Partout flottent des essaims d'âmes : lutins, gnomes, farfadets, génies tutélaires ou malfaisants auxquels se mêlent les âmes des morts, les esprits des défunts que leur fluide matériel, leurs passions, leurs haines, leurs amours enchaînent à la terre et qui errent dans l'attente d'une réincarnation nouvelle, car, sur ce point, les textes sont formels, l'Irlande croyait à la pluralité des existences humaines.