C’est un sale quartier, un foutu coin, il ressemble aux autres, comme ça, et il a bien changé depuis mon temps, on dirait que ça c’est amélioré, mais c’est son climat. Pas partout, mais dans certaines rues, certains endroits, on y respire un sale air. Fous-en le camp, Belita. Vas bazarder tes fleurs où tu voudras, mais fous le camp de ce coin. Il te broiera, comme il en a broyé d’autres. Ca pue trop la misère, la merde et le malheur.