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Citations de Daniel Handler (215)


A moins d'avoir beaucoup, beaucoup de chance, il vous est sûrement arrivé de pleurer. Sans doute avez-vous constaté qu'après une séance de larmes on se sent souvent un peu mieux, même si rien, absolument rien n'a changé.
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Si vous aimez les histoires qui finissent bien, vous feriez beaucoup mieux de choisir un autre livre.
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De toutes les pensées pénibles, les regrets sont parmi les pires.
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Des livres, il en existe de toutes sortes, dans tous les formats, tous les genres. Et rien d'étonnant après tout : les gens aussi, il en existe de toutes sortes, dans tous les formats, tous les genres ; il est bien normal que chacun souhaite lire ce qui lui plaît. ( Par exemple, si vous détestez les livres dans lesquels des enfants vivent des aventures horribles, vous feriez mieux de refermer celui-ci séance tenante.)
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Quelle conne j'étais de me prendre pour ce que je n'étais pas, quelle pauvre naze de me figurer que trois brins d'herbe font une jolie vue, que se faire embrasser rend embrassable, qu'aimer le cinéma fait de vous un cinéaste, qu'un carton de petites merdes est un trésor, qu'un garçon qui vous sourit est sérieux, qu'un moment doux est une vie plus belle.
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"-Où est Prunille ? cria Violette. Qu'avez-vous fait d'elle ?
(...)
"-Vous ne regardez pas où il faut, gloussa le comte. Pour des enfants qui lisent tant et plus, vous n'êtes vraiment pas très futés.
Alors Violette se tourna vers lui. Ses yeux furent d'abord attirés par l'oeil tatoué de la cheville, cet oeil qui les surveillait depuis leur arrivée. Puis son regard monta le long du grand corps maigre, flottant dans son costume fripé, et suivit la direction indiquée par l'index noueux, droit vers la tourelle interdite. Là, à l'unique fenêtre qui s'ouvrait sur la brique sale, était accroché quelque chose qui ressemblait à une cage d'oiseau.
-Oh non ! souffla Klaus d'une voix étranglée, et Violette regarda mieux.
C'était bien une cage à oiseau, pendue au-dessus du vide. Et à l'intérieur, en guise d'oiseau, il y avait Prunille (...) ."
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"Bien sûr, on peut trouver bizarre cette histoire de main droite ou main gauche, et l'idée que ce simple détail suffise à l'annulation d'un mariage. Mais la loi est chose étrange."
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Les miracles, c’est comme les boulettes de viande en sauce : nul ne sait de quoi c’est fait, ni d’où ça vient, ni à quelle fréquence c’est censé revenir.
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On vous l’a sûrement déjà dit, il faut apprendre à bien choisir ses lectures. Mal les choisir peut nuire gravement à la santé. Un exemple. Vous vous baladez en montagne et, tout en marchant, vous lisez les œuvres complètes d’Hérodote au lieu de lire : ATTENTION, RAVIN. Vous n’irez pas au bout de cette lecture. Vous n’avez pas fait le bon choix.
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Enfin, dans une grande épicerie, ils achetèrent le reste des produits : de l'ail frais, petit bulbe blanc à saveur piquante ; des anchois, sorte de poissons rubans très salés ; des câpres, qui sont des fleurs en boutons, exquises après un petit séjour dans le vinaigre ; du persil pas frisé, le meilleur ; et enfin des tomates, qui sont en fait des fruits, tout comme les cerises et les fraises.

(Livre à partir de 11 ans ou de 6 ans ?).
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J'aimerais pouvoir affirmer ici que les premières impressions des enfants Baudelaire sur le comte Olaf et sa maison se révélèrent archi-fausses, comme tant de premières impressions. Hélas, ces impressions-là – que le comte était un odieux personnage et sa maison, une vraie porcherie – se révélèrent justes en tout point.
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Voilà une affaire qui va être rondement menée ! coqueriquait mo mentor. Ce n'est pas souvent qu'un client nous fournit le nom du coupable. Tu me portes bonheur Snicket.
- Mais si Mrs sallis sait qui est son voleur, pourquoi n'a-t-elle pas appelé la police?
- Question sans intérêt.
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On dit souvent que les choses pénibles deviennent moins pénibles avec le temps. Cette idée reçue a la vie dure, et pourtant c’est une arnaque. On vous la ressort, par exemple, quand vous apprenez à faire du vélo – comme si tomber de bicyclette et se couronner le genou était moins pénible la quatorzième fois que la première ! La vérité est que les choses pénibles restent pénibles avec le temps, quel que soit le nombre de fois auquel on s’y frotte. Et le plus sage est encore d’éviter de s’y frotter, sauf absolue nécessité.
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"Parfois, le simple fait de clamer haut et fort qu'on déteste quelque chose - et surtout d'entendre quelqu'un approuver suffit pour se sentir un peu mieux."
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Apprendre une mauvaise nouvelle écrit est toujours plus dur, beaucoup plus, que de l'apprendre de vive voix. Vous devinez pourquoi, j'en suis sûr. Lorsqu'on vous l'annonce à voix haute, vous n'entendez cette mauvaise nouvelle qu'une bonne fois. Mais si vous la découvrez par écrit, que ce soit dans un journal, dans une lettre, ou griffonnée sur votre avant-bras au feutre indélébile, chaque fois que vous la relirez, vous revivrez encore et toujours le désarroi de la première fois.
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Les larmes sont chose étrange. Comme les tremblements de terre et les marionnettistes ambulants, elles peuvent apparaître à tout moment, sans prévenir, sans raison valable.
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Même si vous avez déjà absorbé les douze premiers tomes de cette consternante série, il est encore temps de vous en tenir là, encore temps de remiser ce volume treize sur l’étagère, où il se momifiera en paix tandis que vous lirez quelque chose de moins complexe, moins envahissant et moins doux-amer.
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Bien sûr, nos parents nous manqueront toujours. C'est certain. Mais d'un autre côté, tu sais, je crois que nous pouvons penser à eux, et les regretter, sans pour autant être malheureux tout le temps. Après tout, eux les premiers, ils ne voudraient pas nous voir malheureux.
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La chance, dit le proverbe, ne donne pas, elle prête.
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Attendre est l'un des désagréments de l'existence. Mais il y a attente et attente. Il est déjà bien assez pénible d'attendre la glace au chocolat, surtout quand le steak filandreux traîne encre, intact, dans l'assiette; déjà bien assez pénible d'attendre Halloween, surtout quand la rentrée des classes remonte à moins d'une semaine. Mais attendre le retour d'un oncle quand rôde à l'étage un scélérat, voilà qui est plus pénible que tout.
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