniable dégradation. Mais évoquer ces sujets, c’est, selon la phrase canonique : « rappeler les heures les plus sombres de notre Histoire. » Clore le débat en réveillant les spectres du passé, et le tour est joué !

Cette lecture, si je n’en partage pas tous les points de vue, me conforte donc dans le fait qu’une société édifiée par une poignée d’oligarques n’est plus une société : c’est une tyrannie.

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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Un roman d'anticipation qui fait plutôt froid dans le dos bien que je ne pense pas qu'il soit aussi réaliste que prétendu. Une guerre civile est possible, j'en suis certain. La montée en puissance des ultras et des extrêmes également. Mais un renversement de la république et ce chaos décrit en trois jours ainsi que le destin stupide du président, je n'y crois pas une seconde. Ce fut tout de même une bonne et intéressante analyse de la situation politique et géopolitique de la France en général. Par contre l'écriture, malgré un style sophistiqué, m'a paru très froide, et les personnages restent tous étrangers au lecteur. Aucune empathie n'est possible, malheureusement. À noter que l'auteur s'affiche clairement dans l'extrême droite. Dérangeant...
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La France interdite

L’immigration est-elle une chance pour la France ? L’immigration nous enrichit-elle de sa diversité ? Le solde migratoire est-il négligeable et parfaitement stable depuis les années trente ? Quel est le nombre précis d’immigrés présents sur notre territoire ? Les Blancs seront-ils encore majoritaires en Europe dans une trentaine d’années ? Le métissage généralisé est-il inéluctable ? Assiste-t-on à un grand remplacement comme le prétend Renaud Camus ? La chute du QI aura-t-elle des conséquences ? L’immigration rend-elle notre pays plus prospère, plus compétent, plus heureux, plus civique et plus sûr ? Autant de questions politiquement incorrectes auxquelles Laurent Obertone ose répondre dans une enquête sur un sujet tabou : la disparition programmée, organisée par ses élites, d’une nation qui estime, à plus de 70% selon les sondages, que les immigrés sont déjà bien trop nombreux et qu’il serait grand temps de freiner voire d’inverser la déferlante qui submerge le pays…

« La France interdite » est une enquête sérieuse, sourcée, basée sur des travaux d’organismes officiels. L’auteur s’est courageusement attaché à examiner scientifiquement et sans a-priori cette question épineuse, rendue quasiment taboue par l’idéologie dominante qui ne fait que répéter des dogmes sans aucune réalité, qui maintient l’opinion majoritaire dans un état de sidération par le biais d’un matraquage médiatique permanent et systématique. Un à un, chiffres à l’appui, toutes les affirmations de cette « élite » sont démenties par les faits, la triste réalité que chacun peut constater par simple observation : tout ce qu’on nous a raconté depuis trente ans et plus n’est qu’une suite de mensonges, d’axiomes jamais vérifiés ou de dogmes à croire aveuglément que la bien-pensance oblige, sous peine d’ostracisme et de « reductio ad hitlerum », à entériner. Un livre de grande qualité, parfaitement écrit, agréable à lire et surtout courageux, salutaire et indispensable à tout citoyen qui cherche à s’informer sur un problème crucial et ne veut pas mourir idiot !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La France Big Brother

Notre beau pays serait-il tombé sous la coupe d’une dictature archaïque de type « Big Brother » (1984), cet esprit omniscient et omnipotent qui voit tout, contrôle tout, décide de tout et ne laisse à l'individu que sa solitude, sa faiblesse et son incapacité à réagir ? Quand on sait que le célèbre roman de George Orwell fut écrit en s’inspirant des méthodes de propagande et de coercition du régime stalinien, on peut pousser les hauts cris et rester persuadé qu’Obertone exagère, qu’en France, on n’exécute pas les opposants d’une balle de révolver dans la nuque et qu’on n’envoie pas plus les dissidents au Goulag que les intellectuels en asile psychiatrique. Et pourtant la tyrannie politique et médiatique est partout présente, plus insidieuse, plus efficace, plus achevée, moins rustique, moins primaire et moins barbare, car parée des plumes chatoyantes de la morale, de la démocratie et des fameuses et indéfinissables « valeurs de la République ».

Dans cet essai aux allures de pamphlet comme peu d’auteurs n’osent en écrire aujourd’hui, de peur de tomber sous les fourches caudines du politiquement correct, l’auteur démontre point par point que tout ce qu’a décrit en son temps Orwell se retrouve sous une forme ou sous une autre dans notre société. Le citoyen lambda est matraqué, bombardé à longueur de journées par le flot ininterrompu d’une propagande assurée par les politiciens, les journalistes, les publicitaires, les artistes, les religieux et autres « people » plus ou moins célèbres. Toutes ces belles consciences répètent à l’envi des mensonges qui deviennent des vérités, prônent des déviances qui se transforment en normes et surtout manient l’anathème avec ardeur, diabolisent et condamnent sans appel tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les ruinent dans des procès en sorcellerie et les acculent à l’exil ou à la mort sociale. Toutes les valeurs naturelles sont perverties, inversées, pour mieux déstabiliser la société, la rendre malsaine, fragile et surtout idiote et soumise. Sans crainte ni du ridicule ni du paradoxe. « On abhorre la peine de mort et on adore l’euthanasie. On assure que la famille est une infernale norme archaïque, mais il faut absolument que tout le monde y ait accès. On vomit l’esclavage et on ne rêve que d’avoir des gens à son service. L’immigration massive, qui n’existe pas, est une chance qui rapporte, car les immigrés, qui n’existent pas, vont payer nos retraites, nous enrichir comme ils n’ont pas enrichi leur pays d’origine, faire les travaux dont on ne veut pas et remédier à notre basse fécondité, même s’ils sont deux fois plus au chômage que nous, même si nos retraites sont plus impayables que jamais et même si le gouffre de la Sécu ne cesse de grandir », écrit Obertone. Il faut lire « La France Big Brother », même si sa lecture désole, attriste ou enrage, ne serait-ce que pour découvrir combien le mal est profond, enraciné et quasiment incurable, ne serait-ce que pour ne pas mourir idiot en racontant : « Je ne savais pas », « Je n’aurais jamais imaginé » ou « Cela ne concerne que les autres »…
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Utøya

Obertone tente de se mettre à la place de Breivik mais se cantonne à de la psychologie de comptoir et à une narration factuelle qui est bien le seul maigre intérêt qu'on pourra trouver au livre, bien qu'on l'eût souhaitée plus brève. Le travail d'introspection est factice, superficiel et fragile et ne choque ni n'émeut. L'auteur se met à la place d'un assassin idiot à la phraséologie chevaleresco-xénophobe de très bas étage. Un article de presse sur la tuerie d'Utoya apporte plus d'éclairage sur le personnage et le style ampoulé, n'en déplaise à l'auteur, n'est pas que celui de son personnage.
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Utøya

Dans la tête d'un tueur –

Un livre très bien documenté sur le massacre de 77 personnes, perpétré sur l'île d'Utøya près d'Oslo le 22 juillet 2011.



Ecrit à la première personne, c'est tout le parcours d'un jeune norvégien qui est reconstitué ici avec beaucoup de minutie. L'auteur est un écrivain-journaliste qui recoupe toutes les informations disponibles pour s'interroger sur ce personnage et son parcours, sans moraliser.



Le tueur étant une personne intelligente, vous verrez que vous adhérerez parfois à certains de ses raisonnements – effrayant- jusqu'au moment où il choisit une voie fantaisiste et funeste qui ne correspond qu'à sa propre logique.



C'est un livre qui aide à comprendre comment nos sociétés peuvent créer de telles personnes – le procès a conclu qu'il n'était pas fou - et que vraisemblablement il y en aura d'autres si nous ne cherchons pas à mieux comprendre et changer les mécanismes qui sont à l'origine de leurs actes.

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La France Orange Mécanique

Un constat de la montée de la violence en France. C'est très réaliste, car la plupart des exemples sont tirés de fais divers et autres titres de la presse quotidienne. Et bien entendu, c'est un livre qui peut faire très peur aussi... Donc attention, si vous comptez le lire, à ne pas déprimer, ou à ne pas changer de personnalité après çà.
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Voici le parfait exemple du genre de livre que cela faisait des mois, si pas des années, que j’avais envie de lire. Il a fallu que je m’expatrie à plus de 4.523 km de chez moi pour les fêtes de Noël pour que je tombe sur lui dans une « bibliothèque » de livres en français sur l’île de Sal (Cap-Vert), dans la seule boulangerie française de Santa Maria (merci à Alain et Isabelle d’avoir apporter si loin ce petit bout de francophonie en ayant eu l’idée de permettre aux voyageurs de passage cet échange de livres ;)



Avec ce qui s’est récemment passé à Paris mais également dans toute la France (et aussi un peu en Belgique) suite aux nombreuses manifestations des gilets jaunes souvent émaillées de débordements de casseurs, ce livre a des échos de visionnaire. Ce scénario, catastrophe il y a quelques années, semble tellement vraisemblable à l’heure actuelle, que cela en est glaçant. Ç'est le genre de livres coup de poing qui me plaît beaucoup. J’apprécie fort les récits post-apocalyptiques mais celui-ci est plus vraisemblable et réaliste que d’autres.



L’histoire se passe sous 3 jours, en France, à la suite d’un contrôle de police qui a dégénéré dans une cité. En seulement trois jours, on se rend compte que ce que l’on croyait comme acquis peut s’écrouler comme un colosse aux pieds d’argile. Roman d’anticipation? J’ai beau espérer que non, au vu de ce qui se passe chaque jour, l’homme est et restera définitivement un loup pour l’homme, comme le veut cette célèbre location traduite du latin.



C’est très violent mais il ne faut pas se voiler la face quand on regarde les journaux télévisés et toute la violence qui se déroule aux quatre coins du monde, si la société telle que nous la connaissons venait à sombrer, cela ne se ferait pas dans le monde des pâquerettes, licornes et arcs-en-ciel. Laurent Obertone ne va pas par quatre chemins et il ne fait aucune concession dans son histoire. Il n’épargne rien aux lecteurs mais on n’est pas dans le monde des Bisounours non plus. C’est cru et dérangeant mais vous voilà prévenu.



Ring est une maison d’édition tout à fait atypique. Le politiquement correct n’est pas dans sa ligne éditoriale et publie souvent des OVNIS qui n’auraient pas mieux trouvé leur place que dans cette maison d’édition. Il suffit de regarder la controverse quant à leur non-invitation aux Quais du Polar de Lyon depuis plusieurs années (au contraire, de la Foire du livre de Bruxelles qui a invité pour la prochaine édition plusieurs écrivains phares de chez Ring : Zineb El Rhazaoui, Mattias Köping, Papacito, Armelle Carbonel et Laurent Obertone him-self). Pourtant, de plus en plus de lecteurs aiment se démarquer des standards habituels de lecture. Le catalogue de cette maison est riche de plusieurs pépites et de plus en plus de gens lisent ces parutions. Parce que j’aime ceux qui ne font pas comme les autres, je continuerai à suivre leurs publications avec beaucoup d’intérêts.
Lien : https://musemaniasbooks.blog..
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