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Citations de Léon Denis (45)


En effet, Aristote n'a-t-il pas écrit dans son livre du "Magique" que la philosophie avait pris naissance chez les celtes, et qu'avant d'être connue par les grecs, elle avait été cultivée chez les gaulois par ceux qu'on appelait "druides" et "semnothées" ?
Ce dernier terme avait pour les grecs le sens d'adorateurs de Dieu ...
( deuxième partie "le druidisme" - synthèse des druides - les triades - objections et commentaires)
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Une constatation douloureuse frappe le penseur au soir de la vie. Elle devient encore plus poignante à la suite des impressions ressenties à son retour dans l'espace. Il s'aperçoit alors que l'enseignement dispensé par les institutions humaines en général - religions, écoles, universités - s'il nous apprend beaucoup de choses superflues, en revanche ne nous apprend presque rien de ce que nous avons le plus besoin de connaître pour la conduite, la direction de l'existence terrestre et la préparation à l'Au-delà.
Ceux à qui incombe la haute mission d'éclairer et de guider l'âme humaine semblent ignorer sa nature et ses véritables destins.
Dans les milieux universitaires, une complète incertitude règne encore sur la solution du plus important problème que l'homme se soit jamais posé au cours de son passage sur la terre. Cette incertitude rejaillit sur tout l'enseignement. La plupart des professeurs et instituteurs écartent systématiquement de leurs leçons tout ce qui touche au problème de la vie, aux questions de but et de finalité.
Nous retrouvons la même impuissance chez le prêtre. Par ses affirmations dénuées de preuves, il ne réussit guère à communiquer aux âmes dont il a la charge une croyance qui ne répond plus ni aux règles d'une saine critique ni aux exigences de la raison.
En réalité, dans l'Université comme dans l'Eglise, l'âme moderne ne rencontre qu'obscurité et contradiction en tout ce qui touche au problème de sa nature et de son avenir. C'est à cet état de choses qu'il faut attribuer en grande partie les maux de notre temps : l'incohérence des idées, le désordre des consciences, l'anarchie morale et sociale.
L'éducation que l'on dispense aux générations est compliquée ; mais elle n'éclaire pas, pour elles, le chemin de la vie ; elle ne les trempe pas pour les luttes de l'existence. L'enseignement classique peut apprendre à cultiver, à orner l'intelligence ; il n'apprend pas à agir, à aimer, à se dévouer. Il apprend encore moins à se faire une conception de la destinée qui développe les énergies profondes du moi et oriente nos élans, nos efforts vers un but élevé. Pourtant, cette conception est indispensable à tout être, à toute société, car elle est le soutien, la consolation suprême aux heures difficiles, la source des mâles vertus et des hautes inspirations.
Carl du Prel rapporte le fait suivant [1] :
«Un de mes amis, professeur à l'Université, eut la douleur de perdre sa fille, ce qui raviva en lui le problème de l'immortalité. Il s'adressa à ses collègues, professeurs de philosophie, espérant trouver des consolations dans leurs réponses. Ce fut une amère déception : il avait demandé du pain, on lui offrit une pierre ; il cherchait une affirmation, on lui répondit par un "peut-être" !»
Francisque Sarcey, ce modèle accompli du professeur d'Université, écrivait[2] : «Je suis sur cette terre. J'ignore absolument comment j'y suis venu et pourquoi on m'y a jeté. Je n'ignore pas moins comment j'en sortirai et ce qu'il adviendra de moi quand j'en serai sorti.»
On ne peut l'avouer plus franchement : la philosophie de l'école, après tant de siècles d'études et de labeur, n'est encore qu'une doctrine sans lumière, sans chaleur, sans vie[3] . L'âme de nos enfants, ballottée entre des systèmes divers et contradictoires : le positivisme d'Auguste Comte, le naturalisme d'Hegel, le matérialisme de Stuart Mill, l'éclectisme de Cousin, etc., flotte incertaine, sans idéal, sans but précis.
De là le découragement précoce et le pessimisme dissolvant, maladies des sociétés décadentes, menaces terribles pour l'avenir, auxquelles s'ajoute le scepticisme amer et railleur de tant de jeunes hommes qui ne croient plus qu'à la fortune et n'honorent que le succès.
L'éminent professeur Raoul Pictet signale cet état d'esprit dans l'Introduction de son dernier ouvrage sur les sciences physiques[4] . Il parle de l'effet désastreux produit par les théories matérialistes sur la mentalité de ses élèves, et conclut ainsi :
«Ces pauvres jeunes gens admettent que tout ce qui se passe dans le monde est l'effet nécessaire et fatal de conditions premières, où leur volonté n'intervient pas ; ils considèrent que leur propre existence est forcément le jouet de la fatalité inéluctable, à laquelle ils sont attachés, pieds et poings liés.
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Chrétienne pieuse et sincère sur la terre, je sens dans l'espace les mêmes élans, le même désir de prière, mais je veux que mon souvenir soit libre et détaché de tout calcul ; je ne donne mon coeur, en souvenir, qu'à ceux qui ne voient en moi que l'humble et pieuse fille de Dieu, aimant tous ceux qui vivent sur cette terre de France, auxquels je cherche à inspirer des sentiments d'amour, de droiture et d'énergie.
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La doctrine de la réincarnation ou des vies successives est la seule qui éclaire d'une vive lumière le problème de la destinée humaine. En dehors d'elle, la vie ne nous présente que contradictions, incertitude et ténèbres. Elle seule explique la variété infinie des caractères, des aptitudes, des conditions.
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La vie se continue, vous le savez. La forme seule change. Encore ne change-t-elle point trop vite, car, pendant bien longtemps, nous demeurons terrestres
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Ce qu'il importe à l'homme de savoir par-dessus tout, c'est ce qu'il est, d'où il vient, où il va, quelles sont ses destinées. Les idées que nous nous faisons de l'univers et de ses lois, du rôle que chacun de nous doit jouer sur ce vaste théâtre, ces idées sont d'une importance capitale. C'est d'après elles que nous dirigeons nos actes. C'est en les consultant que nous assignons un but à notre vie et marchons vers ce but. Là est la base, le vrai mobile de toute civilisation. Tant vaut l'idéal, tant vaut l'homme. Pour les collectivités, comme pour l'individu, c'est la conception du monde et de la vie qui détermine les devoirs ; elle fixe la voie à suivre, les résolutions à adopter.
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Sous la surface brillante d'une civilisation raffinée, se cache un malaise profond. L'irritation s'accroît dans les rangs sociaux. Le conflit des intérêts, la lutte pour la vie deviennent de jour en jour plus âpres. Le sentiment du devoir s'est affaibli dans la conscience populaire, au point que beaucoup d'hommes ne savent plus même où est le devoir. La loi du nombre, c'est-à-dire de la force aveugle, domine plus que jamais. De perfides rhéteurs s'appliquent à déchaîner les passions, les mauvais instincts de la foule, à répandre des théories malsaines, parfois criminelles.
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Tout adepte doit savoir que la règle par excellence des rapports avec l'invisible, c’est la loi des affinités et des attractions.
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On voudrait coucher le spiritisme dans le lit étroit de la science officielle ; mais celle-ci, tout imprégnée des théories matérialistes, répugne à cette alliance. L'étude de l'âme, déjà difficile et profonde, est restée lettre close pour elle.
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Le spiritisme sera ce que le feront les hommes. Similia similibus ! Au contact de l'humanité, les vérités les plus hautes se dénaturent parfois et se voilent. Elles peuvent devenir une source d’abus. La goutte de pluie, suivant le point où elle tombe, reste perle ou devient boue.
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Partout flottent des essaims d'âmes : lutins, gnomes, farfadets, génies tutélaires ou malfaisants auxquels se mêlent les âmes des morts, les esprits des défunts que leur fluide matériel, leurs passions, leurs haines, leurs amours enchaînent à la terre et qui errent dans l'attente d'une réincarnation nouvelle, car, sur ce point, les textes sont formels, l'Irlande croyait à la pluralité des existences humaines.
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L'éducation, on le sait, est le plus puissant facteur du progrès ; elle contient en germe tout l'avenir. Mais, pour être complète, elle doit s'inspirer de l'étude de la vie sous ses deux formes alternantes, visible et invisible : de la vie dans sa plénitude, dans son évolution ascendante vers les sommets de la nature et de la pensée.
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Une société étant la résultante des forces individuelles, bonnes ou mauvaises, pour améliorer la forme de cette société, il faut agir d'abord sur l'intelligence et sur la conscience des individus.
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La crise morale et la décadence de notre époque proviennent, pour une grande part, de ce que l'esprit humain s'est immobilisé trop longtemps. Il faut l'arracher à l'inertie, aux routines séculaires, le porter vers les hautes altitudes, sans perdre de vue les bases solides que vient lui offrir une science agrandie et renouvelée. Cette science de demain, nous travaillons à la constituer. Elle nous procurera le critérium indispensable, les moyens de vérification et de contrôle, sans lesquels la pensée, livrée à elle même, risquera toujours de s'égarer.
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La philosophie de l'école, après tant de siècles d'études et de labeur, n'est encore qu'une doctrine sans lumière, sans chaleur, sans vie. L'âme de nos enfants, ballottée entre des systèmes divers et contradictoires : le positivisme d'Auguste Comte, le naturalisme d'Hegel, le matérialisme de Stuart Mill, l'éclectisme de Cousin, etc., flotte incertaine, sans idéal, sans but précis.
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Pourquoi sommes-nous réincarnés sur la terre ?
R. - Parce que la terre, étant un monde régi par la loi du travail et de la souffrance, est un lieu propice à l’avancement et au progrès de l’Esprit à l’état inférieur.
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Pourquoi l’Esprit qui est dans l’espace s’incarne-t-il dans un corps ?
R. - Parce que c’est la loi de sa nature, la condition nécessaire de ses progrès et de sa destinée. La vie matérielle, avec ses difficultés, nécessite l’effort, et l’effort développe nos puissances latentes et nos facultés en germes.
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Qu’est-ce donc que l’âme ?
R. - C’est le principe de vie en nous. L’âme de l’homme : c’est un esprit incarné ; c’est le principe de l’intelligence, de la volonté, de l’amour, le foyer de la conscience et de la personnalité.
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Je suis convaincu, disait-il, que certaines manifestations psychiques nous permettent des relations avec l'âme des morts... Toute la race humaine sent la présence réelle des âmes autour d'elle depuis des siècles. On a enregistré des manifestations des esprits et parlé de maisons hantées. Le phénomène a un fond absolu de vérité... Pour ma part, j'imagine que le monde des esprits s'agite autour de nous, exerçant sa puissance, mais que certains de ces esprits, dans des cas dont les conditions exactes nous échappent, apparaissent véritablement.
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Vercingétorix vaincu aurait pu fuir, mais il préféra s’offrir en victime expiatoire afin d’épargner la vie de ses compagnons d’armes. César étant assis sur un tribunal au milieu de ses officiers, on vit les portes d’Alésia s’ouvrir. Un cavalier de haute taille couvert d’une magnifique armure en sort au galop, fait décrire trois cercles à son cheval autour du tribunal et, d’un air fier et grave, jette son épée aux pieds du proconsul. C’était le chef arverne qui se livrait lui-même à son ennemi. Les Romains impressionnés s’écartent avec respect, mais César, montrant par là la bassesse de son caractère, l’accable d’injures, le fait charger de chaînes, conduire à Rome et jeter dans la prison Mamertine, cachot sombre où l’on ne pénétrait que par la voûte. Après six ans d’une affreuse captivité il en fut retiré pour figurer au triomphe de César, après quoi il fut livré au bourreau.
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