#rentréejeunesse #rl2023 #jeunesse
*Passager de l'été* de Jean-Philippe Blondel
En librairie le 23 août 2023 !
*Animaux du Japon* de Fleur Daugey et Sande Thommen
En librairie le 1er novembre 2023 !
*Pourquoi on mange des animaux ?* de Nina Metais et Alice Chemama
En librairie le 13 septembre 2023 !
*Jules César à la conquête de la Gaule* d'Olivier Blin et Vincent Bergier
En librairie le 30 août 2023 !
*L'incroyable aventure des nombres* de Carina Louart et Joanna Rzezak
En librairie le 30 août 2023 !
*Planète en guerre, planète en paix* de Véronique Corgibet et Éric Héliot
En librairie le 11 octobre 2023 !
*Par hasard ! Petites et grandes découvertes inattendues* de Christian Choux, Didier Baraud et Nathalie Choux
En librairie le 11 octobre 2023 !
*Circorama* de Coline Garcia et Nathalie Bertholio
En librairie le 1er novembre 2023 !
*Aux Îles* d'Aurelia Coulaty et Clément Thoby
En librairie le 11 octobre 2023 !
*Trois fois rien* de Julien Dufresne-Lamy
En librairie le 23 août 2023 !
*Bienvenue dans les maisons extraordinaires* de Peggy Nille
En librairie le 4 octobre 2023 !
*Kouaf kouaf* de Walter Glassof
En librairie le 6 septembre 2023 !
*Le Terrible Grand Méchant Enfant* de Thomas Gabison et Clémence Paldacci
En librairie le 6 septembre 2023 !
*Le Monstre du placard n'aime pas ses fesses !* d'Antoine Dole et Bruno Salamone
En librairie le 27 septembre 2023 !
*Sirocco et le royaume des courants d'air* de Benoît Chieux et Alain Gagnol
En librairie le 15 novembre 2023 !
*Au bureau d'information de monsieur Hibou* de Junko Shibuya
En librairie le 30 août 2023 !
*Rosalinde et le prince somnambule* de Denis Baronnet et Gaëtan Dorémus
En librairie le 23 août 2023 !
*Litchi* d'Armelle Modéré
En librairie le 6 septembre 2023 !
*Le Plus Grand Secret du monde* d'Alia Cardyn et Violette Imagine
En librairie le 11 octobre 2023 !
*Le voyage de la petite hérissonne* de Guillaume Poyet et Amandine Laprun
En librairie le 1er novembre 2023 !
*Tadellala* de Jessie Magana et Stéphane Kiehl
En librairie le 4 octobre 2023 !
*Une histoire de dodo* d'Aurore Petit
En librairie le 4 octobre 2023 !
*Crocolou Une journée pleine d'émotions !* d'Ophélie Texier
En librairie le 23 août 2023 !
*Le Sapin de Noël de Crocolou* d'Ophélie Texier
En librairie le 4 octobre 2023 !
*Amour flou* d'Emile Cucherousset et
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Accroché dans un arbre, il y avait une sorte de vieil autobus tout cabossé. La porte s'est ouverte et un énorme bonhomme jaune est descendu. Rufus était toujours derrière son arbre, et je me sentais un peu seul. Le grand monsieur tout jaune s'est approché en se présentant :
- Salut, je m'appelle Cassius !
Je tremblotais, mais je me suis dit que c'était normal, parce que je n'étais encore qu'un tout petit Justicier Fantôme.
Après m'avoir broyé la main, Cassius a commencé à regarder autour de lui. Ses deux compagnons avaient disparu.
Il a mis ses mains en porte-voix et a hurlé :
- NAPO, ALBERT OÙ ÊTES-VOUS ?
"Quand on demande à Kevin lequel des quatre mots au tableau est un verbe, il répond le chiffre 16."
Voilà comment j'ai compris que le cours de mathématiques était terminé, et qu'on était passés au français. Bonne nouvelle : ça voulait dire que l'heure de la récréation approchait. Mauvaise nouvelle : papa allait encore devoir signer mon cahier.
ce n'est pas un gros chien, c'est un zèbre ! Et le problème, justement, c'est qu'un zèbre, ça a des rayures ; du coup, ce n'est pas possible de le confondre avec un autre animal. Il faut donc être très discret si on ne veut pas se faure repérer...
Il allait faire place nette et Xavier avait de mauvaise grâce accepté de retourner dans son tiroir, au grand soulagement d’ Albator qui, ramassé dans un coin de la pièce semblait éprouver une franche méfiance pour l’étranger.
LA RENCONTRE
Je m'appelle Kevin et j'ai dix ans. J'ai un papa, qui travaille à la banque, une maman, qui travaille à l'école, et un chien, Rufus, qui ne fait rien.
Moi, plus tard, je voudrais être le Justicier Fantôme. J'ai aussi trois amis qui viennent de l'espace. Le rouge, c'est Napo. Il est petit, se met souvent en colère, et veut toujours être le chef. Le Pieu, c'est Albert. Il réfléchit beaucoup. Et le grand tout jaune, c'est Cassius, le costaud.

Tout a commencé la semaine dernière. Rufus et moi, nous étions en mission dans la forêt, à la recherche d'une ou deux injustices à réparer. Comme, quand je serai grand, je serai le Justicier Fantôme, je préfère m'entraîner tout de suite à combattre le mal pour ne pas être surpris plus tard.
WHHIIIIIIIZZZZ !
Une longue flamme a traversé le ciel... Puis il y a eu un éclair... Et un grand BOUM !
Rufus, ce lâche, est parti se réfugier derrière un arbre. Moi, j'avais envie de pleurer et d'appeler ma maman, mais je me suis retenu : le Justicier Fantôme ne pleure pas et n'appelle jamais sa maman. Alors j'ai jeté un oeil... Et je me suis approché à pas de loup. Les pas de loup, c'est très facile - surtout pour le Justicier Fantôme, qui caresse à peine le sol quand il marche - on se met sur la pointe des pieds et on avance lentement, sans faire de bruit, pour mieux surprendre l'ennemi. C'est très facile, sauf quand cet imbécile de Rufus se met à aboyer.
Je suis enfin arrivé près de la clairière. C'était un beau bazar, un arbre était tombé, et le sol était jonché de feuilles et de branches cassées.
« Comme tous les lundis, maman est montée dans ma chambre pour essayer de me réveiller. Ça ressemble un peu à une misson impossible, alors je me dis qu'un jour, elle abandonnera en se disant : « Tant pis, c'est trop difficile, Kévin manquera l'école aujourd'hui ». Mais rien n'y fait, elle est là, fidèle au poste ; elle rentre dans la chambre, à la même heure, elle dit, avec un grand sourire : - Debout mon chéri! »

J'ai aidé le géant jaune à les démêler, ça n'a pas été facile. On tirait chacun de notre côté, et tout à coup, il y eu un bruit comme quand papa débouche une bouteille de vin, puis hop ! Ils étaient deux devant nous.
Ils se sont présentés : Napo le rouge, et Albert le bleu.
J'ai dit :
Je suis Kévin, mais c'est mieux de m'appeler le justicier fantôme, vous verrez dans quelques années, tout le monde m'appellera comme ça.
Ils m'ont raconté qu'ils venaient d'une planète très lointaine, qu'ils avaient eu un accident avec leur soucoupe volante. Et là, je leur ai répondu qu'il ne fallait pas me prendre pour un imbécile, parce qu'une soucoupe volante, je savais bien à quoi ça ressemblait ! Une soucoupe, c'était rond, jaune avec un hublot et des lumières qui clignotent, alors que leur machin, c'était un autobus comme celui que je prends parfois avec maman pour aller acheter des baskets avant la rentrée des classes, sûrement pas un vaisseau de l'espace.

JE RAME.
HUIT MILLE TROIS CENT TRENTE JOURS, CINQ HEURES, TRENTE-HUIT MINUTES QUE JE RAME. TRENTE-NEUF MINUTES.
Le tour du monde à la force du poignet. Galérien de la houle quarante minutes j’ai traversé les océans, essuyé les pires tempêtes, échappé à un cachalot sodomite, tutoyé une plate-forme pétrolière saoudienne dont l’équipe partageait également son temps à forer dans la mer de Chine et à chignoler dans les bordels thaïs… J’ai même sympathisé avec un vieux congre qui avait sillonné toutes les mers du globe et baragouinait une soupe de langues aussi disparates que peu mélodieuses, une tour de babel effilée comme un sabre, découpant les eaux tièdes d’un mouvement de queue métronomique qui n’était pas sans m’évoquer… Non, rien.
Quarante et une minutes. Il faut que j’accélère. Les requins s’approchent.
J’ai les bras tétanisés. Mes muscles ont triplé de volume en moins de quatre ans quarante-deux minutes à chaque coup de rame, mes biceps, en se contractant, exercent une telle pression sur mes maxillaires que mes dents se déchaussent. J’en recrache deux ou trois toutes les minutes. Heureusement, elles repoussent en quelques secondes. Mais mon canot se dégonfle, lentement, mais sûrement. De temps en temps, je me penche en avant – en surveillant mes arrières à cause du cachalot – pour souffler dans la valve. J’ai maintenant de l’eau jusqu’à la taille quarante-trois minutes un des requins, parmi les plus hardis, saute sur l’embarcation dans l’espoir de m’embrasser sur la bouche. Je le décapite, d’un coup de rame précis et note, à son haleine caoutchouc, qu’il vient d’avaler un homme-grenouille. Mais le squale est tenace, il ne lâche jamais sa proie. Et sa proie, c’est moi. Il s’approche, sa tête a repoussé, hydre immonde et affamée, il est énorme – au moins trois cents livres -, un mètre cinquante au garrot, l’œil interlope qui menace, les bas qui filent dans les charentaises, la blouse en nylon marron à motifs.
ATHANAAAAASE. TU SORS DE LA BAIGNOIRE AVANT DE TE TRANSFORMER EN TÊTARD, TU VIDES TON BAIN, ET TU VAS TAILLER LA HAIE. DÉPÊCHE !
JE VOUS PRÉSENTE LUCY, MA FEMME. TERRE A TERRE, CASTRATRICE ET AVALEUSE DE RÊVES.
NOUS SOMMES MARIÉS DEPUIS HUIT MILLE TROIS CENT TRENTE JOURS, CINQ HEURES, QUARANTE-QUATRE MINUTES.
- et venez voir ! Y a Olive qui dessine un foret !
- on pourrait y faire une balade, c'est excellent pour la santé.
- moi les balades, j'aime pas ça !
- c'est pas dangereux.