Le Fab

A- Do-Ra-Ble ! Un monde féerique, des méchants qui ne sont que des gentils baraqués, des méchants pleutres, des méchants géants mais fragiles, des gentils aussi, plein ! Une héroïne stupide mais naïvement pure, un grand-père maître de la force du tai-chi (blague)

C'est comme un manga mais c'est plus qu'un manga.

Tout y est :

Lecture de droite à gauche

Quatre premières pages en couleur

Habits cosplay fantastiques

Pouvoirs phénoménaux

Art martial

Clins d'œil

Mais si tout y est....comment cela peut il être plus qu'un manga ?

Et bien.....c'est....français

Les auteurs......sont bien de chez nous

Et ça nous donne cet opus comme un melting-pot qui se laisse dévorer et qui vous étourdit, vous attendrit, vous fait sourire, avec moins l'impression que des nipponeries nous échappent.

J'ai hâte de lire les tomes suivants.

Merci Odile, merci Martine

Rien de nouveau sous le soleil ou presque.

Wandrall a retrouvé son Papa et en est devenu tout blême.

Zarakaï a retrouvé ses couleurs.

Moumoune et Roger aident de leur mieux Trichelieu qui poursuit sa quête initiatrice de bien étrange façon.

Bref toujours autant d'humour, de gags, de jeux de mots et de mésaventures.

Avec Reflets d'acide, un bon moment de détente et de rire est au rendez -vous.

J’ai un réel plaisir à retrouver les dessins à la façon manga de Fabien Dalmasso ; grands yeux, chevelures tumultueuses. Les couleurs sont chatoyantes, les lumières réellement splendides. Jaillissements, zooms, plongées, contre-plongées sont au rendez-vous.

L’histoire, une fiction historique, nous conte la jeunesse des futurs mousquetaires du roman d’Alexandre Dumas. C’est sympa, historiquement correct et nettement destiné à la jeunesse.

Après un petit changement de maison d'édition, je suis ravie de pouvoir poursuivre les aventures de Reflets d'Acide en compagnie de ce cinquième tome. C'est certainement mon préféré jusqu'à présent, mais je vous l'expliquerais dans la chronique. En tout cas, l'intrigue se complexifie, les personnes se multiplient, les destins se croisent, le titre est tellement véridique. J'ai hâte de lire le sixième, parce que ça va monter crescendo maintenant.



L'histoire, nous le reprenons là où nous nous étions arrêtés, les révélations autour de Wrandrall ébranlent la compagnie. Cependant, ils sont bien loin de toutes les surprises que peut leur réserver le gouffre, une première partie nous en est dévoilée. À côté, nous retrouvons Moumoune et Roger accompagnant la dragonne sous sa forme humaine, ils ont tous trois besoin du devin. Celui-ci est en pleine réunion avec les autres représentants de culte. L'intrigue se complexifie au fur et à mesure que de nouveaux personnages arrivent et loin de servir de remplissage, ils ont tous un rôle à jouer. On commence à entrevoir les problèmes, les premiers mystères, l'histoire devient de plus en plus prenante.



Cependant, elle n'oublie pas son univers d'origine. La fantasy et l'humour. Les références sont nombreuses, comme au Voleur du Donjon de Naheulbeuk, ou au jeu de rôle papier... Les aficionados de la saga mp3 retrouveront un protagoniste divin à mourir de rire. La fantasy est présente par les monstres, la magie, on ne peut pas reprocher à l'auteur d'avoir un univers bien défini et super sympa à découvrir. J'adore en apprendre plus sur ce monde de tome en tome. L'humour est une nouvelle fois au rendez-vous, ni trop peu, ni trop lourd ; toujours brillamment dosé, on rit de bon cœur devant les facéties, les quiproquos, les jeux de mots...



Ce qui prouve la richesse de la langue dont fait preuve JBX. La maîtrise du français est hallucinante, pour pouvoir faire toutes ces figures de style, ces rimes, avec un vocabulaire des plus riches et simple... C'est juste incroyable et tellement agréable à lire, je rester stupéfaite devant ce travail de titan fait au sujet de l'écriture, un vrai coup de cœur de ce côté-là.



Les dessins et la colorisation sont splendides, rien n'a changé, au contraire, on apprécie de plus en plus et l'on en redemande. Le character design est super, j'avais hâte de voir certains petits nouveaux et quelle joie de les voir, Bernie, Yanosh, Kyo, un vrai bonheur. Les objets sont soignés, les vêtements sont sublimes, les décors magistraux, j'ai adoré regarder de manière esthétique la bande dessinée, Le Fab et Fred Vigneau donnent véritablement vie à l'univers de JBX. Je reste conquise par la colorisation belle et réaliste, sympathique et non agressive, rendant le tout très joli.



Les personnages sont toujours aussi agréables à revoir et les petits nouveaux sont déjà chéris. Notre compagnie, c'est comme une vieille bande de copains, on est super heureux de les voir, même en fâcheuse posture. J'adore leur relation, elle s'améliore au fil du temps, en dépit de leur caractère très divergent. Roger et Moumoune me font toujours rire, ils sont extraordinaires, ils forment un sacré couple que j'adore voir et lire. Les représentants des cultes sont très marrants, j'en ai vu des nouveaux non présents dans la saga mp3 et qui démontrent l'étendue de l'univers de JBX. Mes chouchous sont bien sûr Yanosh et Bernie, je vous laisse l'immense plaisir de découvrir, parce qu'ils le méritent, surtout Bernie qui me fait mourir de rire à chaque fois. Le devin est super impressionnant, la dragonne aussi dangereuse que mystérieuse, Kyo est super drôle et adorable... Bref, ces protagonistes sont un vrai bonheur !



En conclusion, je vous recommande cette série, elle est drôle, addictive, originale. Le scénario suit l'excellente saga mp3 et ne peut pas être en dessous, de ce fait la complexité de l'intrigue (ou des intrigues) se voit sublimée par la qualité du français irréprochable, soigné et fluide. Les personnages sont hauts en couleur et super attachants, l'humour est intelligent, l'univers charmant et travaillé, il est impossible de s'ennuyer avec cette série et ce cinquième tome entre dans mes favoris. J'adore l'histoire, les nouveaux arrivants, les dessins, la colorisation, un régal ! Hâte d'avoir le suivant, moi !
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J'ai trop lu ce genre de récit pour pouvoir les apprécier. J'aurais sans doute été plus complaisant avec des années au compteur en moins et surtout des lectures de bd en moins. Mais là, c'est de trop ! Les mêmes ficelles sont maintes fois utilisées ainsi que les mêmes ressorts comiques afin de donner du caractère et vraisemblablement un peu de légèreté à ce récit épique. Humour en forme de clin d'oeil, un style manga mais pas trop et une histoire déjantée : voilà pour le cocktail servi !



On lorgne trop sur Lanfeust De Troy ou encore Le Seigneur des Anneaux et tous les récits du genre héroïc fantasy. Il n'y a aucune originalité même dans la mise en scène. Certes, les dessins sont tout à fait corrects ainsi que la colorisation. Cela ne suffit pas pour emporter mon adhésion. Le scénario n'est guère convaincant tout simplement !

L'auteur imagine l'enfance des célèbres mousquetaires Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan : leur rencontre, leur apprentissage chez maître Denis, et surtout leurs premières aventures au service du roi Louis XIII pour déjouer les chausses-trappes du cardinal de Richelieu.



Le graphisme est classique, faisant des jeunes adolescents des personnages sympathiques, donnant une "bouille" plutôt naïve au roi, et machiavélique à Rochefort, tandis que la célèbre Milady, qui s'appelle ici Mme d'Hiver, apparaît bien terne.



Au final, une bande dessinée qui atteint bien son public, mon fils aime beaucoup...

Ce cinquième tome de la série Reflets d'Acides à cette fois été édité chez Physalis, après un petit problème chez l'ancienne maison d'édition. Comme dans les anciens tomes, JBX nous produit une aventure humoristique en rimes et allitérations, ce qui prouve une parfaite maîtrise de l'auteur avec la langue française. Nous retrouvons dans ce tomes les chamailleries entre l'elfe et le nain, le clerc pervers, le zorlim, Wrandall, le tavernier et sa femme, la dragonne... et trouvons aussi de nouveau personnages ! Kyo, le samouraï zélé, le devin, et les clerc de l'assemblée.



Après une révélation sans sommation sur les intentions de Wrandall le semi-démon, ses compagnons vont être à l'origine d'une petite altercation. Durant cette action, le tavernier, sa moitié et leur "invitée" vont retrouver le devin et son garde du corps pour le moins spécial.



Bref, très bon tome, et pas le dernier : l'auteur m'a révélé que s'il allait jusqu'au bout de son scénario, il y en aurait pour une série de 16 bd !

Résumé : Baie est une jeune fille qui possède des pouvoirs magiques, et s’entraîne tous les jours physiquement avec son grand-père, à l’écart du monde. Mais un jour, son grand-père disparaît et Baie décide de partir à sa recherche.



Mon avis : Voici un manga que j’ai trouvé très intéressant, mêlant des références à la série Dragon Ball, tout en créant une histoire et un univers particuliers en même temps.



Baie est une jeune fille qui a été élevée par son grand-père et qui ne connaît rien du monde. Elle est dotée de pouvoirs magiques importants, et est entraînée aux arts martiaux. Mais un jour son grand-père disparaît et Baie se retrouve seule. Elle décide alors de partir pour le retrouver, et va croiser sur sa route un personnage qui cherche aussi son grand-père, voulant se venger du passé, un roi très méchant qui utilise des gens en esclavage dans les mines. Baie va alors découvrir l’injustice et tout tenter pour y remédier.



Le mélange d’aventures, de mystère, les réactions décalées de Baie, et l’humour forment un mélange qui fonctionne bien et donne envie de lire la suite de la série.
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Un splendide tome à la hauteur de précédents ! Et comme pour les trois premiers opus, l'adaptation en format bande dessinée de la saga audio est réussie. Nous pouvons avoir les voix et le visuel, c'est un duo de choc pour passer un moment inoubliable, je suis ravie d'avoir lu ce tome et j'ai hâte de pouvoir me plonger dans le suivant.



L'histoire suit la saga MP3, ainsi nous découvrons notre équipe devant le gouffre, prêt à explorer ces souterrains, même si le dragon venant de s'envoler au loin les refroidit un peu. Leur exploration donne lieu à de bons moments de rires, notamment lorsqu'il leur faut détecter les pièges d'un antique escalier bien protégé ou encore pour résoudre une énigme. En parallèle, nous suivons le dragon qui semble se rendre vers Maender Alkoor afin de discuter destins et prophéties avec un vieux devin, tandis que Roger le tavernier est invoqué et révoqué selon le bon vouloir de Zarakaï au grand désespoir de Moumoune, sa femme.



Ce tome figure parmi mes préférés parce que l'on rencontre des personnages importants pour la suite. Le dragon notamment, je n'ai pas envie de dévoiler sa véritable identité ! J'aime ce personnage pour sa perspicacité et ses effets, en particulier son sort préféré. Roger et Moumoune forment un couple du tonnerre et je dois dire que Moumoune est juste une femme extraordinaire. J'adore sa personnalité et sa ténacité, en voulant exorciser son mari, elle tombe sur l'un des personnages les plus incroyables de cette saga, le prêtre de Shamrodia (la sainte déesse de la douleur et de la torture). Ce prêtre me fait tellement rire, presque à en pleurer. Comme je sais ce qui va se passer, j'ai hâte de pouvoir lire le tome 5, parce qu'il contient également son lot de personnages truculents et inoubliables.



L'histoire se complexifie de tome en tome, les nouveaux personnages entraînent de nouvelles questions, ce gouffre très ancien semble renfermer des centaines de secrets (et de pièges). Le soubresaut final est de qualité, le tome s'arrête pile sur une révélation forte et elle risque bien d'amener son lot de problèmes. Bref, cette série est juste géniale en raison de son scénario riche et complexe avec lequel on passe d'agréables moments de lecture. Les textes de JBX sont magistraux, l'humour et les références sont savamment dosés, le français est impeccable et tellement maîtrisé que les figures stylistiques se suivent avec fluidité, ce qui est rare. D'ordinaire, l'enchaînement de figures stylistiques engendre une indigestion et surtout une incompréhension totale du texte, mais pas ici ! La qualité est de rigueur sans que l'on ait à faire un effort surhumain dans la compréhension.



Notre équipe composée de Wrandrall, Trichelieu, Zarakaï, Enoriel et Zehirmahnn poursuivent sa quête malgré les dangers qui les attendent. Ça fait plaisir de les revoir, ils sont égaux à eux-mêmes, sympathiques, attachants, ils sont différents les uns des autres et pourtant complémentaires. On rit avec eux et l'on rit d'eux, on suit leurs aventures avec enthousiasme, des petites évolutions pointent le bout de leur nez, c'est une belle équipe que nous offre la série Reflets d'acide. On s'amuse à la fois de leur complicité et de leurs disputes, on s'attache très facilement à eux et c'est dur de devoir les quitter.



Je terminerais cette chronique par un petit point sur les dessins et la colorisation. Les dessins sont très soignés, Le Fab a vraiment fait un excellent travail, les lieux sont détaillés et l'on s'y croirait. C'est une ambiance parfaite pour se plonger dans l'histoire, les objets et les armes et les armures bénéficient du même traitement, les vêtements sont bien pensés. Le character design permet une identification des personnages, il correspond même à la personnalité des protagonistes. Le dragon est magnifique et sa forme humaine est très jolie, Moumoune est telle que je me l'imaginais et le prêtre de Shamrodia est sympathique. Quant aux couleurs, elles sont très belles, Fred Vigneau a fait un très bon travail, les teintes choisies complètent les dessins, elles participent au processus d'intégration du lecteur dans l'univers Reflets d'acide.



En conclusion, c'est un quatrième tome très intense, riche en événements, la révélation finale nous laisse avec l'envie d'enchaîner très vite sur la suite. L'intrigue se complexifie de tome en tome, les protagonistes sont très attachants et leurs histoires sont bien menées. Les mystères s'épaississent et les questions s'enchaînent, la maîtrise de la langue française donne des répliques de qualités, tous les ingrédients sont réunis pour faire de Reflets d'acide une grande saga. Les dessins et la colorisation prouvent que l'adaptation de la saga MP3 en bande dessinée est un choix judicieux et réussi. À lire sans modération.
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Résumé : Au Mexique, Miguel vit pauvrement dans un bidonville, et joue aux durs avec Joaquim, son meilleur ami mais aussi rival. Un jour, il voit apparaître une marque sur son front, ainsi que le dieu aztèque Quetzalcoatl, qui lui dit qu’il est son héritier et qu’il va devoir lutter contre le mal qui s’est incarné dans un homme.



Mon avis : Ce tome 5 renoue avec l’humour et l’action du tome 3, avec une jeune garçon, Miguel, qui mène une vie difficile dans un bidonville de Mexico, et découvre un jour qu’il va devoir jouer les héros. Mais autant l’apparition du dieu Quetzalcoatl, qui lui dit qu’il est son descendant, a l’air imposante, autant son incarnation en esprit aux côtés de Miguel est plutôt rigolote, avec son aspect un peu « chibi », du coup il porte un surnom affectueux « Quetzi ». Et Miguel ne semble pas prêt à vouloir s’entraîner chaque jour auprès de lui…



Mais les événements vont le mener à devoir endosser le rôle qui lui était attribué, car le mal menace de faire régner la terreur sur la ville…



Un tome que j’ai trouvé plus sympathique que les autres, avec un héros à la fois moqueur et bravache, mais qui cache en fait une belle bonté d’âme et l’envie d’aider les autres. Le tome se termine comme les autres, mais on comprend que tous les héros qui sont présentés dans la série vont devoir se retrouver tous ensemble pour lutter contre le Mal.
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Résumé : Abigail vit à Berlin, où des phénomènes météorologiques glaçants se produisent. Elle découvre alors avec stupeur qu’elle est la descendante de la déesse Freya, et qu’elle va devoir combattre le maléfique dieu Loki, qui menace la ville par ses changements climatiques.



Mon avis : Ce tome 4 est dans la même veine que les précédents, avec une héroïne qui rencontre son aïeule, et passé le moment de stupeur et d’incrédulité, va devoir lutter contre les forces du mal.



J’ai peut-être un peu plus apprécié ce tome, car se passant dans la mythologie nordique, et reprenant la querelle entre Loki et Freya. L’ensemble est intéressant, mais j’ai malgré tout tendance à trouver que cette série est beaucoup trop commerciale, et un peu trop répétitive.
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Ca commence à me pomponner la figue.....

Dans le monde du "donjon de Naheulbeuk", une histoire loufoque qui raconte l'histoire d'une débutante dans le métier de sorcière maléfique.

Un livre hilarant dont toute la finesse vient de l'énorme patchwork réalisé avec divers histoires de fantastique. On y retrouve pèle-mêle "Le seigneur des anneaux", "Dune", "L'assassin royal", "Le cycle d'Elric", "Stargate", "Eragon"...

Le résultat s'entremêle de façon assez surprenante pour aboutir à une histoire cohérente en plusieurs épisodes qui m'a laissé effondré de rire (le cross-over entre "L'assassin royal" et "Le seigneur des anneaux" m'a tué tellement il était bien trouvé !).

Seul reproche, mais qui vaut bien de retirer deux étoiles : l'édition qui a tendance par exemple à mettre des tirets un peu n'importe où, si bien qu'il faut comprendre avec le sens et le contexte si c'est un personnage qui parle ou si c'est la narration. Ça n'est pas trop difficile mais c'est tout de même le genre d'erreur assez bête.

Cette BD est étonnante.



Nous sommes dans une sort d'univers post-apocalyptique, dans le sens où, un jour, une grande partie de la population a subitement disparu. Il ne reste que Louna, 15 ans, qui se réveille un matin dans sa chambre et se rend compte qu'il n'y a plus personne dans son quartier. Elle va rester seule quelques temps, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'en fait, elle n'est pas la seule à être encore là. Mais en même temps que les gens ont disparu, un phénomène est arrivé. Louna appelle cela les marottes. Ce sont les petites obsessions des gens, qui prennent le pas sur tout le reste, et qui, tout à coup, peuvent prendre le contrôle jusqu'à rendre les gens fous. La marotte de Louna, c'est son appareil dentaire, qu'elle veut à tout prix se faire enlever. C'est son obsession, il faut qu'elle trouve un moyen de s'en débarrasser.



Ce que j'ai trouvé étonnant dans cette BD, c'est justement ça, ce décalage entre l'univers post-apocalyptique très intéressant, plutôt sérieux et que j'ai pris plaisir à découvrir, et ces marottes, un peu ridicules (surtout celle de Louna, il faut bien l'avouer). En tout cas, j'ai vraiment beaucoup apprécié ce premier tome. L'univers est vraiment très intéressant. Et l'auteur arrive à nous capter en faisant des bonds dans le temps, en nous amenant à nous interroger sur ce qu'il a bien pu se passer.



J'ai très envie de connaître la suite de cette histoire

Voilà une série qui risque de ne pas mettre tout le monde d’accord. Un peu à l’instar de ses protagonistes qui ne peuvent pas se sentir, les lecteurs seront soit fous de joie en découvrant ces nouveaux héros d’un univers fantastique avec fées, elfes, chevaliers et autres créatures légendaires, soit un peu confus à cause, notamment, du parler de tout ce beau monde. À croire qu’un beau matin, Shakespeare, ou Fabien Dalmasso dans ce cas-ci, avec une bonne gueule de bois, s’était mis à écrire les dialogues entre la courtoisie de son époque et la grossièreté du XXIe siècle.



Certes : un peu d’humour, de légèreté, de vulgarité même un peu, … ne fait de tort à personne, mais ça casse un peu le mythe du preux chevalier, à la tête de ses mercenaires, prêt à en découdre pour sauver un royaume. De quoi se dire que le scénario a sans doute été pensé pour attirer les plus jeunes lecteurs de ce style d’ouvrages, à savoir les adolescents. Ce qui expliquerait certaines scènes cocasses qui décrocheront certainement un petit sourire en coin à tout le monde.



Il en va de même du graphisme de Jae Hwan Kim, apportant son style asiatique dans les traits du visage de la fée et de l’elfe, tout en maintenant le dessin occidental qui sied aux aventures fantastiques. Les décors sont d’ailleurs magistraux, et brillamment mis en couleurs par Cyril Vincent. Mais, hélas, par moments : les visages perdent de leur superbe. Dès que le plan s’élargit, la précision s’amenuise, les physionomies se détériorent, … Et si jusque-là, Jae Hwan Kim sauvait « Orépia » dont les dialogues de Fabien Dalmasso déroutent quelques-uns : les derniers à encore espérer se perdre dans une nouvelle série prometteuse digne d’autres grands noms des collections Soleil… il faudra peut-être attendre le deuxième tome pour se donner un avis définitif, ou à tout le moins tranché pour ceux qui ne savent toujours pas trop quoi en penser (comme moi).
Lien : https://sambabd.net/2021/11/..

« Sourire d’Acier », je ne sais pas vous, mais moi ce titre m’a fait penser à « Sourire d’Enfer », un animé reprenant la vie d’une jeune fille avec un appareil dentaire. Sauf qu’ici, si le début peut faire suposer la tranche de vie d’une adolescente qui rêve de voir son grillage s’en aller de sa bouche : la suite devient beaucoup plus rocambolesque ! Surtout quand on découvre que se débarrasser de cet attirail va devenir une véritable obsession en temps de crise…



Autant dire que Fabien Dalmasso sait jouer sur l’effet de surprise et transformer une idée loufoque en véritable scénario de science-fiction. Quasi plus âme qui vive dans les rues, tout le monde semble avoir disparu dieu-seul-sait-comment et les quelques survivants ont tous une marotte ; une obsession liée à la dernière pensée qu’ils ont eue avant que la catastrophe ne survienne. C’est ainsi qu’on découvre en début d’ouvrage un dentiste obnubilé à l’idée d’augmenter sa collection de dents. Très glauque comme entrée en matière, mais qui tient presque du génie. En appliquant cette touche de folie sanguinaire au récit d’entrée de jeu, le lecteur se trouve happé, prêt à oublier que l’ouverture de ce premier tome reprend l’envie de se faire enlever un appareil dentaire en plein monde postapocalyptique.



Le graphisme n’est d’ailleurs pas en reste pour suivre les aventures de Louna au cœur de la ville déserte. Tous les ingrédients du postapocalyptique sont là : des teintes glauques, des décors sinistres et des personnages au charadesign jeunes pour attirer un lectorat adolescent. Si Walking Dead est trop gore pour vos têtes blondes, ce titre est davantage à la portée des adolescents en jonglant entre marotte bien de leur âge et thème plus dangereux pour maintenir le suspens jusqu’au bout.
Lien : https://sambabd.net/2023/03/..

Un tome plus adulte avec une histoire d'amitié et d'amour. Ça fait du bien après le tome avec Amir, un peu tête à claque. La saga arrive à se renouveler malgré ce quatrième tome d'introduction de personnage. J'aime bien Abigail, elle est réfléchie et ne se laisse pas prendre au piège par les événements.

Bof…

J'ai trouvé que quelques répliques était un peu "banale", mais c'est resté une lecture agréable. J'ai bien aimé le personnage et son pouvoir. Je trouve qu' il y plus d'intrigue sur ce tome que les autres.

Notre héroïne, cette fois, est allemande : Abigail, 15 ans, ne rêve que de chanter alors que ses parents la poussent vers une carrière scientifique. C’est lors d’une audition qu’elle rencontre l’incarnation du Mal : Loki. Une marque est apparue sur sa hanche : l’indication qu’elle est la descendante de Freya, et sa voix est maintenant son arme.

Un tome qui m’a un peu moins plu : moins d’humour et un personnage adolescent moins attachant.

Bon, sans prétention aucune, le premier volume de Lil' Berry est un shonen manga efficace et classique.

Que demander de plus ? Si vous avez aimé Dragon Ball, Naruto, si vous êtes un mordu des shonen ultra-rythmé avec beaucoup d'action, dans le plus pur style nekketsu ( un jeune héros naïf, enjoué qui va entamer un long périple d'apprentissage à coups de combat et joyeuses rencontres) , vous aimerez Lil'Berry.

C'est un titre qui se dévore sans peine et que nous suivons avec plaisir.

Encore une fois du pur Shonen nekketsu avec accent sur l'amitié.

Niveau contexte, j'ai trouvé ce manga très proche de Naruto et de Dragon Ball avec vraiment une ambiance de fantasy et folklore asiatique très prononcée.

Bon Lil' Berry est plaisant mais, voilà, ce n'est pas un titre original. Ce n'est pas un titre qui vise la recherche. C'est un déversoir d'un imaginaire directement par les grands classiques du shonen. À une époque où nous avons quelques titres qui se sont démarqués comme My hero academia, L'Attaque des Titans, ou plus anciennement Hunter x Hunter, et bien Lil'Berry n'apporte rien de plus si ce n'est un plaisir enjoué.

Il faut préciser que ce sont des français qui ont écrit ce manga mais j'ai envie de dire : encore un nouveau "franga" dont les auteurs ne font que puiser dans les matières qu'ils connaissent déjà. À la différence d'un Nako dont j'ai fait la critique également, Lil'Berry ne se démarque pas par son style. J'ai eu l'impression de relire Naruto !



Ne boudons cependant pas le plaisir, je recommande ce manga à celles et ceux qui cherchent un shonen agréable , plaisant à lire, bourré d'action et d'humour, un titre idéal pour le public shonen ciblé mais Lil'Berry reste un titre copier-coller qui ne restera pas dans les annales du manga. du moins, c'est ce que laisse présager ce premier volume.