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Citations de Laurent Pfaadt (28)


J'ai approché pendant dix ans, dix ans de trop, ce milieu dit du Tout-Paris qui répète indéfiniment les mêmes choses sur le même ton sans se lasser de son ennui, persuadé qu'il exerce un gouvernement sur les mœurs alors qu'il n'inspire même plus les modes.
J'étais séduit, eh oui ! Par ce qui maintenant m'exaspère, le cocktail de petites drogues que s'administre à longueur d'existence une société qui croit apaiser ses passions quand elle n'a que des besoins.
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Je ne reproche pas à la pornographie la vérité de ses images, mais le mensonge de ses mythes.
La fable d'un bonheur qui naîtrait de la science du geste et du pittoresque des situations me désole.
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Il me semble qu'une société qui dérobe la mort au regard des vivants, qui la maquille, comme un mensonge, qui l'ôte du quotidien, loin de magnifier la vie, la corrompt. La naissance et la mort sont les deux ailes du temps. Comment l'homme irait-il au bout de sa recherche s'il ignorait cette dimension ?
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Sur la souffrance :
Le mal que l'on imagine est insupportable, celui que l'on subit est presque toujours supportable.
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L'enfance passe très rapidement. Et encore, il y a plusieurs enfances. Si vous regardez un enfant qui vient de naître, dites-vous bien que ce ne sera pas le même enfant, physiquement et, sans doute, moralement et intellectuellement dans trois mois, dans dix mois.
Ensuite, il se cristallisera vers deux ou trois ans, et c'est un enfant qui changera, qui ne sera pas le même tous les trois ou quatre ans. Quand on regarde un enfant, il faut toujours se dire qu'on ne le connaîtra que l'espace d'un instant, que déjà un autre enfant lui succèdera. On voit toujours son enfant pour la dernière fois.
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Pour parler de l'armée en connaissance de cause, il faut avoir été en deuxième classe.
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Les mots en "isme" ne résolvent aucun problème.
Confier sa destinée à une personne morale imprécise et inanimée, et crier haro sur l'individu n'avance guère. Il s'agit de comprendre qu'on n'améliore une société qu'en travaillant à sa propre perfection.
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A l'époque, quand on était catholique dans une petite ville de province, on se classait automatiquement à droite.
La messe séparait le bon grain de l'ivraie.
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Par quel mécanisme intellectuel un homme ordinaire devenait-il un bourreau ? Pas forcément un criminel de guerre, non. Mais un bourreau du quotidien
dont l’instrument de torture résidait dans un zèle sciemment ou involontairement utilisé pour sauver sa peau. Sans savoir que l’individualisme mis dans les mains d’un homme de pouvoir et sans règles pour le canaliser pouvait se révéler meurtre.
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A la différence des camps d'extermination nazis, le système soviétique n'assassinait pas mais poussait les détenus à se laisser mourir en brisant leur volonté. (p.193)
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[Au camp n°188 de Tambov] on était donc en-dessous [en calories] des camps nazis, même si toutes proportions gardées, il n'y avait pas de volonté d'extermination ou en tous cas pas de système organisé à cet effet. (pp.186-187)
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C'était aussi cela, la guerre. Disposer des bons compagnons au bon moment. (p.135)
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La permanence, la survie de notre dialecte [alsacien] s'expliquent par le fait qu'il a été l'épée de l'affirmation de notre identité face à la roue de l'histoire qui, sous la forme d'un empire, d'une république ou d'un totalitarisme, tenta en vain de nous broyer. (p.59)
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Dans le monde entier, ces rivières qui façonnent jour après jour les êtres, leur existence et leur destin sont légion.
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Fredericke Pfaadt, sa belle-mère, l’avait prévenue : « Chez les Pfaadt, les femmes meurent et les hommes souffrent. »
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Comment composer avec son libre arbitre face aux crimes les plus terribles, ceux de génocide, de crime de guerre et de crime contre l’humanité ? Quelle
est la frontière à ne pas franchir ? Celle du droit ? celle de sa conscience ? celle de la survie ?
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Édouard Balladur et Simone Veil ne se connaissaient pas, mais quelques mois suffisent à la ministre pour se convaincre que le Premier ministre possède les qualités d’un homme d’État.
De son côté, Édouard Balladur ne tarit pas d’éloges sur sa ministre d’État : Au fil des mois, nous avons appris à nous connaître ; de ma part et, je l’espère, de la sienne, la confiance est allée croissant. Simone Veil est une femme courageuse, on peut compter sur elle. Sa franchise n’est jamais prise en défaut, elle n’est rien moins que complaisante.
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Les Malgré-nous refusèrent d'entrer dans une guerre civile des mémoires parce qu'ils crurent à la réconciliation et que la fin de soixante-quinze ans d'oscillation meurtrière, de 1870 à 1945, entre France et Allemagne, était à ce prix. (p.275)
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Lutter contre le sida, c’est certes mobiliser des moyens à la hauteur de l’épidémie, mais c’est également réinventer une morale, rappeler que l’homme est homme, pleinement homme, et ne peut se réduire à une maladie, un nombre de globules ou à un qualificatif, comme séropositif ou séronégatif. La réponse sera humaniste ou elle ne sera pas.
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La lutte contre le sida a été une préoccupation permanente de Simone Veil. Elle n’a d’ailleurs pas attendu de redevenir ministre pour s’intéresser à cette question. Déjà, lorsqu’elle était parlementaire européenne, elle s’était penchée sur cette question. Elle joignit la théorie à la pratique en allant sur le terrain dans un service d’immunologie dirigé par l’un des grands spécialistes du VIH, le professeur Michel Kazatchkine (futur directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida), pour se rendre compte de la vie des malades, de leurs difficultés, de leur solitude.
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