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Critiques de Laurent Philipparie (137)
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Reikiller

Jenny, prodigieuse acrobate, intègre la troupe d'un célèbre cabaret sarladais, le satyre Rieur. Cette ferme périgourdine, transformée en un somptueux cabaret par Virginie et son compagnon Oscar se trouve à une vingtaine de kilomètres du château des Milandes qui fut la demeure de Joséphine Baker. le spectacle avec ses numéros de haut niveau attire énormément de monde, il est un savant mélange d'humour, d'émerveillement et de poésie. Jenny s'est installée dans la région quand Didier, enquêteur hors-pair, avec qui elle partage la vie a été affecté à la brigade de recherches de Sarlat. La disparition d'une touriste allemande va lui permettre de zapper ses problèmes personnels. Jenny est elle-même très agitée, puisque lors de son numéro, elle s'effondre, une chute de deux mètres, première fois qu'elle se loupe lors d'un spectacle. « Visiblement, elle souffrait d'un mal contre lequel sa passion ne pouvait rien ».

Si Jenny et Didier sont aussi perturbés, c'est que leur petite Luna, 5 ans est atteinte d'un gliome infiltrant du tronc cérébral, une grave tumeur cérébrale contre laquelle la médecine conventionnelle ne peut rien.

Si Didier pense conjurer le mauvais sort en se donnant à fond dans son enquête, se disant que s'il réussit, Luna guérira, Jenny, elle, va chercher un espoir auprès de Virginie, la patronne du cabaret, dont l'activité favorite « essentielle » est le reiki. Une inopérable hernie discale avait conduit cette dernière à une étonnante rencontre avec une maître reiki , qui, par cette improbable médecine l'avait guérie. Devenue maître reiki à son tour, Virginie dispense ses soins à ceux qui en manifestent l'envie, à commencer par ses saltimbanques.

À savoir que le reiki, pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas, dont je faisais partie, est une méthode de soins non conventionnelle d'origine japonaise, fondée sur des soins dits « énergétiques » par imposition des mains. Mais, face à un risque avéré de dérive sectaire, la « nébuleuse » du reiki est placée en France, sous observation par la Milivudes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).

Ce thriller, comme son titre Reikiller, à mon avis excellemment choisi, l'indique, baigne dans cette spiritualité contemporaine bien qu'ancestrale. Laurent Philipparie en utilise les pans les plus sombres pour son intrigue et nous embarque dans une course contre la montre haletante.

Il sait parfaitement nous tenir en haleine en mêlant deux histoires qui vont se trouver intimement liées.

Par l'intermédiaire de ses enquêteurs, Didier, relayé plus tard par le major Serge Goupil, il emmène le lecteur dans cette belle région qu'est le Périgord où les grottes en sont un des attraits majeurs. Elles ont dans le livre, une place stratégique et le site des Eyzies y est le théâtre d'une macabre découverte.

L'auteur n'hésite pas, pour notre plus grand plaisir, mais aussi pour notre plus grande frayeur, à faire intervenir le lébérou, ou du moins à utiliser son aspect, dans les horribles meurtres qui sont perpétrés, le lébérou étant cette créature fantastique qui fait partie du bestiaire mythologique périgordin.

C'est aussi l'histoire de la Résistance locale qui est évoquée au cours de l'enquête. Joséphine Baker, chanteuse de renommée internationale et résistante dont l'histoire est tellement exceptionnelle, semble encore hanter quelques mémoires.

Le côté psychologique occupe une part très importante dans le bouquin .

Laurent Philipparie montre comment un être en plein désarroi, à fortiori, lorsqu'il n'a plus d'autre solution, peut être conduit à croire des thèses qu'il rejetait auparavant et soulève ainsi le risque d'emprise mentale et le danger que cela peut représenter pour des personnes ultrasensibles.

Petit bémol, j'ai trouvé un peu trop prégnante dans le récit, cette technique de guérison qu'est le reiki.

Reikiller, deuxième roman de Laurent Philipparie, outre une véritable plongée dans l'univers envoûtant du cabaret, réussit à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page avec une intrigue originale dans laquelle les rapports humains sont savamment analysés tout en étant soumis à rude épreuve.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Plon pour ce roman palpitant reçu dans le cadre des experts polar.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Reikiller

Quatrième livre envoyé par les Éditions Plon et l'équipe de Babelio et , bien entendu , un nouveau grand , trés grand merci . Quelle joie de trouver dans sa boite aux lettres ....Vite , on se dépêche de finir la lecture en cours , de rédiger sa critique et de se précipiter vers la belle , superbe cité de Sarlat , en Périgord .

Une région que , bien entendu , vous connaissez ....Non ? Impossible... Les sites ...la nourriture ...Le "confit nement" est fini , place au confit de canard ...

La Dordogne ...ouaahh! C'est beau , c'est bon , c'est calme ....Hein ? Oui , les malheureux événements du week - end dernier , oui , d'accord , mais c'est rare ... Hein ? " Reikiller " ? Oui , ça se déroule là - bas aussi ... Oui , bon , si vous vous attachez à des détails...

Dans Reikiller , il est question de Joséphine Baker et de son célèbre château des Milandes ....Une sacrée bonne femme , généreuse et courageuse , adulée par les anciens maquisards du coin ...Ben oui , on va aussi remonter le temps et ...non , non , pas " raconter " la guerre mais constater qu'on n'en a pas encore fini avec ces terribles années même longtemps après . Il y a des cadavres aussi , des femmes ... des touristes ...allemandes ... Ah , ça va mieux les copines....mais pas que... Oui , ça rigole moins là, hein ...?.

Et puis un cabaret dans lequel travaillent des hommes et des femmes adeptes du Reiki...Vous ne savez pas ce que c'est ? Ben moi non plus , je ne savais pas et je me suis débrouillé , c'est expliqué dès les premières pages .Ce qui est surtout intriguant , c'est de voir l'attitude des artistes quant à la part à lui accorder . Moi , j'ai mon idée, mais je ne suis pas prêteur et puis...je sais ...Ah oui , il y a " Goupil " un super flic ( avec un nom pareil , on n'attendait rien d'autre que de l'excellence ) , et Didier , gendarme d'investigation ...Et quand ça va pas assez vite , Jenny , l'artiste s'en mêle...Et n'oublions pas la petite Luna , la petite fille de Jenny et Didier ....

Bon , vous relisez parce que ça vous paraît confus . Alors là , je vous comprends et vous remercie . En effet , dans ce roman , Laurent Philipparie mêle petite et grande histoire , drame familial et assassinats , origines et comportement des individus , médecine traditionnelle et médecines parallèles, croyances populaires et réalisme... Un sacré " melting pot " tricoté avec du fil d'argent et même d'or , parfois . Si nous ne savons pas trop où l'auteur nous emmène, lui le sait et ne lésine pas sur les moyens , n'hésitant pas à user de scènes un peu " tirées par les cheveux " , à la limite du réel, du fantastique , voire du loufoque . le rythme va " crescendo " et la fin est tout de même surprenante .Disons que les puristes pourront peut - être faire la moue , les gens plus " éclectiques " sûrement pas . Comme on dit , " tous les égouts sont dans la nature " . Ce qui est cependant certain , c'est que ce roman dense est bien écrit et réserve son lot de surprises et d'action et " donne envie " d'avancer ..Pas un vrai grand coup de coeur pour moi , pas un " pensum " non plus , loin de là , un bon livre ce qui , en soi , n'est déjà pas si mal . Il m'a toutefois manqué l'odeur . Quelle odeur ? " Ben celle du confit de canard aux pommes de terres à la sarladaise , avec quelques bonnes girolles , tiens . Et puisque , maintenant vous allez forcément aller en Dordogne cet été , n'oubliez pas ....N'ayez pas peur du "Lubérou " , " ils " s'en servent juste pour empêcher les touristes de venir trop nombreux...car la Dordogne , c'est juste ," mortel " comme disent les jeunes.

Par contre , le résumé qui " présente " le livre ci- dessus en dit beaucoup , mais vraiment beaucoup trop . Il faut laisser le plaisir de la découverte aux lecteurs . Heureusement pour moi , J'ai lu ce commentaire après le roman ( une habitude pour éviter de tout connaître de l'intrigue avant d'avoir tourné la première page ...) . Après , ce n'est que mon avis et j'assume mes propos sans aucune intention de polémiquer .
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Reikiller

Jenny est acrobate dans un cabaret ; Didier, son mari, est gendarme à la brigade de recherche de Sarlat ; Luna, leur fille de 5 ans, est atteinte d'un maladie cérébrale incurable en phase terminale.

Tandis que Didier enquête sur la disparition de trois jeunes touristes allemandes, Virginie, la patronne du cabaret, tente de convaincre Jenny que le reiki, une technique de guérison basée sur les flux énergétiques, peut sauver sa fille.

Tout va s'accélérer quand on découvrira les trois touristes dans un charnier remontant à la seconde guerre mondiale...



Rien n'ai vraiment crédible dans cette intrigue où se mêlent l'histoire, les phénomènes sectaires, un improbable cabaret, des personnages atypiques mais manquant trop de caractère (à 2 ou 3 exceptions près) et finalement la folie des hommes. Un peu trop pour un seul roman...

Heureusement, la magie du lieu, le Périgord noir, avec ses décors majestueux, agit quand même et vient, avec la qualité de l'écriture, sauver un peu un roman en péril...

Dommage que l'auteur n'ait pas su rendre plus intéressante son histoire, car elle est plutôt bien contée : une écriture assez riche au service d'un style direct et dépouillé ; une alternance de points de vue, complétée par quelques rebondissements, qui donnent du rythme. On peut ne pas s'ennuyer en tournant les pages, et avec un peu plus de suspense et de naturel, la lecture aurait même pu devenir addictive.

Dommage...



Merci à Babelio et aux éditions Plon de m'avoir fait découvrir cet auteur et ce livre.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Reikiller

Grâce à Babelio et aux éditions Plon, je poursuis l'aventure "expert polars" qui me donne l'opportunité de découvrir une troisième nouveauté, et du même coup l'univers du cabaret dont je ne savais pas grand-chose avant cette lecture. L'un des personnages principaux, la sculpturale Jenny, est en effet acrobate de haut niveau au "Satyre rieur" (j'adore ce nom !), cabaret situé en Périgord dans la région de Sarlat. Ah, Sarlat, rien que d'évoquer cette ville j'ai des envies de confit de canard avec des pommes de terre cuisinées comme là-bas, dis ! En plus le Périgord j'adooore, et presque chaque endroit évoqué m'a rappelé de bons souvenirs de vacances.

Dans cette histoire par contre, il n'est pas question de vacances, excepté pour les touristes qui viennent admirer Jenny et ses collègues lors de leur spectacle. Il faut dire que la patronne, Virginie, exige le meilleur de sa petite troupe, qui outre Jenny compte quatre autres artistes aux multiples talents, Laura et Amandine, nouvelles recrues, et les jumelles Emilie et Carole. Deux hommes complètent la petite équipe, Oscar, compagnon de Virginie et oncle de Jenny, mais également magicien, et Guillaume, l'homme à tout faire qui file le parfait amour avec Emilie. Pour améliorer la cohésion du groupe et soulager les bobos du corps et de l'âme, Virginie organise des séances de reiki dans sa roulotte, avec plus ou moins d'adhésion parmi ses employés.

Jenny fait partie des sceptiques, même si sa patronne se proclame Maître Reiki, elle fait bien plus confiance à la médecine traditionnelle pour soigner sa petite Luna, atteinte d'une tumeur au cerveau. Mais le jour où les médecins s'avouent impuissants à enrayer le développement de ce gliome qui condamne Luna à court terme, Jenny est prête à tout tenter, surtout que l'initiatrice de Virginie, une japonaise mondialement reconnue dans l'art du reiki se propose pour apporter son aide.

De son côté, Didier, le papa de Luna (qui est gendarme) a fort à faire avec une enquête sur les meurtres de touristes allemandes, meurtres auxquels serait mêlé une mystérieuse créature connue dans le coin sous le nom de Lébérou... Très vite, le passé va s'inviter dans l'énigme qui nous emmènera au château de Joséphine Baker, les Milandes, et nous fera replonger dans un épisode cauchemardesque de la seconde guerre mondiale. Et le reiki y jouera également un rôle par le biais d'un des protagonistes.



Un récit foisonnant, une histoire qui présente de multiples facettes (un peu trop à mon goût, on se disperse beaucoup) et où on apprend beaucoup sur des sujets très divers : en vrac et entre autres la vie dans un cabaret, les tumeurs cérébrales, le travail des pilotes d'hélicoptère de la gendarmerie, l'histoire de la résistance dans le Périgord, l'escalade, et bien sûr le reiki.

L'auteur a manifestement accumulé des connaissances impressionnantes dans tous ces domaines, et par moment j'ai eu l'impression d'être un peu "gavée", comme un canard, tiens ! En plus il se trouve que j'ai eu une mauvaise expérience concernant le reiki (mais ça il n'y peut rien), un proche de la famille soi-disant Maître de la discipline m'ayant définitivement ôté l'envie d'y goûter !

Côté positif, j'ai trouvé les personnages bien campés, des individualités marquées, chacun a son importance dans l'histoire, et l'intrigue les utilise subtilement jusqu'au bout. Je ne me suis pas attachée à eux, n'ayant que peu de points communs avec leurs mondes, mais j'ai éprouvé du plaisir à suivre l'avancée de l'enquête ainsi qu'à découvrir l'envers du décor d'un petit cabaret de province. L'histoire de Luna m'a touchée, même si elle ne constitue finalement qu'une petite partie du récit.

Je reste sur une bonne impression, mais ce roman ne m'a pas transportée, c'est pour l'instant celui qui m'a le moins plu dans cette série de polars envoyés par Plon. Mais le suivant m'attend déjà !
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Reikiller

« Reikiller » fait partie des lectures dans le cadre des “Experts du Polar” des Editions Plon en collaboration avec le site Babelio. Sur papier, ce thriller avait tout pour me plaire : un résumé qui me donnait envie, de l’originalité en choisissant le monde des cabarets,… Mais au final, je ressors de cette lecture un peu sur la réserve.



Si je devais résumer le principal souci de ma lecture, je dirais que je l’ai trouvée beaucoup trop brouillon. Trop de thèmes (le reiki, la seconde guerre mondiale, le milieu du cabaret,… pour n’en citer que les principaux qui me viennent directement à l’esprit) ont été choisis par l’auteur et n’auraient pas tous dû figurer dans un seul et même livre. Le problème quand on choisit ainsi plusieurs sujets, ce n’est pas de brasser un public plus étendu mais d’y perdre le lecteur. C’est ce qui s’est passé avec moi.



Un autre point qui m’a un tantinet déçue est le style d’écriture que j’ai trouvé, parfois, un peu alambiqué ainsi que la construction des personnages. Si cela avait été un premier roman, je ne pense pas que j’aurais relevé cet élément mais étant donné qu’il s’agissait du deuxième livre de l’auteur, je m’attendais à quelque chose de moins brouillon et à plus de fluidité.



Par contre, à côté de ça, j’ai apprécié le fait que l’auteur ait planté le décor de son action dans le Périgord, ce qui m’a fait découvrir la région, comme j’ai pu le faire au travers de mes lectures. Un autre élément qui m’a bien plu est l’enquête policière en elle-même et la légende du Lébérou (je ne vous dis pas ce que c’est, pour ne pas vous dévoiler la surprise ! ). Au sujet du reiki, j’ai appris plein de choses et j’en remercie l’auteur.



Comme vous aurez pu le lire aux travers de ces quelques phrases, je n’ai pas décidé de médire ce livre tous les niveaux. Je n’ai pas abandonné sa lecture (même si c’est quelque chose qui peut se compter sur les doigts de la main, tant cela s’est très peu passé, dans ma vie de lectrice), ce n’est donc pas ma pire lecture qui soit mais j’aurais tant aimé que cela se soit mieux passé.



Deuxième thriller de l’auteur, Laurent Philipparie, je tenterai de lire bientôt son premier («Lectio Letalis » ) afin de tenter une réconciliation entre nous.



Comme vous le savez si vous me lisez habituellement, je continue à marteler que tout ceci n’est que mon humble avis personnel. Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce livre et de le lire afin de vous forger votre propre opinion. Je reste bien entendu à votre disposition pour que nous puissions en discuter plus longuement.



Je remercie les éditions Plon et Babelio pour cette aventure des experts du polar.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Lectio Letalis

Bonjour à tous,



En cette période de canicule en Belgique - une fois n'est pas coutume - je me suis plongé dans la lecture de ce thriller dont je ne connaissais ni l'auteur ni le résumé. Je me suis simplement laissé tenter par la superbe couverture ainsi que par le titre.



Au final, était-ce une bonne pioche, me demanderez-vous ! Hé bien je dois dire qu'elle ne fut pas trop mauvaise. Une fois passée l'écueil des 50 premières pages qui m'ont été assez pénibles à lire, je suis complètement entré dans l'intrigue et n'ai plus pu lâcher le livre.



Certes, ce livre a bien quelques petits défauts comme par exemple la facilité déconcertante avec laquelle le personnage principal parvient à démêler l'intrigue sans pour ainsi dire de difficulté. Mais bon, outre cela, le récit est très plaisant et une fois happé par l'histoire, il est difficile d'en sortir.



Je dois toutefois vous mettre en garde ! Cette lecture ne vous laissera pas vivant. Je vous conseille donc de ne lire ce livre que quand il sera le dernier de votre PAL et surtout de demander à une connaissance de poster votre critique, que vous aurez rédigée avant d'avoir lu la dernière page du livre.



Je vous aurai prévenus ! A bon entendeur ... !
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Reikiller

Drôle d'histoire...

C'est l'histoire d'un policier périgourdin qui enquête sur le meurtre d'une touriste allemande...

C'est l'histoire d'une acrobate de talent qui travaille dans un cabaret...

C'est l'histoire du lébérou qui se couvre d'une peau d'animal pour perpétrer ses crimes...

C'est l'histoire d'une petite fille atteinte d'une grave tumeur cérébrale...

C'est l'histoire de Joséphine Baker...

C'est l'histoire d'une chanteuse has been qui vit dans une roulotte avec un magicien sympa...

C'est l'histoire d'un super flic qui a un nom de renard...

C'est l'histoire d'une maître Reiki japonaise aux cheveux bleus...

C'est l'histoire de la résistance dans le sud ouest pendant la seconde guerre mondiale...

C'est l'histoire de Reikiller...



Ça fait beaucoup d'histoires, pour un seul bouquin. C'est pas faux... Mais il me faut bien avouer que si tu sais pas trop où te mène ce récit, Laurent Philipparie, lui, a bien monté son truc et que l'ensemble se tient. Le style est efficace, la lecture plaisante et facile.

On a un cadre périgourdin bien présent, des personnages plutôt bien léchés, un suspense qui ne faiblit pas et une fenêtre ouverte sur le monde du cabaret qu'on n'a pas envie de refermer trop vite.



L'auteur essaie de traiter l'épineux dilemme : « Et si le remède était pire que le mal ? » Il oppose pro et anti Reiki sans prendre partie.

Ha oui, pardon, j'en vois qui me lisent avec des yeux ronds et qui n'osent pas avouer qu'ils ne savent pas de quoi je parle. « Le Reiki est un art énergétique qui consiste à éveiller en une personne un processus dynamique de guérison en intervenant sur son champ vibratoire. »

Mouhahahah !!!

J'en connais au fond de la classe qui ne peuvent retenir leur éclat de rire...

Riez, riez, les copains, vous verrez bien quand on sera venu à bout du virus grâce à l'imposition des mains...

On rigole mais l'auteur pose la question pertinente de jusqu'où on est prêt à aller pour sauver ceux qu'on aime. Rien que pour ça, j'ai aimé son roman. Et comme le polar tient la route, c'est une bonne note, pas excellente mais on ne peut pas tomber sur un chef d’œuvre à chaque fois.



Je remercie les Editions PLON et Babelio de m'avoir fait découvrir cet auteur.

Pour info, on m'a dit beaucoup de bien du premier roman du monsieur: Lectio Letalis...
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Reikiller

Reikiller de Laurent Philipparie, évidemment vous l'aurez compris à son titre, est un thriller.

Efficace et rythmé comme doit l'être ce genre d'ouvrage, passionnant et addictif.

Il commence tout à fait comme un polar, avec la disparition d'une touriste allemande dont on retrouve bientôt le cadavre atrocement mutilé.

L'oeuvre du Lébérou ?

Monstre sanguinaire et légendaire.

Didier est gendarme, il doit traquer le monstre responsable de ce crime horrible.

Mais Didier a la tête ailleurs.

Sa petite fille est gravement malade.

Jenny, la maman, est danseuse au Satyre rieur (tout un programme comme la laisse supposer l'enseigne de l'établissement), elle aussi a du mal à se concentrer sur son travail.

La médecine traditionnelle viendra-t-elle à bout de la tumeur qui met les jours de la fillette en danger ?

Adepte du Reiki, la patronne de la jeune femme lui conseille d'utiliser cet art japonais qui  consiste, en gros, à utiliser l'énergie de l'esprit pour aider à la guérison de certaines maladies.

Si vous êtes sceptiques, je vous rassure, le couple de parents et moi-même, le sommes tout autant.

Mais pour sauver l'être auquel nous tenons le plus, ne tenterions-nous pas l'expérience ?

Parfois, il faut prendre des décisions difficiles.

Parfois, c'est une erreur.

Parfois, ces décisions peuvent avoir des conséquences dramatiques.

Quand on ne peut plus faire marche arrière, quel que soit l'obstacle qui se dresse devant vous, quelle que soit la bête à affronter, il faut foncer, tête baissée.

Laurent Philipparie entraîne le lecteur dans une chasse à l'homme et une course contre la montre d'une intensité incroyable.

Il y a des vies à sauver.

Il y a des vies qui se perdent.

Reikiller est donc un thriller, avec de belles séquences angoissantes, dans lequel l'auteur nous manipule. Il nous hypnose presque, en nous enseignant les techniques du Reiki, mais aussi en détournant notre regard, nous nous délectons devant la souplesse et l'élasticité du corps sublime de ces danseuses.

Philipparie sait, avec talent, ménager le suspense et maintenir notre attention, il répartit intelligemment au fil des chapitres, la peur, la curiosité, l'admiration. Ces trois sensations se mêlent, s'éloignent, se rejoignent, nous faisant tourner les pages d'un roman qu'on ne peut plus lâcher.

Un excellent Thriller qui vient de paraître...



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Lectio Letalis

Un livre qui tue ? Comme le grimoire interdit dans "Le nom de la rose" où en fait, c’était… Ah ben non, je ne vais pas vous divulguer comment le livre tuait de ce roman d’Umberto Eco !



Dans quel autre cas un livre pourrait-il nous pousser au suicide ? J’ai bien des pistes, mais pour cela, il faudrait que je balance des noms d’auteurs ou des titres de livres, et là, je serai muette comme une carpe.



La seule chose que je peux divulguer, c’est que je remercie NetGalley pour l’envoi de ce livre que la curiosité m’avait fait cocher dans leur catalogue.



Niveau marketing, l’auteur et les éditions Belfond ont bien fait leur job car ils nous proposent un titre des plus aguicheur tant il paraît bourré de mystère ou tiré d’une formule magique de Harry Potter et la couverture est plus que réussie. On le veut !



Verdict ? Mitigée. Je ne ferai pas de la critique complaisante, ce n’est pas le genre de la maison, donc, autant le dire de suite, j’ai eu l’impression de tourner en rond dans les premières parties, celles qui mettent tout en place, celles qui devraient distiller le mystère et le suspense.



Disons-le clairement, un certain côté fantastique a failli me faire tourner les talons tant il semblait peu crédible et mal abordé. Pourtant, j’aime le fantastique.



Là où je me suis embourbée aussi, c’est dans le style d’écriture de l’auteur qui était un peu trop imagé à mon goût, qui paraissait fort simpliste et j’ai eu cette sensation que je n’avançais pas dans l’histoire tant tout paraissait obscur et mal mis en scène, avec bien trop de répétitions sur les souffrances de certains personnages principaux, leurs haines, leurs obsessions.



Dommage que tout cela ait été amené de manière si malhabile. Là où le bât blesse de nouveau, c’est que, une fois de plus, le lecteur se trouve face à des flics torturés, au passé très lourd ou au caractère très entier qui donnent plus l’impression d’être des caricatures d’eux-mêmes que des personnages réalistes.



Pourtant, l’auteur est policier, il doit savoir de quoi il parle… Si ce genre de flics existent en vrai, je ne voudrais pas vivre dans leur tête. Et si un ancien SDF peut devenir policier, tant mieux pour sa réhabilitation, mais j’ai un peu coincé là-dessus.



Les parties suivantes sont plus intéressantes (après le chapitre 15), ça bouge, l’adrénaline monte, on entre mieux dans le vif du sujet et l’écriture me paraissait moins fade.



Même si on retrouve encore un peu trop de mots bateau tels que « démon(s) » pour qualifier le méchant de l’histoire, qui lui, est foiré tout à fait car il a encore moins de relief que les autres personnages, il débarque tel un cheveu dans la soupe et son portrait est tellement peu réaliste qu’il en deviendrait risible.



Anybref, même si mon esprit cartésien a bloqué pour quelques trucs fantastiques mal abordés, j’ai tout de même ressenti le suspense dans le final, l’adrénaline a monté dans les derniers chapitres, mais je n’ai pas ressenti ce que je cherche dans un thriller : cette poussée qui vous donne envie de rester éveillée toute la nuit ou cette force qui vous empêche de poser le livre sur la table, cette puissance qui vous sort totalement de votre vie réelle pour vous emporter ailleurs.



Une lecture en demi-teinte, je m’attendais à mieux, la faute sans doute à une écriture un peu trop imagée, des répétitions sur les démons intérieurs ou extérieurs des personnages à ne plus en finir, des obsessions sur une ancienne affaire dont on ne saura pas plus, un Méchant mal travaillé, mal servi et des personnages pour lesquels je n’ai pas eu de grande empathie car pas assez explicités, sans reliefs, aux portraits trop lisses, trop habituels.



Pourtant, il y avait matière à faire un super thriller avec un pitch plus rare qu’est celui du livre tueur. L’idée était originale car différente de celle du roman de Umberto Eco et j’aime assez ce contexte du livre qui vous tue.



Les passages sur les sectes sont bien traités, même si je ne comprendrai jamais rien à cet endoctrinement et alors que nous avons des passages très simplistes, nous en avons d’autres avec de beaux moments d’écriture, avec des réflexions vraies, puissantes, le tout cohabitant comme si deux personnes avaient co-écrit le texte ou comme si l’écriture manquait encore de maturité car l’auteur se cherche et n’a pas encore défini son style à lui.



"Peut mieux faire car a du potentiel mais ne le développe pas correctement", comme pourrait écrire un prof sous un travail rendu par un élève prometteur mais qui doit s’améliorer.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lectio Letalis

Quand on commence la lecture du roman d’un écrivain membre des forces de l’ordre, on part souvent avec des préjugés. On imagine que l’intrigue sera hyper réaliste et basée sur le vécu de l’auteur, très crédible en matière de procédure policière et judiciaire, très centré sur une enquête ancrée dans notre société actuelle.



Laurent Philipparie est officier de police depuis dix-huit ans. Lectio Letalis coche quelques unes de ces cases, mais s’éloigne complètement de la plupart. Une belle preuve que c’est bien un écrivain à part entière.



Oui, enquête il y a, et ses détails sont fiables à n’en point douter. Mais ce qui frappe dès les premières pages, c’est la part belle laissée à l’imagination. Qu’on est loin d’une investigation classique !



Imaginez-donc : il est question d’un livre tueur qui pousse ses lecteurs au suicide et d’un meurtre perpétré à l’aide d’un rapace.



Philipparie laisse libre court à sa fantaisie, tout en cadrant son propos. On se retrouve donc face à une histoire à la fois folle et pourtant menée avec la rigueur nécessaire pour la rendre crédible.



C’est bien toute la force de ce livre prenant, qu’on lit sans vouloir le poser. L’idée de départ est fantasque, mais, croyez-moi, l’auteur retombe sur ses pieds.



Voilà typiquement le genre de polar qui assume pleinement son but : distraire. La plume est fluide, les personnages bien campés, l’histoire surprenante, le rythme tenu, et la violence maîtrisée à bon escient.



Un vrai bon bouquin ludique qui a de quoi contenter un large public (ne vous dites-pas que cette histoire semble trop dingue pour vous, elle est menée pour tenir la route, sans prise de tête).



Lectio Letalis est donc un polar qui sort des sentiers battus mais qui a de quoi apporter de belles heures de divertissement tout public. Laurent Philipparie a pris des risques avec une telle histoire, mais son amusement manifeste à la mener est clairement communicatif. Ludique et captivant.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Ne regarde pas l'ombre

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose:

« Ne regarde pas l'ombre » de Laurent Philipparie. Inspiré de faits réels, c’est le premier roman de l’auteur. J’ai adoré ce polar captivant aux rebondissements multiples qui nous emmène à Paris. Un commissariat est pris en otage et un flic en immersion, Germain, suscitant moult interrogations, va être au cœur d’une traque infernale dans une enquête où le sordide rime avec sorcellerie. L’intrigue est passionnante, sur fond de corruption, manipulations, escroqueries, banditisme et meurtre barbare. Le tout mené tambour battant par une plume percutante, incisive et visuelle. Les scènes d’action sont parfaitement rythmées et pleines de réalisme (l’auteur est capitaine de police). Le personnage principal est très attachant, charismatique, émouvant, ses émotions sont dépeintes avec soin et j’espère le retrouver dans d’autres enquêtes. Voici un excellent moment de lecture en compagnie d’un polar trépidant comme je les aime.
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Reikiller

Le pouvoir du Reiki, cet art énergétique japonais, restera pour moi une énigme au terme de ce livre.

Laurent Philipparie balance entre la représentation d’un complément à la médecine et le charlatanisme.



L’idée de placer ce thriller dans un cabaret périgourdin est originale.

Le Satyre Rieur est une ancienne ferme du Périgord transformée ; d’ailleurs, les remerciements de l’auteur vont au “Grain d’Folie” un de ces cabarets “de province” dont on vante souvent le charme en alternative à ceux de Paris.



On vous présentera donc les artistes de ce cabaret, le Reiki, les "Milandes “ de Joséphine Baker.

Vous mixez le tout pour entrer dans une intrigue surprenante.



Si le titre est original, les éléments hétérogènes assemblés dans ce roman donnent un cocktail qui ne m’a pas pour autant convaincu.





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Lectio Letalis

Laurent Philipparie dresse ici un portrait d’une société perdue, rongée par le secret, par l’étouffement d’éléments troublants pour protéger les hautes sphères du pouvoir.



Lectio Letalis, titre original, intrigue qui, même si elle reste classique, sait s’imposer grâce à un sujet fort, une écriture directe et des chapitres courts, donnant une dynamique soutenue au récit. Le lecteur ne peut plus lâcher le livre une fois plongé dedans pour peu que le scénario lui plaise. Le petit côté ésotérique peut rebuter certains lecteurs et je les comprends, mais si vous n’êtes pas gênés par cela, c’est tout bon.



Les personnages sont un des points forts, de part leur psychologie fouillée et exacerbée. Le thème des sectes est quand à lui, souvent utilisé dans les thrillers, mais ici c’est fait de manière originale, ce qui renouvelle un peu le genre, cela m’a plu.



Les amateurs de thrillers et de mystères seront très certainement captivés par ces pages autant que par la belle première de couverture.



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Lectio Letalis

Avec « Lectio Letalis », Laurent Philipparie nous embarque dans un univers de sectes et de secrets ésotériques bien cachés… et bien glauques !

Un « livre qui tue », on l’a déjà vu pensent déjà certains d’entre vous… certes ! mais celui-ci n’a rien à voir avec « Le nom de la rose » !!

Ici, ce livre incite irrépressiblement ses lecteurs au suicide ! Lorsqu’un 3° suicide survient dans la même maison d’édition, la police parisienne ne sait plus de quel côté enquêter…

Dans le même temps, un psychiatre bordelais est massacré par un oiseau de proie… rien à voir direz-vous… c’est compter sans l’imagination fertile de Laurent Philipparie qui va entrainer le lieutenant Gabriel Barrias dans une poursuite haletante ! Lui qui poursuit ses propres chimères vieilles de 10 ans ne lâchera pas le peu de pistes qui s’offrent à lui… au risque d’y laisser ses convictions, sa carrière… et son âme ! Très vite, un nom semble relier les 2 affaires : celui d’une jeune femme, Anna Jeanson, rescapée d’un suicide collectif 10 ans auparavant.

Laurent Philipparie est officier de police et ça se sent dans son livre : il sait de quoi il parle sans aucun doute !

Un de plus, penserez-vous ? et bien pas vraiment… l’histoire sort du classique gentil/méchant et même les flics sont bien plus complexes que souvent … L’auteur mêle avec malice secte, hypnose, dressage d’animaux sauvages…mais je vous laisse découvrir tous les détails par vous-mêmes 😉 J’avoue que la complexité des connexions entre les protagonistes m’a un peu perdue de temps en temps…

Au final cependant, une lecture intéressante qui ne va pas jusqu’au coup de cœur mais qui me donne envie de découvrir d’autres thrillers de cet auteur 😊

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Reikiller

"Reikiller" de Laurent Philipparie, aux éditions Plon. Un polar efficace Made In Périgord!



Un polar efficace Made In Périgord!



Le cadre original, l'intrigue bien menée ainsi que la richesse des personnages du cabaret rendent la lecture très agréable.



On file de page en page jusqu'au dénouement sur un rythme soutenu, sans voir le temps passer!



Je recommande cette lecture!



Je remercie chaleureusement NetGalley, l'auteur et la maison d'édition Plon pour ce prêt.



QUATRIEME DE COUVERTURE



Et si le remède était pire que le mal ?



Jenny, prodigieuse acrobate, intègre la troupe d'un célèbre cabaret périgourdin, le Satyre Rieur. Elle vient de s'installer dans la région pour être aux côtés de Didier, gendarme à la Brigade de recherche de Sarlat. Ce dernier enquête sur la disparition de plusieurs touristes allemandes. Un prédateur assoiffé de sang roderait dans les bois...

Avec leur fille âgée de cinq ans, le couple aurait tout pour être heureux si la petite Luna n'avait pas développé une grave tumeur cérébrale contre laquelle la médecine conventionnelle ne peut rien. Les jours de l'enfant sont comptés.





Tandis que Didier noie son chagrin dans l'enquête, Jenny cherche un espoir. Virginie, la charismatique patronne du Satyre Rieur, pratique le reiki, une technique de guérison ancestrale basée sur les flux d'énergie. Elle prétend pouvoir sauver Luna...

Et si le remède était pire que le mal ? Jenny et Didier découvriront qu'il n'y a pas de miracle sans contrepartie...





Plongée fascinante dans l'univers envoûtant du cabaret, Reikiller nous entraîne dans une incroyable course contre la montre et, par la force de son intrigue, explore les recoins les plus sombres de la spiritualité contemporaine.



DÉTAILS



Editions Plon



Date de parution : juin 2021



336 pages



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Lectio Letalis

Tout d'abord, un grand bravo pour cette couverture magnifique, quand on voit ce livre, on se sent obligé de le prendre dans ses mains et de le retourner pour voir de quoi il parle.

Nous sommes à Paris, un jeune homme, heureux et épanoui, autant dans son travail que dans sa vie affective, se voit confier un livre par son patron éditeur, et se tranche les veines après en avoir lu quelques pages, étrange mort, surtout que c'est le troisième suicide dans cette petite maison d'édition parisienne. Pendant ce temps, Gabriel Barrias, flic à Bordeaux, enquête sur la mort étrange d'un psychiatre, tué par un rapace.

Un nom ressort, Anna Jeanson, mais qu'est ce qui relie ses deux affaires à cette jeune fille, qui semble, ne pas avoir existée depuis une dizaine d'années, personne n'ayant eu à faire à elle pendant tout ce temps.

J'ai beaucoup aimé la plume de Laurent Philipparie, ses personnages sont plaisants et crédibles, l'histoire se tient, l'intrigue et les chapitres courts donnent envie de tourner les pages, bref, un très bon moment de lecture et je sais déjà que je récidiverai avec cet auteur.
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Lectio Letalis

Le titre et la couverture de ce roman nous annoncent un peu la couleur : il va être question dans le récit d'un livre à la lecture létale et de rapaces très agressifs. Ce que confirme, au moins pour le thème du livre tueur, le premier chapitre dans lequel un collaborateur d'une maison d'édition se suicide après avoir lu une partie d'un manuscrit, portant à trois le nombre de morts dus à cette lecture.



Le commandant Niels Tiéno, qui ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit d'interroger un suspect, est chargé de cette étrange affaire, qui va se télescoper avec une autre impliquant des membres de la BAC. Apparaît alors le lieutenant Gabriel Barrias, flic des plus atypiques, ancien SDF incorporé dans la police de façon quelque peu obscure pour le lecteur, ce qui explique une personnalité et des obsessions que seule sa patronne, la commissaire Sophie Galant, arrive à canaliser.



Les deux flics se retrouvent à traquer une jeune femme, à l'origine du télescopage précédemment évoqué, suspectée du meurtre d'un psychiatre sauvagement agressé à son domicile, et qui serait également l'expéditrice du sus-cité manuscrit. Je vais m'arrêter là pour les détails car je sens que vous commencez à décrocher et que si je rajoute qu'il est éventuellement question d'illuminés membres d'une secte millénaire, et que le nom d' Adam, celui qui s'est fait virer du jardin d'Éden, pourrait être prononcé apportant forcément au récit une touche d'ésotérisme, je vais définitivement en perdre quelques-uns au passage.



Ce qui est sûr c'est que côté intrigue complexe le lecteur est servi, à condition de ne pas trop se pencher sur l'aspect réaliste de l'histoire. Il ne faut pas s'attendre à un style brillant par son originalité, l'auteur privilégiant l'efficacité et le rythme, avec un démarrage somme toute un peu laborieux, le temps évidemment de mettre en place tous les éléments.



Laurent Philipparie étant lui-même officier de police, une certaine patte d'écrivain/policier se retrouve dans le texte, mais il faut lui reconnaître le mérite de ne pas hésiter à égratigner au passage l'institution qui le nourrit avec quelques petites phrases du genre : « Les carriéristes avaient remplacé les patrons, la frilosité bureaucratique le goût de l'efficacité » ou en parlant de la commissaire « Elle avait appris à survivre, à se protéger d'une institution en pleine déconfiture».



Certains chroniqueurs regrettent un manque de précision sur quelques aspects de l'intrigue, allant même jusqu'à émettre l'idée que 200 pages de plus n'auraient pas été de trop. Je suis loin de partager cet avis, pensant au contraire que cela aurait nui à ce qui fait le principal atout de ce roman, son dynamisme.



Au final un livre divertissant dans lequel l'auteur fait preuve d'une grande imagination, sans véritablement se démarquer par son style et son écriture de l'immense production annuelle de polars, mais l'histoire est suffisamment addictive pour permettre de passer un bon moment.
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Reikiller

J'avais beaucoup vu passé à l'époque le premier livre de l'auteur Lectio Letalis et la couverture ainsi que le résumé de celui-ci me tentait beaucoup.



Le milieu du cabaret, des meurtres sordides, une enquête, des croyances mystiques et des légendes ici tout était en place pour vraiment me plaire mais malheureusement cela n'a pas fonctionné.



Je ne sais pas si cela est dû à la bonne lecture que j'ai eu précédemment se déroulant dans un cirque mais ici je n'ai pas cru une minute au cabaret le personnage de Jenny étant vraiment tellement caricatural



De même beaucoup de sujet divers sont traités mais cela ne s'imbrique pas du tout dans l'histoire à mes yeux ce qui fait que je n'ai pas cru une seconde à ce récit fait du bric et de broc.



La plume de l'auteur est cependant agréable à suivre mais le récit manque de liant pour que l'histoire soit crédible.
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Reikiller

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement NetGalley et les éditions Plon pour l’envoi du livre de Laurent Philipparie : « Reikiller »en service presse format format Kindle.

J’ai adoré cet excellent thriller sombre, captivant et addictif. L’intrigue est passionnante, fort bien documentée sur fond de Reiki -cet art énergétique japonais- et de cabaret avec artistes et acrobaties en tout genre. L’auteur jongle avec les mots et nous propose des personnages hauts en couleur, attachants et complexes. Un thriller plein d’émotions, haletant à découvrir en urgence !

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Lectio Letalis

Tout d’abord un grand merci à Netgalley et aux Editions Belfond pour ce partenariat.



J’ai été attirée par le résumé de ce polar et par sa belle couverture, malheureusement, l’emballage ne tient pas ses promesses.



L’histoire commence à Paris avec le suicide d’un jeune assistant d’édition. Il était heureux et rien ne laissait penser qu’il allait commettre un tel geste. Comme c’est le troisième assistant de Paul Gerber qui se suicide en peu de temps, le commandant Tiéno le confronte à la scène sanglante, car il est sûr que l’homme a des choses à cacher. Toutefois il arrive à s’enfuir avec l’aide d’un complice.



Le lendemain dans la banlieue bordelaise, Gabriel Barrias, ancien SDF devenu policier prépare l’interpellation de trafiquants de drogue, quand d’autres policiers surgissent et affolent les dealers qui incendient une tour pour faire diversion et s’enfuir. Une des habitantes est gravement blessée. Gabriel est obsédé par les sectes depuis qu’il a vu un haut gradé pratiquer des sacrifices humains à Paris dix ans auparavant. Il continue à collecter des informations sur les divers mouvements sectaires contre l’avis de sa supérieure le commissaire Sophie Galant. Un psychiatre a été tué par un rapace et il semble qu’il ait été dressé par Anna Jeanson, la fille de la blessée de l’incendie. Tiéno pense qu’il y a un lien avec sa propre enquête, car Anna est la seule survivante d’une secte après un suicide collectif. Tiéno et Galant pensent pouvoir utiliser Gabriel sans le mettre au courant de toute l’histoire.



Gabriel se lance dans une enquête parallèle pour son propre compte, retrouve Anna, mais il en tombe amoureux et prend la fuite avec elle.



Ce polar est en partie fantastique, avec un livre qui tue et des oiseux assassins, mais j’ai eu bien de la peine à m’immerger dans cette histoire si peu vraisemblable. La première partie où l’intrigue se met en place est assez brouillonne et surtout pleine de répétitions : on ressasse à de nombreuses reprises les drames personnels vécus par les héros, le méchant est une caricature de caricature. Il y a un peu plus de suspense après le chapitre 15, mais la fin à l’eau de rose cadre mal avec le reste de l’histoire.



J’ai un avis très mitigé sur ce livre, il y a pire, mais il y a aussi beaucoup mieux, l’histoire ne m’a pas emballée plus que cela. Les personnages ne sont pas très attachants, et sûrement peu réalistes pour des policiers, même si l’auteur est l’un d’entre eux.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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