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Critiques de Leon Leyson (61)
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L'enfant de Schindler

C'est dans la petite ville de Narewka, au nord-est de la Pologne, que Leib Lejzon passe son enfance, entouré de ses parents, de sa sœur et de ses trois frères, tous plus âgés que lui. D'honnêtes gens, ses parents travaillent dur pour subvenir aux besoins de tous. Aussi, lorsque l'usine de son père développe son affaire et décide de se délocaliser à Cracovie, celui-ci accepte de partir, espérant réunir assez d'argent rapidement pour faire venir sa famille. Mais ce n'est que 5 ans plus tard, en 1938, alors que Leib a tout juste 8 ans, que la famille s'installe dans un quartier ouvrier. En octobre, des nouvelles peu rassurantes sur l'Allemagne leur parviennent, notamment lorsque Hitler, arrivé au pouvoir en 1933, veut écarter les Juifs. 17000 d'entre eux sont chassés d'Allemagne, trouvant refuge dans des camps insalubres avant de pouvoir rejoindre la Pologne. Malgré l'assurance de ses parents, lui intimant que les choses finiraient par se calmer, Leib sent monter en lui la peur du conflit. Au cours de l'été 1939, Cracovie se prépare alors à vivre des jours difficiles, bien au delà de ce qu'elle aurait pu imaginer...



Leib Lejzon, qui prendra plus tard le nom de Leon Leyson, fait partie des presque 1200 Juifs sauvés par Oskar Schindler. Il en est d'ailleurs le plus jeune. S'il n'a que très peu évoqué cette période très sombre, ce n'est qu'à la sortie du film de Steven Spielberg, comprenant l'intérêt suscité par cette histoire, qu'il décide d'en parler. Au fil des interviews, des conférences, ce n'est que des années plus tard qu'il décide d'écrire ce témoignage, dont il remettra le manuscrit à son éditeur la veille de sa mort. Il raconte, avec des mots justes et son regard d'enfant, son enfance à Nerewka puis Cracovie, l'arrivée des Allemands, le traitement fait aux Juifs, le ghetto, le camp de Plaszów, la séparation d'avec ses parents, la faim, la peur, la libération, l'exil vers les États-Unis et surtout comment Oskar Schindler, cet opportuniste nazi, manipulateur et non conformiste, l'a sauvé en l'embauchant, lui, son père et son frère, dans son usine. Sans jamais être larmoyant, Leon Leyson témoigne, avec beaucoup de sincérité, d'humanité et d'émotions, aussi bien de l'horreur de la guerre que de la bonté et de l'héroïsme qu'elle peut engendrer.

Un témoignage poignant...
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L'enfant de Schindler

Ce n'est plus un scoop, la seconde guerre mondiale (et en particulier la période de l'Occupation et la déportation) est une période historique à laquelle je m'intéresse beaucoup. J'aime lire des tas de choses à ce sujet, je suis avide d'informations. Grâce au film de Spielberg, j'ai fait la connaissance d'Oskar Schindler il y a quelques années, cet homme a tout mon respect et du coup, dès que je tombe sur quelque chose qui le concerne je me jette dessus.



Léon Leyson vit une enfance heureuse au sein d’une famille modeste à Cracovie, jusqu’au début des persécutions envers les Juifs. Lorsque des soldats nazis frappent son père sous ses yeux, il comprend que plus rien ne sera comme avant.

Alors que la famille s’installe dans le ghetto juif de la ville, Oskar Schindler, patron allemand d’une usine de céramique, décide d’engager des hommes juifs, parmi lesquels le père de Léon et son frère. À l’âge de treize ans, le petit garçon parvient à convaincre un officier allemand de le laisser les rejoindre, bien qu’il doive monter sur une caisse en bois pour pouvoir atteindre les machines.

Schindler, qui le surnomme "le petit Leyson", s’attache à lui et lui octroie des rations de nourriture supplémentaires, avant de le sauver d’Auschwitz avec toute sa famille.



J'aime beaucoup lire des témoignages sur la Shoah, je trouve qu'il est très important de garder la mémoire de cette horreur. Cette fois, nous avons le témoignage de Léon Leyson qui a fait partie des "Juifs de Schindler". Il a approché de très près cet grand homme. J'ai aimé découvrir sa vie alors qu'il était un enfant insouciant en Pologne. J'ai frissonné avec lui et sa famille lorsque l'indicible arrive, lorsqu'ils sont contraints de rejoindre le ghetto et lorsqu'ils prennent le chemin malheureux du camp de Plaswoz, commandé par l'horrible Amon Goethe.



C'est bien écrit, sans fausse pudeur. C'est agréable à lire, on tourne les pages à une vitesse folle d'autant plus que le livre n'est pas très épais. Ceci dit, c'est suffisant, le message de Léon passe parfaitement. J'ai beaucoup aimé découvrir les photos en fin d'ouvrage car elles permettent de mettre un visage sur chacune des personnes que nous avons croisé dans le récit. Ce qui m'a plu aussi, c'est de pouvoir faire coller le film que j'ai vu tant de fois avec l'histoire que Léon Leyson nous raconte.



Un témoignage essentiel ... "Qui sauve une vie, sauve le monde entier" ...
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L'enfant de Schindler

J’entendais beaucoup de bien de l’Enfant de Schindler depuis un bon moment, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de succomber. Je l’ai finalement emprunté pour mes vacances et je l’ai vite commencé.



Grâce à court témoignage d’environ 200 pages, nous découvrons Lejb Lejzon – qui deviendra Léon Leyson par la suite, petit garçon d’une dizaine d’années lorsque commence la montée de l’antisémitisme. Léon a grandi en Pologne, dans une petite ville, avant de partir pour la ville, Cracovie. S’il pense commencer une nouvelle vie, il n’a pas idée à quel point tout sera bouleversé. L’antisémitisme est de plus en plus présent et le petit garçon en prend conscience.



De déménagements en déménagements, toujours vers le pire, nous suivons la famille Lejzon, qui reste plus épargnée que d’autres grâce à l’employeur du père de famille : le célèbre Oskar Schindler. Petit à petit nous allons découvrir cet étrange personnage, qui aidera tous les membres de la famille ou presque. Au cours des années, Léon montre de plus en plus d’admiration envers cet homme et nous apprenons à lire à travers les lignes pour mieux le connaître. Désormais bien connu, surtout avec le film La Liste de Schindler, nous trouvons de nouveaux éléments sur le nazi qui aidait les juifs.



Si le style de Léon Leyson n’est pas d’une qualité extraordinaire, on peut dire que pour le témoignage, cela ne gêne pas le moins du monde. Tout est décrit simplement, sans fioriture, avec pudeur. Il nous raconte ses souvenirs, ce qui l’a marqué et surtout il explique pourquoi il n’en a pas parlé plus tôt. Il nous transmet ses émotions, les larmes montent aux yeux au long du récit et nous sommes touchés par son histoire.



A mesure que les nazis resserraient leurs griffes sur Cracovie, les juifs se voyaient stigmatisés par toutes sortes de caricatures insultantes. Des affiches avilissantes en allemand et en polonais couvrirent bientôt les murs, nous décrivant comme des créatures grotesques et répugnantes, à l’énorme nez crochu. Ces images n’avaient aucun sens pour moi. Dans ma famille, nous n’avions pas beaucoup de vêtements, mais maman travaillait dur pour qu’ils soient toujours propres. Nous n’étions jamais sales. J’observais nos nez. Ils n’avaient rien d’exceptionnellement gros. Je ne comprenais pas pourquoi les Allemands voulaient nous faire passer pour ce que nous n’étions pas.

Voici donc un livre à découvrir sans plus attendre, à faire passer de mains en mains. Le témoignage sur plusieurs années d’un enfant, devenu ado, sur ces années noires de l’Histoire. J’en suis ressortie avec l’envie de revoir La Liste de Schindler que j’ai vu il y a si longtemps et qui a été un déclencheur pour l’écriture de ce livre. Mais aussi avec l’envie de lire davantage sur Oskar Schindler pour mieux connaître cet homme étonnant. Le livre s’achève par des photos, nous rendant la famille Leyson plus proche, nous permettant de visualiser davantage les hommes que nous avons suivis. Nous pouvons aussi voir l’après Seconde Guerre mondiale, suivre un peu de leur vie qui est évoquée. Enfin l’épilogue est très émouvant dans un autre genre, il m’a (encore) ému aux larmes … Décidément, en lisant ce document, n’oubliez pas de préparer quelques mouchoirs à proximité. Un témoignage authentique, marquant, bouleversant.
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L'enfant de Schindler

" Celui qui sauve une vie sauve le monde entier " (Citation du Talmud).



" L'enfant de Schindler " est le témoignage de Leon Leyson, publié en 2014, aux Editions Pocket Jeunesse.

De sa jeunesse à Narewka en Pologne, Leib Lejzon, alias Leon Leyson, n'a que des souvenirs heureux. C'est l'époque de l'insouciance. La Grande Guerre a cependant laissé des traces dans les esprits...

p. 21 : " Mais ma personne s'effaçait derrière mon identité juive. Et aux yeux de ceux qui semblaient nous haïr, les juifs étaient tous responsables de la mort de Jésus. "

C'est ainsi qu'à l'âge de dix ans Leon est déscolarisé sur le simple fait d'être juif.

Entouré de parents exigeants mais bienveillants, il est le cadet d'une fratrie de trois frères et une sœur. Ils sont Tsalig, Hershel, David et Pesza. Afin de subvenir de manière plus conséquente aux besoins de la famille, Moshé, le père, va rejoindre Cracovie pour y occuper un poste de technicien dans une usine.

Aux premières loges de l'évolution des conflits à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, Moshé va faire venir sa famille à Cracovie. S'imaginant à l'abri dans cette ville moderne et conséquente, rien ne les préparera à l'enfer dans lequel ils vont plonger.

p. 42 : " Au cours de l'été 1939, la population de Cracovie commença à se préparer véritablement à la guerre. "

Les événements vont accélérer l'entrée des troupes allemandes sur le sol polonais.

p. 46 : " C'étaient les Allemands. Nous étions le 6 septembre 1939. Moins d'une semaine après avoir passé la frontière polonaise, ils étaient à Cracovie. Nous ne le savions pas encore, mais nos années en enfer venaient de commencer. "

Les restrictions envers les juifs s'intensifient mais, par instinct de survie, chacun s'organise, incapable de se projeter dans une guerre qui s'éterniserait.

p. 51 : " Comme beaucoup d'autres, papa se trompait : ils faisaient face à un tout nouvel ennemi, dont ils ne mesuraient pas - comment auraient-ils pu ? - l'inhumanité et la cruauté. "

Leon, plutôt débrouillard et téméraire pour son âge assiste à des séances d'une violence inouïe de passage à tabac. Le champ des libertés se restreint comme peau de chagrin. Mais le père de Leon va alors croiser la route d'un homme qui va influencer leur destin... il est Oskar Schindler, nazi et responsable d'une usine de fabrication de matériels de guerre.

p. 125 : " Moi, j'étais habitué au fait que, pour les nazis, j'étais juste un autre juif. Mon nom n'avait ps d'importance. Mais Schindler était différent. Il tenait à savoir qui nous étions. Il se comportait comme quelqu'un qui s'intéressait à nous en tant qu'individus. "

En mars 1943, ils sont envoyés à Plaszow, un camp de concentration.

p. 99 : " Mais en entrant dans le chaos de Plaszow, j'ai découvert un monde bien pire que tout ce que je pouvais imaginer. J'ai passé la porte et plongé dans le pire des enfers. "

Leon, affamait et meurtri sous les coups des soldats allemands, reprend espoir lorsque son nom et celui des membres de sa famille apparaissent sur une liste que Schindler a établi pour intégrer son usine et ses baraquements. Leur sérieux et leurs compétences au travail on été remarqués. La famille est de nouveau réunie. Seuls Tsalig et Hershel manquent à l'appel...espoirs déchus ?

Jusqu'à la libération le 8 mai 1945 par les troupes russes, Oskar Schindler aura contribué à la survie de la famille Leyson, en mettant sa propre vie en péril.

p. 150 : " En dépit des circonstances terribles, nous avions survécu. Miraculeusement, Oskar Schindler, ce personnage complexe et plein de contradictions - opportuniste nazi, manipulateur, homme de courage - non-conformiste, bienfaiteur, héros - avait réussi à sauver près de 1200 juifs d'une mort quasi certaine. "

Mais la libération n'a pas la saveur espérée. La réhabilitation des juifs et leur retour dans la société ne se fait pas sans heurts. Les esprits sont marqués. La peur omniprésente. Personæ non gratæ, les juifs survivants sont à nouveau exclus de tout retour à la "normalité", comme si les humiliations  et les horreurs  subites durant la guerre n'avaient pas été suffisantes.

p. 167 : " Enfin, en mai 1949, après trois années passées dans les camps de réfugiés, notre demande d'immigration a été approuvée. Nous allions réellement aller aux Etats-Unis d'Amérique ! "

L'écriture de ce roman, plutôt simple, appuie le témoignage de Leon, enfant, dans son rapport aux événements.

Ce roman est un témoignage capital de l'Histoire, une référence qui devrait figurer dans les programmes scolaires !

L'actualité nous démontre chaque semaine que l'Homme n'apprend pas de ses erreurs et a cette capacité à les réitérer. Alors étendons l'accessibilité à ces témoignages, ils sont indubitablement sources de paix et de tolérance.



" Un héros est un être humain ordinaire qui effectue les meilleures choses dans les pires moments. " Joseph Campbell
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L'enfant de Schindler

Mon opinion :

L’histoire est intéressante, Léon nous raconte la guerre et les camps de son point de vue d’enfant devenu adulte. J’ai souvent entendu parler du ghetto de Varsovie, mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il y en eut de nombreux autres. Dans ce livre nous explorons celui de Cracovie prévu pour 5000 personnes, et qui en contenait 15 000, avec ses horreurs et ses abominations. Nous découvrons aussi de la détention de sa famille dans le camp de Plazów, où la faim et le froid font des ravages. Léon nous narre sa relation avec Oscar Schindler, qui il était, la vie qu’il menait et les efforts qu’il a déployés pour sauver 1200 juifs des camps de concentration. Ce qui m’a doublement choqué, c’est le retour des juifs à Cracovie à la libération. La méfiance et la violence de la population à leurs égards, jusqu’à les pousser à fuir leur pays, car ils ne se sentaient pas en sécurité. J’ai regretté l’on en sache pas plus sur les retrouvailles de Léon et d’Oscar en 1965. Cela reste un témoignage précieux qu’il nous faut transmettre à nos enfants.


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L'enfant de Schindler

Quel livre merveilleux. C'est un livre qui m'a vraiment prise au ventre. C'est un livre qui est extrêmement touchant.



Ce livre a été écrit par Leon Leyson, le plus jeune juif sauvé par Oskar Schindler durant la deuxième guerre mondiale. Il nous raconte son histoire du début à la fin. J'ai trouvé que ce livre semblait si vrai, si réel. C'est ce qui le rend si touchant, si intense. Nous rencontrons, à travers ce livre, un héro peu connu de cette deuxième guerre mondiale qu'est Oskar Schindler. Il nous fait découvrir cet homme nazi qui a sauvé plus de 1000 juifs d'une mort certaine. Il a mis sa vie en péril pour sauver tous ces gens en leur servant plus de nourriture que ce qu'ils devaient avoir, en les faisant sourire malgré l'énorme souffrance et en les faisant travailler dans des conditions un peu meilleures que dans les camps de concentration.



Ce roman témoigne d'une force de caractère énorme pour tous les juifs (que l'on voit surtout à travers sa famille). Ce qui est également intéressant dans ce témoignage, c'est que l'auteur nous offre une grande partie de son histoire à la suite de sa sortie de la guerre. Il nous raconte ce qu'il est devenu et ce que sa famille est devenue par la suite. Nous voyons clairement tous les efforts apportés pour survivre et continuer de vivre du mieux possible sans la possibilité d'oublier l'énorme épreuve qu'ils onts vécus.



Je conseille se livre à toutes les personnes qui veulent connaître ce héro et à tous les gens qui ont une certaine sensibilité face aux évènements passés. C'est vraiment un excellent livre.
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L'enfant de Schindler

L'enfant de Schindler de Leon Leyson fait évidement penser au film de Spielberg. Leon - Leib de son prénom d'origine - Leyson est le plus jeune des sauvés de Schindler. Il avait seulement quinze ans lorsque son nom a été mis sur la liste, seulement quinze ans lorsque Schindler l'a sauvé en le faisant passer pour un ouvrier au savoir utile et précieux à son usine. Leon nous livre sa vie, de son enfance dans la campagne polonaise à ces dernières années aux Etats-Unis en passant par le déménagement de sa famille à Cracovie et surtout, par les terribles années de la guerre.



C'est la première fois que je lis un témoignage sur les ghettos et les camps. Comme beaucoup, j'avais déjà lu beaucoup, vu beaucoup. Mais dans un roman, lorsqu'une scène était insoutenable, la petite moi naïve se disait que c'était romancé, qu'on ne savait pas exactement, que telle phrase humiliante, tel acte cruel n'était peut-être pas arrivé exactement comme ça - vous savez, cette part de vous qui veut croire que l'homme est bon, toujours. Un témoignage, c'est beaucoup plus fort. Tout est vrai. Absolument chaque passage, tout, même ce qui me glace le sang, ce qui me donne la nausée, tout est arrivé. Le souvenir du film de Spielberg venant m'ajouter des images dans les pires moments, on ne peut pas dire que j'ai passé un agréable moment en compagnie de ce livre. Et pourtant, comme tous les témoignages de guerre, le livre de Leyson est nécessaire. Il est nécessaire de se souvenir que l'homme est capable du pire ... mais aussi du meilleur, comme Oskar Schindler.



Leon Leyson s'est longtemps tu, ne parlant pas de son passé, se contentant de dire qu'il venait de l'Est lorsque la question de son accent lui était posée. Le film de Spielberg et l'engouement qu'il a créé ainsi que les nombreuses recherches de journalistes à l'époque l'ont poussé à sortir de silence. Il a donné des conférences pendant des années et a finalement mis ses souvenirs sur le papier. Il est mort peu de temps après avoir rendu son manuscrit et l'on ne peut qu'être heureux qu'il ai eu le temps de le terminer.
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L'enfant de Schindler

LIVRE A LIRE ABSOLUMENT! Un témoignage magnifique et poignant.

Ce livre est le témoignage du plus jeune juif sauvé par la liste de Mr Schindler et dernier survivant de cette horreur.

On suit son parcours de sa prime jeunesse entouré de ses parents et de ses frères et sœurs jusqu' à sa mort en 2013. Ils ont vécu dans plusieurs ghettos, camps, connu les pires atrocités, manques, mais Léon est pour beaucoup aussi dans sa survie: ado tenace, courageux qui a des initiatives périlleuses, dangereuses. Mr Schindler, que Léon qualifie de nazi, est un Nazi hors norme, différent des autres qui mérite d'être reconnu comme un Sauveur.

Un roman court mais non proportionnel aux émotions qu'il a suscité en moi.. J'ai déjà beaucoup lu sur cette période et ces evenements tragiques ( j'adore découvrir, savoir, apprendre des choses sur cette période historique, est ce mes racines alsaciennes???)

Une magnifique histoire vraie, poignante et qui démontre la générosité de son auteur, un Grand Homme mais aussi de la lutte de Mr Schindler pour sauver ces 1200 ouvriers des horreurs des camps et leur laisser la vie sauve, au péril de la sienne. Léon est aussi un grand auteur, car ses propose restent pudiques, emplis de véracité, d'espérance même dans les moments les plus durs, de foi envers l'autre... Ce roman devrait être lu par toutes et tous!!
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L'enfant de Schindler

Cette chronique va être difficile à faire pour moi. Juger un texte qui parle d’un fait réel est quelque chose de dur. Quand c’est un roman totalement imaginaire, il est plus facile de parler de ce qu’on a ressenti lors de la lecture, de pointer ce qui nous a déplu, nous a plu. Ici, ce qu’a vécu l’auteur est indéfinissable. Touchant, triste et pourtant si vrai.



Dans ce récit, l’auteur nous raconte ce qu’il a vécu lors de la seconde guerre mondiale ; du malheur qu’il a eu à survivre ; de la douleur de voir ses proches mourir et de sa condition. Car être juif était aux yeux des gens une abomination. Plusieurs fois dans le livre, il emploie le mot « monstre » ou encore « erreur de la nature ». Savoir que des personnes pouvaient penser ça d’autres est pour moi impossible, mais pourtant…



Mais avant tout, ce récit n’est pas que pour raconter toutes ces horreurs qu’on vécu les juifs. L’auteur souhaite avant tout parler d’un héros, de son héros. Celui qui a réussi à le sauver, lui et une partie de sa famille. Et ce héros porte un nom connu : Schindler. Il est vrai qu’avant de lire ce livre, je n’avais jamais entendu ce nom. Mais à la fin de cette lecture, on ne peut ressentir qu’un profond respect pour cet homme qui a bravé les lois. Bien qu’il soit allemand et nazi, il avait un cœur, et bien plus gros que certains. Il n’a pas hésité à embaucher des juifs, leur permettant d’avoir une sorte de couverture, pour essayer de vivre plus longtemps.



Les mots qu’a utilisé l’auteur m’ont touchée, à tel point que ce livre restera encore longtemps dans mon esprit. Il est vrai que la période de la guerre m’intéresse beaucoup de part les récits, les événements qui en ont découlé, mais ce livre se place au même niveau que « le journal d’Anne Franck ». Ce qui diffère, c’est que pour « l’enfant de Schindler », le récit se fait plusieurs années après, une fois que cet enfant est devenu adulte et s’est marié. Cependant, cela n’enlève rien au passé qui le hante, et sa façon de le décrire, en restant dans l’optique de la vision d’un enfant de treize ans n’en est que plus touchant.



On sait que cet enfant va s’en sortir, mais au fil de la lecture on est écœuré de voir à quel point ceux qui se disent humain, ne sont qu’en fait des animaux. Privés de cœur et de compassion, ils n’hésitent à faire souffrir et tuer les juifs, comme ça, sans raison. Parce qu’ils en ont envie. Et à travers les mots du garçon, on comprend toute la haine et la colère qu’il emmagasine en lui, sans riposter. Car s’il riposte, il sait qu’il risque de mourir. Les sévices que font endurer les nazis aux juifs sont horribles. J’ai eu plusieurs fois le cœur serré, le ventre tourneboulé. Ça fait mal de dire que des gens comme ça ont existé et on fait perdurer cette crainte de croiser de gens de leur espèce.



Lors de ma lecture, je me suis préparé une soupe à la tomate. Ça peut paraître futile comme commentaire, mais de suite, la première réflexion que j'ai eu a été : « Une soupe à la tomate, et tu te rends compte qu'une nourriture aussi simple aurait rendu la vie plus belle à ces personnes qui ont souffert... »



Cette lecture m’a chamboulée mais aussi redonné espoir. A travers les mots de Léon Leyson, on voit que l’espoir de ressortir vivant de ce drame est présent, bien qu’il soit recouvert de crainte, de peur et de tristesse. Schindler est un héros pour ce qu’il a fait, et l’hommage que lui rend Léon Leyson n’en est que mérité. Grâce à lui, un millier de juifs a survécu, même si c’est peu par rapport au nombre de départ. Ce récit de vie est un coup au cœur, une vérité qui fait mal et un hommage général à tous ceux qui ont souffert. Je ne dirai pas que c'est un coup de cœur, parce que pour moi noter un livre qui raconte autant de malheur ne doit pas être noté sur l'histoire, mais plutôt sur le vécu. Et aussi, je ne mettrai pas de note, parce que de mon avis, je trouve que c'est irrespectueux de noter un livre sur 5 ou sur 10, qui relate un passé douloureux...

Je remercie les éditions Pocket Jeunesse, ainsi que Marie pour leur confiance et la découverte de ce récit aussi troublant que choquant.



Justine P .



« A Narewka, tout le monde se connaissait. Les hommes étaient souvent identifiés par leur profession, plutôt que par leur nom. On appelait mon grand-père paternel « Jacob le Forgeron » et notre voisin, « Lansman le Tailleur ». On nommait les femmes et les enfants d'après le nom de leur mari ou père : « la femme de Jacob », par exemple, ou « fils de... », « fille de... », « petite-fille de... ». […] Ce détail en dit long sur le monde dans lequel j'ai grandi, une société patriarcale où la vieillesse était respectée, presque vénérée. »



SORTIE LE 7 MAI.
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
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L'enfant de Schindler

un livre "littérature jeunesse", à lire par toute personne quel que soit son âge.

il est plus qu'intéressant de découvrir/écouter un témoignage, non un roman d'un enfant polonais âgé de huit ans, qui va découvrir le monde à l'heure de ce conflit et en ce lieu.

un aperçu de ceux qui ont mené double-jeu pour sauver quelques personnes autour d'eux et dont on ne sait plus ou pas trop ce qu'ils étaient en réalité.

Je n'ai pas vu le film "la liste de Schindler", j'en suis contente car j'ai pu lire ce livre sans image de cinéma en mémoire; l'auteur donne le nom et le titre de l'ouvrage qui a inspiré Spielberg, je vais le chercher, après et seulement après je regarderai PEUT-ETRE le film.

et tristesse de voir que là ou là subsistent et fleurissent des attitudes et opinions en vogue dans ces années terribles.
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L'enfant de Schindler

C'est un livre très instructif et émouvant

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L'enfant de Schindler

J'aborderai cette critique sur le même ton qu'une autre Lectrice dont j'ai lue la critique: On peut difficilement juger un livre dont l'histoire est réelle. Du moins, il est difficile de critiquer la partie réelle. Cela dit, on peut s’intéresser à la manière dont le livre a été traité. Et je dois dire que si le récit de Leon Leyson est ahurissant, la narration est très bien ficelée.



De son nom hébreux Leib Lejzon, Leon Leyson n'avait que dix ans quand les persécutions et les lois antisémites ont été l'amorce d'un long calvaire pour les juifs de la Pologne ( et par extension, tous les juifs européens). Habitant récemment Cracovie avec sa famille, les évènements s'enchainent rapidement, passant des humiliations et restrictions à des agressions et des crimes sur leur personne. Puis, c'est la ghettoïsation:15 000 personnes entassés dans le ghetto de Cracovie, conçu pour 5000 personnes. Alors que la famine, la maladie et la folie s'étendent, on progresse lentement mais surement vers les célèbres camps de travail ou de la mort élaborés par les nazis. Mais dans toute cette folie, Leon va obtenir un objet d'une importance capitale: un permis de travail qui fera de lui un "juif de Schindler". Entre le ghetto, les raffles, le camp de Plaszow, nous suivons un jeune garçons rempli de ressources qui lutte pour sa survie et celle des siens. Et puis, après des années de supplice, la nouvelle tombe: On va faire emménager les travailleurs de l'usine de Schindler dans un baraquement plus près de ladite usine. Leon et sa famille doivent réussir à tenir jusque là, mais le fait demeure: Cinq membres de la famille Lejzon sont inscrit sur ce qui sera appelé "La liste de Schindler", qui deviendra célèbre, et dont Leon est le plus jeune inscrit, avec ses douze printemps. Ils y passeront le reste de la guerre. Oskar Schindler, qu'on qualifiait de dépravé, de narcissique et de magouilleur, sauva 1200 personnes à partir à cette liste, de nombreux pots de vin, de sa ruse et de la fortune qu'il a bâtie.



On ne se cachera pas que ce récit est difficile, terrible et ce d'autant plus qu'il est tiré d'un jeune homme qui avait entre 10 et 16 ans au moment des faits. Mais à travers les horreurs de la guerre, on sens aussi la complicité, l'amour et le courage de la famille de Leon, de leurs rares alliés et bien sur, de Oskar Schindler, le nazi qui a sauver des juifs. On restera étonné de la capacité extraordinaire d'adaptation, de résilience et de force dont peut être armé même un jeune garçon comme Leon. Et à travers l'inhumanité nazie, on pourra cependant voir une grande humanité chez Schindler. Un sacré paradoxe.

J'ai beaucoup aimé la narration, pas trop lourde malgré le sujet, relativement fluide et rondement menée. C'est le genre de rythme et de vocabulaire accessible qui fait de ce roman un livre accessible aux ados, aux jeune adultes et aux adultes. Un roman à lectorat polyvalent,en somme. Écrit au "je", nous sommes donc près des émotions, du ressenti et ses réflexions de Leon, ce qui nous donne une excellente dimension psychologique.



Vous trouverez de surcroits un épilogue qui nous renseigne sur la vie de Leon Leyson après la guerre, comment il a trouvé la force de vivre, d'aimer et de transmettre ultimement son incroyable histoire avec le monde. On vous parlera aussi du film qui relate l'histoire plus globale sous le nom "La liste de Schindler" de Steven Spielberg et dont la parution aura convaincu Leyson de confier son récit au monde. Vous trouverez aussi des photos de la famille Leyson, dont cinq membres ont survécus sur sept. Finalement, vous trouverez des témoignages de certains enfants et petits-enfants de Leyson.



Une histoire bouleversante, mais qui changera assurément votre perspective sur notre confortable petite vie et nos droits acquis. L'humanité peut être capable du pire, à nous de garder en mémoire que la haine, l'incompréhension et la peur engendrent des fléaux telles que les deux grandes guerre. Souvenons-nous, pour éviter de revoir de pareils évènements revenir.

Et dans l'autre lignée, souvenons-nous qu'on a tous le pouvoir de contribuer à faire le bien. Comme le disait Joseph Campbell ( cité dans le livre) : "Un héro est un être humain ordinaire qui effectue les meilleures choses au pire moment".

Un roman qui pourrait avoir sa place en cours d'histoire au secondaire/lycée.
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L'enfant de Schindler

J'ai lu d'une traite ce livre d'un rescapé de la shoah. Cela faisait pas mal de temps qu'il était sur ma table de nuit. Je n'avais pas encore pris le temps de m'y plonger. Ce témoignage de Leib Lejzon (Leon Leyson) est sobre et percutant, adapté à un lectorat collégien. Leon Leyson et une partie de sa famille ont survécu à l'annihilation des Juifs par les nazis grâce à un entrepreneur allemand nazi, Oskar Schindler. J'ai du mal à écrire qu'il était nazi – car son attitude envers ses salariés juifs a démontré le contraire – mais Leon Leyson le qualifie ainsi. Je respecte son témoignage. Dans l'enfer, Oskar Schindler a permis d'être la lumière au bout du tunnel pour 1400 juifs qu'il a sauvés des camps de la mort. Mais Leon Leyson a aussi survécu grâce à qui il était: un ado tenace, attaché à sa famille et qui a souvent dépassé ses peurs au péril de sa vie. Il m'a fait penser à Martin Gray dans Au nom de tous les miens, le premier livre que j'ai lu sur la Shoah quand j'étais adolescente. Il est entre l'insouciance de l'enfance et le discernement ou la clairvoyance de l'adolescent. Et Martin Gray est devenu un exemple et une référence pour l'ado que j'étais. Je recommanderai ce livre pour des collégiens petits lecteurs plus que La nuit d'Elie Wiesel, qui m'a beaucoup touchée mais qui s'adresse plus à des lycéens ou des jeunes adultes.
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L'enfant de Schindler

Livre à mon avis qui doit être lu par toute personne qui s'intéresse à cette horrible partie de l'histoire de la seconde guerre mondiale.

J'aime beaucoup lire des témoignages ou autres sur ce sujet de la Shoah pour mieux comprendre cette horreur et le pourquoi d'en être arrivé là.

Je trouve qu'il est important de garder cette horrible période en mémoire et de la transmettre car il ne faut surtout pas qu'elle tombe dans l'oubli.



J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et "le vivre de l'intérieur" comme nous avons pu le faire à travers le témoignage de Léon Leyson prend encore plus aux tripes.

Merci à lui d'avoir pu nous délivrer son témoignage après cette longue période de silence sur son passé.

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L'enfant de Schindler

Très bon témoignage sur la seconde guerre mondiale pour les plus jeunes (et les autres aussi ! ). Je l'ai lu et conseillé à mes filles de 14 et 12 ans.

Témoignage poignant. Vraiment un bon moyen pour expliquer la Shoah aux plus jeunes. Ce livre rejoint "mon ami Frédéric" et le "Journal" d'Anne Franck.
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L'enfant de Schindler

Lorsque j'ai vu le titre, déjà le livre m'a interpellée. Qui ne connaît pas au moins de nom, le film "la liste de Schindler" ? Dés lors ma curiosité piquée j'ai filé lire le résumé et j'ai craqué. De plus la couverture qui évoque à la fois la liberté et l'espoir malgré l’habit et l'entourage de l'enfant, est vraiment splendide.



Ensuite, à l'intérieur juste avant de commencer on apprend une information sur l'auteur qui m'a beaucoup émue... (je ne vous révélerais pas ce que c'est :p) et c'est partit pour la lecture à proprement dite.



On va faire la connaissance de Leon, gamin juif de Pologne, et de sa famille. La vie n'est déjà pas toute rose pour eux. Les autres ne sont pas très gentils avec les juifs, pourtant la guerre n'est pas encore là. L'auteur à une mémoire formidable et le récit même de l'enfance fourmille de détails pleins d'humour. Un conseil gavez vous en car après.... la guerre débarque. Et les nazis avec. Et là c'est une autre histoire. Les parents essaient de rassurer les enfants, cependant au fur et à mesure ceux ci comprennent vite que leur situation va devenir préoccupante. Leon va passer par un Ghetto à Cracovie, puis par un camp de concentration,et un autre. Il va perdre contact avec certaines personnes de sa famille, voir mourir des centaines de personnes. Cependant Leon à une chance inouïe. Et cette chance s'appelle Oskar Schindler. En le recrutant, celui ci lui sauvera la vie de nombreuses fois.



Leon est un enfant incroyablement courageux. Car même avec le soutien d'Oscar Schindler, d'autres n'auraient pas survécu. Il a une détermination, une force de caractère et une rage de vivre impressionnante... Un enfant au milieu de la guerre, un enfant qui ne demande qu'à vivre et ne comprend pas pourquoi les nazis le déteste. Un témoignage empli d'innocence. Et de reconnaissance envers l'homme qui les a sauvé. Sans lui, Leon aurait finit gazé ,lui et les autres juifs que Oskar Schindler a pris sous son aile. Cet homme s'est battu pour les garder sain et sauf, c'est très impressionnant de voir ce qu'il met en place pour eux.



Etant donné que ce livre est destiné à la jeunesse, les descriptions sont succinctes et les détails des horreurs vécues sont adaptées au lectorat. C'est un très bon livre pour comprendre la seconde guerre mondiale, et s'en imprégner. Une lecture facile, pour un témoignage époustouflant. Je le recommande à tous, jeunes et moins jeunes, cette lecture est une vraie leçon de vie...
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L'enfant de Schindler

« L’enfant de Schindler » est le témoignage bouleversant de Leon Leyon, le plus jeune enfant Juif sauvé des griffes nazies par la tristement célèbre « Liste » d’Oskar Schindler. Avec une sobriété et une authenticité désarmantes, l’auteur nous livre son récit terrible, son histoire intensément douloureuse.



Leon n’est encore qu’un petit garçon d’une dizaine d’année lorsqu’il est victime de la montée de l’antisémitisme dans son pays. Rapidement, le fléau prend une ampleur incontrôlable, passant vite de la suppression de quelques droits à l’emprisonnement dans des Ghettos. L’issue, fatale, nous la connaissons tous… Leon est bien trop jeune et innocent pour affronter les horreurs qui l’attendent : la terreur croissante, la famine, le froid, les coups, les humiliations, les maladies, la mort et la lutte quotidienne pour la survie. Et pourtant, il n’existe que peu d’alternatives : se battre. Résister, un jour, puis un autre, et encore un autre. Ou se laisser mourir.

Mais au cœur de l’enfer Leon et sa famille vont trouver une aide salvatrice en la personne d’Oskar Schindler, que l’on ne présente plus… Oskar Schindler, ce nazi qui a mis sa vie en péril pour sauver ses quelques milliers d’employés Juifs…



L’intégralité des atrocités subies est évoquée dans ce récit spontané et détaillé : l’auteur n’oublie rien, ne tait rien, mais confie l’horreur avec pudeur. Il évite de s’attarder sur les détails les plus sordides et conserve ainsi une part de son intégrité. Leon Leyson nous livre un roman poignant à couper le souffle mais ne sombre jamais dans l’auto-apitoiement. Le ton de ce roman ne se veut pas mélodramatique. Leon Leyson témoigne avec sincérité. Il rend un hommage vibrant à Oskar Schindler, ce héros de la seconde guerre mondiale qui « en sauvant une seule vie a sauvé le monde entier ».



La plume de l’auteur est certes plutôt scolaire, dépouillée et sans aspérités, mais il est des livres que l’on ne juge pas au style. Leon Leyson n’est pas un écrivain. C’est un homme qui a souffert et qui ressent l’envie ou le besoin de coucher son histoire sur papier, telle quelle, sans ornements stylistiques.

Un livre à lire…

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L'enfant de Schindler

J’ai toujours été intéressé par la seconde guerre mondiale. Je me suis énormément documenté que ce soit en papier ou en documentaire. Comprendre l’horreur de ces actes passés, mais il est indéniable que cela est impossible.

Il y a longtemps, j’ai visionné le film “La liste de Schindler”, un film plus que bouleversant, d’un homme qui a risqué sa vie pour en sauver 1200 autres.

L’une des phrases qui m’a sans doute le plus marqué est ‘celui qui sauve une vie, sauve le monde entier”. Cette phrase nous la retrouvons dans le film mais aussi dans ce livre.



Leon Leyson a déjà bien vécu quand il raconte son histoire pour la première fois. Dans cette biographie écrite sous la forme d’un roman, nous ne découvrons pas un homme, mais un enfant. Jeune garçon quand la guerre commence, ses parents lui disent que ça pourrait être pire.. mais le pire, ils le découvriront par la suite.



Nous allons suivre Léon dans sa jeunesse frivole d’avant-guerre, dans ce qui sera ensuite son futur quartier..le Guetto de Cracovie. Quand petit à petit les juifs disparaissent pendant les déportations, c’est au tour de la famille Leyson d’être envoyée au camp de Plaszow. Là, où leur calvaire commencera. Oskar Schindler leur sauvera la vie, il emploiera toute la famille dans son usine, à l’exception de deux des frères Leyson qui périront avant.



On découvrira ce jeune garçon d'à peine quinze ans, qui luttera pour survivre pendant six ans. Cependant j’aimerais parler d’une chose qui m’a choqué. La famille Leyson est originaire de Pologne. On apprend au début de l’histoire que les juifs n'ont pas le droit d’acheter de propriété, uniquement parce qu’ils sont juifs. Bien avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir, des gens les chassaient déjà pour leurs religions..mais après leurs libérations rien n’a changé. À Cracovie, les civils chassaient les juifs et continuaient à leur faire vivre un enfer.



J’aimerais dire quelque chose..Que l'on soit Juif, Chrétien, Musulman ou d’une autre religion, respectons-nous. Tout au long de l’histoire, nombreuses sont les religions qui se sont fait la guerre à s’entretuer. Que l’on soit de religions différentes, aimons-nous, aidons-nous et soutenons dans l’amour et la paix.

Alicia
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L'enfant de Schindler

Léon n’est encore qu’un enfant. Mais la guerre arrive, même si l’on est enfant. Pour ce jeune juif, en ghetto puis en camp, le destin semble être tracé. Mais un homme va changer sa vie.

Dans ce témoignage, chaque phrase du récit importe. Les scènes, par leur véracité, choquent et scandalisent, nécessairement. Incroyables… elles paraissent in-croyables. Car on ne peut avoir envie que de ne pas croire qu’elles puissent exister. Et pourtant. Voilà précisément la raison pour laquelle il faut lire ce roman, pour savoir la vérité et ne jamais oublier. Et ne pas oublier, non plus, qu’il y a eu des hommes comme Schindler.
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L'enfant de Schindler

Transmettre. Voici ce qui définit ce roman. L'écriture est accessible à la jeunesse. C'est une écriture courageuse et délicate emprunte d'humanité.

Leon Leyson - de son vrai nom Leib Lejzon - vit en Pologne avec ses proches depuis plusieurs générations. Du haut de ses dix ans, il assiste à la montée du nazisme, la guerre, les camps, la faim.

Dans cet enfer, un homme, un allemand, Oskar Schindler. Et une liste. Synonyme de vie.

Leon Leyson, jeune rescapé s'établit aux Etats-Unis. Fonde une famille, Rétablit des liens avec le monde, avec l'existence.

Résilience.
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