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Critiques de Leila Meacham (244)
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La plantation

Une saga familiale au XIXeme siècle, entre la Caroline du Sud et le Texas. Une épopée sur plusieurs générations qui nous fait découvrir la découverte d'un nouveau territoire, la transition d'un mode de vie pour les colons américains, des relations intergénérationnelles qui reflètent les relations familiales quelle que soit l'époque ou le lieu de vie.

Au niveau historique, cela permet d'avoir un bon aperçu de la vie de ces propriétaires de plantations et de ces nouveaux américains qui quittent une région pour se faire une nouvelle vie dans un autre état. Tout est à construire...

Seul petit bémol, les personnages manquent juste un peu de profondeur, selon moi, ce qui fait que je n'ai pas réussi à m'attacher profondément aux protagonistes de cette histoire.

Un roman agréable à lire.
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Le vol des libellules

Encore une très bonne " pioche " du Père Noël avec ce roman qui, s'il se déroule essentiellement à Paris pendant la seconde guerre mondiale , n'est pas vraiment un " roman historique " mais , à mon avis , plus un roman d'aventures en milieu " hostile " , aventures vécues par cinq jeunes américains et américaines, des espions chargés de fournir de précieux renseignements aux alliés , et ce au péril de leur vie ...

Certes , le contexte est " travaillé " mais on n'apprend pas vraiment d'événement particulier , ce qui devrait ravir les lecteurs qui ne font pas de la description de l'époque une source d'apprentissage fondamentale , ce qui est mon cas .

Le début est un peu lent dans la mesure où nous sont présentés les cinq élus choisis pour une mission d'espionnage et envoyés à Paris sous le nom de code " libellule ". Présentation très intéressante pour bien comprendre les motivations des uns et des autres et mesurer aussi l'ampleur de la tâche qui les attend .

Ensuite , c'est parti et , je vous le dis tout comme je l'ai vécu, c'est du non- stop jusqu'à la fin......Des succès , des échecs , des retournements de situation , des situations tragiques , des retrouvailles improbables . Oui , il faut bien le dire , on doute parfois de la crédibilité du récit mais , emportés par le rythme et le devenir des personnages qui gagnent notre indéfectible sympathie au fil des pages , on ne se pose pas trop de questions et on accepte les invraisemblances sans " barguiner " . Un roman d'aventures , vous dis - je ,un roman où s'affrontent bien sûr les forces du bien et du mal mais où les comportements des protagonistes nous montrent que rien n'est tout noir ou tout blanc et qu'en toutes circonstances l'espoir demeure .

La traduction présente un style fluide , sans grande envolée mais simple et efficace . Un livre qui se lit " tout seul " , qui nous mène " par le bout du nez " dans les méandres tortueux d'un conflit que bien peu avaient désiré mais que tous durent subir jusqu'au bout du bout , au péril de leur vie ...

Un roman d'atmosphère où l'on va croiser des destins opposés qui auraient pu , dans un autre contexte .....vivre autre chose , autrement ...mais on ne refait pas l'histoire , ni L Histoire , alors laisons nous guider par ces cinq jeunes américains si attachants ....



Voilà , les amies et amis , 142ème et dernière lecture de cette année 2019 , une belle fin avec un roman non dénué d'intérêt que j'ai beaucoup aimé. Pas de tristesse , hein , pour ce dernier commentaire , " 2019 est morte , vive 2020 " , vive la nouvelle saison qui nous offrira encore de beaux et sympathiques partages.

A vous tous qui me faites l'honneur de me lire , qui m'adressez de si sympathiques messages , qui guidez souvent mes choix par vos délicieux commentaires , BONNE et HEUREUSE ANNEE 2020 , à vous et tous ceux et celles qui vous sont chers. Si la lecture est notre passion , n'oublions jamais de regarder autour de nous et ...de profiter!!! J'adresse aussi mes voeux à tous les administrateurs de ce site qui m'apporte tant de plaisir . A toute l'équipe de BABELIO , BONNE année 2020 .

A tous , je dis " à l'année prochaine !!!". Amitiés. J F



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Le vol des libellules

Des anachronismes, des invraisemblances, malgré les recherches documentaires menées par l’auteure, mais il est vrai que quelques fois, dans certaines situations extrêmes, la réalité dépasse la fiction.

Pourtant j’ai été vite happée par l’intrigue car le suspense est toujours présent, cette épopée captive, et je n’ai eu de cesse d’avancer dans la lecture, de me faire complice de ce jeu du chat et des souris pour mieux découvrir quel était le personnage qui aurait survécu au peloton d’exécution nazi et surtout comment, en ayant quand même une idée qui s’est révélée exacte.

Un moment de lecture prégnant.



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Les Roses de Somerset

C'est l'histoire de Mary mais c'est aussi et surtout l'histoire de trois familles. Les Toliver et le coton. Les Warwick et le bois. Les Dumont et les produits de luxe. On découvre Mary alors qu'elle n'est qu'une jeune femme. On va la suivre à travers les années. C'est une femme de conviction, au fort caractère, libre de ses choix. Cette histoire est tragique, une malédiction pèse. Le contexte historique est passionnant. Romance, secrets de famille, trahisons mais aussi amitié, amour, liens familiaux, passion... Entre passé et présent, l'histoire est racontée du point de vue de Mary, de Percy et de Rachel (petite nièce de Mary) Mary fera des choix bons ou mauvais mais il faudra qu'elle les assume. Les femmes de ce livre sont fortes et souvent intraitables. Ma compassion et mon empathie va plutôt vers les hommes de l'histoire: Percy, Matthew, Ollie, Wyatt... Bref, c'est saga familiale est un petit bijou!(...)



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Les Roses de Somerset

Amour, Gloire et Beauté au Texas ! Les roses de Somerset, c’est un peu Scarlett O’Hara courtisée par Mark Darcy au ranch des Ewing…



Dans le rôle de Scarlett : Mary Toliver, unique héritière de Somerset, la plantation de coton à laquelle son père a consacré sa vie.

Dans le rôle de Mark Darcy : Percy Warwick, son voisin, propriétaire d’un domaine forestier et d’une scierie.

Ajoutons dans le rôle du gentil outsider : Ollie Dumont, ami de Percy et Mary, patron d’une chaîne de grands magasins de luxe.

Et dans celui de Sue Helen : Darla Toliver, la mère de Mary, qui boit pour oublier qu’elle est jalouse de sa fille…

Mais où est JR ? Oui, cette saga à l’eau de rose manque d’un véritable méchant pour être palpipante. Ceci dit, rien qu’avec la photo de couverture dégoulinant de rose et le résumé qui explique que « ce roman d’amour et de sacrifice a déjà conquis les lectrices du monde entier », j’aurais dû me douter que cette fresque texane du XXᵉ siècle, avec ses secrets de famille et sa malédiction qui vient de nulle part, était un peu gnangnan.



D’accord, Leila Meacham écrit correctement, même si le texte repose avant tout sur des dialogues. Toutefois, la narration trop explicative et répétitive ne crée aucun suspense. Et la fin, avec la troisième génération incarnée par la petite-nièce de Mary et le petit-fils de Percy, est interminable : vont-ils reproduire les erreurs de leurs ancêtres ou tirer un trait sur la plantation pour se libérer du passé ?



Vous ne le saurez sans doute jamais si vous suivez mes conseils et ne lisez pas ce livre. Et vous n’aurez rien manqué, vu le peu de souvenirs qui me restent après sa lecture ! Pour choisir une meilleure saga historique, allez plutôt voir du côté de Kate Morton, Colleen McCullough ou même Douglas Kennedy, dont La poursuite du bonheur demeure une référence.
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La plantation

S’estimant spolié dans l’héritage paternel, Silas Toliver décide de quitter la plantation familiale et la Caroline du Sud pour rejoindre le Texas afin d’acheter des terres et d’exploiter son propre coton. Patiemment, il monte ce projet avec son ami Jeremy Warwick qui, comme lui, est un cadet qui a peu de chances de s’imposer dans l’exploitation familiale. Silas est plein d’espoir et d’ambition pour Somerset, la plantation dont il imagine déjà les réussites et les bénéfices. Soutenu par sa jolie fiancée, Lettie, il tente de réunir les fonds nécessaires à l’expédition, mais il doit se rendre à l’évidence : il n’a pas les moyens de partir. C’est alors que Carson Wyndham, planteur richissime des environs lui propose un marché : il financera son expédition vers le Texas à condition que Silas épouse sa fille, Jessica. L’amitié de la jeune fille avec une esclave, ses idées abolitionnistes et son implication dans le chemin de fer clandestin ne sont pas du goût de son père qui veut l’éloigner de sa plantation et des exactions d’un certain groupe d’hommes blancs qui sont sans pitié envers les esclaves et leurs sympathisants. « Le Nord ne respectera jamais le Fugitive Slave Act et le Sud ne tolérera pas que l’on ne s’y conforme pas. » (p. 257)



En acceptant ce marché, Silas doit renoncer à Lettie. D’aucuns chuchotent que ce sacrifice attirera une malédiction sur les terres de Somerset. Mais Silas est trop obsédé par son projet pour y prêter foi. « Certaines choses sont si importantes qu’elles passent avant les sentiments personnels. Somerset, par exemple. Cette terre appartient aux Toliver. Elle n’est pas à vendre, quel que soit le prix ou la raison. Nous en sommes les seuls maîtres et nous n’en partagerons pas le contrôle. » (p. 399) Quel sera donc l’avenir des enfants de Somerset ? Trouveront-ils l’amour et le bonheur sur les terres fertiles du Texas ?



La plantation est le préquel du roman Les roses de Somerset. Leila Meacham raconte la naissance de la plantation dont elle narrait les déboires dans son précédent roman. On découvre comment les Toliver, les Warwick et les Dumont ont fondé Howbutker, florissante ville texane. L’auteure retrace soixante-dix ans d’histoire américaine, depuis le conflit entre le Texas et le Mexique à la guerre de Sécession, sans oublier les crises économiques qui menacent les entrepreneurs des nouveaux territoires. Le personnage emblématique de ce récit est Jessica Toliver qui traverse les générations et voit s’épanouir et souffrir sa famille jusqu’à l’aube du vingtième siècle.



J’avais apprécié Les roses de Somerset qui est une romance historique plaisante et divertissante, mais j’ai de loin préféré La plantation. Ce récit, tout en affichant toujours un fort caractère sentimental, propose un substrat plus riche et plus intéressant. Au-delà des sentiments personnels et des amours des personnages, on assiste à la naissance d’un état et à la transformation des mentalités sur de nombreux sujets, qu’il s’agisse de l’esclavage ou de la place des femmes dans la société.

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Les virevoltants

Une première lecture de cette auteure pour moi, mais la seconde des éditions Charleston.



Encore une fois, j'ai été transporté, cette fois ci au Texas. Ce livre est une chronique Américaine typique, mais c'est comme cela que je les aime. Un triangle amoureux, des sentiments qui divergent pour chacun d'entre eux et qui les amènent à prendre des décisions plus ou moins censées, certaines qu'ils regretteront et d'autres qui feront d'eux ce qu'ils sont.



Un mélange de romance et de suspense, disséminé par ci par là.



Des personnages attachants mais à qui il m'est arrivée d'avoir envie de secouer les puces, afin qu'ils ouvrent les yeux et ne se comportent pas de façon si idiote et inconsidérée.



Dans ce roman, un petit côté saga de nos séries d'enfance que l'on aimait tant, où il se passait toujours quelque chose qui relançait l'intrigue, où les personnages, même si ils étaient perclus de bonnes intentions, se retrouvaient toujours dans des situations compliquées.



Une lecture qui m'a donc embarqué au Texas, à supporter des footballeurs Américains et vibrer au rythme des chants et des chorégraphies des Cheerleaders.



Dans une petite ville, où tout le monde connait tout le monde, d'un milieu modeste, les habitants se contentent de ce qu'ils ont et se sentent fiers, lorsque deux de leurs jeunes sont promis à une grande carrière de footballeurs.



Une ville où l'on aurait presque envie de se transporter tellement notre lecture nous a permis de nous l'imaginer.



L'auteure a su tenir son lecteur jusqu'au 'au bout avec une intrigue, qui même si elle n’efface pas le sujet principal: le triangle amoureux, tient une place de choix et interpelle et amène à vouloir en connaître l'issue.



J'ai également été accrochée par ce livre, car l'histoire débute approximativement au moment de ma naissance ( Je suis de 1977 et l'histoire débute en 1979), donc quelques références à ce qui a marqué le monde au fil de ma vie.



Il me faudra donc découvrir les précédents romans de Leila Meacham, afin de découvrir un peu plus son univers
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La plantation

J'ai persévéré autant que possible, mais à force de sauter des années à chaque nouveau chapitre, j'ai complètement décroché et j'ai commencé à sauter des lignes, des paragraphes...



Pourtant le récit avait du potentiel : une grande fresque familiale, dans un Texas tout juste rattaché aux Etats-Unis, alors que la Guerre de Sécession menace et que la question de l'esclavage divise aussi aussi bien le pays que les familles. Un mariage forcé qui devient un mariage d'amour en même temps le début d'une nouvelle dynastie de planteurs....



L'auteur a peut-être vu trop grand : trop de personnages, une période trop longue (un récit de plus de 60 ans en 600 pages, ça ne laisse pas beaucoup de place pour développer correctement l'intrigue),... La Plantation aurait mérité au moins un second tome aussi épais pour éviter toutes ces ellipses qui laissent des pans entiers de l'histoire dans l'ombre.



La plume de Leila Meacham est pourtant agréable, ses personnages sont intéressants, complexes et attachants, et elle sait créer du suspense ; jusqu'à ce que l'histoire fasse un bond dans le temps et que l'intrigue soit coupée nette pour passer à autre chose, plus tard... Et dans la seconde partie du roman, cela arrive de plus en plus souvent au point que j'ai eu l'impression de survoler l'histoire des Toliver et que mon intérêt a fini par s'évaporer...



Je garderai donc Autant en Emporte le Vent comme référence de roman sur cette période charnière de l'Histoire des Etats-Unis...
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Le vol des libellules

Le contexte historique de ce livre est passionnant et lors de la lecture on se demande comment va se terminer cette histoire. J'avoue avoir eu une lecture en dent de scie. Ce n'est pas un livre d'action mais un livre d'ambiance. On avance au fil des pages sur un fil tendu qui peut se rompre à chaque instant aux moindres faux pas de ces espions. On sait qu'il va se passer quelque chose de dramatique mais on ne sait pas à quel moment. Les personnages risquent d'être découverts à chaque instant et donc risquent leur vie. Les Libellules vont devoir voler au coeur de l'ennemi. Et vous, qu'auriez-vous fait à leur place? (...)



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Les virevoltants

Lu dans le cadre du challenge Multi-défi 2019.

Une agréable surprise et un jolie coup de cœur.

J'ai souvent du mal à apprécier un roman dans toute sa globalité quand il retrace la vie de ses protagonistes sur plusieurs décennies. Ici nous sommes sur 30 ans. J'ai peur de perdre le fil ou que l'auteure parte dans tous les sens ou oublie certains détails importants.

Dans Virevoltant, Leila Meacham maitrise son sujet à la perfection et arrive à bien garder son suspense sur 30 ans. Je suis même restée sur les fesses à la fin du roman.

Un roman addictif sur plus de 400 pages.

Je vais être honnête c'était mal parti. Leila Meacham n'avait rien pour me convaincre au départ. Je parle d'abord de cette narration à la troisième personne, de cette plume assez vaque qui se balade au grés de ses personnages. J'ai souvent du mal avec des romances cousues sur fil blanc….

Une jolie orpheline Cathy débarque dans la petite ville de Kersey. Elle sera entourée et protégée par deux meilleurs amis Trey et John. Deux amis d'enfance, stars de leur école, populaires et adulés car des futurs champions de football. Alors nous avons un trio. Une fille deux garçons plusieurs possibilités. Un futur triangle amoureux. Mais surtout une véritable histoire d'amitié qui pourrait perdurer mais aura des accrocs au fil du temps avec des hormones en ébullition qui débarquent….

Je m'attendais aux histoires habituelles dans ce genre de trame. Une fille courtisée et disputée par deux jeunes hommes. Une fille qui hésite et risque une histoire d'amour avec les deux…. Que nenni!

Dés les premières lignes, j'y ai cru mais Leila Meacham m'a bluffé dans la tournure de son histoire. Cathy, Trey et John sont des héros charismatiques et captivants. On les verra évoluer au fil des pages. On les verra s'affirmer et prendre des chemins tortueux qui auront un impact sur leur existence à tous.

Leila Meacham traite avec sensibilité la jalousie, la trahison, mensonge, amour, amitié, conviction…. Elle crée une ambiance pratiquement à huis clos dans la ville de Kersey qui jouera un rôle à part entière dans le roman.

Une très belle découverte qui a provoqué un coup de cœur surprise.

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L'héritage des Langston

Cette histoire est sympathique, distrayante mais prévisible! Tout se passe rapidement, le livre fait moins de 300 pages. Un mufle face à une nana déterminée, je vous laisse imaginer ce que ça peut donner. En revanche, j'ai adoré le contexte, le Texas, le ranch, cette maison au milieu de nulle part. Cara, la fille de la ville, arrive au milieu des chevaux sauvages à l'intérieur d'une demeure austère sous le soleil écrasant de ce petit bout de terre au coeur du désert. Je préfère l'auteure dans ses autres genres. Bref, ce livre est une petite lecture détente sympa mais ne vous attendez pas à de nombreuses surprises. (...)



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Les Roses de Somerset

Alors qu’elle se sait mourante, Mary Toliver modifie son testament et prive sa nièce du domaine de Somerset qui devait pourtant lui revenir. Ce faisant, la vieille dame espère que la jeune femme échappera à la malédiction de Toliver. Mais pour comprendre ce lourd anathème familial, il faut remonter au début du 20e siècle, à Howbutker, ville florissante du Texas jadis fondée par les Warwick, exploitants en bois, les Toliver, planteurs de coton et les Dumont, vendeurs d’articles de luxe.



En 1916, à peine âgée de 16 ans, Mary Toliver hérite de Somerset. Pour elle qui porte dans son sang les terres de ses ancêtres, cet héritage est logique, mais il lui met à dos son frère et sa mère qui s’estiment spoliés. En dépit de sa jeunesse, Mary est pleine de volonté et elle est déterminée à sauver le domaine des créanciers, même si elle doit pour cela renoncer à l’amour de Percy Warwick. Le choix est déchirant : sa plantation ou l’homme qui l’adore. Les années passant, ce sont les enfants et les petits-enfants de Mary et Percy qui auront à subir la loi implacable de Somerset.



Somerset, plantation de coton. Ces quelques mots évoquent un mythe américain à base de possession, de chaleur, de récolte et de labeur. Le coton a fait la fortune des états du Sud américain, mais il a aussi fait couler le sang et les larmes. Somerset n’échappe pas à cette règle : « Cette plantation risque de te trahir, de te décevoir, de t’épuiser, mais elle ne te quittera jamais. » (p. 88) Dans le cœur des hommes, la propriété s’oppose à la famille et ce dilemme déchire des générations. Mais, comme les roses blanches et rouges des antiques York et Lancaster, le pardon est une fleur fragile à qui il faut laisser le temps d’éclore.



Les roses de Somerset est un pavé, mais les 500 pages s’effeuillent à toute allure. L’intrigue est prenante et construite. En adoptant successivement les points de vue de Mary, Percy et Rachel, l’histoire embrasse parfaitement les destins croisés de plusieurs familles et de plusieurs générations. Ce qui fait tout le charme des sagas, c’est la révélation progressive de tous les secrets qui se sont noués. Si vous y ajoutez un peu de la caniculaire chaleur texane et des femmes au caractère bien trempé, vous obtenez un très bon roman sentimental. J’avoue que Mary m’a d’abord prodigieusement agacée. Je n’y peux rien, les personnages à la Scarlett O’Hara me tapent sur les nerfs : les fifilles à papa pourries gâtées qui veulent le beurre, l’argent du beurre et le fils de la crémière sans considération pour les désirs et les attentes des autres n’obtiennent que rarement ma sympathie. Heureusement pour Mary, son personnage évolue et celui de Rachel ne ressemble que partiellement à celui de sa tante.



La plume de Leila Meacham est honnête et maîtrisée, mais n’a rien de renversant. De toute façon, ce n’est pas vraiment ce qu’on demande à ce genre de roman : Les roses de Somerset offre une bonne histoire, des personnages attachants et un parfait moment de détente. Si vous comptez l’emmener dans le train, vous ne mettrez pas grand-chose d’autre dans votre sac à main, mais vous passerez un charmant moment de lecture.

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Les orphelins de Kersey

Une lecture où l'on avance page après page avec plaisir et l'impatience de connaître la suite et surtout le dénouement final.

Il faut être un auteur de talent pour réussir à tenir le lecteur en haleine avec une histoire, assez simple, d'amitié, d'amour, de secrets et de trahisons.

L'autrice à véritablement un sens de la narration et des descriptions, sans jamais étirer ceux-ci en longueurs inutiles.

Les personnages sont quant à eux attachants sans tomber dans la caricature ou la mièvrerie.

Dans la lignée des bons auteurs américains.
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La plantation

Une fresque familiale et historique de haute volée et que je verrais bien en film tant elle est dense et rythmée. J'ai adoré, je l'ai lu d'une traite car il est d'une part bien écrit et d'autres parts il y a tout ce qui fait que je ne pouvais qu'aimer ce roman : l'amour, la trahison, l'amitié, le courage, les pertes, les espoirs, les mariages, les séparations. J'ai adoré me trouver en Caroline du Sud et le courage de Silas le personnage principal, les descriptions sont somptueuses on s'y croirait. Ce roman est un préquel des Roses de Somerset.



Ce qui est plaisant c'est aussi le fait qu'en plus de suivre l'histoire des quelques familles d'exploitant de coton on suit les progrès d'une nation, le changement de certaines mentalités sur la condition féminine, l'esclavage et son abolition. C'est 70 ans de l'histoire des Etats-Unis qui sont retracés ici ! Les personnages sont variés, attachants ou détestables, les histoires d'amour magnifiques bien que tragiques, les paysages grandioses , je me suis régalée et j'en demande encore. J'ai versé quelques larmes à certains moments . Totalement addictif.



VERDICT



Une saga superbe et émouvante que je conseille à tout les romantiques et fans de cette période de l'histoire des Etats-Unis. A lire, addictif .
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Les Roses de Somerset

Oserai-je dire que j'ai beaucoup aimé cette saga familiale. On est un peu dans l'eau de rose sans jamais tomber dans le gnan-gnan. Amours contrariées, défense de territoire, secrets bien gardés, fortune enviée posent les jalons de ce bon roman que je n'ai pas lâché du début à la fin pour en connaître les rebondissements, les révélations et surtout, la fin.
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Les Roses de Somerset

Très bon roman qui nous entraîne au Texas tout au long du XXeme siècle dans la famille Toliver propriétaire d'une plantation de coton et notamment autour du destin de la déterminée et si belle Mary qui va devoir choisir entre son domaine si chèrement acquis et l'amour. Une fresque familiale passionnante bien écrite avec plusieurs points de vue et des flash-backs. Une fois commencé on ne peut plus lâcher ce livre entraînant rythmé avec pas mal de surprises . Un très bon moment de lecture !
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Les orphelins de Kersey

Les orphelins de Kersey ne m'aura que moyennement plu... Je ne reproche rien à l'écriture qui est fluide et agréable à lire. J'ai été davantage déçue par le fond. Alors que je me suis laissée emporter par les premiers chapitres de l'histoire, j'ai très vite regretté que les personnages n'aient pas plus de profondeur... Ils ne nous sont en effet décrits que par leurs principaux traits de caractère, sans réelle évolution tout au long du roman. De la même façon, j'ai regretté que certains passages ne soient que survolés : nous avons des ellipses de plusieurs années, alors qu'il aurait été intéressant de creuser un peu plus les choix et sentiments de chacun. La fin, quant à elle, part un peu dans tous les sens, ce qui est dommage...

Un roman qui me tentait vraiment mais qui n'aura pas été à la hauteur de mes attentes. Petite déception donc...
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La plantation

Ce fût un immense plaisir pour moi que de lire une aussi somptueuse histoire. Un roman historique qui remonte au temps des esclaves dans les champs de coton, doublé d'une saga familiale bouleversante.



En Caroline du Sud, dans les années 1835, Silas Toliver, un des fils d'un homme très influent en Amérique, se voit privé de l'héritage de son père, confié uniquement à son frère. Son rêve de partir au Texas fonder sa propre plantation s'effondre. Jessica Wyndham, de son côté, fille d'un riche propriétaire de terres, ne partage pas les idées de ses semblables sur la traite des esclaves. Son père, ne voulant plus entendre sa fille protester et souiller leur nom, va la marier de force à Silas, à qui il donnera de l'argent pour qu'il puisse partir au Texas poursuivre son rêve. Mais en partant, la mère de Silas lui promet une malédiction générationnelle qui s'abattra sur ses terres et sur sa vie.



Leila Meacham retrace 70 années de l'histoire Américaine : de la traite des noirs jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1865. Les états Américains sont divisés en deux groupes : les abolitionnistes, dont fait partie Jessica et les esclavagistes. Silas et ses amis, les Warwick et les Dumont, vont construire leur propre ville texanne, que l'on verra évoluer tout au long du récit. Bien que ce livre mette en avant les inégalités qui séparaient esclavages noirs et hommes blancs, Leila Meacham atténue cette séparation, en montrant par exemple Tippy, modèle d'une femme noire qui arrive par ses propres moyens, grâce à son talent, à devenir une jeune femme respectée et populaire. Quelques situations du récit peuvent faire penser au livre de Harriet Beecher Stowe La case de l'oncle Tom, avec un parallèlisme prononcé entre les bons maîtres et les maîtres sévères et une méditation sur la liberté rendue aux esclaves.



Mais La plantation, c'est aussi une réflexion sur la condition de la femme au XIXème siècle. Jessica se fait la figure phare de la femme indépendante, généreuse, active, qui veut faire entendre ses idées et ses choix et ne veut pas se laisser gouverner par la domination des hommes. C'est une femme aimante et aimée par son maris et ses amis et appréciée de tous. Mais dans ces temps-là, rares étaient les femmes qui pouvaient affirmer être aimées pour ce qu'elles étaient. On en a la preuve avec Priscillia, la femme de Thomas, qui est le fils de Jessica. Thomas a épousé Jessica par intérêt : il voulait qu'elle lui donne un enfant, un fils comme descendant, pour reprendre la main-mise sur le domaine de Somerset. En temps de guerre, il avait peur de perdre sa vie dans la mêlée et de faire sortir Somerset du nom des Toliver.



J'ai beaucoup aimé la saga familiale en elle-même. On suit une génération familiale dans son entièreté, des arrières grands-parents jusqu'aux arrières petits-enfants. De nombreux événements séparent ces deux générations : entre drames familiaux (la mort de nombreux enfants dûe à la "malédiction" lancée sur Somerset), guerres d'idéologies, mariages... toute l'histoire familiale des Toliver est retracée dans cet ouvrage. Bien que faisant plus de 600 pages (dans son format poche), j'aurais voulu en lire encore davantage. L'histoire est si prenante, si additive, les protagonistes si attachants, que j'aurais bien voulu une suite de ce livre.



Cette romance histoire est une vraie découverte. J'ai adoré me plonger dans ce récit, écrit avec réalisme, qui retrace avec brio un pan de l'histoire de l'Amérique. Les personnages m'ont touchés, tout comme leurs histoires, souvent dramatiques, elles n'en demeurent pas moins magnifiques. Je vous recommande chaudement ce livre, car pour moi, c'est un réel coup de coeur !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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La plantation

J'avais lu les roses de Somerset et La Plantation, écrit et paru ensuite, est en fait l'histoire des ascendants des personnages des roses de Somerset. On y retrouve ici le même charme : des histoires et drames familiaux se déroulant sur plusieurs décennies.



On retrouve ici la conquête des nouveaux territoires de l'ouest des USA, les histoires de plantation et de ségrégations entre les noirs et les blancs... Je recommande !
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Les Roses de Somerset

J’étais intriguée par le résumé et je peux vous dire d’avance que ce fût une énorme surprise, un gros coup de coeur.



« Les roses de Somerset » est l’histoire de trois grandes familles fondatrices d’une ville aux États-Unis. Chacune d’entre elles a fait fortune dans un domaine précis : le commerce, les arbres et le coton. Grâce à elles, la petite ville où ils se trouvaient à pu s’agrandir et s’enrichir.

Mary Toliver est la propriétaire de Somerset, la plantation de coton qu’elle a hérité de son père lorsque celui-ci décéda. Se sachant mourante, elle décide de changer à la dernière minute son testament et déshérite sa nièce, Rachel Toliver, au grand étonnement de son notaire Amos ( qui est également son ami ). La raison de ce changement est d’ailleurs plutôt surprenante : Somerset serait la source d’une malédiction sévissant depuis toujours les Toliver.

Mais quelle est donc cette malédiction ? C’est dans des souvenirs aux secrets bien cachés que nous allons, au fil des pages, résoudre ce mystère.



Le livre est divisé en trois parties bien distinctes.



La première est l’histoire de Mary Toliver.

Nous apprenons à la connaître vieille lorsqu’elle décide de déshériter sa nièce, puis nous remontons le temps à ses côtés. Nous nous retrouvons donc avec une jeune Mary, lorsqu’elle hérite de la plantation de coton familiale : Somerset. Cet héritage perçu de son père lui attise la colère et la rancoeur de sa mère et de son frère, laissés de côté. Elle devra faire face à ses obligations, à des règles mais aussi à sa famille : Mary grandit vite et doit assumer ses responsabilités.

Responsable, elle ne reste pas moins une jeune femme en âge de se marier. Les meilleurs amis de son frère, Percy et Ollie, n’ont d’yeux que pour elle, la plus jolie fille de la ville. Ces deux garçons ne sont d’ailleurs pas comme les autres : ils sont tous les deux les héritiers des deux autres grandes familles fondatrices de la ville.

A travers ce triangle amoureux et ses responsabilités de propriétaire, nous apprenons à connaître Mary et tous les personnages qui gravitent autour d’elle et qui font parti de cette fameuse malédiction.



La seconde partie est l’histoire de Percy Warwick.

Nous continuons donc ce retour en arrière à travers les yeux de ce personnage masculin.

Grâce à cela, nous voyons l’histoire d’un nouvel oeil et obtenons des éléments que nous n’aurions jamais pu avoir si nous étions restés du point de vue de Mary.



Et enfin, la dernière partie est l’histoire du point de vue de Rachel Toliver.

Après avoir parcouru le passé et appris ce qu’était cette fameuse malédiction et ce qui attendait donc l’héritier de Somerset, nous retournons dans le futur.

Le récit est principalement conté à travers les yeux de Rachel, l’héritière déshéritée qui ne comprend pas cette décision et cherche à obtenir compensation. Certains passages sont également narrés du point de vue de Matt Warwick, le petit-fils de Percy.

Nous suivons donc les aventures de cette nouvelle génération et comprenons les enjeux qui pèsent sur leurs têtes. Ils suivent malgré eux le même schéma de vie que leurs anciens et à la fin, nous découvrons si oui ou non, cette menace sera à jamais détruite.



Vous l’aurez compris : l’auteur nous offre une saga familiale grandiose.

Elle réussit à nous faire voyager dans une époque complètement différente de la notre, là où les voitures étaient encore si rares que c’en étaient des attractions, là où les femmes portaient encore des corsets et devaient rester à la maison en bonne femme parfaite.



Chaque partie du livre est importante et nous permet de comprendre pourquoi, au début de l’histoire, Mary décide de déshériter sa nièce Rachel, qui est pourtant une passionnée d’agriculture et une acharnée du travail.



N’ayez pas peur du nombre de pages que fait ce livre : point de descriptions trop longues et assommantes. Le style de l’auteur est léger, fluide, plaisant et captivant.

Chaque phrase est importante et nous transporte dans une autre époque.



Les personnages sont tous attachants et indispensables à ce sublime récit.

Chacun à sa propre personnalité et l’on se reconnaît un peu en chacun, même dans les plus têtus et bornés !



Nous ne voyons pas les pages défiler et arrêter sa lecture devient clairement un supplice, tant cette histoire est juste passionnante.



En conclusion, un énorme coup de coeur que je ne pourrais jamais trop recommander. « Les roses de Somerset » est juste une grande découverte littéraire et son auteur, Leila MEACHAM, est vraiment à suivre ! Entre saga familiale, mystérieuse malédiction, romance et histoire, préparez-vous à voyager très loin et à embarquer dans une histoire captivante.











Un livre à lire pour tous ceux qui aiment les sagas familiales historiques, ou pour ceux qui veulent essayer un genre nouveau sans se tromper !


Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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