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Citations de Le Monde (188)


 Le Monde
« Si “tout change” sur cette terre, la connerie et la lâcheté, elles, ne prennent jamais une ride. »
( 10/10/2019)
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 Le Monde
...la liberté d’expression ne peut jamais être absolue. Beaucoup trop de choses dépendent de qui dit quoi, quand et à qui. Un humoriste pourra davantage aller dans l’outrance qu’une personnalité politique. Si notre époque est si troublante, c’est notamment que les règles traditionnelles qui régissaient la vie publique ne la régissent plus. Aujourd’hui, un président américain peut dire ou tweeter autant d’insultes qu’il le veut tandis qu’un humoriste est tenu à des règles si rigides qu’une offense, sans parler d’une insulte, peut faire sombrer sa carrière.

Ian Buruma ( ex-rédacteur en chef de “NewYork Review Of Books” qui a dû quitter son poste suite à un scandale provoqué par un article)
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 Le Monde
Le 113e prix Nobel de littérature a été attribué à la poétesse américaine Louise Glück, jeudi 8 octobre, une récompense surprise attribuée pour son œuvre entamée à la fin des années 1960. Agée de 77 ans, Louis Glück est couronnée « pour sa voix poétique caractéristique, qui avec sa beauté austère rend l’existence individuelle universelle », a annoncé l’académie suédoise en décernant le prix à Stockholm.
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 Le Monde
Brusque montée des ventes d’armes
Les propriétaires de « gun shops » plaident pour être considérés comme un « commerce essentiel » et veulent rester ouverts
SAN FRANSISCO
Les armes à feu font-elles partie des biens « essentiels » en temps d’épidémie ? Après la décision du gouverneur de Californie Gavin Newsom d’interdire les sorties et les activités « non essentielles » pour éviter la propagation de l’épidémie de Covid-19, le débat s’est emparé du Golden State.
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 Le Monde
Un homme claudiquant avec de grands cabas sales s’est arrêté devant la collection des Que sais-je ? Il s’intéresse à celui sur Le Calcul vectoriel. On*s’étonne. « Oh tu sais, même les clodos lisent et ils achètent », témoigne l’ancien rockeur** qui en a vu d’autres question grandeur et misère.

(* journaliste Le Monde.
**L’ex-punk Tai-Luc Nguyen Tan qui tient une échoppe de livres sur les quais à Paris).
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 Le Monde
Après avoir menacé dans un Tweet de « dévaster » l’économie turque si Ankara attaquait les milices kurdes de Syrie, le président américain Donald Trump s’est entretenu par téléphone lundi 14 janvier avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan sur l’après-retrait américain de Syrie. Après cette conversation, M. Trump, coutumier du chaud et froid dans les relations, s’est réjoui du « formidable potentiel » de coopération économique entre les deux pays, alliés au sein de l’OTAN.
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 Le Monde
Abe propose Trump pour le prix Nobel à la demande de… Trump
Les révélations sur le possible soutien du premier ministre japonais, Shinzo Abe, pour que le président américain, Donald Trump, obtienne le prix Nobel de la paix, suscitent l’embarras. M. Trump serait candidat pour avoir amorcé, en 2018, le rapprochement avec la Corée du Nord, concrétisé en juin à Singapour par le premier sommet américano-nord-coréen de l’histoire. Or, le soutien de M. Abe aurait été décidé à la demande de M. Trump lui-même. Selon des sources diplomatiques reprises mardi 19 février par la presse nippone, le président américain l’aurait sollicité lors d’un entretien téléphonique, le 22 août 2018.
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 Le Monde
"La bibliothèque, miroir de notre intimité"

Les confinements ont rendu les bibliothèques omniprésentes à l’arrière-plan des apéros Whatsapp et des réunions Zoom. Manière de rappeler que si les livres ouvrent sur l’ailleurs, une fois rangés dans des rayonnages, ils racontent aussi leurs propriétaires.
On pensait le concept de bibliothèque de salon devenu désuet à l’ère du tout-numérique. Avec la multiplication du télétravail et des visioconférences, les arrière-plans d’étagères de livres au cachet intello ne cessent de fleurir sur les écrans d’ordinateurs. Sur Instagram, les images de bibliothèques personnelles se sont même mises à concurrencer les habituelles orgies chromatiques de couchers de soleil, confinement oblige. Comme si les livres, ces bouées de sauvetage en temps de sevrage social et culturel, composaient un paysage fantasmatique, capable de satisfaire nos imaginaires et nos désirs d’évasion. Afficher sa bibliothèque, c’est aussi dévoiler une partie de soi.

Marion Vignal, Le Monde, 31/12/2020
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 Le Monde
Au siècle dernier, le grand critique Albert Thibaudet considérait la critique comme une discussion, « cette conversation des honnêtes gens qui savent lire et juger ».
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 Le Monde
Six femmes sont au pouvoir en Europe du Nord, un record

Estonie-Kersti Kaljulaid, première femme élue chef de l’Etat par le Parlement, en 2016, a nommé officiellement une autre femme, Kaja Kallas, au poste de premier ministre, jusque-là toujours occupé par un homme.
Norvège -Erna Solberg est leur doyenne, 59 ans de par sa longévité : en poste depuis 2013, la dirigeante conservatrice achèvera son second mandat en septembre. Toutefois, elle n’est que la deuxième femme à diriger un gouvernement en Norvège, comme ses homologues danoise et islandaise d’ailleurs.
Danemark-La sociale-démocrate Mette Frederiksen, 43 ans, gouverne depuis juin 2019, à l’issue des élections législatives remportées par son parti. En 2011, Helle Thorning-Schmidt l’avait précédée dans ses fonctions, devenant la première femme à diriger un gouvernement au Danemark, plusieurs mois cependant après son alter ego scénarisé, la centriste Birgitte Nyborg, dans la célèbre série télévisée Borgen, une femme au pouvoir.
Islande-A Reykjavik, l’écologiste et féministe Katrin Jakobsdottir, 44 ans, a pris ses fonctions en novembre 2017, portée au pouvoir par le mécontentement des Islandais, à la suite de multiples scandales, qui ont conduit trois premiers ministres à la démission en un peu plus d’un an.
Finlande-Sanna Marin, 35 ans, a pris la tête du gouvernement finlandais à la faveur d’un scandale menant à la démission de son prédécesseur, Antti Rinne, en décembre 2019. Si deux femmes l’avaient déjà précédée, la jeune sociale-démocrate a néanmoins créé l’événement, en formant une coalition de cinq partis, tous dirigés par des femmes, dont quatre ont moins de 40 ans.
Lituanie- L’économiste conservatrice Ingrida Simonyte, 46 ans, chef de file de la formation Union de la patrie - Chrétiens-démocrates lituaniens, arrivée en tête aux législatives, est devenue première ministre, en novembre 2020.

Dans ce paysage, deux pays font exception : la Lettonie, gouvernée uniquement par des hommes, mais qui a élu une présidente, de 1999 à 2007 ; et la Suède, où aucune femme n’a jamais atteint la fonction suprême, dans un pays qui se considère pourtant comme un des champions de la parité.
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 Le Monde
Le prix Goncourt 2021 pour Mohamed Mbougar Sarr et son roman « La Plus Secrète Mémoire des hommes »
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 Le Monde
Le maître du roman d’espionnage John le Carré est mort à l’âge de 89 ans

En 1961, il s’était rendu à Berlin aux premières heures de la construction du mur.
« J’avais vu la Friedrich Strasse hérissée de fils de fer barbelés, les chars russes et américains se faire face en se menaçant. En rentrant chez moi, je me suis mis à écrire “L’Espion qui venait du froid”. Je noircissais des carnets en allant au travail ou pendant les heures creuses à l’ambassade. Ma famille devenait folle. Tous les matins, je me levais vers 4-5 heures pour écrire. J’avais l’impression de vivre une chose qui n’arrive qu’une fois dans une vie : une combinaison unique de circonstances politiques, d’appétit féroce d’écriture, de naufrage complet de la vie privée. »
Le roman paraîtra en 1963. Un an plus tard, il quitterait le Foreign Office pour devenir écrivain. Juste un écrivain.

Franck Nouchi, Le Monde, 14/12/2020
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 Le Monde
France Le féminicide, fait de société

En France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son ex-conjoint. A l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, samedi 25 novembre, des militantes féministes manifesteront au nom des femmes décédées ces derniers mois, pour raconter les destins tragiques que recouvrent les statistiques. Souvent, cela tient en quelques lignes dans la rubrique faits divers : " drame conjugal ", " crime passionnel "... Une façon de renvoyer ces meurtres à la sphère privée, alors que de plus en plus de spécialistes des violences conjugales parlent de " féminicide " pour décrire ce qu'ils considèrent comme un véritable fait de société............Souvent, les faits tiennent en quelques lignes dans la rubrique des faits divers des journaux. Ils sont qualifiés de " drame ", qu'il soit " conjugal ", " familial ", " passionnel ", ou " de la séparation ". Une façon de renvoyer cette violence à la sphère privée, de l'expliquer par des facteurs personnels ou la folie d'un homme jaloux. " Ces termes expriment une complaisance à l'égard de la violence dans l'intimité, commente Edouard Durand, juge des enfants au tribunal de Bobigny, auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux violences conjugales. C'est entrer dans la logique de l'agresseur, qui dit «je l'aime, mais j'ai pété les plombs» ou «elle était insupportable».  Or l'amour et la violence ne sont pas compatibles. ".
(Le Monde, 25/11/2017).

P.s En référence à la dernière phrase de mon billet sur « Les jeunes mortes » de Selva Almada.
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 Le Monde
C’est la circulation entre les registres, les genres, les œuvres et les esthétiques. Je ne pense pas qu’il y ait une ligne discernable dans la maison. Il s’agit de montrer par la pratique éditoriale que la littérature est multiple, contradictoire et vivante. Mais ce qui lie tous les écrivains, c’est la préoccupation de la langue, ce matériau qu’on essaie de faire bouger. La première préoccupation est formelle. La plus belle histoire du monde ne m’intéresse pas si elle n’est pas portée par une forme qui l’exprime et la transcende. J’aime, dans les romans, ce qui excède l’idée même de roman. Dans beaucoup de récits anglo-saxons, les surprises narratives sont sans surprises, ce sont des idées de scénaristes, sans travail sur les formes.
( Paul Otchakovsky-Laurens, patron des éditions P.O.L.répondant a la question sur la spécificité de sa maison d'édition.Il est décédé hier dans un accident de voiture).
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 Le Monde
A partir du 2 août, l'humanité vit à crédit
Il faudrait 1,7 planète pour produire toutes les ressources naturelles que nous consommons en une année
La date est fatidique, et toujours plus précoce. Depuis mercredi 2  août, l'humanité vit à crédit : elle a consommé, en seulement sept mois, toutes les ressources que la Terre peut produire au cours d'une année. Jusqu'à la fin 2017, pour continuer à boire, à manger, à nous chauffer ou à nous déplacer, nous allons donc surexploiter les écosystèmes et compromettre leur capacité de régénération........
Tous les humains ne sont toutefois pas responsables de cette situation dans les mêmes proportions. Avec le train de vie australien ou américain, il faudrait plus de cinq planètes pour vivre. Les Français, eux, en ont besoin de trois, les Chinois de 2,1, bien au-dessus de la frugalité indienne (0,6 planète). Rapporté aux ressources nationales, le Japon aurait besoin de sept fois son pays pour satisfaire sa consommation actuelle, l'Italie et le Royaume-Uni de quatre fois.Au total, l'empreinte écologique des pays développés est cinq fois supérieure à celle des pays pauvres.
(3/08/2017)
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Avant tout, c’est le regard que nous portons sur les vieux qui doit se transformer. Etre vieux n’est en soi ni un défaut, ni une maladie, ni un délit… Demain, je serai un peu plus vieux, et j’aurai peut-être besoin d’être « soutenu » à domicile et non « maintenu » à domicile ! J’aurai besoin d’être « pris en considération », non pas « pris en charge » – je ne suis pas une charge ! J’aurai besoin que l’on « veille » sur moi, pas que l’on me « surveille »… Ça n’a l’air de rien, mais ces mots parlent bien du nécessaire changement de regard qu’il faut opérer sur la vieillesse. C’est à cette condition que les vieux pourront être considérés non comme des objets de soin, mais comme des sujets de droit. Rencontrant des difficultés et des problèmes, mais restant jusqu’au terme de leur existence hommes et femmes. Citoyens à part entière.

Michel Billet, sociologue ( Le Monde, 4/08/2020 )
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 Le Monde
.....l’anthropologue français Patrick Menget, spécialiste de la région du Xingu au Brésil et ex-président de Survival International France, une ONG de défense des doits des peuples autochtones , « les populations indigènes sont extrêmement attirées par le mode de vie “moderne”, dont ils n’ont finalement que les miettes. Ils sont alors nombreux à devenir diabéto-dépendants ».
( 11/05/2019)
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 Le Monde
« Trump ne lit pas, écrit Michael Wolff dans son livre Fire and Fury. Même pas en diagonale. Si c’est imprimé, ça pourrait aussi bien ne pas exister. » Certains de ses collaborateurs assurent qu’il est « post-lettré, totalement télévision », d’autres qu’il est « semi-analphabète »…..
Le Monde 7/01/2018
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 Le Monde
boubour...
Le puzzle s'est constitué.
Des éléments disparates ont fini par s'agréger. L'Amérique de Trump et la banalisation des discours antiréfugiés, bien sûr. Mais aussi la télé de Cyril Hanouna, le rap de Maître Gims, le foot en mode Zlatan Ibrahimovic, le retour de la cuisine bourgeoise, la réhabilitation du noeud papillon. Ces signaux convergent pour désigner un nouveau grand témoin de l'époque : le boubour. Le bourgeois-bourrin est un profil forgé par Nicolas Chemla, consultant dans le secteur du luxe et coauteur du concept de métrosexuel au début des années 2000. Dans son livre Anthropologie du boubour....il définit son " intuition " comme " le triomphe repu et satisfait d'une idéologie de la jouissance et du succès individuels, sans complexe et sans complexité, une célébration de la puissance sans pare-chocs, une esthétique et une éthique qui tendent vers le sauvage, le gras, le lourd, le brut ".
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 Le Monde
Jamais sans mon livre.
Emmanuel Macron, Barack Obama, Bill Gates, Mark Zuckerberg... Les puissants aiment lire et surtout le faire savoir. À l'ère des réseaux sociaux et de l'info en continu, hommes d'État et grands patrons prodiguent leurs conseils de lecture, histoire de montrer leur capacité à aller au fond des choses. Ou le livre comme ultime attribut du pouvoir........
"Parler de ses lectures est aussi une manière de signaler qu'on sait équilibrer sa vie professionnelle et sa vie personnelle. " J'ai -Marguerite Yourcenar qui m'accompagne dans les arbitrages budgétaires ", confiait Édouard -Philippe, plongé dans Mémoires d'Hadrien. Il était invité dans la matinale de France Culture pour la sortie de Des hommes qui lisent. Un titre qui en dit long. Dans ces Mémoires de lecteur, il se dit confondu à l'idée que sa classe ne lise pas plus. " On attend des politiques qu'ils aient une vision du monde. Où la trouver ? Dans la quotidienneté seulement ? " Il croit avoir entendu Sarkozy dire qu'il avait lu " 70 % " de Guerre et Paix. " Et arriva enfin Hollande, déplore-t-il, qui lui ne lisait plus rien et ne s'en cachait pas. "Pendant la campagne électorale américaine, Tony Schwartz, l'auteur caché du best-seller de Donald Trump The Art of The Deal, s'était affolé à l'idée qu'il puisse devenir président. Il doutait auprès du New Yorker que Trump eût " jamais lu un livre entier de sa vie adulte ". Pendant les dix-huit mois qu'il avait passés à travailler avec lui, il n'avait jamais vu un livre sur sa table de travail, à son bureau ou dans son appartement. Hier, il fallait avoir écrit un livre pour faire de la politique. S'il faut désormais en avoir lu, la barre est beaucoup plus haute.
( Le magazine du Monde 6/08/2017)
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