AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laurie Cohen (160)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'oiseau qui avait avalé une étoile

Un oiseau avale un jour une étoile, devient tout joli et tout lumineux... et voici que la vie de l'oiseau devient toute pourrie, parce que les autres animaux le rejettent aussitôt (en se servant de prétextes fallacieux). le voilà donc amené à s'isoler et à être malheureux. C'est pas gai. L'histoire finit bien, mais je me suis fait une sacrée peur en imaginant que l'oiseau allait finir en cage et qu'on allait nous dire que tout était pour le mieux (mais en fait non, pas du tout, c'est moi qui suis d'un naturel très pessimiste).





C'est à la fois triste et mignon. Mignon parce que les dessins très stylisés sont jolis dans l'ensemble, surtout quand il s'agit des animaux, comme les oiseaux, les cerfs et les poissons (qui sont tous des salauds). Triste parce que la tristesse de l'oiseau est palpable et qu'on a très envie de pleurer avec lui (c'est typiquement l'effet Yashamaru). C'est d'ailleurs un des points fort de ce livre que d'arriver à rendre très expressif l'oiseau, qu'il soit triste ou heureux.





Alors oui, un petit oiseau qui est rejeté par les autres et qui se met à pleurer, tout ça joliment dessiné, ça fonctionne super bien avec des enfants de 3 à 5 ans. Reste que cette histoire sur la différence et le rejet par les autres est très classique, et je ne vois pas bien quel argument utiliser pour conseiller d'acheter ce livre plutôt qu'un autre à un enfant. Il y a tout un travail d'accompagnement de la part des adultes à faire pour que ça devienne un outil de réflexion sur la thématique principale. Après, pour que l'enfant accroche complètement et en fasse un livre de chevet, il me semble que c'est un peu un coup de poker.





Parce que vu le prix (17 euros), il va quand même falloir le rentabiliser ce bouquin... Et pour ce qui est du côté pratique, en plus, il aurait peut-être fallu éviter le papier glacé (bonjour les traces des petits doigts sur les pages à fond sombre !!!)





Donc oui, on a bien là un joli album, prêt à remplir sa mission pédagogique pour peu que les adultes participent. Mais trop cher, on va pas se cacher les choses.







Masse critique Jeunesse
Commenter  J’apprécie          520
Hors des murs

Enfermée pour une raison qu’elle nie, la narratrice découvre l’univers désespérant de la prison, la saleté, les cohabitions incontournables, la violence, la solitude. Puis brutalement, elle se rend compte qu’elle est enceinte. L’angoisse se mêle à l’espoir et modifie sa perception de l’enfermement, provisoire mais dans une attente interminable du procès.



La méfiance est de règle dans cet univers sans pitié mais l’amitié peut aussi devenir une valeur sûre. Ses compagnes d’infortune sont là pour l’initier, lui apprendre la prudence et la soutenir dans son parcours.



Ce roman met l’accent sur le vécu carcéral, et particulièrement la situation des femmes enceintes, qui bénéficient pour quelques semaines de conditions privilégiées. Mais l’amélioration du bien-être est aussi un compte à rebours terrible, jusqu’à la séparation inévitable de la mère et de l’enfant au bout de dix huit mois.



Marianne ne bénéficie pas de soutien familial ou amical, mais la correspondance assidue avec Adrien, fait évoluer les échanges épistolaires en lien solide, un relais éventuel pour confier son enfant.





Illustration du drame que peuvent vivre les détenues, sans préjuger de la cause de leur incarcération, le roman met en avant la douleur de la séparation inéluctable.



Premier roman émouvant.



336 pages Plon 3 février 2022


Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          510
Hors des murs

Fait partie de la sélection du Prix des Lecteurs du Val de Sully - Section Roman (4/6)



Marianne entre en préventive et pourtant elle clame son innocence. Quelques semaines passent et les malaises se multiplient.

Diagnostic : elle est enceinte.

A partir de là, plus rien n’existe que sa fille…



Laurie Cohen nous raconte le monde carcéral dans une prison pour femmes, sa violence, ses compromissions, ses amitiés…



Le style m’a un peu surpris.

Les paragraphes sont courts, parfois une seule phrase.

Les phrases sont parfois sans verbe.



Au début, la lecture n’est pas facile mais au fur et à mesure je m’y suis habitué.

Ce style a bien fait ressentir la violence dans certaines situations ou une urgence dans d’autres (hélas, je ne peux trop en dire sinon c’est spoiler).



Ce livre est très émouvant. Les sentiments sont exacerbés. Autant la haine et la violence sont à fleur de peau, autant l’amitié entre certaines détenues est profonde. Et au-dessus de tout ça, une ode à l’amour maternel



Un coup de cœur.
Commenter  J’apprécie          482
Hors des murs

Ma fille, née derrière les barreaux



Laurie Cohen raconte le combat d'une femme incarcérée pour meurtre alors qu'elle est enceinte. Une plongée dans l'univers carcéral accompagnée d'une touchante histoire d'amour, mais aussi un cri de révolte. Fort émouvant.



«Je m'appelle Marianne. Je suis née dans une petite région lointaine de l'Ouest américain, mais j'ai grandi dans une ferme aux alentours de Vichy, et finalement j'ai été mutée à Paris, et comme je ne supporte pas la ville, j'ai pris une maison à Gif-sur-Yvette. Mes parents adoraient la campagne française. Ils sont morts tous les deux. D'un accident de voiture.» C'est depuis sa cellule de prison que Marianne adresse cette lettre à un inconnu. La jeune femme qui vient d'être incarcérée clame son innocence, mais personne ne l'écoute. Elle doit désormais s'adapter au milieu carcéral et à ses codétenues, «une rousse et une Black aux cheveux frisés et une petite métisse avec un air enfantin.» Entre indifférence, sororité et animosité, elle cherche ses marques. Avant de s'effondrer, victime d'un malaise. Le médecin va alors lui annoncer qu'elle est enceinte et qu'elle peut choisir de garder l'enfant, mais qu'il lui sera retiré au bout de 18 mois. Oubliant cette terrible échéance, elle entend conserver cette graine infime qui répand la vie dans son corps, ce cœur qui doucement se met à battre. «J'aime l'inventer. L'imaginer. Chaque jour, il grandit, évolue, se forme. Envie de croire que l’univers m’a donné ce bébé pour trouver la paix. Qu'il me l’a offert pour me rendre plus sereine, me donner la force de me battre. Tout recommencer.» Si l'on oublie une bagarre avec une codétenue qui voulait la rouer de coups et lui faire perdre le fruit de ses entrailles, c'est assez sereinement qu'elle a attendu l'échéance, entre les promenades, les soins, l'atelier et la bibliothèque où elle peut emprunter des ouvrages de puériculture, mais aussi Gatsby le Magnifique ou Le joueur d'échecs de Stefan Zweig.

Transférée dans le quartier des mères, elle va donner naissance à une petite fille. «Je vois ses petits yeux cobalt et ses mains minuscules. Elle gémit doucement. J'ai tout oublié. Le personnel. La prison. Ma vie de merde. Il n’y a plus qu’elle. Ce petit bout d'amour. Je glisse à son oreille :

— Je suis là, mon cœur, c’est maman.

Et sa main attrape mon pouce.»

Avec beaucoup de sensibilité et un sens aigu de la formule – La prison est un dédale existentiel. La sérénade de la condition humaine – Laurie Cohen raconte le quotidien de la mère incarcérée. Entre la peur de ne plus voir sa fille, l'insoutenable attente du procès et le dossier de demande de sortie avec bracelet électronique, on est saisi par le manque d'humanité d'une justice qui par définition est aveugle. Un premier roman parfaitement maîtrisé et qui, sans jamais tomber dans le pathos, souligne les lacunes d’un système, voire ses contradictions.




Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          340
L'oiseau qui avait avalé une étoile

Par une belle nuit douce et sucrée, un oiseau avala par mégarde une étoile… il devint alors aussi brillant qu’un diamant. Si son plumage faisait des envieux, il n’en restait pas moins que l’oiseau était malheureux : partout où il tentait de se poser, il était rejeté par les animaux qui redoutaient d’être repérés par leurs ennemis. Alors, l’oiseau s’isola pour cacher ses larmes…

Mon avis : Cet album au titre intriguant capte notre regard dès sa première de couverture et une illustration pleine de promesses… et ne nous lâche plus. Se présentant sous forme de conte, le texte joue sur la répétition pour nous offrir une histoire émouvante et douce nous mettant face au désarroi de celui qui peut se trouver à la fois envié et rejeté de par sa différence. Sur les trois dernières doubles pages, le récit se met au silence pour laisser toute la place à la force de suggestion des superbes illustrations qui nous ont déjà transportés jusque là. Toutes empreintes de contrastes, de grands aplats sombres et la luminescence de l’oiseau amplifient le jeu d’ombres et de lumières. Les animaux y sont très bien réalisés, avec une préférence chez moi pour les cerfs et les hérissons et un vrai coup de cœur pour le gros plan sur la tristesse infinie de l’oiseau qui nous montre un regard poignant, ombré de larmes, qui en dit long sur sa détresse. Une très belle promenade au pays de la nuit et de la solitude, un peu de magie et de mystère, une fin ouverte qui permet à chacun de laisser parler son imaginaire, une histoire singulière sublimée par de magnifiques illustrations… que pourrais-je dire de plus...

Public : à partir de trois - quatre ans en lecture accompagnée

Si vous voulez vous rendre sur le site ou sur le blog de l’illustrateur, Toni Demuro, vous pouvez suivre ces adresses :

http://www.tonidemuro.com/

http://tonidemuro.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          250
Dans l'espace infini

Pourquoi nous l’avons choisi:



Depuis un moment, nous regardons le ciel étoilé avec Jazzelfique, pour tenter de voir les étoiles filantes. J’ai trouvé que ce livre serait une super idée de lecture, pour en apprendre plus sur les mystères… Dans L’espace Infini.

Ce que nous avons ressenti:



La première chose qui nous a marquée, c’est la beauté des illustrations. Entre formes géométriques et couleurs vives, on peut vraiment dire que ces dessins attirent l’œil!!!!Nous avons adoré, chaque page est une merveille plus belle que la précédente…Des effets poudrés aux dégradés vivifiants, l’Univers est mis en valeur de manière moderne et lumineuse.



Espace_016



Ensuite, la poésie du texte. Elle nous conte par un joli vocabulaire au champ lexical scientifique, les planètes et particularités du système solaire, mais aussi, plus loin que ça…Le silence prend tout son sens, le froid rencontre les sphères de feu et les trous noirs deviennent monstres… Mais tout cela avec douceur et légèreté, dans une jolie envolée de mots, en fusée imaginaire…



« L’espace, grand, immense et noir, déploie ses draps de soie vers l’infini. »



Je pense que cet album est une belle réussite. Intéressant dans son intention et dans la réalisation. Nous passons depuis, plusieurs soirées avec ce livre, tout en contemplant de notre jardin, le ciel , complices, mère et fille, de savoir que après, nous le verrons aussi d’une autre façon, dans l’œil d’une artiste inspirée….



Indispensable pour les petits curieux qui ont toujours les yeux tournés vers là-haut…


Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          240
Est-ce que vous m'aimerez encore...?

Un enfant s'enferme dans sa chambre pour ne plus entendre ses parents crier et se disputer. Il s'invente des jeux, mais surtout il se pose plein de questions "Pourquoi ses parents pleurent-ils? Est-ce de sa faute?".



Quelque soit le genre de séparation (divorce, décès...) ce n'est jamais facile pour qui que ce soit: parents, enfants.

Ce livre nous délivre d'une façon poétique et tout en finesse un message d'espoir. Il permet d'expliquer à un enfant qu'il n'est pas responsable de la situation conflictuelle entre ses parents. Car on le sait un enfant a vite fait de se torturer l'esprit en se posant mille et une questions.



Des illustrations toutes simples avec un coup de crayon délicat dans les tons noir et blanc et une note de rouge par ci, par là; une belle typographie rouge également, dont la taille est plus ou moins grande selon les mots que l'auteur a voulu mettre en avant .



Bref, je remercie Babelio et les éditions Galapagos de m'avoir fait découvrir ce magnifique album.

A conseiller à tous ceux qui vivent une séparation qu'ils soient petits ou grands.
Commenter  J’apprécie          200
Et toute la ville s'éveille

Parmi mes derniers coups de coeur en littérature jeunesse, figure ce Quand la ville s'éveille de Laurie Cohen et Marjorie Beal, un des rares albums jeunesse que j'ai pu lire sur le thème de la ville, un thème cher à l'urbain que je suis.

Laurie Cohen et Marjorie Beal nous proposent un bel ode à la ville, un hymne très poétique ( il ne faut pas s'attendre une intrigue linéaire mais plus à un poème), et aux images assez magiques .



L'album prend une dimension très contemporaine, très moderne, avec notamment les illustrations toutes en formes géométriques de Marjorie Bréal.On y voit alors une ville pleine de promesses, de sensations, de lumières, de fourmillement

La bonne L'idée de l'auteur Laurie Cohen est de personnifier la ville qui prend tout un tas de caractéristiques précises ( émotive, réveuse, ..), dotés d'immeubles qui ressemblent à des personnes avec tout un tas d'expressions différentes. ...

De Jolies illustrations très colorées, un texte très poétique et un bel objet... Bref, un album à recommander sans l'once d'une hésitation.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          140
Hors des murs

Ce roman débute un matin de mai, avec le placement de Marianne en détention provisoire. Son choc se ressent dans la brièveté des phrases, qui ne contiennent, parfois, pas de verbe. L’univers carcéral lui est étranger. Elle encourt douze ans d’emprisonnement, mais elle clame son innocence. Alors qu’elle raconte son arrivée, des mots s’insèrent dans ce descriptif, des mots qui viennent taper son cœur, ce sont des réminiscences. Elle vivait heureuse avec son époux. David est mort et Marianne est emprisonnée. Pourtant, elle ne pense qu’à lui et elle le pleure.





Peu de temps après son incarcération, elle fait un malaise. Une prise de sang révèle qu’elle est enceinte de sept semaines. Elle n’a que quelques minutes pour répondre à cette question : « veut-elle garder l’enfant ? » Malgré sa peur, elle décide de mener sa grossesse à terme, de devenir maman. Comme l’autorise la loi, son bébé pourra rester avec elle jusqu’à ses dix-huit mois. Ce petit être innocent sera emprisonné, grandira et s’éveillera auprès d’elle, puis sera séparé de son seul repère.





Marianne s’inscrit à un programme de correspondance. En réponse à la lettre qu’elle envoie à un inconnu, elle reçoit un courrier d’un jeune homme : Adrien. Il devient sa fenêtre sur l’extérieur. Elle, elle lui confie les difficultés de la vie en détention.





Alors que Marianne attend son procès, elle ne parle qu’à mots couverts des accusations portées contre elle. Nous ne connaissons ces dernières que dans la dernière partie du roman. Malgré notre impatience, Marianne ne lâche que des bribes. Nous avons envie de croire à son innocence, car nous nous attachons à elle. J’admirais sa force, car je sentais qu’elle n’était pas armée pour le monde carcéral. Au fil du temps, elle livre des éléments sur ses actes et le mystère s’épaissit.





J’ai été bouleversée par la sensibilité avec laquelle Laurie Cohen dépeint la maternité en prison. J’ai été émue aux larmes, par les sentiments de Marianne au sujet de la séparation future d’avec son bébé. J’ai pleuré en lisant ses inquiétudes de maman. J’ai été très touchée par ses mots au sujet de l’amour maternel, qu’il soit en liberté ou en enfermement. L’auteure montre que le lien filial est universel, qu’avant d’être des inculpées, les femmes qui accouchent en prison sont des mères. Les angoisses, quand le petit est malade, le besoin de vérifier qu’il respire, les inquiétudes au sujet de son avenir, etc. tous les parents connaissent. L’auteure interpelle, également, sur le handicap pour un enfant d’être privé de l’extérieur et de vie sociale. J’ai été meurtrie par les passages au sujet des déchirements des mamans, quand leur enfant doit les quitter. Les émotions sont si bien rendues, qu’elles percutent le cœur. J’ai, plusieurs fois, éclaté en sanglots.





L’histoire de Marianne m’a poignardé le cœur, j’ai été émue par la maman et par la femme, j’ai été ébranlée par sa vie passée et par sa nouvelle existence, derrière les barreaux. Enfin, j’ai été troublée par les chefs d’accusation. Hors des murs est un immense coup de cœur.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          131
Jean l'éléphant - le virus de l'amour

Il est tout rond ce jean l'éléphant ; son corps, ses yeux, ses pieds, ses oreilles...et il arrive simplement, naturellement à reconnaître et exprimer ses émotions. Un petit livre en forme de gourmandise pour se redire, transmettre et raconter des sentiments tous simples qui retranscrivent parfaitement le sentiment amoureux.
Commenter  J’apprécie          130
L'oiseau qui avait avalé une étoile

Tandis qu'il est perché sur une arbre, un petit oiseau avale par mégarde une étoile. L'oiseau devient alors aussi scintillant que la lune elle-même. Son plumage irradiant fait des jaloux et bientôt, le petit oiseau se retrouve exclut par les animaux qui l'entourent. Tous lui reprochent d'attirer les prédateurs. Jusqu'au jour où le petit oiseau rencontre...



C'est avec beaucoup de tendresse que Laurie Cohen nous raconte l'histoire de ce petit oiseau. A travers lui, elle aborde le thème de la différence et de l'exclusion avec beaucoup de délicatesse et de poésie.



Les illustrations de Toni Demuro complètent à merveille le texte de Laurie Cohen. De style plutôt épuré, elles retransmettent toute l'intensité du chagrin de l'oiseau. Au fil des pages, vous voyons l'expression du petit oiseau devenir de plus en plus triste, jusqu'à verser quelques larmes. J'ai trouvé que la colorisation reflétait elle aussi les émotions de l'oiseau. Les couleurs plutôt sombres et froides (bleu nuit, gris, noir) dans les deux premiers tiers de l'histoire, finissent par s'éclairer et devenir plus chaudes (rouge, orange, marron chocolaté) vers la fin de l'histoire, à l'image du petit oiseau dont le cœur se réchauffe grâce à la générosité de son bienfaiteur.



Un album qui aborde le thème de l'exclusion avec subtilité et imagination. Un moment de douceur à partager avec les enfants.
Commenter  J’apprécie          120
Mon ami imaginaire

Merci à Babelio et aux éditions Philomène pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique jeunesse.

C'est une petite histoire très douce tant dans les dessins que dans les textes.C'est une correspondance entre Tom et son ami imaginaire.Le petit garçon va se confier à lui à un moment difficile de sa vie.Les dessins sont très jolis,les couleurs très douces,dans les bleus essentiellement et très jolis crayonnés.
Commenter  J’apprécie          120
Si petit

Un joli album jeunesse illustré cartonné pour comprendre à quel point nous sommes tous si petits par rapport au monde entier et à l'univers. Une lecture possible pour les tout-petits grâce aux pages cartonnées, des dessins simples et peu de textes.
Commenter  J’apprécie          100
Hors des murs

bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur HORS DES MURS de Laurie Cohen.Il y a des romans des que l'on commence à les lire on a qu'une hâte c'est de ne plus le lâcher et c'est exactement le cas pour hors des murs Je ne vous cache pas que j'ai adoré ce roman (qui pourrait être une histoire vraie). Marianne est en prison et on ne sait pour quelle raison on la sera bien plus tard. Alors entre bonheur,inquiétude, joie,tristesse,désespoir,amour humanisation,l'actrice ma beaucoup touché avec des mots justes et forts lors de ma lecture. Marianne crie haut et fort qu´elle est innocente pour moi elle l'est et pour vous ???? Lecture que je ne peux que vous conseiller mais comme je dit toujours ceci n'est que mon avis personnel.
Commenter  J’apprécie          92
Hors des murs

Ma lecture commence par l’admiration d’une jolie couverture, l’ombre d’une petite fille, tête baissée sur fond de ciel bleu et herbes folles, derrière une fenêtre à carreaux. Le roman de Laurie Cohen, "Hors des murs" me fait déjà de l’œil. Et, comme souvent ou toujours, je n’ai rien lu de l’histoire, ni commentaires, ni quatrième de couverture.



"Quand j’ai traversé la cour de la maison d’arrêt, j’ai guetté le ciel. Ce trou de bleu entre les murs de pierre…Et puis j’ai traversé ce long couloir. On m’a ordonné de me déshabiller. On m’a fouillée intégralement…". Là, forcément, je comprends le sens du titre… sauf qu’on est, pour l’instant, entre les murs. La narratrice s’appelle Marianne, elle menait une vie tranquille auprès de son mari David, retirée dans une campagne silencieuse. Aujourd’hui, elle est menottée, devenue un numéro, enfermée. Elle clame son innocence mais personne ne veut l’entendre. Et puis, elle apprend qu’elle est enceinte…Je préfère ne pas aller trop loin, ne pas dévoiler l’important, vous laisser découvrir au fil des pages le destin de cette femme.



J’ai lu ce roman avec avidité. Souvent tentée d’aller à la dernière page pour connaître la fin, j’ai résisté. J’ai pris, je le reconnais, fait et cause pour cette jeune femme. Je me suis mise à sa place, ai ressenti, je pense, les mêmes affres, vécu les mêmes tourments. L’auteure n’utilise pas une écriture ampoulée mais les mots sonnent juste, chaque sentiment, chaque émotion sont parfaitement rendus. Le rythme est vif, les chapitres courts et les paragraphes encore davantage, les phrases claquent. Elle nous plonge, en apnée, dans l’univers carcéral féminin : la saleté des cellules, la promiscuité, l’agressivité, l’ennui… Sans pathos, sans jugement, elle dit les journées, les codétenues, les amitiés qui se créent dans l’adversité, le sas heureux du quartier mère/enfant, véritable semblant de liberté. Elle parle des visiteurs de prison, un lien avec l’extérieur.



Pas de voyeurisme dans ce récit mais une réflexion sur la culpabilité, sur les lenteurs de la justice, l’attente interminable des procès, tout cela truffé de retours en arrière, de retours dans la vraie vie, celle d’avant, la liberté, le bonheur.



Très maîtrisé, cet ouvrage, d’une extrême sensibilité m’a tenue en haleine de bout en bout.


Lien : https://memo-emoi.fr
Commenter  J’apprécie          90
Dans l'espace infini

Un formidable album documentaire pour découvrir l'univers merveilleux de l'espace.



A partir d'illustrations poétiques et justes et d'un texte philosophique et instructif, le lecteur se laisse bercer par l'infini de l'espace.



Les satellites, la lune, le soleil, les aurores boréales, les constellations, les planètes, les comètes, les astéroïdes, les nébuleuses, les supernovas, les trous noirs et la voie lactée nous sont contés à la manière d'une mélodie.



Le récit est bien structuré, avec des enchaînements logiques qui nous amènent à traverser tout l'univers et à identifier les corps qui l'habitent avant de nous ramener sur Terre.



Les phrases simples restent à la portée des plus jeunes. Parfois on s'amuse à faire deviner aux auditeurs les éléments décrits ou encore à reconnaître ceux qui sont représentés.



Le lecteur a l'impression d'être lui-même entraîné dans au fin fond de l'univers.



Magnifique et intelligent. A lire !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          90
L'oiseau qui avait avalé une étoile

L'oiseau aurait pu avaler d'un trait un ver, une graine. Mais c'est une étoile qui tomba au fond de son gosier gourmand. Quoi de plus charmant, précieux qu'une étoile?

L'éclat de celle-ci rendait le petit oiseau aussi voyant qu'une lanterne dans la nuit noire et tous les animaux prirent peur d'être la proie d'un prédateur.

Un jour, un voyageur cueillit la fleur qui germa des larmes de l'oiseau étoile. Il n'en fut pas effrayé...

: Drôle d'histoire aux teintes du conte et à la fibre délicate que celles de cet "oiseau qui avait avalé une étoile".

Presque philosophique à un niveau dont l'entendement conviendrait d'avantage à des adultes bien avertis du double-sens évident. Ce petit oiseau clair comme un astre trouve finalement quelqu'un qui ne craint pas de le tenir à ses côtés et qui louera aussi sa jolie particularité. Laurie Cohen trouve un biais sympathique pour parler de la différence à niveau de jeunes lecteurs et y inclut l'enchantement pour fermer le livre et poursuivre le fil de la pensée. Cet oiseau va t-il faire germer d'autres fleurs étoilées dans ce jardin digne des Mille et une nuit? Les plus grands y verront aussi un message de paix indubitable que seules les illustrations de Toni Demuro révèlent. De la douceur à tous les niveaux, cela fait du bien.

A découvrir.
Commenter  J’apprécie          90
Hors des murs

Dans son premier roman, Laurie Cohen aborde l'incarcération féminine et les conditions de détention.



Marianne voit sa vie basculer quand du jour au lendemain elle se retrouve incarcérée alors qu'elle est innocente. Si beaucoup crie leur innocence alors qu'il n'en est rien, on assiste tout de même à de vrais cas d'injustices.

Nous ne saurons rien des réelles raisons qui ont amené Marianne au sein d'une prison lors de la première partie du roman.

En revanche, l'auteur abordera les conditions de détention particulièrement difficiles, la privation de liberté, l'isolement, la honte, la déshumanisation. Marianne ne sera qu'un numéro en attente de procès, qui déambule de cellules en cellules, tenant de s'acclimater (si on peut vraiment parler d'acclimatation) à ce nouvel environnement.

Mais un bonheur se cache au fond de son ventre, un bébé qui pousse en elle. Une première maternité n'est jamais simple à aborder alors qu'en est-il en prison. Laurie Cohen livre ici la réalité de ces femmes qui accouchent en prison. Un espace de nurserie est aménagée pour qu'elles puissent garder leur enfant les 18 premiers mois de vie. Comment gérer au mieux sa grossesse incarcérée ? Quel quotidien pour ces enfants qui naissent entre 4 murs ? Et ensuite quel avenir lorsque la séparation est rendue obligatoire entre la mère et l'enfant.

Avec beaucoup de réalisme, on suit le quotidien de Marianne au sein de la prison et dans toutes les premières étapes de sa nouvelle de maman incarcérée. Sujet assez difficile et peu traité que l'auteur aborde ici. J'ai trouvé qu'il était très d'actualité et englobait vraiment toutes les problématiques auxquelles sont confrontées les mères incarcérées.



Un récit humain, touchant qui ne peut laisser de marbre.
Commenter  J’apprécie          80
Hors des murs

BRUT & POIGNANT...



Car il suffit d'une fraction de seconde pour que tout bascule. Marianne menait une vie tranquille avec son mari David, et elle est désormais enfermée dans une cellule sombre. Tout s'est écroulé, elle est devenue une assistée et ne peut plus décider de rien. Elle, qui a toujours clamé son innocence, attend que son jugement arrive enfin.

Un jour, elle découvre qu'elle est enceinte. De sept semaines déjà... Mais que faire? Épargner à ce bébé qui n'a rien demandé un début de vie entre quatre murs? Garder cet enfant qui est aussi celui de l'homme qu'elle aimait mais qui n'est plus?



Ce roman nous propose une immersion très juste et réussie dans le quotidien d'une prison pour femmes. On plonge au cœur d'un univers sans pitié et d'une grande violence. On se met à la place de Marianne..

Perdre la notion du temps, avec ces secondes qui de muent en éternité.

Tenter d'échapper à la folie alors que ses compagnons de cellule se tailladent les veines.

Vivre dans une cellule sombre, ne plus voir le ciel.

Perdre toute maîtrise de son quotidien entre ces murs qui oppressent, qu'on rêve d'abattre pour dégager l'horizon.



J'ai adoré devoir patienter une bonne partie du roman afin de découvrir le drame qui a propulsé Marianne entre ses murs... Innocence, ou culpabilité? Ce sera à vous d'en juger.

J'ai adoré m'immerger dans cette prison, dans l'unité mère enfant, c'est un sujet follement intéressant que je n'avais jamais lu.

Comment porter la vie alors qu'on est qu'un numéro d'écrou, alors qu'autour de soi certains tentent de se donner la mort? Alors que la séparation avec cet enfant est inéluctable?



Heureusement qu'il y a cette correspondance avec Adrien. Un inconnu qui se mue en ange gardien, une onde de délicatesse dans ce milieu de brutes.

Car face à la violence, un être qui grandit... Et surtout, face à la violence, un amour maternel qui surpasse tout.



Un premier roman très réussi, d'une grande justesse. Porté par un style brut et sans fiorifiures...

Je recommande !



Alors, tenté.e.s? 😇





Commenter  J’apprécie          80
Quand la montagne scintille

Voilà un très beau livre sur un sujet a priori plutôt rare : une montagne.

Le couple d'auteures réussit à aborder celle-ci d'une façon décalée, animant la montagne comme un personnage figé.

Si elle est immobile, tout autour d'elle change tout le temps et ces infinies variations vont travestir notre montagne au fil des pages.

Sous les couleurs somptueuses de Marjorie Béal, la montagne va muer en une créature fabuleuse à un seul œil, mais toujours attentif à ce qui l'entoure. Les saisons comme des explosions de couleurs vont participer au plaisir de lecture tant tourner une page revient alors à se demander : que vais-je trouver de l'autre côté ?

Au final un très bel album dans une très belle édition mais surtout une indéniable réussite formelle.
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurie Cohen (295)Voir plus

Quiz Voir plus

Des titres colorés

De quelle couleur est la Dame qui rend visite à Oscar dans le roman d'Eric Emmanuel Schmitt ?

Bleue
Blanche
Rouge
Rose

12 questions
6193 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature étrangère , couleurCréer un quiz sur cet auteur

{* *}