C’était fini le temps où on bâclait la vaisselle en trois coups les gros, l’un sur l’autre, en n’arrêtant pas de se gêner, de se toucher, de se bousculer gentiment. Désormais nos mouvements étaient empesés, pleins de précautions : il fallait laisser une bonne marge, si possible laisser l’autre dégager les lieux avant d’y entrer. Comme si on portait un scaphandre d’une tonne et qu’on marchait dans une putain de zone radioactive.